Journal C'est à dire 214 - Octobre 2015

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A G E N D A

Les Fins “T’emballe pas” , la comédie qui emballe

Le Russey Jordan Mons, “le Bel indifférent” Le jeune comédien sera prochainement de passage dans sa Franche-Comté natale dans une pièce de Jean Cocteau “le Bel indifférent”. “Le Bel indifférent” Le Scènacle les 21 novembre à 20 h 30 et le 22 novembre à 17 h 30 1ère partie le chanteur Axel Saddier Tél. : 03 81 57 65 73

Fins qui compte une trentaine de membres. La mise en scène signée Michel Parrenin est bien réglée dans un décor sur mesu- “T’emballe pas” Samedis 7 et 14 novembre à 20 h 30 Dimanches 1er, 8 et 15 novembre à 17 h 30 Salle Sainte Thérèse Les Fins

L a troupe théâtrale des Fins interprète “T’emballe pas”, une comédie en 3 actes de Christian Rossignol. L’histoire est celle d’une industrielle qui attend la venue d’un important client pour renflouer l’entreprise La troupe théâtrale des Fins remonte sur scène pour présenter une pièce hila- rante où les gags et les qui- proquos s’enchaînent pour le plaisir des spectateurs.

familiale. Mais ce n’est pas faci- le de sauver les meubles quand on ne peut compter que sur une famille déjantée,unapprenti cam- brioleur, un crétin tremblant à la moindre émotion, et un client, soi-disant providen- tiel, qui s’avère plus porté sur la chose que sur la signa- ture de contrats commer- ciaux. Dans cette pièce, les gags et les quiproquos s’enchaînent à un rythme effré- né, portés par les huit acteurs qui se donnent la réplique. Les répétitions ont démarré au mois de mai pour la troupe des

L e 21 et 22 novembre, Jordan Mons se pro- duira à Besançon sur la scène du Scènacle (rue de la Vieille-Monnaie) dans “le Bel indifférent”, une pièce de Jean Cocteau. “C’est le pre- mier projet que je réalise” annon- ce le comédien de 26 ans qui évolue dans une mise scène inédite signée Jean-Pierre Leroux. Ce rôle est cousu main pour Jordan Mons qui s’est pris de passion pour l’art drama- tique après avoir songé un temps devenir humoriste. C’est d’ailleurs avec cette idée-là que celui qui reprenait les sketches d’Élie Kakou quand il était ado, a quitté Le Russey, son villa- ge d’origine, pour s’installer à Paris où il a suivi durant trois ans les cours de Jean-Laurent Cochet. Une rencontre décisi- ve dans son parcours naissant de comédien. “Elle a changé ma vie. C’est par lui que j’ai décou- vert l’art dramatique” dit-il. C’est dans l’interprétation de personnages tourmentés qu’il se sent aujourd’hui le plus à l’aise, ce qui ne l’empêche pas de butiner de temps à autre dans des univers plus rieurs. L’année dernière, il est monté sur scène avec un rôle comique

re construit par les béné- voles de l’association. Au terme de toutes les repré- sentations, la troupe reversera une partie de la recette à une associa- tion humanitaire locale. En 2014, elle a remis un

Une mise en scène

signée Michel Parre- nin.

chèque de 1 500 euros à l’association “À hauteur d’hommes, auteurs d’humanité.” Plus de 2 000 personnes étaient venues voir le spectacle.

Originaire du Russey où il a sa famille, le comédien Jordan Mons vit désormais à Paris.

en seconde partie du one-man- show de Michel Galabru. Bien- tôt, on le verra apparaître dans une web série intitulée “Hé, t’as vu”, diffusée chaque vendredi à 18 heures Il travaille égale- ment à l’écriture d’un court- métrage. Jordan Mons fait petit à petit ses preuves dans ce métier dans lequel il démarre. Mais il a eu une autre vie avant de mon- ter sur les planches. Si la pas- sion pour la scène a toujours vibré en lui, il a eu droit la part

de son entourage à cette réplique fameuse “Passe ton bac d’abord”. “À 16 ans, c’est diffi- cile de dire à ses parents qu’on veut être comédien.” Il a donc commencé par se trouver un “vrai” métier en devenant coif- feur. Il a d’ailleurs remporté le prix du meilleur coiffeur de Franche-Comté. Ce n’est qu’une fois cette indépendance pro- fessionnelle acquise que Jordan Mons a décidé de franchir le pas vers le théâtre et donner corps à sa passion.

La troupe théâtrale finnoise a accueilli cette année deux nouvelles recrues.