Journal C'est à dire 224 - Septembre 2016

V A L D E M O R T E A U

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Emploi Chômeurs formés, entreprises intéressées Les demandeurs d’emploi sortis de formation et n’ayant pas encore trouvé d’emploi ont rencontré plusieurs entreprises du secteur qui recrutent à Pôle emploi Morteau. Immersion.

Zoom F.N.A.C. : l’équipe est prête

P endant 6 ans, Pierre Blaise a travaillé dans le commerce. Puis, il a perdu son emploi. L’agence Pôle emploi lui a pro- posé - et payé - une formation dans son domaine de compé- tence comme elle l’a fait pour 23 autres personnes du bassin de vie. Après seulement un mois et demi d’inactivité, Pierre a été recruté par le magasin Bio- coop qui a récemment ouvert à Morteau. Son témoignage, le jeune homme l’a raconté devant

une vingtaine de demandeurs d’emploi réunis le 12 septembre à l’agence Pôle emploi de Mor- teau qui ont suivi une forma- tion. L’organisme s’adapte à la mutation de l’activité dans le Val de Morteau puisque les métiers liés au service embau- chent davantage que le secteur industriel. “On propose des for- mations cousues main pour notre territoire” précise une pro- fessionnelle. L’agence a convié les deman- deurs d’emploi sortis de for-

mation et n’ayant pas encore trouvé d’emploi pour leur pro- poser des postes disponibles dans différents domaines. “On arrive tous avec nos salaires suisses, pas sûr que l’on retrou- ve…” dit un homme, la cin- quantaine. Ce qui n’est pas l’avis de tous, encore moins des recruteurs comme S.I.S., socié- té spécialisée dans la maro- quinerie de luxe à Avoudrey, qui propose des C.D.I. avec des avantages à la clé. Martine Caron, chef d’entre-

prise, a créé avec Nadine Sailler une société d’aide et de services à domicile en janvier dernier intitulée “Jules et Jeanne” aux Fins. L’entreprise a besoin de main-d’œuvre dans un secteur qui peine à recruter aussi bien pour réaliser des ménages que pour d’autres missions. La fau- te, en partie, à la concurrence de la Suisse voisine. Florence, salariée depuis peu, après avoir suivi un parcours à la M.F.R. des Fins, a raconté son parcours. “D’ici quelque temps, nous rechercherons des personnes polyvalentes car nous allons nous étendre sur le secteur de Maîche et Saint-Hippolyte. Le pire est de refuser des clients par manque de personnel” concè- de Martine Caron qui étoffe ses équipes. La Pizzeria du Bas d’vil- le à Morteau a également témoi- gné des besoins en main-d’œuvre dans son secteur et de l’utilité de la formation (payée par Pôle emploi) qui a permis à Char- lène de découvrir le métier de serveuse. Adapter l’offre à la demande via des formations concrètes : une plus-value pour les demandeurs d’emploi et les entreprises. n

La nouvelle équipe de la F.N.A.C. Morteau quelques jours avant l’ouverture.

L a nouvelle F.N.A.C. de Morteau célèbre son ouverture mer- credi 28 septembre dans les anciens locaux Intermarché. Une grande fête après des jours de travaux pour arriver à un tel résultat. La société a recruté ses équipes en collaboration avec Pôle emploi Morteau, en 5 mois. Au total, 17 emplois ont été créés. Les nouveaux employés sont arrivés depuis le 29 août à leur poste. Certains sont du Val de Morteau, d’autres arri- vent de plus loin. L’agence a envoyé des candidatures à Farid Hamanache, directeur de la nouvelle F.N.A.C., lequel a recruté les profils voulus à l’instar d’un responsable de produits édito- riaux, des vendeurs multimédia, des caissières… “Il y a de la contenance de l’équipe au niveau de la connaissance de pro- duits” se réjouit le directeur qui sera prêt, avec ses équipes, pour recevoir les premiers clients. n

Les entreprises du secteur mortuacien à la recherche de profils ont rencontré une vingtaine de demandeurs d’emploi qui ont suivi une formation.

Morteau Sur un air de flamenco…

Une nouvelle association s’est créée à Morteau pour la promotion des danses andalouses, flamenco et sévil- lane. Soirée paëlla le 22 octobre pour ceux qui sou- haitent découvrir l’ambiance.

di par mois, une danseuse pro- fessionnelle (Albane Mathieu- Fuster) vient dispenser ses cours depuis Besançon, puis une ani- matrice bénévole, passionnée de flamenco, fait travailler la petite troupe toutes les semaines, “le mardi soir pour les débutantes et le jeudi pour le niveau plus avancé” précise Nicole Moutarlier. Pour se faire

O lé Olé qu’on se le dise : il y a comme un air d’An- dalousie qui flotte ici. Et pour cause, la nouvelle asso- ciation Casa Andaluz a été créée spécialement pour faire hon- neur à ce qui rend si attachante cette région Sud de l’Espagne : ses danses. “À la base, nous étions trois filles accroc de fla- menco et il n’y avait rien dans le Val de Morteau. Pour danser, il fallait aller à Besançon ou en Suisse. On s’est donc décidé à créer quelque chose ici. Nous sommes désormais une asso- ciation autonome après avoir démarré à la M.J.C.” explique

Nicole Moutarlier, la présiden- te, épaulée par Astrid Espa- gnan, secrétaire et Lilo Des- feux, trésorière.

L’association qui regroupe déjà une vingtaine de dan- seuses utilise en alternance la salle de l’Harmonie muni- cipale (qui dispose

Et un samedi par mois, une danseuse professionnelle.

connaître un peu mieux, l’association Casa Andaluz orga- nise une grande paëlla le 22 octobre

d’un parquet) et le petit gym- nase de l’École du Centre pour les entraînements. La plus jeu- ne a 11 ans, la plus expéri- mentée plus de 60 ans et tout se passe dans la bonne humeur à la Casa Andaluz. Un same-

prochain à la salle des fêtes de Morteau. Une soirée festive ani- mée par le groupe bisontin Mano Librès. De quoi faire mon- ter la température en cette fin octobre à Morteau… Rensei- gnements au 06 71 97 23 00. n

Les filles de Casa Andaluz s’entraînent toutes les semaines à Morteau.

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