Journal C'est à dire 207 - Février 2015

Le journal gratuit du Haut-Doubs

23 février 2015 N° 207

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

MAÎCHE : LE CARNAVAL FAIT SON GRAND RETOUR

S O M M A I R E

Dialogue de sourds à la M.J.C. Après le licenciement de sa directrice partie fin jan- vier, le climat est toujours tendu entre le président de la M.J.C. de Morteau et la mairie qui veut devenir l’employeur du futur directeur. (page 5) Départementales : top départ. Les élections départementales ont lieu les 22 et 29 mars. Quatre cantons sont concernés dans le Haut-Doubs frontalier. Le point sur les candida- tures. (pages 14, 16 et 32 à 35) Les frontaliers et le franc suisse. Depuis le déplafonnement du franc suisse par rap- port à l’euro survenu mi-janvier, les inquiétudes grandissent dans le monde frontalier. (Le dossier en page 19 à 25) Péquignetàl’heuredelareconquête. L’entreprise n’est pas encore sortie de la procédure de redressement judiciaire, mais elle est en phase de reconquête de ses marchés. (page 39)

Les bénévoles mobilisés pour ce Carnaval nouvelle ère mettent la dernière touche aux préparatifs.

(Pages spéciales 26 et 27)

R E T O U R S U R I N F O

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Saint-Honoré fait une montre avec de l’acier de la Tour Eiffel

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Sécurité routière : les frontaliers visés

Angélisme Mais quand est-ce qu’on considé- rera enfin le Front National comme un vrai parti politique ? Le mettre hors jeu, le marginaliser et estimer que ce n’est pas un adversaire poli- tique comme les autres est une fon- damentale erreur que reproduisent depuis des décennies les dirigeants politiques de droite comme de gauche. L’U.M.P. l’a encore consta- té à ses dépens à l’occasion de la très médiatique législative partiel- le de Montbéliard début février : le Front National est aujourd’hui capable de remporter n’importe quelle élection en France. Les élec- tions départementales qui se pro- filent le 22 mars seront un nouveau test de la popularité du parti Bleu Marine. Ceux qui estiment que ce scrutin est une élection de proxi- mité où le candidat compte plus que le parti auquel il appartient se trompent. On le constate de plus en plus : quel que soit le candi- dat, c’est désormais l’étiquette F.N. qu’on plébiscite. Que l’U.M.P. ait affirmé que son candidat aux der- nières législatives n’était pas à la hauteur revient une nouvelle fois à nier le problème F.N. On commen- cera à faire reculer ce parti quand on cessera de penser que ce n’est que par dépit que les électeurs le choisissent. Les trente ans durant lesquelles gauche et droite ont refu- sé de traiter les questions de sécu- rité, de laïcité, d’Europe, de com- munautarisme, autant de thèmes sur lesquels surfent avec aisance les disciples de Marine Le Pen, la République les paye aujourd’hui. L’angélisme avec lequel la gauche surtout, mais la droite aussi, ont traité tous ces sujets leur revient en pleine face. Phénomène nou- veau : le F.N. arrive aujourd’hui à attirer à lui la jeunesse de ce pays, pourtant avec les mêmes idées péri- mées ou rances qui ont poussé sur le terreau fertile du délitement et de la crise. Pire : des anciens mili- tants de l’extrême gauche se retrou- vent aussi dans les thèses natio- nalistes et populistes du parti lepé- niste. Avoir simplement écarté de la marche républicaine le F.N. lors de ce fameux 11 janvier est une autre erreur grotesque des diri- geants qui ont de fait ostracisé 25 % des Français qui n’adhèrent plus aux partis classiques. On com- mencera à regagner du terrain sur le Front National quand on accep- tera de combattre ce parti sur les idées qu’il défend. Et c’est là qu’on s’apercevra peut-être qu’elles attei- gnent bien vite leurs limites. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2015 Crédits photos : C’est à dire, Yoann Chatot, Lycée E. Faure, Saint-Honoré.

À la lecture de lʼarticle “Sept ans de procès pour un tilleul”, le propriétaire du tilleul réagit et souhaite rétablir sa vérité sur plusieurs points. “Dans cette affaire, il y a un délit com- mis par le promoteur qui a don- né lieu à un dépôt de plainte. Cet- te infraction est punie par lʼarticle 322-1 du code pénal (la destruc- tion, la dégradation ou la dété- rioration dʼun bien appartenant à autrui…)” dit-il. Il conteste aussi lʼexpression “un promoteur victi- me de sa gentillesse” qui ne reflè- te pas la réalité selon lui car, dans cette affaire, le promoteur a été accusé et condamné. Il ne peut donc être considéré comme une victime. “Quant à savoir qui a rai- son ou qui a tort” , il me semble que le tribunal a tranché. Le pro- priétaire estime également que lʼindemnisation de 1 000 euros proposée par la compagnie dʼassurance du promoteur nʼest pas “acceptable” comme indiquée car le préjudice est volontaire et quʼil ne sʼagit pas dʼune erreur. Le plan de bornage est effectué par un géomètre expert il est sans équivoque. Après ce refus, les deux parties ont signé un proto- cole dʼaccord en mars 2009 dans lequel le promoteur sʼengageait à réaliser les travaux dʼaccès à la maison des plaignants et lʼinstallation dʼune haie mitoyen- Honoré présente à la foire de Bâle une montre collector fai- te avec de l’acier du célèbre édifice parisien. Élaborée dans les bureaux de la marque Saint- Honoré à Charquemont et à La Chaux-de-Fonds, la montre “Tour Eiffel” sera l’une des attractions de la prochaine foi- re de Bâle. C’est en tout cas ce qu’espère Thierry Frésard, le P.D.G. de cette firme fami- liale qui a voulu rendre hom- mage à son arrière-grand-père Victorin Frésard en créant cet- te montre originale faite d’acier provenant d’une des parties en arc situées entre les piliers de la Tour Eiffel. 200 kg ont été achetés. Le P.D.G. a en effet noué un contrat avec la socié- té qui exploite la marque “Tour Eiffel” pour récupérer du fer de la vieille dame et utiliser le “label”. “Victorien Frésard et Gustave Eiffel, c’est une histoi- re franco-française qui a débu- té à la même date (1885). Il y avait un lien” résume l’arrière petit-fils. Techniquement, les ingénieurs ont dû relever un sacré défi : fondre la matière et surtout qu’elle ne rouille pas dans le C’ est une première mon- diale. L’horloger de Charquemont Saint-

les comportements qui sont mal adaptés” explique le sous-pré- fet. Sur les 18 personnes qui ont trouvé la mort, tous étaient des hommes avec 12 points sur leur permis de conduire. “Cer- tains oublient le danger, dou- blent n’importe où pour gagner quelques minutes sur le trajet” regrette un gendarme de la com- pagnie de Pontarlier. Le temps de quelques minutes, des agents de la D.D.T. accom- pagnés de deux gendarmes de la brigade motorisée de Pon- tarlier ont rappelé que la vites- se et l’alcool étaient les prin- cipales causes des accidents dans le Haut-Doubs. Les auto- mobilistes écoutent. Certains se montrent convaincus du bien- fondé de l’opération : “Il y a des routes que ma femme ne veut plus emprunter le soir car des frontaliers doublent n’importe où” , explique Michel. Retraité qui a travaillé en Suisse, il connaît bien le phénomène. “Doubler pour gagner quelques,

J amais le Haut-Doubs n’aura payé un si lourd tribut à la route. En 2014, 18 per- sonnes ont perdu la vie dans l’arrondissement de Pontarlier, soit 11 personnes de plus qu’en 2013. Elles avaient entre 25 et 44 ans et résidaient pour 15 d’entre elles dans le Haut- Doubs. L’explication : “Un relâ- chement des comportements caractérisé par la vitesse et l’alcool” regrette le sous-préfet Bruno Charlot venu mardi 13 janvier avec la D.D.T. orga- niser une opération de sensi- bilisation à Montlebon pour cibler une partie des automo- bilistes : les frontaliers. S’ils ne sont pas les plus tou- chés par les accidents mortels, il était nécessaire de les mettre en garde : “Les gens qui se tuent dans le Haut-Doubs sont des personnes du Haut-Doubs. Là, c’est une opération de sensibi- lisation, bientôt, il y aura la répres- sion. Ce ne sont pas les routes qui sont mal dimensionnées mais

Zoom En

minutes, je ne vois pas l’intérêt.” Plus tard, au tour de ce père de famille d’abonder dans son sens : “Les gendarmes devraient plutôt se rendre à Villers-le-Lac où le matin certains se mettent sur la voie de gauche pour évi- ter d’être flashés par le radar tronçon.” Cette “méthode” ne fonctionne pas assure un gen- darme. Comme l’explique le capitaine de gendarmerie Gilles Guérin, des opérations seront conduites. Objectif en 2015 : diminuer de manière drastique ce bilan. dans l’arrondissement de Pontar- lier, 414 permis ont été reti- rés (contre 264 en 2013) dont 93 pour excès de vitesse (contre 51 en 2013) et 304 pour alcoolémie (209 en 2013). Des chiffres qui prouvent bien le relâchement et les contrôles désormais renforcés. 2014

Thierry Frésard et la montre “Tour Eiffel” qui a nécessité des innovations techniques.

temps. “Nous avons été obligés de rajouter du chrome à 15 % pour la rendre inoxydable. L’acier a été fondu dans une fonderie de Saône-et-Loire.” Les gar- de-temps réalisés en série limi- tée (1 885 pièces) seront vendus 2 490 euros avec le Swiss made. “Collectionneurs et touristes pari- siens seront intéressés” dit la fir- me qui emploie 35 personnes dont 22 à Charquemont, 8 à La Chaux-de-Fonds, 3 à Dubaï, 2 à Paris. En raison de l’envolée du franc suisse, la société a pré- vu une hausse de 10 % de ses tarifs. Le tilleul de Villers-le-Lac a échauffé les esprits

ne. Lʼarticle indique “jusque-là, les choses semblent à peu près rationnelles” , le “à peu près” étant de trop pour le propriétaire du tilleul qui ne voit pas dʼincohérence dans la démarche, car lʼaccord se fait en présence des deux par- ties non soumises à la contrain- te. Sa demande de réaliser une bordure à droite de son terrain ne relève également pas dʼun “sou- ci dʼesthétisme” mais dʼune néces- sité pour maintenir lʼenrobé en place affirme-t-il. En mars 2012, les propriétaires du tilleul ont assi- gné le promoteur au tribunal de grande instance en lui reprochant dʼavoir manqué à ses engage- ments. Ils réclameront 10 417 euros au titre des travaux non réalisés et pratiquement 16 000 euros au titre des plan- tations. Le tribunal a rejeté la première réclamation et confir- mera la seconde. Le promoteur fera ensuite appel de cette déci- sion. Un second jugement est prononcé par la cour dʼappel en octobre 2014 condamnant le promoteur à verser 3 000 euros au titre des travaux mentionnés dans le protocole et 10 415 euros au titre des plan- tations. Lʼarticle conclut “la tisa- ne est amère” , opinion que réfu- te le propriétaire en indiquant quʼil sʼagit dʼune décision de jus- tice non contestable.

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V A L D E M O R T E A U

Immobilier Morteau en attente de l’agrément loi Pinel Ce dispositif permettra d’investir dans des logements neufs tout en défiscalisant. Avec un garde-fou : la limitation du prix des loyers pour les locataires. Cet- te loi Pinel n’est toutefois pas un remède miracle pour relancer l’immobilier.

S e loger à Morteau coûte enmoyenne plus cher qu’à Besançon. L’information n’est pas nouvelle. Proxi- mité de la frontière oblige, un T3 avec garage se loue 750 euros et 650 pour un T2 à Morteau. Ce n’est qu’une moyenne. Parce qu’il existe une véritable tension locative ici, la Ville a été retenue dans le zonage B2 de la

Un des objectifs de la loi Pinel : favoriser la construction de logements neufs. Morteau est retenue et attend une dernière formalité.

seurs, résume la députée-maire Annie Genevard.ÀMorteau, nous avons demandé à être dans le zonage B2 pour soutenir l’investissement immobilier. Le conseil municipal a délibéré favo- rablement et nous attendons désormais le retour de la pré- fecture qui délivre les agréments. Les professionnels sont dans l’attente de cette décision pré-

loi Pinel. Elle ne dis- pose toutefois pas enco- re du sésame officiel : l’agrément délivré par la préfecture qui per- mettra aux investis- seurs de défiscaliser et donc de réduire leurs

moment - acheter dans l’ancien, bénéficier de défiscalisation pour la rénovation, ne pas être blo- qués dans le temps par un dis- positif, et surtout louer au prix du marché. Actuellement, Morteau totalise environ 3 586 logements pour

une vacance locative d’environ 7 %. Un chiffre qui a eu tendance à augmenter ces derniers mois avant de se stabiliser : “Sur 200 biens, nous en avions de 1 à 3 en vacance locative. Ce chiffre est monté à 15 avant de bais- ser” explique l’agence immobi-

lière. Si elle n’est pas miraculeuse, la loi Pinel devrait avoir un effet libérateur pour ces investisseurs avides de défiscalisation et modé- rateur parce que les loyers seront plafonnés. E.Ch.

fectorale” explique l’élue, consciente que l’accord préfectoral permettra d’ouvrir une plus large clientèle aux promoteurs. Deux projets immobiliers en cours de construction sont concernés.

de loyers ne dépassant pas 8,69 euros par m 2 . Pour un loge- ment de 70 m 2 se louant 800 euros (hors charges), cela équivaudrait pour cet exemple à un plafonnement à 608 euros, soit environ 200 euros de moins que le prix du marché. La rentabilité n’est pas excep- tionnelle. Du coup, les profes- sionnels de l’immobilier atten- dent de voir : “Cela nous per- mettra d’avoir quelques touches supplémentaires mais ce n’est pas cette loi à elle seule qui relan- cera l’immobilier. Elle peut avoir un effet stabilisateur sur les prix des loyers mais je ne pense qu’elle peut les faire diminuer” résume l’agence “Morteau Immobilier” qui rappelle que certains inves- tisseurs préfèrent - pour le

Morteau totalise environ 3 586 loge- ments.

impôts. Certaines opérations de constructions neuves qui sont en cours au centre de Morteau attendent avec impatience ce retour d’agrément qui permet- tra d’ouvrir la vente à une nou- velle clientèle. “La loi Pinel a pour ambition de corriger une situation qui n’est pas facile à redresser. La loi A.L.U.R. a mis le secteur de la construction en très grande difficulté car cer- taines de ses dispositions ont lit- téralement tétanisé les investis-

Zappée des anciennes lois De Robien, Scellier, Duflot, Morteau a cette probable chance d’être retenue. Concrètement, ce dis- positif ouvre droit à tout contri- buable français, qui acquiert entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016 un logement neuf ou en état futur d’achèvement, une réduction d’impôt sur le revenu pouvant atteindre 21 % sur 12 ans. En contrepartie, le propriétaire s’engage à respecter des plafonds

Villers-le-Lac

La crèche ouvre ses portes Située au rez-de-chaussée de la maison de l’enfance à Villers-le-Lac, la crèche vient d’ouvrir ses portes. La halte-garderie et le périscolaire seront mis prochainement en service dans le même bâtiment.

L es travaux d’aménagement de la maison de l’enfance touchent à leur fin au centre de Villers-le-Lac. Située au rez-de-chaussée de la nouvelle structure multi-accueil située en face de la mairie, la crèche a ouvert ses portes le 16 février,

espace de vie. “Ce projet était nécessaire pour répondre à la demande des familles. Jusqu’à présent, il y avait deux ans d’attente pour trouver une pla- ce en crèche à Villers-le-Lac. Il est clair qu’en augmentant la capacité, nous allons amélio-

charge contre 30 actuellement. Tant que les travaux ne sont pas terminés, les enfants du périscolaire prennent leurs repas dans la salle paroissiale mise à disposition par l’Unité pasto- rale, “une chance” selon l’élue. La municipalité a investi 380 000 euros dans cette opé- ration subventionnée à plus de 50 %. Elle s’accompagne de la création de nouveaux emplois. “On passe de 10 à 20 contrats. Tout le personnel a été recruté, dont une infirmière” explique Dominique Mollier. Villers-le-Lac dispose désormais d’une structure dédiée à la peti- te enfance adaptée aux besoins dans une commune qui tire son attractivité de sa proximité avec la Suisse. T.C.

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avant la halte-garderie et le périscolaire qui seront mis en service courant mars. Spacieuse et fonction- nelle, sa capacité a dou- blé puisqu’elle compte

rer ce service. Je suis vraiment fière de ce projet” annonce Domi- nique Mollier, maire de la commune. Répartis sur les deux autres étages, la hal-

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désormais 24 places contre 12 précédemment. Les enfants de 0 à 3 ans qui étaient pris en charge dans le hall de la salle des fêtes transformé en crèche pendant toute la durée du chan- tier, ont découvert leur nouvel

te-garderie (10 places) et le péri- scolaire sont en cours d’aménagement. Ces deux ser- vices seront prochainement opé- rationnels. La capacité du péri- scolaire a été revue à la haus- se. 50 enfants seront pris en

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Morteau Dialogue de sourds à la M.J.C. de Morteau Par courriers interposés, mairie de Morteau et M.J.C. se divisent toujours. La directrice est partie. Nouvelle pierre d’achoppement : le recrutement du futur direc- teur de la M.J.C. que la mairie veut piloter.

En bref…

Culture Les prochains rendez-vous cul- turels à Morteau : Le Chœur des Roches dimanche 12 avril à 17 h au théâtre de Morteau. Silence, spectacle jeune public dès 10 ans mardi 14 avril à 19 h au théâtre de Morteau. The Wac- kids, un vrai concert rock pour les enfants de 5 à 105 ans ven- dredi 24 avril à 20 h au théâtre de Morteau. Match dʼimpro théâ- trale vendredi 17 avril à 20 h 30 au théâtre de Morteau. Béatri- ce Bueche, création textile expo- sée au château Pertusier à Mor- teau du 25 avril au 10 mai. Jardin Lʼassociation Autour dʼun jardin mène, depuis janvier 2013, une expérience enrichissante de jar- din intergénérationnel avec des enfants de la M.J.C. et des per- sonnes âgées à lʼE.H.P.A.D. de Morteau. Quatre carrés de jar- din ont été ouverts dans la cour de lʼhôpital, au dessin classique de jardin français. Des légumes, des aromatiques et des fleurs y sont cultivés. Le temps se par- tage entre travail et découvertes au jardin, semis à lʼintérieur et animations les mois dʼhiver, lorsque la neige recouvre la ter- re du jardin. Les échanges entre les générations sont très enri- chissants et ces rencontres se passent dans une bonne humeur communicative.

L asse, la directrice Nathalie Farah a quit- té son poste, victime du licenciement écono- mique que le conseil d’administration de la M.J.C. a consenti à exécuter puisque la mairie de Morteau a décidé de ne plus verser la subvention annuelle de 45 500 euros qu’elle versait jusque-là et qui servait à rémunérer cette directrice (charges comprises). Depuis le 6 janvier dernier, la M.J.C. de Morteau n’a donc plus de directeur. Un recrutement va être lancé très prochaine- ment, mais à la différence des précédents directeurs, le pro- chain ne sera pas un salarié de

les administrateurs de la M.J.C. soient d’accord avec cette maniè- re de faire” commente Alain Fabre. En filigrane, c’est l’autonomie de la M.J.C. qui est en jeu selon le président. Le futur directeur de la M.J.C. serait également le directeur d’une future maison des asso- ciations qui aurait son siège à la M.J.C. Une autre manière pour la mairie de Morteau de “mettre la main” sur la M.J.C. selon Alain Fabre. La mairie de Morteau rétorque qu’elle ne “souhaite plus être ainsi confi- née au rôle de simple payeur” , rappelant qu’elle “soutient depuis l’origine la M.J.C., tant dans son activité courante que

Alain Fabre, président de la M.J.C. de Morteau : “On ne veut pas que la M.J.C. soit transformée en maison des associations dirigée par la Ville.”

avec la directrice fraîchement débarquée, l’ayant accusée de propos diffamatoires envers la mairie. Cette dernière se défend : “La seule raison de mon départ est le fait d’avoir respecté les orientations et les objectifs votés par les administrateurs de la M.J.C. Il s’avère que cer- tains objectifs de la M.J.C. ne sont pas partagés par la Ville de Morteau. Je ne pouvais mettre en œuvre d’autres objectifs, mon employeur étant la M.J.C. de Morteau” , indique Nathalie Farah qui ajoute : “En aucun cas, je n’ai tenu des propos dif- famants à l’encontre des élus municipaux dont je respecte la fonction. Si tel avait été le cas, ces propos auraient précisément été cités par M me le maire et la M.J.C. aurait déjà perdu sa sub-

vention en 2014.” Depuis leur dernière entrevue début décembre, le président de la M.J.C. et Annie Genevard ne communiquent plus que par courrier. Dans le plus récent, Annie Genevard répète au pré- sident Fabre que “la commu- ne maintient son soutien à la M.J.C., tant dans ses missions que dans les moyens de son fonc- tionnement. Je souhaite vive- ment que le conseil d’administration de votre asso- ciation en soit pleinement conscient, et ne s’obstine pas dans le rejet d’une telle solution” termine le maire de Morteau. De son côté, Alain Fabre lui pro- pose que “le recrutement d’un nouveau responsable pourrait s’effectuer par une commission Ville-M.J.C.-C.A.F.” et que “pour

permettre une cohérence avec les missions de la M.J.C. et de son centre social, le futur respon- sable resterait employé de la M.J.C.” Annie Genevard ne veut pas entendre cette proposition. Et les membres de la M.J.C. ne veulent pas de la solution pro- posée par la mairie… L’ultime signe de mécontente- ment pourrait être la démission en bloc de tous les membres du conseil d’administration de la M.J.C. De son côté, parmi les moyens de pression de la mai- rie, il y a bien évidemment l’aide financière apportée à l’association. Mise à disposition du bâtiment comprise, la Ville de Morteau a soutenu la M.J.C. à hauteur de 139 300 euros l’an dernier. J.-F.H.

la M.J.C., mais direc- tement de la Ville de Morteau. C’est cette petite nuance-là que n’accepte pas le pré- sident de la M.J.C. Alain Fabre. “Pour

lorsqu’elle a dû fai- re face à différentes difficultés de ges- tion.” En recrutant directement le futur responsable de la structure, “la Ville

La démission en bloc du conseil d’administration de la M.J.C. ?

cela, il faut que la M.J.C. chan- ge ses statuts et ce changement nécessite donc un vote lors d’une assemblée générale extraordi- naire que nous devrions convo- quer en mars. Nous nous orien- tons sans doute vers un bras de fer car je ne suis pas certain que

entend poursuivre son soutien à la M.J.C., mais sur de nou- velles bases plus propices au rétablissement des relations de confiance et de respect mutuel” poursuit la mairie en faisant allusion aux difficultés rela- tionnelles qu’elle entretenait

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Villers-le-Lac Le Chauffaud devient-il suisse ?

C et habitant de la rue du Clos-Neuf s’en amu- se : “Oui, je suis entou- ré de Suisses. Mais je m’en porte bien” dit ce Français

en souriant depuis sa maison située à 1 000 mètres d’altitude. L’endroit, sur les hauteurs de Villers-le-Lac, est magnifique : il fait front à la piste de ski et

Dans le hameau de Villers-le-Lac, une majori- té des habitants sont de nationalité suisse. La rue du Clos-Neuf a l’accent helvète.

est accolé à la frontière. Une égli- se, un cimetière, un groupe péri- scolaire avec cantine : le hameau du Chauffaud est quasiment autonome… “Le Chauffaud, on l’appelle d’ailleurs la petite Suis- se” souligne le maire de Villers- le-Lac Dominique Mollier. Pour l’anecdote, les téléphones por- tables ne captent ici que les opé- rateurs helvètes… Un signe de la “suissitude” qui se vérifie dans le lotissement de la rue du Clos- Neuf où deux nouveaux ressor- tissants helvètes se sont ins- tallés même si rien ne le laisse transparaître. Seulement quelques plaques minéralogiques estampillées (NE) pour Neuchâtel trahissent cette présence sans toutefois l’authentifier. “Que des Suisses habitent à Villers-le-Lac, ce n’est pas nouveau, résume Dominique Mollier. On estime entre 5 à 10% la population venue de là-bas (N.D.L.R. : soit environ 200 ou 400 habitants)” dit-elle. Deux explications à ces instal- lations : l’un ou l’une des res- sortissants a noué une idylle amoureuse avec un Français(e) mais surtout la possibilité de construire son chez soi. “J’ai célé- bré des mariages avec des Suisses.

Lorsque je leur demande la rai- son, il y a bien évidemment la possibilité de construire” relate Dominique Mollier. Ils peuvent apprécier la gratuité de la célé- bration du mariage : dans le can- ton de Neuchâtel, se marier le vendredi et le samedi est payant (mais gratuit du lundi au jeudi). Le Chauffaud a bel et bien un cœur qui vibre en rouge, blanc et bleu, couleurs des deux pays. Une belle union. limité à 50 km/h Dʼici quelques semaines, la rou- te départementale qui traver- se le hameau du Chauffaud passera à 50 km/h et non plus à 90 comme cʼétait le cas. Il a fallu lʼaccord du Département qui gère ce tronçon de route emprunté en moyenne par 600 véhicules par jour. Le trafic nʼa cessé dʼaugmenter ici aux heures pendulaires. Zoom Le Chauffaud

Le hameau du Chauffaud où Suisses et Français cohabitent.

Nouveauté : la création d’une section “sportive pêche et nature” au collège de Mor- teau qui conduit les enfants au bord de l’eau. Les prises sont remises à l’eau. Apprentissage Les collégiens de Jeanne-d’Arc mordent à l’hameçon

Publi-information Un temps pour soi, rien qu’à soi En mars à Villers-le- Lac, l’institut de

beauté Un temps pour soi vous invite à béné- ficier d’animations et

L’ ouverture de la pêche samedi 14 mars en pre- mière catégorie sera par- ticulièrement attendue par quelques jeunes Mortuaciens désireux de mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Depuis la rentrée de septembre, le collè- ge privé sainte Jeanne-d’Arc à Morteau a créé une section “sportive pêche et nature” à laquelle 10 jeunes de classe de sixième et cinquième par- ticipent. “L’objectif est de leur apprendre la réglementation de la loi sur l’eau, une sensibili- sation éco-citoyenne, la décou- verte technique, le respect du poisson et l’autonomie au bord de l’eau” explique Yoann Cha- tot, moniteur et guide de pêche professionnel installé aux Gras. Avec leur moniteur, les enfants se sont rendus au bord du Doubs taquiner brochets, perches et sandres. Avec quelques prises à la clé : “Ils ont pris quelques brochets. Durant l’hiver, nous en avons profité pour évoquer la réglementation ou le monta- ge des mouches.” Le matériel est fourni par l’établissement. La carte de pêche (3 euros pour les moins de 12 ans) est à la charge des collégiens.

Premières sentinelles en cas de pollution, les pêcheurs sont au chevet du milieu. “Les enfants ont compris beaucoup de choses : comment fonction- ne un bassin-versant, quelle est la conséquence des algues” explique Yoann Chatot. L’année

prochaine, la section sera ouver- te aux élèves de 4 ème . “L’objectif est de créer ensuite une option post-bac” envisage le moniteur. Lors de la journée portes ouvertes du collège Jeanne- d’Arc samedi 21 mars, un stand pêche sera proposé.

institut de beauté Un temps pour soi à Villers- le-Lac est un havre de de promotions au bénéfice de votre bien-être.

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Les 10 collégiens de la section pêche et nature ici au bord du Doubs à Morteau.

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V A L D E M O R T E A U

8

Politique Comment Annie Genevard a-t-elle utilisé sa réserve parlementaire ?

La députée de la cinquième circonscription disposait d’une somme de 130 000 euros en 2014 au titre de la réserve parlementaire. Avec cet argent public, elle a soutenu principalement des projets communaux.

des projets portés par des com- munes et à aider des associa- tions. Amancey par exemple a reçu 18 000 euros de la part de Madame Genevard pour la reconstruction d’un bâtiment scolaire et périscolaire. Le fes-

nuisibles de Franche-Comté s’est vue octroyer une aide de 10 000 euros pour son fonction- nement. C’est pour la même rai- son que l’Union Nationale des Combattants a bénéficié d’une subvention de 2 000 euros.

L’ Assemblée Nationale a publié les détails sur la manière dont les 577 députés ont ventilé leur réser- ve parlementaire en 2014 sur la base d’une moyenne de 130 000 euros (N.D.L.R. : 520 000 euros pour le président de l’Assemblée Nationale).Ainsi, sur la cinquième circonscription,

on apprend que 30 structures ont bénéficié d’une subvention de la part de la députée Annie Gene- vard au titre de sa réserve par- lementaire. Les sommes versées varient de 1 000 euros à 18 000 euros pour un total de 130 000 euros. Ces financements publics ont contri- bué principalement à soutenir

tival lyrique de Mont- perreux a bénéficié d’une aide de 2 000 euros. Pour Morteau, la députée qui est aussi maire de cet-

L’utilisation de la réser- ve parlementaire n’est pas le fait du prince. Pour aider l’association ou la mairie qui sollici-

18 000 pour l’école d’Amancey.

te ville, a débloqué 10 000 euros pour l’aménagement d’un parc- relais de stationnement pour les travailleurs frontaliers du côté du champ de foire. La mairie des Combes de son côté a obtenu 13 000 euros pour restructu- rer le bâtiment de l’école, et Fuans 4 000 euros pour la réno- vation de la toiture de l’église. Annie Genevard a contribué à verser 9 000 euros à la commu- nauté de communes Entre Des- soubre et Barbèche pour l’acquisition de matériel pour le centre multi-accueil de Char- moille. Ajoutons que Vercel-Vil- ledieu-le-Camp a reçu 5 000 euros pour la réfection de la façade de l’église. Pour mettre en conformité la maire, Eys- son a décroché un coup de pou- ce de 7 000 euros de la part de la députée de la cinquième cir- conscription. Enfin, la Fédération régionale de défense contre les organismes

te son appui financier, le dépu- té doit adresser une demande de subvention auprès du minis- tère compétent. Néanmoins, le dispositif est toujours sujet à cri- tiques pour au moins deux rai- sons. Pour certains, la réserve parlementaire est un moyen pour les députés de faire du clienté- lisme. Pour d’autres, il faut s’interroger sur le coût global de cette réserve, sur son utilité et sur son archaïsme dans un contexte de raréfaction de l’argent public, et d’une attente pressante de réforme de l’État. En 2014, la réserve parlemen- taire des 577 députés a avoisi- né les 80 millions d’euros, soit une baisse d’environ 12 % par rapport à 2013. T.C. Les 30 structures qui ont bénéficié de l’aide parlementaire d’Annie Genevard en 2014.

La députée Annie Genevard a pu verser 130 000 euros au titre de ses réserves parlementaires 2014 (photo archive Càd).

Visite de l’établissement, présentation du matériel forestier et espaces verts, expositions diverses, pot d’accueil ... FORMATIONS SCOLAIRES SUR LES FINS 4 ème - 3 ème par alternance DIMA ( Dispositif dʼInitiative aux Métiers de lʼAlternace)

2 nde professionnelle Nature Jardin Paysage Forêt BAC Professionnel Gestion des Milieux Naturels et de la Faune CAPA Services en Milieu Rural (Services Aux Personnes - Vente – Accueil)

FORMATIONS POUR ADULTES :

n Préqualification Métiers de la nature n CAPA Entretien de l’Espace Rural

n Préqualification Métiers du Sanitaires et social n Titre professionnel Assistante de vie aux familles

Etablissement privé sous contrat avec le ministère de l’agriculture ou convention avec le conseil régional de Franche-Comté

V A L D E M O R T E A U

9

Éducation Le lycée de Morteau tutoie l’excellence aux Olympiades des métiers

Lucile Perrenet en bijouterie-joaillerie et Isabelle Fag- gianelli en D.A.O.-dessin industriel ont décroché l’argent aux finales nationales organisées fin janvier à Strasbourg. Reconnaissance.

catégorie D.A.O. La finale se déroulait sur deux jours et demi avec quatre épreuves au pro- gramme : conception d’un sup- port de caméra de sport, modé- lisation d’une sangle à cliquet et d’un marteau buri- neur. La partie

pion de France du métier for- mé lui aussi à Morteau, et Phi- lippe Jeannerod enseignant qui l’ont accompagnée dans sa pré- paration. Les deux jeunes filles font désor-

également des formations tech- niques très pointues dans le sec- teur industriel. Sa réputation attire de très bons élèves com- me ce fut le cas d’Isabelle Fag- gianelli venue de Haute-Saône, Bac S mention très bien en poche, débuter une formation technique en B.T.S-C.I.M. De là est née sa passion pour la modé- lisation 3D des systèmes micro- techniques. De là l’idée de concourir aux Olympiades en

mais partie de l’équipe de France des métiers. Elles vont suivre les stages de préparation aux épreuves interna- tionales et peuvent

C’ est toujours un honneur pour un établissement de voir ses élèves s’illustrer au plus haut niveau. Par le passé, d’autres élèves mortuaciens ont déjà brillé aux Olympiades. Ce qui confirme la qualité des savoir-faire ensei- gnés au lycée Edgar-Faure. 29 candidats francs-comtois étaient du voyage pour cette finale stras- bourgeoise. Trois sont revenus médaillés dont les deux élèves de Morteau. Originaire du Jura, Lucile Per- renet a appris l’art de la bijou- terie au lycée mortuacien où elle a passé son brevet des métiers d’art en 2013. Après une pre- mière expérience professionnel- le chez un artisan à Nancy, elle a choisi de se préparer à temps complet pour le concours avec l’aide de son coach et ancien pro- fesseur Philippe Hoffer. L’épreuve consistait à réaliser en vingt heures un bijou de grande classe. Le temps pour Lucile de mettre en œuvre toutes les techniques acquises au cours de sa scolarité, sans oublier sa touche personnelle. L’ensemble lui a permis de mon- ter sur la seconde marche du podium et d’embellir d’une bel- le référence un C.V. prometteur. Le lycée de Morteau propose

La qualité des savoir- faire.

s’achevait par un test de rapidité qui consis- tait à assembler le plus vite possible des jouets en Lego.

espérer aller, soit aux finales internationales à São Paulo, soit aux finales européennes à Göte- borg. De quoi redorer aussi le blason des filières techniques et manuelles. F.C.

La prestation d’Isabelle qui suit aujourd’hui une formation d’ingénieur par apprentissage lui a permis de décrocher l’argent. De quoi aussi satisfai- re Antoine Boinay, ancien cham-

Lucile Perrenet avait pour épreuve de réaliser un bijou de grande classe en vingt heures. Isabelle Fag- gianelli s’est prise de pas- sion pour la modélisation. Ce qui l’a conduite à participer aux Olympiades des Métiers.

Philippe Jeannerod et Philippe Hoffer en compagnie des deux médaillées d’argent.

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V A L D E M O R T E A U

10

Les élèves à l’épreuve de l’Europe Près d’une centaine d’élèves des M.F.R. de Franche- Comté se sont retrouvés le 10 février à la Maison Familiale et Rurale des Fins en vue de préparer des stages professionnels en Europe. Les Fins

En bref…

Frontaliers La Maison transfrontalière européenne en collaboration avec le syndicat suisse U.N.I.A. organise une réunion sur les métiers de la vente et de lʼhôtellerie-restauration en Suisse. Mardi 3 mars de 15 heures à 17 heures au 29, Grande rue à Morteau dans les locaux du Groupement transfrontalier européen. Cet- te conférence sera animée par David Taillard du syndicat U.N.I.A. qui décrira les carac- téristiques et opportunités de travail propre à ce secteur en Suisse. Il abordera également lʼétat du marché de lʼemploi dans ce domaine, les salaires en vigueur, les conventions collectives de travail… Lʼentrée est libre et gratuite. Rensei- gnements et inscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02. Cinéma Le cinéma Le Paris a rou- vert ses portes mi-janvier après deux semaines de fermeture. Cʼest la communauté de com- munes du Val de Morteau qui a repris en main la gestion du cinéma avec un nouveau pro- jectionniste. Le programme de chaque semaine est consul- table en ligne sur www.morteau.org

parc naturel. Au-delà du volet professionnel, ils effectuent aus- si des visites culturelles. Avec le temps, Erasmus + a gagné en flexibilité, ce qui offre aux éta- blissements la possibilité d’envoyer des pré-apprentis, des maîtres de stages, du person- nel. “L’objectif reste identique, à savoir prendre conscience de la citoyenneté européenne. Pour beaucoup de nos stagiaires, il

L es voyages forment la jeu- nesse. On s’enrichit de nos différences. Quel que soit l’âge, le contexte, on gagne toujours à vivre de nou- velles expériences loin de ses proches, ses repères, ses préjugés. Cela vaut à tout âge. Si beaucoup ont déjà entendu parler du dis- positif Erasmus pour les étudiants, peu savent qu’il existe aussi une version rebaptisée Erasmus + à plus large public. La fédération régionale des M.F.R. s’est engagée dans cette démarche depuis cinq ans. “On s’adresse généralement à des élèves scolarisés en Bac pro qui

vont partir deux à trois semaines à l’étranger où ils effectuent des stages complémentaires” , explique Jean-Yves Metin, char- gé de mission à la fédération des

M.F.R. Franche-Comté. “Ces stages restent en lien avec la filière. Cela nous semble plus cohérent” , n’oublie pas de préciser Olivier Cucherousset, le directeur de la M.F.R.

s’agit d’un premier séjour à l’étranger” , note Jean- Yves Mutin. De quoi décontenancer ou inquié- ter tout adolescent aus- si rebelle soit-il. D’où l’idée de les prépa-

Prendre conscience de la citoyenneté européenne.

des Fins. Chaque année, une vingtaine d’élèves de cet établis- sement partent en Roumanie. Scolarisés en Bac pro Gestion des milieux naturels et de la fau- ne, ils font leur stage dans un

rer à l’amont en les invitant à participer à différents ateliers comme ceux proposés aux Fins le 10 février dernier. Pour démys- tifier le grand saut vers l’inconnu, la méthode consiste

Chaque année, une vingtaine de Bac pro “gestion des milieux naturels” de la M.F.R. des Fins vont séjourner trois semaines dans un parc naturel roumain.

à les associer à des jeux de rôles, animations et mises en situa- tion. Dans chaque atelier, un animateur du Réseau Citoyen- neté Développement orchestre le débat et convie les élèves à exprimer émotions, idées, craintes. L’exercice apporte confiance en soi. La peur de l’autre, de l’inconnu s’estompe en prenant conscience que la différence peut être également

une richesse. “Chaque stagiai- re bénéficie d’une bourse de 800 euros environ pour un séjour de trois semaines. Le Conseil régional leur verse aussi une aide de 75 euros par semaine dans le cadre du dispositif Dynastage.” Ces voyages sont autant d’expériences linguistiques. “Au retour, on constate des réels gains avec des élèves plus mûrs et auto- nomes.”

Les candidats au voyage étaient conviés à une journée de préparation à la M.F.R. des Fins où ils ont participé à dif- férents ateliers

VILLERS LE LAC L r s denc ’Anci n Doua Un habitat conçu pour vous 1 r ma 2015 9RXV DYDQFH] HQ kJH " 9RXV pSURXYH] TXHOTXHV GLI¿FXOWpV GH PRELOLWp " 9RXV VRXKDLWH] FRQVHUYHU YRWUH DXWRQRPLH DX FHQWUH GH YRWUH YLOOH " D s

La Résidence de l’Ancienne Douane ouvre la location de ses appartements, réservés à la population senior dès le 1er Mai 2015.

LA RESIDENCE

SITUATION

Au rez de chaussée, seront présents : les bureaux de l’ADMR, un cabinet dentaire, une psychologue, un kinésithérapeute, une ostéopathe. Dix appartements de 48 à 55 m2 sont répartis sur le 1er et 2ème étage.

En plein cœur de Villers le Lac, au bord du Doubs, cette résidence est située à proximité des com- merces : banque, pharmacie, maison de la presse, boulangerie- pâtisserie, supermarché, opticien, coif- feur, restaurants, cabinet médical, dentiste, club de l’Age d’Or.

LES APPARTEMENTS

Accessibles par ascenseur, depuis l’entrée principale et en rez de jardin depuis la place Droz-Bartholet, les entrées sont sécurisées, par badge électronique individuel. L’aménagement permet d’accueillir des personnes à mobilité ré- duite, avec ascenseur et rampe d’accès, salle de bains équipée de douche italienne, barre de maintien, détecteurs de présence.

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Mairie de Villers-le-Lac / UXH 3DVWHXU

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Liste des produits porteurs de l’offre -

Du 25 au 28 février 2015 inclus

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Feuilleté de mousse au chocolat

LA LAITIERE , 4X57g, TRANSFORMÉ EN FRANCE

FICELLO

nature par 4, 84g, ORIGINE IRLANDE

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+

Feuille de chêne

BONDUELLE,

175g, TRANSFORMÉ EN FRANCE

-25% -25%

+

Tendre noix supérieur 6 tranches,

HERTA , 240g, ORIGINE FRANCE

+

-25% -25%

Saucisse sèche,

MONIQUE RANOU

, 300g, ORIGINE FRANCE

+

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+

-25% -25%

Sandwich thon crudités

MONIQUE RANOU,

140g, TRANSFORMÉ EN FRANCE

-25% -25%

+

Filet de poulet pomme de terre sarladaise

FLEURY MICHON,

300g, TRANSFORMÉ EN FRANCE

Ravioli bolognaise

ZAPETTI,

400g

+

-25% -25%

Douceur 8 légumes

KNORR,

1L

Sucre demi-rond

DADDY,

750g

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Pomme abricot

POM’POTES,

4X90g

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-25%

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Infusion nuit tranquille 25 sachets

ELEPHANT,

38g

+

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Cappuccino 8 dosettes

SENSEO,

92g

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Barre chocolat lait x6

FITNESS,

141g

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Cocottes chocolat – graines

SAINT MICHEL,

140g

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+

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Pizza Grandiosa Regina surgelée

BUITONI,

570g

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Croquettes de poissons ail et fines herbes surgelées

ODYSSEE,

6X50g

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Boisson cranberry light,

PAQUITO,

1L

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V A L D E M O R T E A U

12

Villers-le-Lac Entraide et indépendance Association en bonne et due forme, le service d’entraide de Villers-le-Lac n’a aucun lien avec la mairie ou le C.C.A.S. Mise au point avant la ven- te en mars et avril des cartes aux membres bienfaiteurs.

“O n a beau le dire et le répéter, les gens font toujours la confusion avec le C.C.A.S. Du coup, quand ils veu- lent nous remercier, ils appellent la mairie. Comme d’autres asso- ciations, on reçoit une subvention communale mais l’accompagnement s’arrête là. On agit en totale indépendance” , confie Irène Bergeon qui préside cet- te association fondée dans les années soixante à Villers-le-Lac. Aussi utile et nécessaire soit-il, le service d’entraide n’attire pas apportent un peu de compagnie et de chaleur humaine aux per- sonnes en situation de maladie ou d’isolement. L’activité ne manque pas. Elle se décline en diverses actions. Les visites aux malades ayant subi des graves opérations ou des traitements lourds occupent au quotidien le service d’entraide de Villers- le-Lac. “En concertation avec les services sociaux, nous pouvons dépanner financièrement les familles dans le besoin. En fin d’année, on rend aussi visite aux personnes les plus âgées ou très la curiosité ou les voca- tions. Loin des spots médiatiques, ces béné- voles de l’ombre - une quinzaine de personnes sur Villers-le-Lac -

dépendantes. C’est l’occasion de leur offrir un petit présent.” Irène Bergeon et les autres membres de l’association n’oublient pas aussi de fêter les anniversaires. Chaque année, cela représente près de 400 visites dans une commune qui compte aujourd’hui 532 sep- tuagénaires et 52 nonagénaires. Le temps fort des retrouvailles s’articule autour du tradition- nel repas des anciens Villériers et Villérières. “On envoie près de 550 invitations. Tous ne viennent pas. Depuis trois ans, on deman- de une participation de 10 euros à chaque par- ticipant. La commu- ne met à notre dispo- sition la salle des fêtes et offre l’apéritif” , com- plète Mireille Billod-Girard, la secrétaire de l’association. Le service d’entraide se mobili- se aussi pour d’autres causes. Il participe par exemple à la ven- te de brioches au profit de l’A.D.A.P.E.I. Outre la subven- tion communale, elle subvient à ses besoins en organisant un loto programmé le 15 mars. La collecte de fonds s’appuie sur la vente des cartes en porte à por- te de membres bienfaiteurs. Sans oublier la bourse aux jouets et aux vêtements d’enfants qui se tiendra à l’automne prochain.

“On a encore besoin de se faire connaître auprès des nouvelles familles qui sont venues s’installer récemment à Villers.” Sûr que les jeunes ne partagent pas encore et c’est tant mieux, les préoccupations du service d’entraide, mais la roue tourne. Donner maintenant du temps ou des dons pour recevoir peut- être demain, c’est faire acte de solidarité et d’altruisme. F.C.

Mireille Billod-Girard, la secrétaire du service d’entraide en compagnie d’Irène Bergeon, la présidente de cette association.

Un acte de solidarité et d’altruisme.

Renseignements au 03 81 68 05 18 ou au 03 81 68 03 85

Musique

aussi la preuve d’une belle lon- gévité 25 ans après la création de cette école de musique. Si l’accordéon est en perte de vitesse, le piano monte toujours en gamme. “On accueille aujour- d’hui une cinquantaine d’élèves dont les deux tiers font du pia- Partition victorieuse pour le club des Sapins Cette école de musique s’est illustrée en rempor- tant trois titres au concours national piano et cla- vier organisé à Paris en octobre dernier. La pal- me de l’assiduité. s’endormir sur ces bons résul- tats. Le Club des Sapins s’est remis à l’ouvrage et prépare les prochains éliminatoires régio- naux qui se tiendront les 11 et 12 avril prochains à Besan- çon. L’activité de l’association ne se limite pas aux concours.

P artie avec 9 sélectionnés régionaux, Béatrice Pugin qui dirige le club des Sapins revient avec trois lau- réates. Chloé Mougey au cla- vier, Émeline Pugin et Pauline Gardavaud au piano ont décro- ché la plus belle note, celle de la victoire. Ce joli tir groupé récompense bien sûr le travail et le talent des jeunes musi- ciennes. Il valorise la qualité de l’enseignement musical dis- pensé au club des Sapins. C’est

no” , confirme Béatrice Pugin. Le tiers restant se partage entre l’apprentissage du cla- vier et de l’accordéon. 20 élèves du club des

Les enfants se retrou- vent pour des stages en été. L’école apporte sa contribution musicale dans le cadre de diffé- rents événements com-

La preuve d’une belle longévité.

Sapins ont participé au concours régional qui réunissait 250 Francs-Comtois. Neuf ont été retenus pour disputer la fina- le nationale à Rungis. Pas question pour autant de

me le Téléthon, la fête de la musique ou la descente d’alpage à Montlebon. Cette belle famil- le s’est réunie en assemblée générale pour causer musique, projets et sorties récréatives.

Le club des Sapins a réussi un joli tir groupé au concours national.

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