Journal C'est à dire 214 - Octobre 2015

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P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E

Orchamps-Vennes Les pompiers oricampiens attendent leur caserne de pied ferme Longtemps repoussé, le projet est cette fois dans les tuyaux. Début 2017, les 35 pom- piers volontaires d’Orchamps-Vennes disposeront d’une caserne flambant neuve non loin de la 2 X 2 voies. L’an dernier, les soldats du feu ont été sollicités à 343 reprises.

C ette première pierre posée vendredi 9 octobre à deux pas de la route desMicrotechniques est un symbole. Celui de voir au prin- temps 2017 une nouvelle caser- ne où 35 sapeurs-pompiers d’Orchamps-Vennes, dont 6 femmes,seront incorporés.Le bâti- ment de 645m 2 s’annonce moder- ne, “il participera à la perfor- mance et à la qualité du servi-

la mairie qui n’était plus adap- tée pour accueillir les quatre engins de secours. Le futur centre de secours verra l’affectation d’un véhicule mix- te “incendie-secours” routier. Créée en 1937, la future ex-caser- ne ne répondait plus au centre de premiers secours d’Orchamps- Vennes, le plus actif du grou- pement Sud. “Au cours de l’année 2014, les moyens du centre de

ce rendu et créera de nouvelles vocations” souligne un pompier. Son coût : 1,716 million d’euros (dont une participation des com- munes membres du Pays des Portes du Haut-Doubs à hau- teur de 158 883 euros). Voilà près de 15 ans que les soldats du feu patientent. Promis en 2001, le nouvel ensemble flam- bant neuf tranchera avec l’ancienne caserne située sous

Les sapeurs-pompiers d’Orchamps-Vennes immortalisent la pose de la première pierre.

reront la sécurité des biens et des personnes d’Orchamps- Vennes, Consolation-Maison- nettes, Fournets-Luisans, Fuans, Guyans-Vennes, Loray, Plaim-

première intervention ont été sol- licités à 343 reprises : 71 % des interventions étaient du secours à personne, 12 % des incendies, 13 % des accidents sur la voie publique, et les 4 % restants des opérations dites “diverses” rap- pelle le S.D.I.S. 25. Autant dire que le futur bâti- ment qui se crée en face des Meubles Perrin aura un rôle important dans la rapidité d’exécution des secours. “On ne comprenait pas pourquoi cer- tains centres étaient rénovés avant nous et rien pour Orchamps-Vennes. Il y a eu près

de 60 courriers échangés depuis septembre 2001 !” regrette le maire Thierry Vernier dont la collectivité a rétrocédé le ter- rain et engagé la viabilisation (110 000 euros). Le voilà satisfait.

bois-Vennes et Vennes, soit une population défen- due de 4 600 habitants. Sans compter la sécurité des automobilistes qui sont 8 000 à emprunter

4 600 habitants concernés.

Il a rappelé ces ater- moiements à la prési- dente du Département du Doubs Christine Bou-

quin qui lui a répondu, en tou- te amitié, “qu’il valait mieux regarder vers le futur.” Chef du centre depuis six ans, l’adjudant Jean-Louis Jouillerot accompa- gné de “Milo”, “La Puce”…, assu-

la route des Microtechniques. La cérémonie de la pose de la première s’est terminée au son de la fanfare de Guyans- Vennes. E.Ch.

Guyans-Vennes

Thierry Vernier, maire d’Orchamps-Vennes et Christine Bouquin, présidente du Département et du S.D.I.S.

Les fines gâchettes de l’armurerie Sanseigne

Anthony qui concourait pour la première fois dans la catégo- rie des jeunes chasseurs se clas- se 5 ème : “Il faut s’habituer. Et on possède toujours un côté au tir que l’on préfère” témoigne le jeu- ne chasseur de Frambouhans. Ces résultats sont une vitrine pour le club de tir de Vercel pré- sidé par Claude Tattu et l’armurerie Sanseigne basée à Nous avons toujours été choisis pour représenter le Doubs. Ce sont d’excellents résultats qui mettent en avant également le club de tir de Vercel qui per- met à nos tireurs de s’entraîner” explique Jean-François San- seigne, qui gère la boutique avec ses frères. La passion pour l’armurerie s’est ici transmise de père en fils… Guyans-Vennes et Pon- tarlier. “Une seule armurerie du départe- ment est représentée à ce concours national.

Quatre de leurs clients se sont distingués lors d’un concours de tir organisé dans le Loir-et-Cher. David, Anthony, Claude et Caroline ont visé juste. Ils repré- sentaient le club de tir de Vercel.

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I ls pratiquent le tir sportif mais aussi la chasse. Ceci explique peut-être cela. L’armurerie Sanseigne basée à Guyans-Vennes - en collaboration avec le club de tir de Vercel - a envoyé après sélection quatre de ses tireurs participer à l’Open de France sanglier courant “Sel- lier et Bellot”, du nom d’une marque de fabricants de muni- tions. Le concours s’est déroulé auGame Fair à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), le plus grand salon de la chasse en France. Sur les quatre sélectionnés, tous du Haut-Doubs, trois sont repar- tis avec les premiers prix ! Un véritable exploit. Sylvain Gigon,

de Damprichard, habitué à ce genre de concours, s’est hissé sur la première marche du podium. “Le sanglier courant

(factice) fait 5 allers- retours, soit 10 passages. Il faut viser les endroits marquant le plus de points” explique le vain-

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Caroline, championne.

queur dansa la catégorie “super- champion”. Pour en arriver là, le spécialiste s’est entraîné au stand de Vercel “environ deux mois avant l’épreuve.” Anthony Loye, Caroline Fernandez et Claude Gresard en ont fait de même. Caroline, originaire d’Avoudrey, s’est imposée chez les féminines et Claude Gresard (Malbuisson) chez les seniors.

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