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La crèche sera phénoménale. Une crèche hors du commun, véritable village s’étendant sur 350 m 2 , est en préparation dans l’église de Morteau. Plus qu’un symbole religieux, elle devrait attirer des milliers de curieux. (page 4) Mais où vont tous ces oiseaux ? Passionnés d’ornithologie, Vincent et Keltoum Generet répertorient les milliers d’oiseaux qui pas- sent au-dessus de leur tête à Valoreille. (page 30) Les trois sœurs entrepreneuses. À Maîche, les sœurs Vuillier-Devillers ont réhabili- té l’ancienne caserne pour la transformer en espa- ce commercial où elles ont chacune une activité. (page 40) Vermot T.P. : 70 ans de route. L’entreprise de Gilley a fêté ses 70 ans et prépare la technologie pour les routes de demain. (page 43)

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Coucou, revoilà le lynx de Bretonvillers

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Suicidaire Le drame industriel et humain qui se noue actuellement autour du dossier Alstom est révélateur de l’impuissance croissante de la sphè- re politique. Aucune motion - un outil devenu ridicule - aucune pos- ture indignée (du Premier ministre à la présidente de Région) ne peut influer le moins du monde sur la décision d’un conseil d’adminis- tration d’Alstom qui, un jour ou l’autre, finira de toute façon par vaincre. L’État a beau posséder 20 % du capital du fabricant de matériel ferroviaire, il ne pèse rien par rapport aux actionnaires privés qui raisonnent, avant tout, sur des règles financières basées sur la ren- tabilité. Doit-on vouer aux gémo- nies les dirigeants d’Alstom ? Sur le plan du cynisme avec lequel ils jouent sur le moral des salariés, cer- tainement. En revanche, sur le plan de la stratégie industrielle, sans doute pas. Pourquoi Alstom, fleu- ron historique du Nord Franche- Comté est-il sur la sellette ? Parce que dans la compétition interna- tionale à laquelle se livrent aujour- d’hui les grands groupes industriels, la France a un train de retard. La compétitivité des entreprises fran- çaises sera à la traîne tant que per- sistera ce système suicidaire qui consiste à écraser les entreprises de charges diverses. Le taux de charges dépasse en France les 50 % tandis que l’Allemagne (le modèle de tant de nos dirigeants) les a limitées à 19 %. Ainsi en Fran- ce pour qu’un salarié dispose de 100 euros nets de pouvoir d’achat, son employeur aura versé, toutes charges cumulées, 235 euros ! À l’inverse, un pays comme le Dane- mark est celui où la pression fis- cale sur les entreprises est la plus légère d’Europe, et c’est en même temps le seul pays, avec notre voi- sine la Suisse, à pouvoir se targuer d’avoir atteint le plein-emploi. Cher- chez l’erreur… Comment Alstom peut-il ainsi lutter contre son homo- logue d’outre-Rhin Vossloh que la S.N.C.F. a préféré choisir ? Dans le cadre actuel du système fiscal à la française, c’est impossible. Ce qu’il faut donc changer, ce ne sont pas les règles de la concurrence européenne ou instaurer on ne sait quel patriotisme économique, cet- te idée farfelue qui se fracasse contre les lois du marché, mais bien les règles du jeu social et fiscal fran- çais. Si la sphère politique a perdu toute sa capacité de décision et d’influence, elle garde encore le pouvoir de changer son système social et fiscal. Encore faut-il qu’il lui reste un brin de courage. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2016 Crédits photos : C’est à dire, Casa Andaluz, C.C.A.S., A. Derreumaux, L. Millereau, O.N.C.F.S. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

Le terrain de J.F. Mécatech mis en vente au Russey

en cendres, comptes bloqués, il a en effet fallu faire face à l’ur- gence en plus de la douleur pro- voquée par la disparition. Aujourd’hui, près de quatre années sont passées. Frédéric Jobin n’est jamais réapparu. Sa famille reste dans l’incerti- tude même si peu de doutes subsistent. Sa compagne et mère de ses deux enfants n’a pas souhaité s’exprimer, confir- mant simplement avoir mis en vente le terrain où était implan- tée l’entreprise au Russey. Un simple panneau avec son numéro de téléphone y est apposé. n

2 012, dans la nuit du same- di 27 au dimanche 28 octobre, la neige a fait prématurément son apparition. Une forte lueur illumine le ciel du Russey où l’incendie du garage J.F. Mécatech fait rage dans la zone des Rondeys face à la grande surface de la ville. Les pompiers sont mobilisés en nombre et ils vont bien vite avoir besoin de renfort puisque qu’à quelques encablures de là, à Bonnétage, c’est une mai- son d’habitation qui est la proie des flammes. Dans les deux cas, un seul et même proprié- taire, Frédéric Jobin. Très vite, les autorités comprennent donc que les deux sinistres sont volontaires mais l’homme n’est pas retrouvé et ne l’a toujours pas été à ce jour. Pour sa com- pagne comme pour ses deux enfants, le mystère reste entier à ce jour et il leur est bien dif-

ficile de faire leur deuil. Sa compagne qui était aussi en charge de la comptabilité de l’entreprise spécialisée dans la réparation de véhicules et la motoculture avait quelques semaines plus tard répondu à nos questions niant les diffi- cultés financières évoquées par des rumeurs qui n’ont évidem- ment pas manqué et saluant l’élan de générosité engendré par ce drame. Outil de travail

Le lynx de Bretonvillers prend la pose sur un muret en pierre de Bretonvillers… (photo O.N.C.F.S.).

M alin le lynx de Bretonvil- lers. Depuis 2014, il revient chaque année à peu près à la même période passer à table dans un troupeau de moutons situé dans ce village surplom- bant la vallée du Dessoubre. Il est revenu mi-septembre dans l’enclos de l’exploitation de Monique Vuillier-Devillers et goû- té à trois brebis. Le félin a pris goût. Il avait frappé le 12 novembre 2015, et un peu près à la même date en 2014. 16 moutons avaient alors péri en octobre 2014. Le coupable res- te le même : un mâle âgé de 12 ans.

Les agents de l’Office national de la faune sauvage (O.N.C.F.S.) s’étaient mobilisés pour tenter de le repousser en menant une veille active. Les opérations avaient porté leurs fruits. Les spécialistes n’expliquent pas ce comportement. Problème, les moutons sont encore au champ et ne peuvent être enfermés à la bergerie. Le lynx du Dessoubre pourrait donc revenir dans les enclos situés non loin de la rue de Gigot (cela ne s’invente pas). D’ordinaire discret, l’animal a cette fois choisi de se montrer. L’appel de l’estomac sans dou- te. n

Un simple panneau pour signaler la mise en vente de la surface commerciale. Fin - partielle - de l’histoire.

La com’com de Pierrefontaine-Vercel devrait accueillir Bouclans

Le maire de Bouclans est optimiste. Selon lui, il n’y a plus d’obstacle à l’entrée de sa commune dans la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel.

B ouclans n’a pas encore l’au- torisation officielle d’inté- grer la communauté de communes du Pays de Pierre- fontaine-Vercel. Si tout se passe comme le souhaite le conseil municipal, la commune l’obtien- dra en début d’année prochaine. “Je pense que ce sera bon. La loi nous oblige à saisir la C.D.C.I. res- treinte (Commission départe- mentale de coopération inter- communale) début 2017. Ensui- te, les communes de la com’com de Pierrefontaine-Vercel devront chacune donner leur accord à l’entrée de Bouclans par un vote. Je n’ai pas de crainte sur ce point puisque j’ai fait le tour de toutes les communes et je crois que Bou- clans fait l’unanimité” remarque le maire Bruno Leclert. L’hiver dernier, il avait menacé de démis- sionner si dans le cadre de la loi N.O.T.R.E. on forçait sa com-

mune à rejoindre la communau- té de communes du Pays Bau- mois, alors qu’au nom de la cohé- rence territoriale, il lui semblait logique de l’intégrer à la com’com de Pierrefontaine. L’élu a fait part de ses arguments au préfet qui l’a écouté. L’autre élément favorable est qu’il n’y a plus d’objection au départ de Bouclans de la part des com- munautés de communes de Vaî- te-Aigremont et de Baume-les- Dames qui fusionnent pour créer la com’com du Pays Baumois. “La communauté de communes du Pays Baumois nous a envoyé un courrier pour nous dire qu’elle est favorable à notre sortie” se féli- cite Bruno Leclert. Enfin, Charles Piquard, le président de la com’com de Vaîte-Aigremont qui était opposé au départ de Bou- clans il y a quelques mois n’y ver- rait désormais plus d’objections. n

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Morteau 250 bénévoles mobilisés pour la “phénoménale” crèche de Morteau L’événement va dépasser largement le périmètre du monde catholique. La “crèche de tous les sens” actuellement en montage dans l’église de Morteau devrait attirer des dizaines de milliers de visiteurs. Ouverture le 26 novembre.

L e compte à rebours est lancé : plus que deux mois pour terminer l’im- mense chantier entamé fin janvier. Six tonnes de maté- riel avaient été acheminées depuis la Suisse, patrie d’ori- gine de Maurice Bianchi et Crea Calame, les deux concepteurs de cette “crèche de tous les sens”. Plus qu’une crèche, c’est un véri-

Maurice Bianchi qui n’en est pas à sa première réalisation. “J’ai commencé dans mon salon en 2003 avec une crèche de 11 m 2 . Puis rapidement, la crèche a pris toute la place et j’ai eu l’occasion de l’installer dans une petite église de La Chaux-de- Fonds” raconte le concepteur, rapidement rejoint par Crea Calame, une habitante d’Yver- don, “folle de crèches. À partir de là, on a perdu le contrôle, les visiteurs arrivaient de partout.” L’aventure a pris une tout autre tournure en 2012 quand les deux complices installent la crèche dans la cathédrale de Lausan- ne. 85 000 visiteurs se préci- pitent pour découvrir la crèche géante. C’est en 2014, alors que la crèche est installée dans un temple désaffecté des Éplatures (La Chaux-de-Fonds) que le prêtre de la paroisse de Morteau Michel Jeanpierre découvre la réali- sation. “Quelqu’un m’avait dit : “Michel, il faut que tu ailles voir ça. C’est impossible à expliquer.” Et en effet, quand j’ai découvert le travail de Maurice et de Crea, je n’en suis pas revenu. Je suis dit qu’il fallait absolument

table village que les deux artistes ont conçu, avec plus de 800 personnages, ses rues, ses places, ses échoppes, son lac, son moulin et bien sûr, au bout du chemin, sa nativité. Le tout s’éta- lera sur 350 m 2 : près de la moi- tié de la superficie de l’église de Morteau. Cette prouesse, on la doit au talent du Chaux-de-Fonnier

Maurice Bianchi et Crea Calame, les deux concepteurs de la crèche, invités par Michel Jeanpierre (à droite), le prêtre de la paroisse de Morteau.

Besançon. S’ouvrira alors une période de 50 jours de visite, jusqu’au 15 janvier. “Elle sera accessible gratuitement tous les jours, de 10 heures à 20 heures. Et chaque jour, des bénévoles se relaieront pour accueillir les visi- teurs” note Michel Jeanpierre. Des visiteurs qui devraient se compter par dizaines de mil- liers, bien au-delà du Val de Morteau. Le résultat, on le pro- met, est époustouflant de réa- lisme et de beauté. Après le 15 janvier, il faudra deux mois pour tout ranger. Déjà sollicitée, la crèche prendra ensuite la route de Lausanne pour le Noël suivant. n J.-F.H.

accueillir ça ici” résume le père Michel Jeanpierre. La crèche aux Éplatures s’étalait sur 170 m 2 . Celle de Morteau dépas- sera les 350 m 2 , plus du double.

le monde qui fédère beaucoup plus large que le milieu catho- lique et qui est intergénéra- tionnelle” ajoute le prêtre. Les artisans du bois, salaisonniers

Le chantier mobilise bien sûr les deux concepteurs depuis des mois, mais aussi une “armée” de bénévoles de la paroisse et d’en- treprises locales qui apportent leur aide, qui pour fournir de la matière première

et fromagers du sec- teur sont même impli- qués car “c’est une crèche de tous les sens insistent les concep- teurs : on pourra non seulement la regarder, mais la toucher, la sen- tir et même goûter des produits locaux.”

“Une formidable

aventure humaine

ouverte sur le monde.”

(planches, mousse…), qui pour aider au montage. Au total, ils sont plus de 250 impliqués dans ce projet qui est “avant tout une aventure humaine ouverte sur

Cette “crèche de tous les sens” ouvrira ses portes le 26 novembre à 11 heures. Le 27, elle sera “inaugurée” par M gr Bouilleret, l’évêque de

Toutes les scènes de ce village seront étonnantes de réalisme. Le tout sur 350 m 2 !

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ce avec leur petit garçon il y a trois ans, fuyant le Kosovo où ils ne se sentaient pas en sécu- rité. Depuis la guerre qui a déchi- La mobilisation pour les Kosovars n’a pas suffi Les Gras La famille de Kosovars hébergée aux Gras par Clau- de Garnache a été reconduite dans son pays. Le pré- fet, certes sensible aux arguments du collectif de défense, a appliqué la loi. ne sont pas réglés. Je crains pour notre vie” expliquait-il quand nous les avions rencontrés l’an- née dernière, faisant l’effort de

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ré l’ex-Yougoslavie frappant le Kosovo de 1998 à 1999, Burim qui n’avait que 13 ans à l’époque, dit avoir été

s’exprimer en fran- çais. Le sort de la famille était entre les mains du Tribunal Administratif. Les Reshiti avaient dépo-

“Burim garde le moral pour prendre des initiatives.”

L es centaines de péti- tions, les dizaines de rendez-vous avec les dif- férentes instances judi- ciaires et préfectorales, la mobi- lisation d’un collectif riche d’une dizaine d’associations, le dévoue- ment de plusieurs familles et en premier lieu celle de Claude Gar- nache aux Gras…Tout cela n’au- ra pas suffi à faire plier les auto-

rités : la famille de Burim Reshi- ti, hébergée aux Gras depuis trois ans, a été reconduite dans son pays d’origine, le Kosovo. C’est entourés de pas moins de 7 gendarmes qu’ils ont été conduits à Metz d’où ils ont ensuite pris un avion qui les a renvoyés au Kosovo. Burim Reshiti et son épouse Ferizahe étaient arrivés en Fran-

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souvent menacé parce qu’il est d’origine Ashakalie, une eth- nie minoritaire dans ce pays des Balkans qui a acquis sa souve- raineté en 2012. “Pour moi et ma famille, retourner là-bas serait une catastrophe. La guerre est terminée mais tous les problèmes

sé un ultime recours judiciaire pour tenter de faire annuler l’Obligation de Quitter le Ter- ritoire Français (O.Q.T.F.) déli- vrée par la Préfecture après que sa demande d’asile ait été reje- tée par la Cour Nationale du Droit d’Asile (C.N.D.A.). En vain. Le préfet a finalement décidé d’appliquer cette décision. “Je tiens à remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour cette cau- se : les associations membres du collectif, et ces particuliers qui ont donné de l’argent pour les aider. C’est un bel élan de soli- darité” commente Claude Gar- nache qui fonde encore un der- nier espoir avec l’arrêt atten- du de la cour administrative d’ap- pel de Nancy. “Mais la décision du tribunal administratif n’était pas suspensive de l’O.Q.T.F., ils ont donc dû quitter le territoire.” Ce n’était pas la première fois que Burim Reshiti fuyait son pays. Il l’avait déjà fait en 2006 en rejoignant la France. “J’ai travaillé par intérim dans la région d’Annecy pendant deux ans. Je suis retourné au Koso- vo en 2008 pensant que je pour-

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Depuis que Burim et sa famil- le sont rentrés au Kosovo, Clau- de Garnache a eu des nouvelles. La famille a retrouvé un appar- tement et “Burim garde le moral pour prendre des initiatives là- bas” assure Claude Garnache. “Et il remercie également tous ceux qui les ont aidés durant ces trois ans.” n J.-F.H.

rais retrouver mon père qui a disparu au moment de la guer- re (sa mère est décédée et son frè- re est aussi en exil)” racontait- il. En vain. “Je suis resté un mois au Kosovo. J’ai fui en Macédoi- ne car c’était trop risqué pour moi. Là-bas j’ai rencontré ma femme” expliquait aussi Burim Reshiti qui imaginait construi- re sa vie dans le Haut-Doubs.

Burim Reshiti avait été accueilli par Claude Garnache il y a trois ans (photo archive Càd).

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gramme régional de préserva- tion de l’autonomie des per- sonnes âgées, le C.C.A.S. accueille tique du sommeil sera présen- té par des professionnels. “Ces échanges permettront de propo- ser des astuces pour mieux vivre son avancée en âge” note Rober- te Cressier de l’Institut régio- nal d’éducation et de promotion de la santé qui chapeaute ces actions. Les personnes intéres- Les seniors vers plus d’autonomie Morteau Le C.C.A.S. de Morteau anime des actions destinées à renforcer l’autonomie des personnes âgées. Le 6 octobre, un moyen original de les sensibiliser : une pièce de théâtre, suivie d’un débat.

B ien vieillir, c’est une des missions devenues prio- ritaires aujourd’hui dans une société où les plus de 60 ans représentent déjà plus du quart de la population globale franc-comtoise. “Sur Mor- teau, 18,4 % des habitants ont plus de 65 ans et 6,2 % plus de 80 ans” note Léa Guillaume, la directrice du C.C.A.S. com- munal. Dans le cadre du pro-

jeudi 6 octobre à 14 h 30 au théâtre de Morteau une pièce qui raconte avec humour les petits tracas qui peuvent se présenter lorsqu’on prend de

sées par cette anima- tion peuvent s’y inscrire en contactant le C.C.A.S. au 03 81 68 56 85. Au-delà de cette jour- née particulière, le

“Des ateliers relatifs au goût, des jeux de lettres.”

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l’âge. À la suite de la représen- tation, un atelier sur la théma-

C.C.A.S. de Morteau poursuit tout au long de l’année ses actions de prévention auprès des seniors. “Nous abordons d’autres thématiques comme le sommeil ou la gym équilibre et la prévention des chutes” pour- suit Léa Guillaume. D’autres ateliers ludiques sont organisés comme “ce travail que nous réa- lisons autour des 5 sens, de la mémoire sensorielle, avec des ateliers relatifs au goût, ou enco- re des jeux de lettres” détaille Maud Luthi, chargée de projet au C.C.A.S. “Nous sommes en plein dans la prévention, pas du tout dans le soin” précise Léa Guillaume. Le C.C.A.S. se pro- pose même d’aller chercher à leur domicile les personnes qui auraient des difficultés pour se rendre à ces ateliers, proposés gratuitement à tous les seniors du secteur. n J.-F.H.

Léa Guillaume et Maud Luthi du C.C.A.S. de Morteau.

Les ateliers prévention organisés par le C.C.A.S. sont accessibles à tous les seniors.

Handball Le C.A. Morteau handball mise sur la jeunesse Le club de handball du Val de Morteau a fait sa rentrée. Il propose des initiations gratuites aux jeunes. La saison est lancée.

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alimentant les sélections du Doubs et Ligue Franche-Com- té, et aussi… deux jeunes filles issues du C.A.M. en équipe de France “jeunes” : Chloé Bou- quet et Gladys Finck, une vice- championne de France U.N.S.S. 2016 (Léna Lucas). Le budget du club est d’environ 75 000 euros (saison 2015-2016) grâce au partenariat des col- lectivités et environ 100 spon- sors et mécènes. Un principe au club : “Chaque jeune voulant découvrir le hand est “invité” gratuitement à une séance d’en- traînement en guise d’essai de l’activité, et invité à y reve- nir et… à prendre une licence si cette activité et l’ambiance lui ont plu bien sûr” relate le président Raphaël Lucas. Enfin, à signaler, la section “Hand Loi- sir” (adultes mixte) qui ren- contre un beau succès le jeudi soir (19 heures au Cosec). n

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V A L D E M O R T E A U

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Événement La vague rose se propage sur tout le Haut-Doubs

100 000 Franc-Comtoises dépistées en 2 ans C omme sur tout le territoi- re français, le cancer du sein est celui qui est le rendre tous les ans chez un radiologue agréé pour une mam- mographie. La mise en place du dépistage organisé représente une mesure égalitaire permet- tant à de nombreuses femmes qui n’ont aucun suivi d’accé- der sans avance de frais à une procédure de qualité équivalente à travers tout le territoire.

P reuve de cette belle soli- darité au service du dépis- tage du cancer du sein, les trois communes ont communi- qué d’une seule et même voix pour annoncer leur programme d’animation dans le cadre d’Oc- tobre rose. À Morteau, les com- merçants seront les premiers à se mobiliser à partir du 1 er octobre pour décorer leurs vitrines. L’association “Morteau Votre Ville” vendra des roses en papier confectionnées par les enfants de l’I.M.E. Deux actions d’information et de sensibilisa- tion se tiendront au lycée de Morteau où sera présentée du 3 au 5 octobre à la cafétéria l’ex- position inspirée du livre de Lili Sohn : La Guerre des tétons. Le Le mouvement Crazy Pink Run initié à Pontarlier en 2011 se décline maintenant en version mortuacienne et maî- choise. Tout le monde en rose pour la bonne cause.

plus diagnostiqué chez les Franc- Comtoises. Avec 50 000 nou- veaux cas identifiés chaque année et 12 000 décès enre- gistrés en France, il constitue la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. À défaut de solution préventive, seul le dépistage permet de réduire les méfaits de cette mala- die. D’où l’intérêt d’agir le plus précocement possible. En Franche-Comté, cette opé- ration est relayée par l’Asso- ciation pour le Dépistage des Cancers en Franche-Comté qui participe activement à la sen- sibilisation et à l’information de la population concernée. L’A.D.E.C.A.-F.C. invite toutes les femmes de 50 à 74 ans à se

Les élus de Pontarlier, Morteau et Maîche étaient présents le 8 septembre pour présenter les anima- tions autour d’Octobre rose.

Entre septembre 2013 et août 2015, 160 00 Franc-Com- toises ont été invitées et près de 100 000 d’entre elles ont eu recours au dépistage organi- sé, ce qui représente un taux de participation de 62 %. On peut faire encore mieux. Un taux de participation de 70 % permet- trait par exemple d’obtenir une baisse de 30 % du taux de mor- talité. Le cancer du sein se soigne dans 9 cas sur 10 s’il est détecté à temps. n

di 6 octobre à la conférence orga- nisée au théâtre à 19 h 30. Le docteur Nathalie Meneveau et Quentin Jacquinot intervien- dront sur les thèmes de la nutri-

journée à 14 h 30 avec le doc- teur Raouchan Rymzhanova, médecin coordinateur de l’A.D.E.C.A.-F.C. Point d’orgue d’Octobre rose : la Crazy Pink Run en trois édi- tions distinctes à Pontarlier le 5 octobre, Morteau le 12 octobre et Maîche le 19 octobre. Au cas où certains ne voudraient pas en manquer une. La place de l’Hôtel de Ville à Morteau ser- vira de base de départ à cette grande marche populaire à effec- tuer à pied ou en courant, peu importe. Histoire de rendre le défi plus attractif, les partici-

pants devront franchir à chaque tour des obstacles de tous niveaux. Signe de ralliement distinctif, chacun portera un élé- ment rose. Départ à 19 h 30 pré- cédé d’un échauffement collec- tif de 10 minutes. Le montant de l’inscription s’élève à 5,50 euros et les bénéfices seront versés aux associations œuvrant pour la lutte contre le cancer du sein et le bien-être des patientes. Pré-inscription à partir du 3 octobre à l’office du touris- me ou, sur place, le jour de la randonnée. n F.C.

mardi 4 octobre tou- jours au lycée, l’As- sociation pour le Dépistage des Can- cers en Franche- Comté (A.D.E.C.A.-

tion et des activités physiques adaptées au cancer. L’A.D.E.C.A.-F.C. et La Ligue contre le cancer participeront

Signe distinctif, chacun portera un élément rose.

L’édition 2015 avait réuni 1 500 partici- pantes dans les rues mor- tuaciennes (photo F. Vuillemin).

F.C.) et la Ligue contre le can- cer animeront un stand d’in- formation avec distribution de tracts, bracelets et stylos… Après les lycéens, c’est au tour des adultes d’être conviés le jeu-

le jeudi 13 octobre à la sensi- bilisation organisée auprès des personnels de l’hôpital local. À signaler la conférence “préven- tion et dépistage du cancer du sein” programmée cette même

BAISSE D’AUDITION ? /HV DLGHV DXGLWLYHV RQW FKDQJp OHXU YLH La perte d’audition touche en particulier les per- sonnes âgées car c’est un phénomène naturel à partir de 50 ans. Elle peut également surve- nir à tout âge. Dans tous les cas, des solutions existent pour retrouver une audition normale et SURÀWHU SOHLQHPHQW GH OD YLH +HQUL -HDQ %HU - nard et Clarisse vous racontent leur histoire. +HQUL DQV UHVSRQVDEOH GҋpTXLSHPHQWV pOHFWUR - QLTXHV LQVWDOOpV VXU DYLRQ FKH] $LUEXV 3UHQGUH UHQGH] YRXV FKH] XQ 25/ HVW OD SUHPLqUH $SSD - UHLOOp GHSXLV OҋkJH GH DQV VXLWH j XQH IRUWH GpJUDGDWLRQ GҋDXGLWLRQ SURYRTXpH SDU GHV WUDLWHPHQWV DQWLELRWLTXHV j UpSpWLWLRQ GDQV VD SHWLWH HQIDQFH +HQUL QҋHQ D SDV PRLQV UpXVVL GDQV VD YLH 0DULp SqUH GH GHX[ JUDQGV HQIDQWV HQ pWXGHV VXSpULHXUHV SOXV GH DQV GҋH[SpULHQFH FKH] $LU - EXV j 7RXORXVH DYHF XQ PpWLHU TXL OH SDVVLRQQH GDQVHXU GH ҊOLQG\ KRS ҋ j VHV KHXUHV ULHQ QH OҋDUUrWH © 0DOJUp XQH VXUGLWp TXDVL WRWDOH j OҋRUHLOOH JDXFKH HW GH SHUWH j GURLWH MҋHQWHQGV WUqV ELHQ OD SHUVRQQH TXL SDUOH HQ IDFH GH PRL HW MH SHX[ VXLYUH XQH FRQYHUVDWLRQ 0RQ DSSDUHLO QXPpULTXH DFWXHO PH SHUPHW GH PH VHUYLU GH PRQ WpOpSKRQH PRELOH HQ EOXHWRRWK DYHF XQ H[FHOOHQW VRQ -H SHX[ DXVVL XWLOLVHU XQ DFFHVVRLUH EUDQFKp VXU XQ WpOpSKRQH À[H SRXU DPpOLRUHU OD TXDOLWp VRQRUH 0RQ PpWLHU WHFKQLTXH HW PRQ pGXFDWLRQ PXVLFDOH PҋRQW UHQGX WUqV H[LJHDQW VXU OҋDXGLWLRQ ,O PҋDUULYH GH FRQVHLOOHU GҋDXWUHV PDOHQWHQGDQWV FKH] $LUEXV ª 'DQVH GHV DQQpHV LQVSLUpH GX FKDUOHVWRQ HW GH FHUWDLQHV GDQVHV DIUL - FDLQHV SUpFXUVHXU GX URFN -HDQ %HUQDUG DQV colonel en retraite -HDQ %HUQDUG D VHUYL GDQV OHV HQJLQV EOLQGpV SHQ - dant DQV R OHV WLUV GH FDQRQ RQW HQWDPp VRQ DXGLWLRQ 8QH GpÀFLHQFH DJJUDYpH SDU GHX[ FDQFHUV VXFFHVVLIV DXMRXUGҋKXL JXpULV (WUH DSSDUHLOOp OXL SURFXUH XQ FRQIRUW H[WUDRUGLQDLUH JUkFH j XQH DLGH DXGLWLYH WRXWHV RSWLRQV 3OXVLHXUV GH VHV DPLV QҋRQW PrPH SDV YX OD JRXWWH GҋHDX GHUULqUH VRQ RUHLOOH © $SUqV TXHOTXHV UqJODJHV PRQ DSSDUHLO HVW DX WRS -ҋHQ - WHQGV FRPPH DYDQW FҋHVW XQ FKDQJHPHQW GH YLH -H QH PHWV OD 79 j IRQG MҋHQWHQGV WRXW TXDQG MH URXOH HQ YRLWXUH MҋHQWHQGV VRQQHU PRQ WpOpSKRQH GDQV XQH DXWUH SLqFH OҋHDX

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V A L D E M O R T E A U

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Emploi Chômeurs formés, entreprises intéressées Les demandeurs d’emploi sortis de formation et n’ayant pas encore trouvé d’emploi ont rencontré plusieurs entreprises du secteur qui recrutent à Pôle emploi Morteau. Immersion.

Zoom F.N.A.C. : l’équipe est prête

P endant 6 ans, Pierre Blaise a travaillé dans le commerce. Puis, il a perdu son emploi. L’agence Pôle emploi lui a pro- posé - et payé - une formation dans son domaine de compé- tence comme elle l’a fait pour 23 autres personnes du bassin de vie. Après seulement un mois et demi d’inactivité, Pierre a été recruté par le magasin Bio- coop qui a récemment ouvert à Morteau. Son témoignage, le jeune homme l’a raconté devant

une vingtaine de demandeurs d’emploi réunis le 12 septembre à l’agence Pôle emploi de Mor- teau qui ont suivi une forma- tion. L’organisme s’adapte à la mutation de l’activité dans le Val de Morteau puisque les métiers liés au service embau- chent davantage que le secteur industriel. “On propose des for- mations cousues main pour notre territoire” précise une pro- fessionnelle. L’agence a convié les deman- deurs d’emploi sortis de for-

mation et n’ayant pas encore trouvé d’emploi pour leur pro- poser des postes disponibles dans différents domaines. “On arrive tous avec nos salaires suisses, pas sûr que l’on retrou- ve…” dit un homme, la cin- quantaine. Ce qui n’est pas l’avis de tous, encore moins des recruteurs comme S.I.S., socié- té spécialisée dans la maro- quinerie de luxe à Avoudrey, qui propose des C.D.I. avec des avantages à la clé. Martine Caron, chef d’entre-

prise, a créé avec Nadine Sailler une société d’aide et de services à domicile en janvier dernier intitulée “Jules et Jeanne” aux Fins. L’entreprise a besoin de main-d’œuvre dans un secteur qui peine à recruter aussi bien pour réaliser des ménages que pour d’autres missions. La fau- te, en partie, à la concurrence de la Suisse voisine. Florence, salariée depuis peu, après avoir suivi un parcours à la M.F.R. des Fins, a raconté son parcours. “D’ici quelque temps, nous rechercherons des personnes polyvalentes car nous allons nous étendre sur le secteur de Maîche et Saint-Hippolyte. Le pire est de refuser des clients par manque de personnel” concè- de Martine Caron qui étoffe ses équipes. La Pizzeria du Bas d’vil- le à Morteau a également témoi- gné des besoins en main-d’œuvre dans son secteur et de l’utilité de la formation (payée par Pôle emploi) qui a permis à Char- lène de découvrir le métier de serveuse. Adapter l’offre à la demande via des formations concrètes : une plus-value pour les demandeurs d’emploi et les entreprises. n

La nouvelle équipe de la F.N.A.C. Morteau quelques jours avant l’ouverture.

L a nouvelle F.N.A.C. de Morteau célèbre son ouverture mer- credi 28 septembre dans les anciens locaux Intermarché. Une grande fête après des jours de travaux pour arriver à un tel résultat. La société a recruté ses équipes en collaboration avec Pôle emploi Morteau, en 5 mois. Au total, 17 emplois ont été créés. Les nouveaux employés sont arrivés depuis le 29 août à leur poste. Certains sont du Val de Morteau, d’autres arri- vent de plus loin. L’agence a envoyé des candidatures à Farid Hamanache, directeur de la nouvelle F.N.A.C., lequel a recruté les profils voulus à l’instar d’un responsable de produits édito- riaux, des vendeurs multimédia, des caissières… “Il y a de la contenance de l’équipe au niveau de la connaissance de pro- duits” se réjouit le directeur qui sera prêt, avec ses équipes, pour recevoir les premiers clients. n

Les entreprises du secteur mortuacien à la recherche de profils ont rencontré une vingtaine de demandeurs d’emploi qui ont suivi une formation.

Morteau Sur un air de flamenco…

Une nouvelle association s’est créée à Morteau pour la promotion des danses andalouses, flamenco et sévil- lane. Soirée paëlla le 22 octobre pour ceux qui sou- haitent découvrir l’ambiance.

di par mois, une danseuse pro- fessionnelle (Albane Mathieu- Fuster) vient dispenser ses cours depuis Besançon, puis une ani- matrice bénévole, passionnée de flamenco, fait travailler la petite troupe toutes les semaines, “le mardi soir pour les débutantes et le jeudi pour le niveau plus avancé” précise Nicole Moutarlier. Pour se faire

O lé Olé qu’on se le dise : il y a comme un air d’An- dalousie qui flotte ici. Et pour cause, la nouvelle asso- ciation Casa Andaluz a été créée spécialement pour faire hon- neur à ce qui rend si attachante cette région Sud de l’Espagne : ses danses. “À la base, nous étions trois filles accroc de fla- menco et il n’y avait rien dans le Val de Morteau. Pour danser, il fallait aller à Besançon ou en Suisse. On s’est donc décidé à créer quelque chose ici. Nous sommes désormais une asso- ciation autonome après avoir démarré à la M.J.C.” explique

Nicole Moutarlier, la présiden- te, épaulée par Astrid Espa- gnan, secrétaire et Lilo Des- feux, trésorière.

L’association qui regroupe déjà une vingtaine de dan- seuses utilise en alternance la salle de l’Harmonie muni- cipale (qui dispose

Et un samedi par mois, une danseuse professionnelle.

connaître un peu mieux, l’association Casa Andaluz orga- nise une grande paëlla le 22 octobre

d’un parquet) et le petit gym- nase de l’École du Centre pour les entraînements. La plus jeu- ne a 11 ans, la plus expéri- mentée plus de 60 ans et tout se passe dans la bonne humeur à la Casa Andaluz. Un same-

prochain à la salle des fêtes de Morteau. Une soirée festive ani- mée par le groupe bisontin Mano Librès. De quoi faire mon- ter la température en cette fin octobre à Morteau… Rensei- gnements au 06 71 97 23 00. n

Les filles de Casa Andaluz s’entraînent toutes les semaines à Morteau.

Prenez goût au sport avec Liberté Fitness Le club Liberté Fitness élargit encore son offre commerciale au bénéfice du confort de ses clients qui veulent pratiquer une activité sportive dans les meilleures conditions. Publi-information

L a rentrée s’accompagne toujours de bonnes résolutions. Mais une fois qu’elles sont prises, le plus difficile est encore de les tenir ! Pour vous aider à ne pas vous écarter de l’objectif que vous vous êtes fixé, vous pouvez compter sur Liberté Fitness à

Morteau. Depuis le mois de septembre, le club est affilié à Willty, son partenaire motivation qui donne envie de s’inves- tir dans l’activité physique. Willty est une application gratuite pour tous les adhérents de Liberté Fitness. À chaque fois qu’ils badgent au club, ils gagnent

des points à échanger contre des récom- penses sur le site Internet willty.com ou chez les commerçants partenaires du Val de Morteau. “Tout le monde est gagnant” souligne Sébastien Guillien, coach et gérant-fondateur de Liberté Fitness qui est toujours à l’affût de nou- veautés pour le confort de ses clients. C’est pour cette raison qu’il élargit enco- re l’offre commerciale du club dont la notoriété repose sur la qualité de l’ac- cueil, les compétences de l’équipe de coa- ch et l’ambiance conviviale. “Nous venons de mettre en place le pass “midi sportif” . C’est un abonnement qui se limite aux horaires du midi (11 heures à 14 heures) du lundi au samedi” détaille Sébas- tien Guillien. Une formule idéale pour toutes les personnes qui n’ont que ce moment-là pour pratiquer une activi- té sportive.

L’équipe de Liberté Fitness vous accueille et vous accompagne dans la pratique d’une activité physique.

seulement.” Cette formule est évidem- ment ouverte à tous les autres enfants mais à d’autres conditions tarifaires. Le T.R.X. fait également son entrée à Liberté Fitness en cours collectifs. Ce système permet de travailler en suspension les muscles du corps grâce à deux sangles non élastiques. Enfin, pour créer de l’émulation et évi- ter que la motivation d’un adhérent ne fléchisse, Liberté Fitness propose

désormais le programme “Entraîne- toi avec moi” . Un coach de l’équipe se met dans la peau d’un tuteur et vous accompagne dans une activité afin de vous faire découvrir un cours collectif ou un atelier spécifique. Au total, plus d’une cinquantaine de cours sont dispensés toute la semaine dans le club mortuacien qui a effectué des travaux durant l’été pour amélio- rer encore les conditions d’accueil de ses clients. n

Parmi les nouveaux forfaits, on trouve également un program- me musculation qui s’adresse aux personnes qui ne veulent pas suivre de cours collectifs.

“Le pass “midi sportif.”

“J’ajoute que depuis la rentrée, les enfants de nos adhérents ont accès le mercredi après-midi au programme “born to move” qui leur est destiné pour 4 euros par mois

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V A L D E M O R T E A U

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Patrimoine Les travaux du

En bref…

4 maisons à visiter La Maison transfrontalière européenne organise un ate- lier : “Rechercher un emploi après 50 ans” mercredi 5 octobre de 16 heures à 18 heures à Pontarlier (Théâtre Bernard Blier, salle 3). Renseignements au 03 81 68 55 10. l Montlebon Dimanche 16 octobre à Mont- lebon, 21 ème Bourse des Col- lectionneurs à la salle des Fêtes. De 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. l Fin de vie “Vivre quand le corps fout le camp !” : une conférence organisée par la J.A.L.M.A.L.V. du Haut-Doubs le jeudi 6 octobre à 20 h 15 à la salle des fêtes de Char- quemont. Animée par Michel Billé, sociologue et spécia- liste des questions relatives aux handicaps et à la vieilles- se. Il arrive, quel que soit l’âge, mais c’est sans dou- te plus vrai encore avec l’avancée en âge, que la mala- die, le handicap, les pertes qui s’imposent nous fassent vivre une drôle d’aventure. Entrée et participation libre. l Frontaliers

cloître sont terminés Après 18 mois de travaux, le chantier de réno- vation du cloître de Montlebon se termine. Les lieux rénovés sont dédiés aux associations.

L’Écho de la Montagne a pris ses quar- tiers dans sa nouvelle salle de répétition.

A vec la construction de la maison de l’enfan- ce, la rénovation du cloître de Montlebon était l’autre gros chantier enga- gé par la nouvelle équipe muni- cipale dès l’été 2014. L’opéra- tion s’achève après 18 mois de travaux dans ce bâtiment his- torique datant de 1624. L’inté- rieur a été totalement repris et l’espace aménagé au profit de la trentaine d’associations du village qui peuvent en disposer à la demande. “C’est un espace partagé” insistent Catherine Rognon, le maire de Montlebon et Marie-Pierre Rougnon-Glas- son, adjointe aux finances. Six salles ont été créées à l’éta- ge pour les diverses activités. Elles sont toutes mutualisées à l’exception d’une qui est spéci- fiquement dédiée à l’harmo-

nie l’Écho de la Montagne. En revanche, le club de judo, qui s’entraînait jusqu’à présent dans ce bâtiment, a déménagé dans l’ancienne salle de répétition de la société de musique située dans les murs de la salle des fêtes. Les greniers rénovés du cloître abritent des archives. Au rez-

miques actuelles ont été faites avec du verre de la verrerie de Saint-Just (N.D.L.R. : cette ver- rerie de la Loire a été créée en 1826 par ordonnance royale). Au total, la commune a investi 1,289 million d’euros hors taxes dans ce projet. “Nous avons reçu 255 000 euros de subventions” détaille l’adjointe aux finances.

de-chaussée, la coursi- ve a été restaurée tout comme les boiseries de la salle du conseil muni- cipal qui sont peintes en blanc. Un local est

La rénovation de l’ai- le Ouest du cloître qui s’achève est une nou- velle étape dans la valo- risation de ce bâtiment qui jouxte l’église. Ce

“Sous le contrôle es Bâtiments de France.”

également prévu pour accueillir les archives de la commune. “Ce projet a été soumis au contrôle des bâtiments de France” préci- se Catherine Rognon. L’objectif étant de conserver l’esprit du lieu. Ainsi, les nouvelles fenêtres qui répondent aux normes ther-

n’est pas la dernière. L’aile Sud aurait besoin d’être rénovée à son tour ainsi que les murs inté- rieurs du cloître qui sont décré- pis. Ces chantiers-là ne sont pas à l’ordre du jour. Ils le seront sans doute lors d’un prochain mandat. n

La coursive du cloître a été entièrement rénovée.

19h n 9h- 14 et 15 Lieu Le cernembert (parc VILLERS LE L

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V A L D E M O R T E A U

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À quoi a servi le colmatage des bassins ? Le niveau d’eau du Doubs à Villers-le-Lac a baissé de manière inquiétante cet été. Il était de 4,25 mètres au-dessous du niveau normal. D’autres fuites sont- elles apparues ou le colmatage est-il défaillant ? Villers-le-Lac

L’incroyable baisse des bassins du Doubs photographiés par Nassim Bendadi, membre du club de modélisme de Morteau, en septembre dernier

L es images photogra- phiées en drone par Nassim Bendadi - le 6 septembre dernier - à Chaillexon sont magnifiques et implacables. Prises via un dro- ne par cet habitant de Montle- bon membre du club de modé- lisme de Morteau, elles ont été visionnées plus de 8 000 fois par les internautes et montrent com- ment le niveau du Doubs a bais- sé de manière importante cet été, pour ne pas dire de façon inquiétante ! Il était de 4,25

mètres au-dessous du niveau normal qui est de 750 mètres d’altitude (mi-septembre). Le colmatage du Doubs avec du

dans l’euphorie une opération mythique projetée et rêvée depuis longtemps : exit les fuites dénon- cées depuis des lustres en amont

béton il y a quinze ans n’a semble-t-il pas ser- vi autant qu’il avait été annoncé. Cet été encore, des bateliers ont affré-

du Saut du Doubs à l’ex- trémité des pittoresques et profonds bassins, où circulent en été les bateaux chargés de tou-

“Des bricolages illusoires.”

(photos N. Bendadi.)

té des bus pour conduire les tou- ristes jusqu’aux bassins… alors qu’en juin, la rivière débordait encore ! Le Saut du Doubs en prend un coup. “Au printemps 2001, s’achevait

ristes, dit la Commission de pro- tection des eaux. L’homme avait ici bloqué l’évolution inéluctable du travail de l’eau en région cal- caire. Du moins le croyait-il. Mais pas de miracle durant les étiages

qui suivirent, et la sécheresse de la fin d’été 2009, tout cela a défi- nitivement remis les pendules à l’heure… Manifestement soit la perte colmatée n’avait pas un bouchon rigoureusement étanche, soit comme il est plus sérieux de penser au regard de la géolo- gie locale, celle-ci avait des petites sœurs que les plongeurs n’avaient pas décelées et qui se sont peut- être aussi élargies. Aujourd’hui, il semble que les élus locaux n’en- visagent plus de tels bricolages de l’environnement aussi illu- soires” poursuit la commission. Une meilleure gestion de l’eau en amont, pour soutenir les débits, passe par d’autres démarches comme la bonne ges- tion des zones humides, ces régu- lateurs naturels. Autre point : si le Doubs baisse très vite, il remonte très vite. Autre sujet, les 13, 14 et 15 sep- tembre, pas moins de 40 pro-

fessionnels étaient présents sur le Doubs franco-helvétique en amont de Goumois pour effec- tuer des inventaires complets des poissons qui y vivent. La comparaison des résultats avec ceux obtenus lors de la future

campagne de pêche prévue sous 5 ans permettra d’appréhender les effets des mesures d’exploi- tation des ouvrages hydroélec- triques fixées dans le nouveau règlement d’eau sur le peuple- ment piscicole. n

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