Journal C'est à dire 224 - Septembre 2016

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Fournet-Blancheroche La vie sans école… Dans la longue liste des fermetures de classes annoncées chaque début d’an- née, rares sont celles qui n’aboutissent pas. Parfois, fermeture de classe est aussi synonyme de fermeture d’école comme c’est le cas depuis quelques semaines à Fournet-Blancheroche. Un traumatisme collectif.

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L a menace planait au- dessus de la petite com- mune depuis le mois de mars. C’est désormais officiel, et dans le contexte actuel et la politique voulue par l’État, ce n’est pas vraiment une surprise. Mais les 347 habi-

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tants sont sous le choc. “Si l’éco- le ferme, tout va changer à Four- net-Blancheroche” entendait- on depuis des mois. Les parents d’élèves ont donc empêché l’ins- titutrice d’entrer dans l’école, affiché des pancartes et ralen- ti les frontaliers sur la route

pour les alerter. Des cercueils ont même été installés devant l’établissement pour montrer que cette fermeture était un peu comme une petite mort pour le village. Mais l’Inspection est restée sourde à ces actions comme aux

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arguments des parents et de la commune : qu’importent les pré- visions d’effectifs à la hausse, qu’importe le projet d’agran- dissement des installations pré- vu dans le plan local d’urba- nisme, qu’importent les équi- pements neufs et travaux entre- pris l’an dernier, qu’importe le

primaire.” Service qui emploie deux personnes. “Ce retour le midi a un coût de 8 000 euros par an pris en charge à part égale par la commune et par les parents.” Pour l’instant, il est donc maintenu comme un der- nier lien entre le village et ses petits écoliers. Alors certes, le village conser- ve une vie associative dyna- mique avec notamment Familles Rurales ou les Esses toujours aussi dynamiques. Mais il suffit de discuter avec quelques parents pour com- prendre que la vie locale a pris un coup que les citoyens-contri- buables n’acceptent pas. Com- me chaque année dans les vil- lages ruraux touchés. n

fois en trois mandats que je n’as- siste pas à la rentrée. L’ambiance a vraiment été particulière ce jour-là” poursuit l’élu, déçu de l’issue de ce dossier et inquiet pour sa commune. “Nous étions perplexes quant à la capacité d’accueil de l’école de Charquemont mais en atten-

développement de la com- mune… Et que dire de l’intérêt des enfants. L’école est fermée. Point. À la rentrée, 19 enfants étaient attendus à l’éco-

dant le nouveau bâti- ment, un local provisoi- re a été trouvé” explique l’élu qui devant ce tableau bien sombre voit quand même une peti-

Reste le transport méridien.

le de Fournet-Blancheroche, cinq de plus donc que lors de la dernière année scolaire “Aujourd’hui, ils vont à Char- quemont” déplore Pierre-Jean Wycart, maire d’un village réel- lement meurtri de voir partir ses enfants. “C’est la première

te éclaircie : “On a quand même réussi à sauver notre service périscolaire. En effet, le bus méri- dien, c’est-à-dire qui assure le retour pendant l’heure de midi, a été conservé pour assurer le retour à Fournet-Blancheroche des enfants de maternelle et de

Plus un chat (ou presque) à l’heure de l’école le matin sur la place du village de Fournet-Blancheroche…

D.A.

Pays de Maîche Une recyclerie en projet La communauté de communes du Pays de Maîche et Préval travaillent actuellement sur la mise en place d’une recyclerie, nouvelle activité qui pourrait permettre de recy- cler ou donner une seconde vie aux objets oubliés dans nos placards, en les net- toyant, en effectuant une petite réparation, et en les proposant à la vente.

24 ème

Salon des Vins et Produits Régionaux

La recyclerie trouverait idéalement sa place près de la déchetterie d’où provien- draient en grande partie les objets.

Restaurant La Ferme du Markstein Spécialités alsaciennes

Vend. 28 Octobre - 17h - 22h Sam. 29 Octobre - 10h - 22h Dim. 30 Octobre - 10h - 20h Salle des Fêtes 2016 p

U ne étude sur le poten- tiel de développement des recycleries sur le territoire du Haut- Doubs est en cours depuis début 2015. “Menée en lien étroit avec les acteurs du réemploi implan-

re collectés à domicile. “L’en- jeu est de limiter le gaspillage et de diminuer la quantité de déchets, en orientant les objets encore en bon état qui sont dépo- sés en déchetterie vers une filiè- re locale de réemploi et revente.”

de remettre un pied à l’étrier. Un accompagnement socio-pro- fessionnel des personnes en insertion est prévu afin de les orienter vers l’emploi durable. “La collectivité Préval Haut- Doubs, en charge de la valori- sation des déchets du Haut- Doubs et la Communauté de Communes du Pays de Maîche avancent sur le montage du pro- jet, afin de confier prochaine- ment l’exploitation de la futu- re installation via un marché public, à une structure de réem- ploi” conclut Gaëlle Journot, res- ponsable du pôle prévention communication réemploi. n

Au-delà de son aspect environnemental, la recyclerie revêt égale- ment une dimension sociale. Ainsi, celle de Maîche pourrait per-

tés localement, celle-ci a montré qu’une nouvelle recyclerie pourrait être développée à Maîche, idéalement dans un sec- teur géographique proche

Une dimension sociale.

de la déchetterie” précise-t-on chez Préval. Celle-ci pourrait capter plus de 150 tonnes d’ob- jets déposés en déchetterie, apportés directement ou enco-

mettre de créer des emplois, et notamment d'insertion par l’activité économique. L’objec- tif : donner la possibilité à des personnes éloignées de l’emploi,

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BON DE PARTICIPATION POUR LE TIRAGE AU SORT DE LA VITRINE. Nom: Prénom: Adresse : Tél.:

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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