Journal C'est à dire 214 - Octobre 2015

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Mobilisés contre une expulsion. Arrivée en France il y a deux ans, une famille d’ori- gine kosovare hébergée aux Gras est menacée d’ex- pulsion. La mobilisation continue. (page 4) Vols en série dans le Val. Pas un jour sans qu’un vol ne soit commis dans le Val de Morteau depuis septembre. La gendarmerie lance un appel aux témoignages. (page 12) La C.U.MA. a 50 ans. La Coopérative d’utilisation du matériel agricole de Damprichard a fêté ses 50 ans. La mutualisa- tion et la solidarité prennent ici tout leur sens. (page 30) L’éclatement des com’com. Le schéma présenté par le préfet du Doubs fait voler en éclat certaines communautés de communes. (page 38)

(Le dossier en pages 19 à 27)

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R E T O U R S U R I N F O

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Jean-Marie Binétruy s’oppose à Nathalie Bertin

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Affligeant Edgar Faure aurait de quoi se retour- ner dans sa tombe. Lui qui savait si bien manier la langue française, construire des raisonnements et échafauder des réflexions serait sans doute estomaqué de voir à quel point, pour l’instant, le spectacle donné par les candidats à sa lointaine suc- cession de président du Conseil régio- nal est affligeant. Le débat de Fran- ce 3 Bourgogne-Franche-Comté dif- fusé le 10 octobre dernier, pourrait expliquer à lui seul le record d’abstentions vers lequel on se diri- ge tout droit. Six têtes de listes étaient présentes, dont celles qu’on consi- dère comme les deux principaux adversaires, j’ai cité à ma droite Fran- çois Sauvadet et à ma gauche Marie- Guite Dufay, la présidente sortante. Tandis que le premier, dans une atti- tude clairement machiste, écoutait avec dédain la moindre tentative de prise de parole de Marie-Guite Dufay, ne prenant même pas la peine de regarder en face sa concurrente, cet- te dernière aboyait pour tenter de placer un début de réponse aux argu- ments du premier. Au milieu de cet- te déroutante arène, les autres can- didats n’ont pas contribué à élever le débat. La tête de liste des éco- logistes Cécile Prudhomme qui pei- ne à aligner trois phrases sans une faute de syntaxe risque de faire cou- rir tout droit sa liste au crash élec- toral. À côté, tel un automate, l’omnicandidate du Front National Sophie Montel répétait les mêmes antiennes régurgitées à chaque cam- pagne, qu’elle soit locale, régiona- le et même européenne. Les deux derniers enfin, Christophe Grudler pour le MoDem et la Bourguignon- ne communiste Nathalie Vermorel n’ont pas pu exister au milieu de cet- te bouillie intellectuelle servie par les candidats. Ce spectacle aurait pu passer pour folklorique s’il ne concer- nait pas le destin de cette nouvel- le grande région Bourgogne-Franche- Comté. Un challenge beaucoup trop important pour le confier à des per- sonnes qui n’ont même pas d’emblée, le respect de ceux à qui ils sollici- tent le suffrage. Il reste à peine un mois et demi avant les élections régionales. Déjà que les citoyens auront sans doute d’autres préoc- cupations que celle-ci à quelques jours des fêtes, si les candidats espè- rent les attirer aux urnes, il faudra que dans les petites semaines qui restent ils trouvent le moyen de s’adresser à eux de manière beau- coup plus claire, respectueuse et responsable. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2015 Crédits photos : C’est à dire, F.D.C. 25, Mairie du Russey, F. Vuillemin.

cation. Le conducteur va recevoir 20 centimes du kilomètre. “C’est une somme qui ne permet pas de gagner d’argent, mais de réduire les frais. C’est aussi sécurisant”, explique le Suisse Martin Beutler, responsable de Taxito. Sur un tra- jet Morteau-La Chaux-de-Fonds, le conducteur récupère 4,50 euros via une transaction financière sécu- risée. Taxito est actuellement dis- ponible à La Chaux-de-Fonds, au Crêt-du-Locle, au Locle et à Mor- teau : “Rien n’empêche un conducteur de déposer l’auto- stoppeur dans un endroit autre qu’une station. Le but est que les personnes qui utiliseront ce ser- vice se parlent” explique le créa- teur de ce réseau. Interreg par- ticipe financièrement à ce projet. Que vous cherchiez un co-voitu- reur pour vos trajets domicile-tra- vail ou souhaitiez covoiturer occa- sionnellement, “ce service est un dispositif original qui vient com- pléter l’offre de mobilité déjà exis- tante dans le Val de Morteau” rap- pelle Annie Genevard, maire de Morteau. L’élue n’oublie pas de rappeler que des menaces pèsent toujours sur la ligne ferroviaire des horlogers. Alors qu’il y a 1 000 abonnés, seuls 300 utilisateurs montent régulièrement dans le train. La faute à des horaires ou à des fréquences mal adaptées. Taxito est une offre complémen- taire. Le Suisse Martin Beutler développe l’application Taxito, de l’auto-stop franco-suisse. règlement de comptes. “Il sem- blerait que pour d’obscures ran- cœurs personnelles, cette candi- dature vous pose problème” écrit Michel Zumkeller, précisant par ailleurs que Nathalie Bertin, qui a été conseillère régionale en char- ge de l’action économique, est une “candidate incontournable.” Ce que ne digère pas Jean-Marie Binétruy, c’est la candidature de Nathalie Bertin aux législatives de 2012 sur la 5 ème circonscription, face à l’U.M.P. Annie Genevard. Trois ans après, il n’a pas passé l’éponge sur cet épisode et ne semble pas disposé à pardonner la trahison de son ancienne sup- pléante lorsqu’il était député. En politique, la rancune est tenace. Il faudra attendre la fin du mois d’octobre et la présentation de la liste définitive de François Sau- vadet pour voir ce qu’il sera adve- nu du sort de Nathalie Bertin. Pour toute question, inscription ou recherche de co-voitureurs : 00 41 800 25 26 27 (depuis la France) ou 0 800 25 26 27 (depuis la Suisse). Appel gratuit. www.taxito.com

C omme nous vous l’annoncions dans notre pré- cédent numéro, le système Taxito déjà développé en Suisse arrive de ce côté de la frontière. Taxito, c’est un nouveau service de mobilité disponible sur tout l’Arc jurassien. Une borne est installée à Morteau, non loin du rond-point rue de l’Helvétie en direction de Villers-le-Lac. C’est de l’auto-stop 2.0 spontané et sécurisé. Il est accessible à tous et facile d’utilisation. Vous êtes automo- biliste, transitez régulièrement entre Morteau, Le Locle, La Chaux-de- Fonds, voire Neuchâtel. Si vous voyez en passant devant le point Taxito le panneau digital s’allumer, c’est qu’une personne s’est connectée avec son smartphone sur l’application (ou par S.M.S.) et a actionné l’une des destinations. Le conducteur peut décider ou non de s’arrêter. Il n’a pas besoin d’être inscrit auprès de la plate-forme qui gère ce service. L’auto-stoppeur qui monte dans le véhicule envoie alors par S.M.S. le numéro de la plaque d’immatriculation du véhicule dans lequel il s’installe ou scanne un code (en possession de l’automobiliste) avec son appli- det (U.D.I.) remporte les élections régionales en Bourgogne-Franche- Comté. Mais des tiraillements sont apparus au moment de constituer la liste commune sur laquelle l’U.D.I. a trois places réservées pour le Doubs (4, 7 et 11). L’Union des Démocrates Indépendants avait dédié depuis longtemps la 4 ème pla- ce à Nathalie Bertin, chef de file du parti dans notre département. Mais les Républicains s’opposent à cette candidate. Michel Zum- keller, secrétaire général de l’U.D.I. s’est indigné de la crispation que suscite la candidature de Mada- me Bertin chez les Républicains. Il a adressé un courrier le 12 octobre à Jean-Marie Binétruy, président des Républicains du Doubs en s’étonnant de cette objection qui ressemble fort à un L es Républicains et l’U.D.I. font l’union sacrée dans le but que le candidat François Sauva-

Collège de Villers-le-Lac : Claude Jeannerot riposte

C laude Jeannerot, l’ancien président socialiste du Conseil général du Doubs (devenu depuis le Conseil départemental), n’a pas apprécié les commentaires de Dominique Mollier dans la dernière édition du jour- nal C’est à dire à propos des travaux de rénovation du col- lège de Villers-le-Lac. Mada- me le maire expliquait en sub- stance avoir découvert que la somme promise par Monsieur Jeannerot pour rénover l’établissement scolaire n’avait pas été inscrite au budget. Elle aurait donc dû se démener pour récupérer les fonds promis par le Département afin que le chantier puisse se faire com- me prévu. Une version que conteste l’intéressé qui l’accuse, documents budgétaires à

l’appui, d’avoir délivré une “information totalement men- songère écrit-il. L’engagement que j’avais pris auprès de la communauté éducative et des parents de Villers-le-Lac était pleinement respecté : 95 000 euros étaient bien ins- crits au budget primitif. Mais, entre le vote d’un crédit et le démarrage des travaux, une collectivité se doit de respec- ter le code des marchés publics et les délais qui en découlent. Il n’était donc pas nécessaire que Madame le Maire de Vil- lers-le-Lac fasse appel aux nou- veaux conseillers départe- mentaux qui, en l’espèce, ne sont pour rien dans cette déci- sion : elle était prise ! La signa- ture de mon mandat a été pré- cisément d’avoir toujours res- pecté ma parole.” C’est dit. L’essentiel finalement est que

Taxito : prenez un auto-stoppeur, gagnez de l’argent et du temps

les travaux en cours aient pu démarrer pour le confort des élèves et de l’équipe ensei- gnante. Claude Jeannerot (P.S.) prétend avoir tenu parole.

V A L D E M O R T E A U

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Les Gras Mobilisation autour d’une famille kosovare menacée d’expulsion Arrivée en France il y a deux ans, la famille Reshiti est aujourd’hui menacée d’expulsion du territoire français. Son sort est désormais entre les mains du tribunal adminis- tratif. Aux Gras où elle vit, on se mobilise pour la défendre.

D imanche 18 octobre,une pétition a circulé à la sortie de l’église des Fins en soutien à une famil- le kosovare desGras qui est actuel- lement menacée d’expulsion. BurimReshiti,29 ans et son épou- se Ferizahe 23 ans, sont arrivés en France avec leur petit garçon il y a deux ans, fuyant le Kosovo où ils ne se sentaient pas en sécu- rité. Depuis la guerre qui a déchi- ré l’ex-Yougosalvie frappant le Kosovo de 1998 à 1999, Burimqui n’avait que 13 ans à l’époque dit avoir été souvent menacé parce qu’il est d’origine ashakalie, une ethnie minoritaire dans ce pays des Balkans qui a acquis sa sou- veraineté en 2012. “Pour moi

habitant des Saules (hameau des Gras) les a pris sous son aile depuis qu’il les a rencontrés à l’automne 2013 aux Glacis à Besançon au milieu des tentes de réfugiés. C’est lui qui les a invités à s’installer aux Gras où ils sont aidés depuis par de nom- breuses personnes pour le loge- ment, la nourriture, les finances, les vêtements. La famille vit grâ- ce à la solidarité locale. “Burim et Ferizahe se sont bien intégrés. Nous avons espoirs qu’ils restent ici. Cette famille n’a jamais rien coûté à l’État” insiste Claude Garnache. Le jeune homme a même reçu une proposition d’emploi en C.D.I. dans une entreprise locale. Mais l’examen de son contrat par le service des étrangers a été suspendu sui- te à la décision d’expulsion pri- se par la préfecture. “Si le tri- bunal annule cette décision, la situation de cette famille pour- ra être réexaminée, et Burim pourra prendre son emploi” annonce Claude Garnache. Depuis qu’il est aux Gras, le couple a accueilli un deuxième enfant. Il s’agit d’une petite fille qui a aujourd’hui 14 mois. Son grand frère âgé de quatre ans est scolarisé à l’école du village.

et ma famille, retourner là-bas serait une catastrophe. La guer- re est terminée mais tous les pro- blèmes ne sont pas réglés. Je crains pour notre vie” explique- t-il, faisant l’effort de s’exprimer en français. Son sort est désor- mais entre les mains du tribu- nal administratif de Besançon. Il a déposé un ultime recours judiciaire pour tenter de faire annuler l’Obligation de Quitter le Territoire Français (O.Q.T.F.) délivrée par la préfecture après que sa demande d’asile a été rejetée par la Cour Nationale du Droit d’Asile (C.N.D.A.). Les Reshiti ne sont pas seuls dans leur combat. Ils sont sou- tenus par Claude Garnache. Cet

he fait émerger un curieux para- doxe. Celui d’une France terre d’asile qui accueille d’un côté des damnés de la terre quand il y a urgence à le faire, et de l’autre, une France qui expul- se une famille meurtrie par une autre guerre, qui tente depuis deux ans de s’intégrer. Claude Garnache espère que la pétition qui a déjà reçu plus de 350 signa- tures pèsera à la faveur des Reshiti dans la balance de l’administration. T.C.

“Ces gens méritent le droit d’asile quand on connaît leur histoire et lorsqu’on voit les efforts qu’ils font pour s’intégrer” ajoute enco- re Monsieur Garnache. Ce n’est pas la première fois que Burim Reshiti fuit son pays. Il l’avait déjà fait en 2006 en rejoi- gnant la France. “J’ai travaillé par intérim dans la région d’Annecy pendant deux ans. Je suis retourné au Kosovo en 2008 pensant que je pourrais retrou- ver mon père qui a disparu au moment de la guerre (sa mère C’ est à la suite d’un périple en Laponie fin- landaise que Christian et Yves Monnet ont décidé de construire une kotä sur le site de leur auberge du Meix Lagor à Montlebon. Après quelques mois de travaux, la construc- tion en bois inspirée des petites habitations typiques du grand Nord est enfin prête. S’ils en ont modifié l’architecture d’origine pour y intégrer des éléments du patrimoine bâti traditionnel du Haut-Doubs, l’esprit chaleureux À deux pas l’auberge du Meix Lagor, Christian et Yves Monnet ont construit une kotä pour une clientèle à la recherche d’une ambian- ce rustique et conviviale autour du feu.

est décédée et son frère est aus- si en exil).” En vain. “Je suis res- té un mois au Kosovo. J’ai fui en Macédoine car c’était trop ris- qué pour moi. Là-bas, j’ai ren- contré ma femme” raconte Burim Reshiti qui imagine désormais construire sa vie ici, dans le Haut-Doubs. À l’heure où la France s’est enga- gée à accueillir sur deux ans 24 000 réfugiés syriens qui fuient la guerre (les premiers sont arri- vés à Besançon le 19 octobre), l’histoire de Burim et Feriza-

Montlebon Ambiance finlandaise au Meix Lagor

Claude Garnache a pris sous son aile Burim Reshiti et sa famille.

L’architecture de la kotä a été modifiée. Elle intègre des éléments du patrimoine bâti traditionnel du Haut-Doubs.

est bien là. Au centre de la piè- ce polygonale couverte d’un toit végétal, se trouve le foyer de pierre surmonté d’un tuyé dans lequel sont fumés saumons et magrets. Autour du feu, les

tables mange-debout ont été ins- tallées. “On peut accueillir ici une trentaine de personnes” remarque Yves Monnet. Le lieu est à la fois rustique et convivial. Il faut venir ici pour retrouver l’ambiance festive d’un refuge de montagne. La kotä du Meix Lagor n’est pas un res- taurant où l’on s’attable avant de demander la carte. Au menu, c’est fondue et pièces de viande que chacun fait cuire au feu de bois. “On touche une nouvel- le clientèle avec ce produit. Une clientèle un peu plus jeune et plus sportive. La kotä peut être un but de balade. Après une ran- donnée, on vient manger la fon- due” suggère le maître des lieux. Il est possible de privatiser l’endroit pour un groupe. Sinon, il est préférable de réserver pour être certain d’avoir une place autour du foyer. La kotä est pré- vue pour fonctionner en hiver comme en été, le midi et le soir. Mais c’est bien dans les ambiances de neige et de froid “finlandais” que ce genre d’endroit prend tout son sens. T.C.

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V A L D E M O R T E A U

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Environnement Les éleveurs de grenouilles demandent un assouplissement des quotas

Les producteurs de grenouilles rousses de Franche- Comté regrettent que l’administration ne les lais- se pas gérer leurs élevages. Bras de fer pour davantage de prélèvements.

Depuis quelque temps, les rana- culteurs réclament une aug- mentation du nombre de prises. Chaque année, il se vend et se mange environ 1 million (dans le Doubs) de batraciens. Sans compter ceux vendus sous le manteau. Le Jura et la Haute- Saône ont très peu de produc- teurs affiliés à ce syndicat. Le Doubs est bien représenté. “Si on ne prélève pas assez de gre- nouilles, on va se retrouver avec des grenouilles toujours plus petites car elles seront toujours plus nombreuses. Prenez une vache dans un champ. Si vous ajoutez une génisse ou un tau- reau avec sans faire grandir l’espace, elle s’alimentera moins. La double peine est que nous nous retrouverons avec des gre- nouilles petites et fragiles et des adultes qui deviendront infé- condes. C’est une réelle problé- matique” confie Jean-Pierre Vieille, président depuis 2007 du syndicat qui regroupe les res- taurateurs et les transforma- teurs. Des réunions se sont tenues en préfecture à ce sujet. Elles n’ont rien donné. “C’est au point mort, dit-il. On nous oppose des arguments écologiques alors que nous avons toujours eu une ges- tion en bon père de famille. Et seule une production économique de grenouilles rousses peut sau-

ver l’espèce” poursuit le syndi- cat qui regrette que les contrôles s’orientent vers les producteurs déclarés (très souvent respec- tueux de la loi) et non à l’encontre des “vrais” bracon- niers. L’année 2015 fut assez bonne en terme de prélèvements. Elle contraste avec l’année 2012 où

D ans quelques jours, la grenouille rousse, endémique à la Franche-Comté, s’endormira. Une hibernation qui lui permettra de passer l’hiver sans trop brûler de grais- se et ainsi mieux ressortir au printemps prochain. S’il y en a qui ne veulent pas s’endormir, ce sont les producteurs francs- comtois, inquiets qu’ils sont

se monnaie 30 à 40 centimes la pièce vivante. Aux restaurateurs ou transfor- mateurs ensuite de les prépa-

donnée l’approvisionnement en grenouilles bien de chez nous. Pour éviter de vous faire berner par une cuisse qui ne serait pas de Franche-Comté, demandez au restaurateur la facture d’achat. Doit y figurer le numé- ro d’adhérent ou le label que vient de créer le syndicat. Son objectif : créer une véritable filiè- re avec un produit de terroir et de saison.

de leur avenir et de celui de leurs élevages. Le syndicat inter- professionnel des grenouilles rousses de Franche-Comté et Bourgogne engage un bras de fer contre le préfet et la direc- tion départementale des terri- toires (D.D.T.) qui délivre à cha- cun des 120 producteurs (décla- rés) de Franche-Comté un quo- ta de grenouilles à pêcher selon le biotope qu’il exploite.

une période de dégel puis de gel a causé une importante mortalité. “Les producteurs ont été assez responsables pour

rer pour les proposer à la dégustation. Depuis peu, le syndi- cat a mis en place un ban à l’instar des ven-

Création d’une véritable filiè- re locale.

ne pas ramasser les nasses.” Au bord du lac Saint-Point, la gre- nouille rousse est attendue. Elle

danges. À partir de telle pério- de, il déclare la saison ouverte afin d’assurer sur une période

Association “Amener les enfants au

spectacle vivant et à la musique” Les Jeunesses musicales de France organisent une série de concerts pour les élèves du Val de Morteau en novembre et décembre. 900 écoliers en profiteront.

L amusique, ils l’écoutent. Mais ne la touchent que rarement. L’association Jeunesse musicales de France va, encore une fois, per- mettre à des centaines de jeunes mortuaciens d’assister à un concert. “Beaucoup n’ont pas l’occasion d’y aller, relate Monique Soichez. Et encore moins ont la possibilité d’entendre un concert de musique classique” poursuit la déléguée de l’association des Jeunesses musicales, association reconnue d’utilité publique. Le 3 novembre, 10 et 11 décembre, puis en les 28 et 29 janvier et enfin le 7 mars se déroulent plu- sieurs concerts au théâtre muni- cipal de Morteau. Les élèves assisteront par exemple aux percussions cor- porelles de la compagnie Soléo. “Nous allons permettre à envi- ron 900 élèves d’assister aux dif- férentes représentations. La pre- mière mettra en scène une har- pe et l’alto. Grâce à l’aide de la communauté de communes du Val de Morteau, nous pouvons proposer des concerts attractifs” rapporte Denis Roy, de la délé- gation de Morteau. L’association reconnue d’utilité publique recherche l’éclectisme dans sa programmation. “Notre mission est d’offrir au plus grand nombre d’enfants et de jeunes,

J.M.F. Cette année, c’est le grou- pe “Jesus fashion barbe” qui est associé à l’événement. Les quatre musiciens du groupe rencon- treront les élèves lors de 6 concerts-rencontres et partici- peront à des ateliers. Les salles comme la Rodia feront décou- vrir l’envers du décor musical aux lycéens. De quoi susciter de nouvelles vocations… Les jeunes musiciens pourront également être acteurs avec “Imagine”, un tremplin musical organisé pour les 13-21 ans par les J.M.F. Pour la première fois cette année, ce concours qui s’adresse aux musiciens ama- teurs s’ouvre aux solos. “Il don- ne l’opportunité à ces groupes de se produire sur une scène pro- fessionnelle (en l’occurrence la Poudrière à Belfort), accompagne et conseille. Des techniciens et un accompagnateur vocal don- neront des conseils” explique la chargée d’actions. L’an dernier, c’est un groupe jurassien (The Rising sun) qui a remporté la finale régionale puis la finale nationale à Paris. En 2016, il défendra les couleurs de la France en Croatie. Les ins- criptions pour ce concours se poursuivent jusqu’à mi-janvier. “On demande aux groupes d’avoir leurs propres créations” rappelle la déléguée. Depuis plus de trente ans en Franche-Comté, l’association - aidée par des subventions - pro- meut l’égalité d’accès à la musique. Une partition par- faitement maîtrisée et sans fausses notes. J.M. France Franche- Comté à Morteau. Tél. : 03 81 67 18 49 (Denis Roy). Programme 2015-2016 au théâtre municipal : 3 novembre, Harpalto. 10 et 11 décembre, le Merveilleux voyage de Nils Holgersson, 28 et 29 janvier : Soléo, 7 mars : H2ommes

de 3 à 18 ans, une première expé- rience musicale forte, convivia- le et de qualité pour les sensi- biliser à toutes les musiques (actuelles, classiques, du mon- de) et de les aider à grandir en citoyen” rappelle l’association qui œuvre depuis 70 ans en France et depuis 33 ans en Franche-Comté. Une dizaine de bénévoles se charge de l’animation, aidés par une chargée de mission. L’an dernier, 143 concerts (en Franche-Comté) ont été orga- nisés. Ils ont réuni 34 000 spec- tateurs (jeune public) ! 41 artistes se sont produits. Pour les représentations à venir, les écoles intéressées se sont déjà positionnées. Et le succès ce ne se dément pas. “Nous avons de nouvelles écoles comme Bon- nétage ou Frambouhans” explique le délégué mortuacien. Cette action, menée en parte- nariat avec l’Éducation natio- nale est reconnue. D’autres temps forts sont engagés par les Jeunesse musicales. “Il s’agit du projet “Musiques actuelles au lycée”. Six salles de musiques actuelles s’associent à l’événement. Cela leur permet de toucher un nouveau public et offre la possibilité aux lycéens d’échanger avec les artistes” explique Juliette Lacladere, char- gée d’actions culturelles aux

Jean-Pierre Vieille, président du syndicat des producteurs de grenouilles rousses de Franche-Comté et Bourgogne.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau-Villers-le-Lac Un projet transfrontalier capote pour des raisons financières Les difficultés financières de La Chaux-de-Fonds obli- gent l’Agglomération Urbaine du Doubs (A.U.D.) à reporter son projet “Deux populations, un pays” qui doit permettre de faire émerger des initiatives transfrontalières innovantes.

En bref…

Orgue Dimanche 8 novembre à 17 heures au Temple du Locle, concert chant, trompette et orgue avec Véronique Malet, soprano au chant, Christian Bacheley à lʼorgue et Pierre Kumor à la trompette. Œuvres de Loeillet, Charpentier, Dan- drieu, Lallouette, Boëly, Dele- rue, Saint-Saëns, Vierne, Franck, Rivier, Guilmant, Haen- del. Organisé par les Amis des concerts dʼorgue du Locle. Entrée libre, collecte vivement recommandée. Concert sui- vant dimanche 20 décembre à 17 heures : Noël baroque sud-américain. Frontaliers La Maison transfrontalière euro- péenne en collaboration avec le syndicat suisse Unia orga- nise une réunion sur les métiers de lʼhorlogerie en Suisse, mar- di 3 novembre de 15 heures à 17 heures à Morteau au 29, Grande rue. Lors de cette conférence, lʼintervenant décri- ra les caractéristiques et condi- tions de travail propres à ce secteur en Suisse. Il aborde- ra aussi lʼétat du marché de lʼemploi, les salaires en vigueur, les conventions collectives… Entrée libre et gratuite. Ren- seignements et inscriptions au 03 81 68 55 19.

S ur le papier,tout était fice- lé pour que l’Agglomération Urbaine du Doubs (A.U.D.) active en 2016 le programme “Deux populations, un pays” dans le cadre duquel devaient être finan- cées des initiatives transfron- talières nouvelles entre leVal de Morteau et les montagnes neu- châteloises. Un budget de 500 000 francs suisses (460 000 euros) réparti sur cinq ans avait même été arrêté. Une

lers-le-Lac, Les Fins) chacune participant au prorata de son nombre d’habitants. Mais voilà, “Deux populations, un pays” est ajournée à cause des difficultés financières que rencontre actuellement la vil- le de La Chaux-de-Fonds. La commune qui compte 40 000 habitants ne versera pas au pro- gramme les 20 000 francs suisses qui lui incombaient. “Notre bud- get communal 2016 prévoit un déficit important. Le Conseil un pays” qui n’était pas encore en place a été jugé non priori- taire” indique l’Hôtel de Ville. Le programme n’est pas aban- donné, mais décalé dans le temps. Il a néanmoins du plomb dans l’aile, car il n’est pas cer- tain que les co-financeurs, en dehors des six communes de l’A.U.D. maintiendront ce niveau communal a donc déci- dé de ne pas s’engager dans de nouvelles contributions. Le pro- jet “Deux populations,

L’abandon du programme “Deux populations, un pays” ne remet pas en cause les relations franco-suisses à travers l’A.U.D. (photo archive Càd).

de participation dans les pro- chaines années. Dominique Mollier, le maire de Villers-le-Lac continue d’y croi- re. “Le projet est seulement dif- féré en attendant que La Chaux- de-Fonds aille mieux. Nous n’allions pas démarrer le pro- gramme sans cette ville, sachant qu’il aurait été difficile de répar- tir la charge sur les autres com- munes de l’A.U.D.” indique l’élue qui précise que Villers-le-Lac devait verser un peu plus de 4 000 euros dans le cadre de cet- te initiative.

En revanche, on aurait pu espé- rer, puisque c’était envisageable dans le plan de financement, que le Conseil régional de Franche-Comté si attentif, soi- disant, aux problématiques transfrontalières pallie la défaillance de La Chaux-de- Fonds en soutenant le projet de l’A.U.D. que la Confédération Helvétique a considéré comme pilote. C’était l’occasion pour la Région, par une contribution financière malgré tout modérée, de montrer un intérêt autre pour les relations franco-suisses sur

cette partie-là de la frontière que celui qui se limite à la ligne ferroviaire des horlogers tou- jours en attente de valorisation. (N.D.L.R. : selon nos informa- tions, ni le Conseil régional, ni le Conseil départemental qui ont été sollicités n’ont souhaité prendre part au projet de l’A.U.D.). L’ajournement de “Deux populations, un pays” ne remet pas cause la bonne entente au sein de l’Agglomération Urbai- ne du Doubs qui se réunira fin novembre. T.C.

somme supportée aux trois-quarts par les col- lectivités helvétiques à commencer par la Confé- dération qui, dans le

“Le projet est seulement différé.”

cadre du dispositif Périurban, abondait au pot commun à hau- teur de 250 000 francs suisses ! Le canton de Neuchâtel était prêt lui aussi à contribuer à l’opération, de telle sorte qu’au final il ne res- tait que 50 000 francs suisses par an à la charge des communes de l’A.U.D. (La Chaux-de-Fonds, Le Locle, Les Brenets,Morteau, Vil-

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Les Fins L’école a créé la plus grande montre naturelle jamais vue

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1 70 mètres de longueur, 10 mètres de large, 17 m3 d’écorces pour tapisser le bracelet, 10 m3 de sciure pour faire ressortir le cadran, 2 km de ficelle agricole, 300 piquets en bois pointus pour la dessiner, 100 pommes rouges pour remplacer les rubis… voilà en quelques chiffres les mensu- rations de la montre XXXXL Les écoliers des Fins ont réa- lisé avec leurs instituteurs et l’artiste Pierre Duc une montre géante qui pourrait faire l’objet d’un record mon- dial. C’est aussi et surtout un projet rondement mené.

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réalisée par les 206 écoliers du groupe scolaire des Fins. Un défi d’envergure qui prend toute sa splendeur depuis

206 élèves impliqués dans le projet.

le ciel. C’est Romain Pape (avec son drone) qui a immortalisé cette réalisation menée sous la direction de Pierre Duc, artis- te spécialiste du land-art et Nico- las Vieille-Blanchard, directeur du groupe scolaire. Leur œuvre a fait le tour des médias. Et les enfants en sont fiers autant que leurs parents : “Ils ont ramené des sacs rem- plis de feuilles, n’ont pas comp- té. Cette création a suscité un

Directeur de l’école primaire des Fins, Nicolas Vieille- Blanchard (ici avec une classe de C.P.) présente la montre.

La montre naturelle réalisée par les 206 écoliers des Fins. Sublime.

tion n’avait pu naître en juin dernier puisqu’au cœur de cet- te période de récolte des foins, le champ était réservé aux vaches d’un G.A.E.C. des Fins. Les montbéliardes regardent d’un drôle d’œil cette œuvre des- sinée par Pierre Duc, artiste de land-art bien connu, qui aura quelques jours seulement pour

apparaître au grand jour. “Pier- re Duc fut un de mes professeurs à l’I.U.F.M. (institut de forma- tion des maîtres). Je lui avais parlé de mon intention. Il a tout de suite accepté. Nous avons ensuite demandé aux élèves de dessiner… Certains ont dessiné une maison, d’autres des trac- teurs.” Au final, c’est la montre,

“patrimoine local” qui a rem- porté les suffrages. Si aucune société horlogère contactée n’a souhaité apporter un soutien financier, les équipes pédagogiques sont néanmoins parvenues avec un budget ser- ré (700 euros) à mener le pro- jet à bien. Bien qu’éphémère, comme tous les projets de land-

art, l’image de la montre reste- ra à jamais gravée dans les mémoires des écoliers. Les pommes qui servaient de rubis à la montre n’ont pas été jetées. Elles seront pressées et le jus de pomme sera servi. Il aura un goût de champagne à l’école des Fins !

véritable engouement au sein de notre école. Cela a fédéré… Au lieu des devoirs de maths durant une semaine, ils devaient rap- porter des sacs” explique le direc- teur, forcément ravi pour ne pas dire époustouflé par le résultat. “Je suis encore admiratif” lâche l’instituteur qui avait initié le projet l’an dernier. La réalisa-

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Agriculture Le campagnol fait son retour

Les Fins La fruitière Les Fins Comté agrandit ses caves

Tous les indices laissent à penser que de nouvelles pul- lulations se profilent sur le Haut-Doubs. La vigilance est de mise du côté des agriculteurs.

dire la bromadiolone qu’on uti- lise de façon chirurgicale.” La question des labours reste tou- jours d’actualité. Pour beaucoup, c’est une alternative à remettre au goût du jour sur les plateaux. “On préconise l’alternance entre fauche, pâtures et céréales. C’était assez compliqué avec les der- nières P.A.C. mais aujourd’hui on peut retourner sans trop de souci sous réserve de respecter le ratio entre prairies tempo- raires et prairies permanentes.” Charles Schelle fonde également beaucoup d’espoir sur la recherche fondamentale. Sur- tout depuis l’obtention du finan- cement d’une thèse axée sur les causes qui marquent la fin des cycles de pullulation. “Les études nous ont déjà démontré que les campagnols ne se déplacent pas d’une zone à l’autre. Ce n’est pas une vague mais plutôt une résur- gence.”

L a première mutation remonte à 1996 avec le rapprochement entre les coops des Frenelots et des Deux Montagnes. L’activité est alors transférée aux Frenelots. “À par- tir de 2005, on a commencé à étudier les possibilités d’extension sur les Frenelots. On est finalement parti sur un nouveau bâtiment” , explique l’ancien président Bruno Billod- Laillet qui a récemment trans- mis le relais à Fabrice Vieille. Décision est prise de s’installer sur la zone d’activité située près de la R.D. 437. La fruitière entre dans ses nouveaux locaux à l’automne 2008. Deux ans plus tard, la fusion avec Longemai- son apporte 1 million de litres de lait supplémentaires. La coop Les Fins Comté ras- semble désormais 31 exploita- tions, soit 40 producteurs. “On transforme 7 millions de litres de lait en comté avec une par- tie en dégagement. Le tout est affiné par la maison Rivoire- Cette fruitière du Haut- Doubs qui a déjà connu plusieurs évolutions en vingt ans a décidé d’aller plus loin dans la maîtrise de sa production.

S i le soleil a illuminé les der- niers comices, le campagnol a lui aussi montré des signes de présence beaucoup moins radieux. “On constate avec grands regrets le retour du cam- pagnol sur les plateaux” , obser- ve Charles Schelle, le président de la Fredon (Fédération Régio- nale de Défense contre les Orga- nismes Nuisibles de Franche- Comté) en rappelant les dégâts occasionnés en 2012 par le ron- geur sur le plateau de Maîche notamment. Des milliers d’hectares ravagés, un paysage de désolation. Au final, près de 26 millions d’euros de pertes selon les estimations réalisées à l’époque par les services de la chambre d’agriculture et le centre de gestion. “Ces chiffres prenaient en compte l’impact direct et indirect : les pertes four- ragères comme les surcoûts liés à l’achat de paille, de concen- trés. D’où l’importance de trai- ter à basse densité.” L’heure est donc à la vigilan- ce. À chacun de vérifier si la menace est réelle ou pas. Au risque sinon de s’exposer au phé- nomène déjà visible sur les pla- teaux de Frasne, Pierrefontai- ne-les-Varans, Valdahon. La boî- te à outils est connue. Elle intègre des techniques tradi- tionnelles comme le piégeage

parfois fastidieux mais assez efficace. La lutte contre la tau- pe fait aussi partie de la pano- plie d’actions. En limitant le nombre de galeries creusées par les taupes, on freine l’arrivée des campagnols. Les exemples de luttes raisonnées menées par exemple par la C.L.A.C. de Char- quemont témoignent de l’intérêt d’agir de façon précoce et collec- tive. “D’autres y parviennent aussi individuellement” , ajoute Charles Schelle. Autre priorité à prendre en compte : l’impact environnemen- tal. Cela sous-entend de tra- vailler avec les associations de protection de la nature, les fédé- rations de chasse, de pêche. “Il faut prendre ses responsabili- tés, sinon on pourrait nous inter-

Didier le caviste, Bruno Billod-Laillet et Fabrice Vieille, l’ancien et le nouveau président devant les nouvelles caves de la coop Les Fins Comté.

Jacquemin à Montmorot.” Les sociétaires ont décidé de révi- ser les modalités du contrat qui les lie à l’affineur. Le change- ment consiste d’une part à conserver les fromages en blanc plus longtemps, 40 jours au lieu de 10 jours. “On va également affiner en direct une partie des comtés vendus au magasin” , complète le nouveau président. La fruitière commercialise ain- si 5 à 10 % de sa production sur place. C’est encore l’une des rares à disposer d’un distri- buteur en self-service. Elle emploie 4 salariés à l’atelier et trois vendeuses au magasin.

Ses choix stratégiques l’obligent à augmenter sa capacité de stoc- kage en réalisant 3 000 places de cave supplémentaires. Le chantier est en cours pour une livraison imminente. “On pro- fite de cette extension pour effec- tuer d’autres travaux avec la création d’un espace couvert pour le distributeur à l’entrée du magasin et en se dotant d’une unité de refroidissement du sérum en partenariat avec les fruitières des Suchaux et de Noël-Cerneux. Au final, cela représente un investissement d’1 million d’euros” , conclut Fabrice Vieille.

La régulation du campagnol passe par une meilleure connaissance de ses cycles biologiques.

Philippe Renaudot : la qualité encore récompensée Publi-information Le salaisonnier des Fins a obtenu une nouvelle consécration en décro- chant le premier prix régional au concours du meilleur boudin 2015. Une récompense de plus au palmarès de ce professionnel exigeant.

Philippe Renaudot, a été une nouvelle fois récompensé

A près la médaille d’argent obte- nue l’an dernier, le boucher des Fins Philippe Renau- dot a fait encore mieux cette année en obtenant le premier prix régional au grand concours international du meilleur boudin organisé à Mortagne-au-Perche (Nor- mandie). “C’est une marche de plus que nous avons franchie cette année.

La dernière marche, ce serait le grand prix national. Ce sera peut-être pour

pour son délicieux boudin noir.

l’an prochain” sourit l’heureux lauréat qui met un point d’honneur à toujours tendre vers le meilleur. Le secret de son boudin, c’est tout simple- ment le respect de la tradition. “C’est un boudin à l’ancienne,

Ses trois enfants travaillent à ses côtés.

et uniquement du charolais. Il connaît à la perfection les éleveurs auxquels il rend visite régulièrement. Même exigence pour les autres viandes : le veau du Limousin est fermier, l’agneau est issu de petits élevages de l’Allier et de Saône-et-Loire, et le porc de boucherie est élevé en plein air. Les clients ne s’y trompent pas qui se pressent de plus en plus nom- breux dans la boucherie-charcuterie des Fins à la recherche des meilleurs produits. À la tête d’une équipe de 17 profes- sionnels passionnés par leur métier, Philippe Renaudot prépare gentiment

l’avenir. Son fils aîné vient de prendre les commandes de l’entreprise aux côtés de son père en devenant co- gérant. “C’est lui qui s’occupe notam- ment de la partie salaisons. Nos pro- duits sont référencés dans de nom- breuses grandes surfaces de la région Grand Est” complète Philippe Renau- dot. Ses deux autres enfants tra- vaillent également dans l’entreprise familiale. “Cela fait 25 ans que je tra- vaille dans ce but-là : que mes enfants puissent reprendre par la suite une belle entreprise.” La qualité se trans- met ainsi de génération en généra- tion. OUVERT DU LUNDI AU DIMANCHE MATIN Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 19 heures Le samedi, fermeture à 18 heures Le dimanche de 9 heures à 12 heures

On essaie toujours d’améliorer la recet- te, d’apporter quelque chose de mieux qui fera la différence” note Philippe Renaudot. Auréolé de ce nouveau suc- cès qu’il partage avec toute son équi- pe, le salaisonnier des Fins renforce ainsi sa notoriété au-delà des fron- tières régionales. Localement pour sa clientèle de proxi- mité, Philippe Renaudot applique le même soin et la même exigence qui se traduisent au rayon boucherie par le label rouge qui orne désormais toutes les viandes vendues ici. Pour le bœuf par exemple, Philippe Renau- dot n’achète que des bêtes de concours

comme le faisaient nos grands-mères quand les paysans tuaient le cochon.

Le boucher des Fins rend lui-même visite à ses fournis- seurs de viande, des éleveurs label rouge.

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Jeanne-Antide, vous la connaissez ? 55 femmes se prénommant Jeanne-Antide, un prénom visiblement typique du Doubs, se sont retrouvées à Sancey pour célébrer les 250 ans de la naissance de sainte Jeanne-Antide Thouret. Parmi elles, une Mortuacien- ne et d’autres venues de toute la France. Insolite. Morteau

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J eanne-Antide Verdot n’en revient toujours pas ! Dimanche 10 octobre, 55 Jeanne-Antide de France, mais surtout du Doubs, ont passé une journée ensemble.Et elles pro- mettent qu’elles remettront ça. Tout est parti de la particularité de deux amies et anciennes collègues de travail à l’hôpital de Pontarlier

portant lemême prénom :Jeanne- Antide Bressand de La Rivière- Drugeon,et Jeanne-AntideVerdot de Pontarlier. Ensemble, elles se sont lancées dans la recherche d’autres personnes portant ce pré- nom. Insolite. “C’est un prénom qui n’est pas courant ! Beaucoup de personnes ne connaissent pas : une fois une personne m’a même

dit : “Gélatine, vous vous appe- lez Gélatine ?” Cela fout un coup de mou” explique avec sourire l’organisatrice de l’événement dont l’idée est venue avec son amie après les événements tra- giques de Charlie-Hebdo. “Je suis Charlie, oui, mais je suis aussi Jeanne-Antide” poursuit- elle.

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Au-delà du simple constat de recenser leurs homonymes, elles ont donc organisé cette rencontre à Sancey-le-Long à la maison d’accueil où sainte Jeanne-Anti- de Thouret est née il y a 250 ans. “Nous avons été en contact avec François Vuillemin qui avait écrit

Comté. Parmi ces “Jeanne-Antide”, une Mortuacienne, une autre de Maîche, Le Russey, Vaucluse… “On se rend compte que beau- coup de Jeanne-Antide sont deve- nues infirmières ou enseignantes. Il n’y avait qu’une religieuse”

relate l’organisatrice. Certaines sont venues de très loin (Paris et Sud). Elles ont promis de se retrouver tous les deux ans. Concernant

un livre sur les “Marie”. Il nous a aidées.” Fran- çois Vuillemin a assuré la communication de cet événement et mis en lien l’association “Onco-

Gélatine au lieu de Jean- ne-Antide…

Doubs” avec “Les Amis de Jean- ne-Antide”. L’association Onco- Doubs, créée en 2009 par le pro- fesseur Xavier Pivot permet aux patients de bénéficier gratui- tement de soins socio-esthétiques et de séances d’activités phy- siques adaptées pendant les trai- tements de chimiothérapie dans les établissements de Franche-

les dates de naissance, 11 “J.-A.” sont nées entre 1934 et 1940, 8 de 1940 à 1950, 15 de 1950 à 1960, 17 de 1960 à 1970, 3 en 1975 et une en 1998. Une chose est claire : elles sont fières de ce prénom insolite. Les Jeanne- Antide sont uniques.

E.Ch.

Les Jeanne-Antide, prénom peu courant, réunies à Sancey-le-Long (photo F. Vuillemin).

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V A L D E M O R T E A U

Morteau

Vols : la gendarmerie a besoin de vous !

suspect qui fait des allées et venues dans un lotissement, dont la plaque d’immatriculation n’est pas du département, doit nous être signalé” commente un mili- taire mortuacien. Les modes opératoires sont sou- vent les mêmes : une vitre bri- sée en pleine journée et le ou les malfrats repartent avec des objets de valeur. Une ou plu- sieurs maisons peuvent être visi- tées en l’espace de quelques minutes. “Ils profitent que les personnes travaillent la journée, souvent de l’autre côté de la fron-

Pas un jour sans qu’un vol ne soit commis dans le Val de Morteau et sur toute la bande frontaliè- re. La compagnie de gendarmerie de Morteau recherche des témoignages.

Dimanche 1 er Novembre de 9h00 à 13h00 OUVERTURE

C ela ne s’appelle pas de la délation. Simplement de la conscience citoyen- ne. Depuis le début de l’automne, les compagnies de gen- darmerie du Haut-Doubs sont démunies face à la recrudescen- ce du nombre de cambriolages. Celle de Morteau lance un appel

à témoins. Morteau, Montlebon, Les Fins, Le Russey, Bonnétage, Les Fontenelles, Noël-Cerneux, Maîche, Pontarlier… sans oublier les plus petites communes du secteur sont touchées par ce phé- nomène qui prend de l’ampleur au point que des témoignages sont recherchés. “Tout véhicule

tière, pour opérer” constate un gendarme. Est-ce un individu, une bande organisée, la même équipe ? “Impossible de répondre, dit le militaire. Une bande peut en remplacer une autre” pour- suit-il. Ils ont aussi compris qu’il y avait de l’argent dans le Haut- Doubs et que les mauvaises habi- tudes sont tenaces. Elles vont de la porte de garage laissée ouverte aux clés laissées sur la voiture ou à l’ordinateur por- table posé devant une fenêtre. En juin, deux auteurs de méfaits ont été interpellés. Ce qui n’a pas empêché la poursuite des rapines. Même Morteau et Villers-le-Lac qui sont équipées de vidéopro- tection ne sont pas à l’abri par- ce que les caméras ne filment pas toutes les rues et parce que

les images se révèlent parfois inexploitables. Des moyens particuliers de lut- te contre les atteintes aux biens dont les cambriolages de rési- dences, commerces et entreprises “voient leur action se pérenniser et s’amplifier dans le temps au sein du groupement du Doubs et plus généralement en région Franche-Comté” explique le capi- taine Nicolas Laurent à la région de Franche-Comté gendarme- rie. Objectif : renforcer la vigi- lance de la gendarmerie lors des cambriolages dits de “crépus- cule”. Ainsi, l’emploi de déta- chement de surveillance et d’intervention de réservistes en complément des brigades terri- toriales entre dans son huitiè- me mois. Des équipes de 3 à 4 militaires réservistes sont consti-

tuées dans le but exclusif de lut- ter contre les cambriolages. Les personnels composant ces déta- chements apportent aux bri- gades une possibilité de sur- veillance supplémentaire tant de jour que de nuit. Cela se tra- duit par une présence accrue, sous forme de patrouille mobi- le, dans les zones les plus tou- chées par les phénomènes d’atteintes aux biens. Le Haut- Doubs en fait partie. Mais même avec ces renforts, la transmission des informations données par la population demeure le meilleur moyen pour mettre la main sur des cam- brioleurs parfaitement organi- sés. Gendarmerie de Morteau 03 81 67 00 17 De faux bénévoles demandent de l’argent Des individus peu scrupuleux sʼinstallent aux ronds-points et prétextent être des bénévoles des Restos du cœur pour sou- tirer de lʼargent aux automobi- listes. “Il faut savoir que la quê- te sur la voie publique et/ou au porte à porte est strictement interdite aux bénévoles des Res- tos. Il faut que le public en soit informé” relate un bénévole. repart jamais les mains vides. Un colis est donné. De plus en plus de retraités, des personnes seules et des familles franchis- sent la porte des Restos, un lieu chaleureux où les personnes peuvent discuter, se rencontrer. La collecte aura lieu le 31 octobre. Le centre de Mor- teau sera ouvert les mardis et vendredis.

Vague de cambriolages dans le Haut-Doubs

horloger depuis le début de

l’automne. La gendar- merie lance des appels à témoins.

Morteau Les inscriptions aux Restos du cœur : sont ouvertes La campagne d’hiver des Restaurants du cœur débu- te. À Morteau, les bénévoles s’activent pour préparer les colis. 85 familles en ont bénéficié l’an dernier. Com- bien cette année ?

CHANGEMENT D’ENSEIGNE

La même équipe ! La même éthique !

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C O N TA C T E Z N O U S a u 0 3 8 1 4 3 4 3 4 3

J eudi 26 et vendredi 27 novembre, de 14 heures à 16 h 30, le local des Res- taurants du cœur situé au 6, rue Barral à Morteau va - malheureusement - bouillonner. Chaque année, et voilà 30 ans que cela dure dans le Pays Horloger, les bénévoles de Coluche viennent en aide aux personnes en difficulté. “Chaque année, on espère voir moins de personnes… J’avais fait le pari que le nombre de bénéficiaires baisserait. Mais je ne pense pas que cela baissera” regrette Jean- Claude Lobre, animateur des Restaurants du cœur de Mor- teau. L Lui et les bénévoles ont ramas- sé des denrées dans les super- marchés de Morteau. Encore quelques-uns ne participent pas. Les collégiens de Morteau et Vil- lers-le-Lac grâce au cross du col- lège ont récolté 480 kg de den- rées qui viendront s’ajouter aux 7 tonnes. Pas de pénurie en vue même si le nombre de bénéfi- ciaires devrait croître. “L’an der- Inscriptions aux Restaurants du cœur jeudi 26 et vendredi 27 novembre de 14 heures à 16 h 30 au 6, rue Bar- ral à Morteau (derrière La Poste)

nier, 85 familles (soit environ 175 personnes) sont venues. Cer- taines ont profité de notre aide et ne sont plus revenues. Elles avaient réussi à passer un cap difficile. Même si nous ne fai- sons pas cela pour être remer- cié, cela fait du bien de se sen- tir utile” dit un bénévole. Pour profiter de l’aide, il faut communiquer ses ressources et ses dépenses. Les Restos, sui- vant un barème national, déci- dent de donner ou pas. Mais une personne dans le besoin ne

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