Journal C'est à dire 214 - Octobre 2015

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D O S S I E R

OÙ CONSTRUIRE DANS LE HAUT-DOUBS

Les conclusions du récent observatoire de l’immobilier édité par les notaires de Franche-Com- té font état d’un marché toujours en attente d’une reprise… Sauf dans le Haut-Doubs frontalier où les prix augmentent enco- re légèrement. Les nou- veaux lotissements et les constructions continuent à sortir de terre. Jusqu’où pourra aller cette fréné- sie ? C’est à dire a recen- sé tous les projets en cours dans le Haut- Doubs. Dossier.

Venez l’essayer !

Tendances Le marché de l’immobilier est en convalescence

Le dernier observatoire de l’immobilier présenté par la chambre interdépartementale des notaires de Franche-Comté fait état d’un marché qui ne s’est pas encore relevé complètement de la crise. Certains secteurs frémissent cependant. D’autres se portent toujours bien comme Morteau.

Le prix de vente des maisons par secteur Morteau 263 000 euros + 3,9 % Zone urbaine Pontarlier 232 500 euros - 7,7 % Besançon 220 000 euros - 9,8 % Mont dʼOr et Lacs 215 000 euros + 0,2 % Périphérie de Besançon 190 000 euros - 0,5 % Maîche 174 500 euros + 2 % Doubs 170 000 euros + 1,8 % Ornans-Valdahon 164 000 euros - 5,3 % Périphérie de Montbéliard 133 800 euros -2 % Baume-les-Dames 127 000 euros + 2,8 %

D ans notre région, le marché de l’ancien est toujours orien- té à la baisse. Dans le Doubs, le prix de vente des maisons anciennes est identique à celui observé il y a deux ans, soit 170 000 euros (le prix médian exclut les biens les plus chers et les biens les moins chers*). Mais à l’image des appartements, les disparités sont très importantes selon les secteurs. Ainsi, le prix de vente médian dans le secteur de Morteau est deux fois plus élevé que du côté de Baume-les-Dames. Les évolutions les plus marquées sont négatives : - 10 % à Besançon, - 8 % dans la zone urbaine de Pontarlier. Il y a cependant quelques évolutions encore positives comme sur le secteur de Morteau où les prix des maisons grimpent de 4 % cette année. Et une fois encore, “la zone mortuacienne trus- te les hauts de tableaux tant que le prix médian que sur l’évolution des prix des maisons anciennes” commentent les notaires. Concernant les appartements anciens, le prix du mètre carré médian est res-

té stable sur un an, à 1 640 euros. Les prix médians les plus importants sont recensés sur le secteur du Mont d’Or et des lacs (2 260 euros), puis Pon- tarlier (2 190 euros) et Morteau (2 060 euros) où ils sont largement supérieurs au prix médian du dépar- tement. À Besançon, les tarifs des appartements anciens ont accusé une nouvelle baisse de 3 %. En revanche, les prix sur Baume-les-Dames ou Mont- béliard sont bien inférieurs, entre 1 010

te hausse est imputable aux cinq pre- mières années, entre 2006 et 2010 car entre 2011 et 2015 la hausse des prix se limite à 0,3 %. Au chapitre des appartements neufs, le prix est resté stable sur l’année écou- lée, avec un tarif de 2 880 euros le mètre carré médian sur le département. À Besançon par exemple, “les prix du neuf n’ont subi qu’une très légère baisse avec un prix médian de 3 130 euros le mètre carré au lieu de 3 140 euros l’an der-

et 1 060 euros à peine. Seuls les secteurs de Pontarlier et de Morteau ont vu le prix des appartements anciens aug- menter cette année avec res- pectivement + 6,2 et + 4,1 %. Les baisses les plus signifi-

nier” soulignent les notaires locaux. Il est à noter que les prix du neuf sur la durée continuent à flamber. Ils ont pris + 10,2 % ces cinq der- nières années à Besançon et + 46,2 % en dix ans. La fau-

passer à 54 000 euros. Mais en dix ans, le volume des ventes a lourdement chuté concernant les terrains à bâtir avec un tassement de 31 %. C’est la plus forte baisse, devant les appar- tements neufs dont le volume des ventes a chuté de 28,4 % en dix ans. Les maisons anciennes limitent la cas- se avec une baisse des volumes limi- tée à 5,3 % sur dix ans. Seul le nombre de transactions relatives aux appar- tements anciens a connu une légère hausse sur dix ans avec un petit +0,5 %. J.-F.H.

*Le prix médian n’est pas le prix moyen. Des prix moyens correspondraient à la somme des transactions réalisées divisées par leur nombre. Alors que le prix médian est le prix au deçà et au-delà duquel 50 % des ventes ont été réalisées. Ce mode de calcul permet d’exclure les produits atypiques aux prix exorbitants ou très peu onéreux. En résumé, le prix médian reflète mieux la réalité que le prix moyen.

2 060 euros le mètre carré pour un appartement ancien.

catives sont enregistrées sur le sec- teur d’Ornans-Valdahon avec un recul de - 20,2 % sur un an. Sur les dix der- nières années cependant, le prix des appartements anciens reste largement orienté à la hausse avec un bond des tarifs de 22,8 %. Mais une analyse plus fine permet de constater que cette for-

te aux nouvelles normes environne- mentales et handicapés estiment les constructeurs… Concernant enfin le prix des terrains à bâtir, il reste orienté à la hausse. Du 1er juin 2014 au 31 mai 2015 sur l’ensemble du Doubs, le prix médian des parcelles a augmenté de 4,1 % pour

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