Journal C'est à dire 214 - Octobre 2015

P L A T E A U D E M A Î C H E

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galop d’essai pour ancrer la manifestation dans les esprits et les agendas. Tout a commencé par un constat puis une rencontre pour Chris- tophe Monnier qui explique avoir La brocante mensuelle a trouvé sa place Depuis le mois d’avril, chaque deuxième dimanche, dès l’aube, la place de la Rasse s’anime, la brocante men- suelle se met en ordre. En peu de temps, elle s’est déjà fait une petite renommée dans ce milieu de connaisseurs. Maîche chineurs et collectionneurs cher- chent des choses bien précises. “Disques, voitures miniatures, petits meubles des années 60-70, livres anciens, objets de déco- ration… voilà ce que les habi-

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C hristophe Monnier est un vrai amateur de bro- cantes. “Je suis moi- même collectionneur de vieux outils Peugeot et de bandes dessinées” confie-t-il. Alors for- cément, son bonheur en la matiè- re, il le trouve en chinant, n’hésitant pas comme tous les passionnés à parcourir de nom- breux kilomètres. “Je me suis rendu sur beaucoup de vide-gre-

eu écho de la volonté de la nouvelle équipe muni- cipale de trouver des ani- mations originales et récurrentes. Le collec-

tués viennent chercher sur les brocantes.” Habi- tués que l’on trouve du côté des exposants com- me des visiteurs.

Un rendez- vous déjà bien installé.

niers…mais surtout sur des bro- cantes” ajoute-t-il. Car il le sait mieux que personne, la diffé- rence entre ces deux manifes- tations est de taille. “Mais je suis loin de pointer du doigt les pre- miers nommés, au contraire.” Il en faut en effet pour tous les publics et l’organisateur en chef des brocantes mensuelles le prouvera dès l’an prochain car ces premiers mois n’étaient qu’un

tains nous ont déjà dit que le deuxième dimanche n’était pas simple à bloquer dans leur calen- drier alors pour avoir encore plus de monde, il n’est pas exclu de passer au troisième dimanche du mois l’an prochain.” Une autre idée en tête pour le président de l’association orga- nisatrice “Canton de Maîche Organisation”, organiser en 2016… des vide-greniers : “On a déjà essayé cette année et com- me je vous l’ai dit, il y a aussi un public pour ces animations-

là alors on va essayer de satis- faire tout le monde.” Et finale- ment, peut-être qu’un jour, le chineur qu’il est y trouvera un objet supplémentaire pour l’une de ses collections. D.A. À noter : la prochaine brocante aura lieu place de la Rasse à Maîche le dimanche 8 novembre. Renseignements auprès de Christophe Monnier au 06 98 86 15 27

tionneur a aussitôt saisi l’occasion de proposer son idée de brocante mensuelle. “Il y a de plus en plus de vide-greniers, dans tous les villages et on y trou- ve surtout des vêtements ou des jouets mais plus d’objets rares comme à leurs débuts.” Car les

Pour ces derniers, la fréquen- tation indique une quasi-parité entre Français et Suisses. “Ils viennent pour les premiers autant du secteur de Montbéliard que de celui de Besançon et de tout le Haut-Doubs, et pour les seconds du canton de Neuchâ- tel.” Car la brocante mensuel- le maîchoise a déjà réussi à s’imposer après de ces connais- seurs. Y compris les exposants, amateurs comme professionnels, les deux étant acceptés ici. “Cer-

Les Fontenelles La zone d’activités peine à décoller Située aux Fontenelles, sur le territoire de la communauté de communes du plateau du Russey (C.C.P.R.), la Zone d’Activités des Champs Lovy voit son développe- ment se dérouler lentement. Mais pas d’affolement chez les élus qui connaissent bien le pourquoi de ce démarrage au ralenti.

Christophe Monnier est lui-même col- lectionneur, d’où son goût pour les brocantes.

“A u départ il y a quelques années, ce projet était porté par la commune des Fontenelles” explique le maire Pascal Barthod, par ailleurs vice- président de la C.C.P.R. Puis, cette dernière ayant pris la com- pétence économique pour toute zone de plus de quatre lots en bordure de route départemen- tale, le projet des Champs Lovy lui a été transféré. Depuis le début de la commercialisation des six parcelles de la premiè- re tranche, les candidats n’ont pas manqué mais à ce jour un seul bâtiment est sorti de terre et un deuxième va suivre dans les mois à venir. Crise écono- mique ? Emplacement ? Prix ? La cause n’est peut-être pas for- cément où on le croit. “Certains projets n’ont pas abou- ti faute de financement pour cer- tains, ou encore pour des raisons plus personnelles pour d’autres” explique Pascal Barthod qui ne cache pas que la crise de ces der-

nières années a évidemment réduit le nombre d’installations potentielles, comme partout. Le prix de 15 euros hors taxes le m² est lui aussi compétitif par rap- port aux autres zones voisines et les élus ont d’ailleurs décidé de ne pas l’augmenter à 17 euros comme cela avait été évoqué. L’explication est donc peut-être plus… psychologique. Certes,

l’occurrence, celui de l’entreprise Aurélien François a été construit en début d’année tandis que les établissements Grosperrin sont en passe de bâtir le leur. Et en effet, d’ores et déjà, d’autres can- didatures sont arrivées sur le bureau de la C.C.P.R. : “Trois dossiers sont à l’étude pour des activités industrielles et com- merciales, ce qui porterait à cinq

Les Fontenelles est une commune proche de Maîche et du Rus- sey où des activités ont vu le jour mais l’emplacement ici n’a

le nombre de parcelles occupées. Des parcelles déjà viabilisées et dis- ponibles immédiate- ment.” En cas d’issue posi-

Les premiers bâtiments sont

le meilleur argument.

rien à envier aux zones voisines. Pascal Barthod, tout comme Gilles Robert, président de la C.C.P.R. ont une autre expli- cation : “C’est une question d’engouement. Un panneau pour annoncer la création des Champs Lovy c’est bien et c’est néces- saire, mais ça ne suffit pas à convaincre. Ce qui attire les por- teurs de projets, ce sont les pre- miers bâtiments !” En

tive, une deuxième tranche serait aussitôt lancée sur cet- te zone qui peut accueillir sei- ze entreprises. “L’idée pour accé- lérer la commercialisation pour- rait être un rapprochement avec Développement 25 qui ferait la promotion des Champs Lovy auprès des porteurs de projets” conclut Pascal Barthod. La sor- tie de terre des bâtiments fera le reste.

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Le panneau ne suffit pas à faire la promotion d’une zone pourtant bien située au bord d’une route très fréquentée.