Journal C'est à dire 224 - Septembre 2016

É C O N O M I E

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Maîche Les trois sœurs entrepreneuses Virginie, Ève et Laura Vuillier-Devillers ont réhabi- lité l’ancienne caserne des pompiers à Maîche pour la transformer en espace commercial. L’aînée a ouvert un salon de coiffure, la cadette un magasin d’op- tique, la benjamine ouvre un cabinet d’ostéopathe !

En bref…

l Exploit Éric Bonnotte, habitant de Valoreille, petit village situé non loin de Belleherbe et qui travaille au collège Mont- Miroir de Maîche a rempor- té l’un des plus gros Ultra- trails (compétition de cour- se à pied nature de longue distance) de France, voire d’Europe, en septembre der- nier. Il s’agissait de l’Infer- nal Trail des Vosges dans sa nouvelle version de 205 km pour 11 000 m de dénivelé positif. l Soulce-Cernay L’ouverture de la R.D. 437C était programmée le 23 sep- tembre. Cet axe est effec- tivement soumis à un glis- sement de terrain d’impor- tance rare qui a déjà cou- pé la route à six reprises depuis le 2 février 2016. Les conditions de sécurité pour les jours à venir permettaient donc d’ouvrir la R.D. 437C le 23 septembre, pour une durée indéfinie qui dépen- dra des conditions météo- rologiques et géologiques. Le coût engagé par le Dépar- tement depuis début février pour faire face à cet aléa géologique est à ce jour de 420 000 euros.

U nies dans la vie, réunies au travail ! Dans la famille Vuillier-Devillers, ori- ginaire de Bretonvillers, la fibre du commerce coule dans les veines. Virginie (31 ans) fut la première à installer son salon de coiffure “Mimi coiffure” rue

transmis le virus et son bagou ou Monique, la maman, agri- cultrice, qui a inculqué le goût du travail ? Un peu des deux. De quoi faire la fierté du papa qui n’est jamais bien loin pour conseiller et aider ses proté- gées : “Je suis très gâté de les avoir près de moi” lâche le père

Sainte-Anne à Maîche en décembre 2013. Ève (28 ans) l’a suivie en août 2014 à deux pas-de- porte de là, dans le même bâtiment, où elle a créé un magasin d’optique.

qui vient tous les ven- dredis manger avec ses protégées. Seule Maria, l’aînée de la fratrie (32 ans) n’a pas rejoint ses frangines rue Sainte- Anne. Elle n’est pourtant

“On se renvoie les clients.”

Laura, Ève et Virginie Vuillier-Devillers (de gauche à droite) ont ouvert chacune sa boutique dans le même bâtiment rue Sainte-Anne à Maîche.

ne regrette pas l’emplacement : son planning est souvent com- plet. “Elles n’ont pas attendu d’être commerçantes pour dire merci ou respecter les horaires. Si les clients sont contents de l’accueil, ils reviennent” lâche Philippe. Chez les Vuillier-Devil- lers, la solidarité familiale joue à plein : “À mes clientes qui repartent, je leur glisse la car- te de visite de mes deux sœurs. On se les renvoie” s’amuse Vir- ginie qui emploie une person-

ne et une apprentie. La confian- ce fait le reste. “Les personnes sont très attachantes. J’ai même un client qui m’apporte de la salade et des tomates” concè- de Ève alias “Vouvou”. Laura, dit “Lolo”, n’attend plus qu’une seule chose : recevoir ses patients dans son cabinet qui ouvre d’ici la fin d’année après 5 ans d’étude et un an de pra- tique dans différents cabinets, dont un à Morteau. Chaque matin, les “sœurettes”

boivent le café ensemble et se retrouvent pour déjeuner le midi. Le soir, quand elles fer- ment la porte de leur boutique, elles annoncent leur départ. Bientôt, Laura et Ève iront pou- ponner chez Virginie… qui attend un heureux événement. La famille Vuillier-Devillers va s’agrandir. L’histoire ne dit pas si le futur papy a déjà prévu de transmettre le virus commer- cial à sa descendance. n E.Ch.

Enfin, Laura la plus jeune (26 ans) termine les travaux pour ouvrir d’ici la fin d’année un cabinet d’ostéopathe voisin de celui de sa grande sœur Vir- ginie. Une sacrée aventure pour ces trois filles qui ont racheté l’ancienne caserne des pompiers de Maîche pour la réhabiliter de A à Z ! Un pari aussi. Est-ce Philippe, le papa, com- mercial dans les lunettes qui a

pas bien loin : Maria est audio- prothésiste à Maîche ! Bref, à elles quatre, les Vuillier-Devil- lers assurent une partie du dynamisme commercial maî- chois : “Si on a choisi Maîche, c’est parce que l’on trouve cet- te ville à taille humaine, aussi parce que nous avons travaillé ici avant de s’installer. On connaît du monde” relate Vir- ginie, dit “Mimi”. La coiffeuse

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