Journal C'est à dire 207 - Février 2015

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Réouverture annoncée de la pêche La mortalité était telle l’hiver dernier que les A.A.P.P.M.A. avaient deman- dé et obtenu du préfet la fermeture de la pêche. Aujourd’hui, sauf catastrophe, la réouverture est programmée. Vallée du Dessoubre

“N ous étions tous d’accord en mars 2014 pour que le préfet interdise la pêche au vu de la situation” se souvient Gérard Mougin, président de l’A.A.P.P.M.A. des deux Vallées. À l’époque, la mortalité était en effet spectaculaire et avait ému l’opinion, désolée de voir ce joyau qu’est cette rivière souillée, et

sa vallée désertée. La mani- festation organisée en mai par le collectif Doubs-Dessoubre avait réuni des centaines de citoyens et la pétition qui a sui- vi a recueilli plus de 70 000 signatures. Aujourd’hui, un opti- misme mesuré est affiché par les présidents des A.A.P.P.M.A. concernées, à Saint-Hippolyte d’une part et du côté de la Rêve- rotte avec Pierre Ciglia ou enco-

re pour Christian Triboulet, président du collectif. “Aujourd’hui, les fraies se pas- sent bien, même avec un peu d’avance et sans trop de crues… Les mortalités sont largement en baisse donc c’est encoura- geant” résume Gérard Mougin qui comme ses homologues attend toutefois d’autres conclu- sions scientifiques que “les causes multifactorielles” évo-

quées il y a quelques mois. Pas très précis selon lui… “Les agri- culteurs ont été pointés du doigt mais ils ne sont pas les seuls responsables, le collectif Doubs- Dessoubre a aussi mis en évi- dence l’assainissement des com-

concernées : à la mouche ou au toc, les ardillons des hameçons seront interdits ou au pire écra- sés. Le nombre de prises est limité à deux truites par jour et la pêche des ombres reste fermée. Une surveillance accrue

va être mise en place notamment via des pêches électriques plus nombreuses sur une nouvelle réserve éta- blie à Battenans-Varin. “Prolonger la fermetu- re n’était pas une solu-

munes du bassin-ver- sant. Beaucoup des effluents partent direc- tement dans la nature.” Le travail continue donc pour apporter des amé- liorations. “Un groupe “points noirs” et un grou-

Règlement adapté et surveillance accrue.

pe “agriculteurs” ont été mis en place” explique Christian Tri- boulet. En attendant, la pêche va reprendre ses droits dans quelques jours, ainsi en a déci- dé le représentant de l’État, prenant en compte les demandes des associations

tion. Ni écologique ni écono- mique” s’accordent à dire les responsables sûrs que la pré- sence de pêcheurs dans la val- lée sera bénéfique à bien des égards. “Ils seront aussi des sen- tinelles et veilleront à la bonne santé de la rivière.” D.A.

Des pêches électriques permettront de contrôler régulièrement l’évolution de la population piscicole.

Maîche Fluidifier le stationnement au centre-ville Située entre la mairie et la nouvelle boulangerie au centre-ville, la ruelle Monta- lembert aura bientôt de nouvelles règles pour assurer une meilleure rotation des véhicules. Une expérience que la mairie pourrait dupliquer si elle est efficace.

SALON DE L’IMMOBILIER

“N otre souhait est de fluidifier le station- nement en créant cet- te zone 30 minutes au cœur de la ville où de nou- veaux commerces poursuit : “La zone bleue per- mettait une latitude plus large ce qui ne convenait pas en l’espèce là où on s’arrêtera pour de petites courses rapides.” Concrètement, un horodateur, gratuit, sur lequel il faudra taper sa plaque d’immatriculation distribuera le ticket que chaque automo- biliste devra mettre sur son pare- brise pour indiquer l’heure d’arrivée. À défaut, la police municipale pourra verbaliser. Ce nouvel aménagement marque le début d’une réflexion plus générale sur le station- nement au centre-ville. “Nous disposons à Maîche de 284 places situées à trois minutes des com- merces, dont 107 en zone bleue” précise le maire en détaillant les parkings disponibles à la M.A.R.P.A., autour de l’église, près du supermarché Carrefour, sur le Champ-de-foire ou enco- re au square près de l’école Saint-Joseph. De quoi satis- faire ceux qui s’arrêtent pour une durée plus ou moins longue et qui en quelques pas sont dans s’installent” explique le maire Régis Ligier qui

MICROPOLIS - BESANCON

les rues principales, devant les commerces ou services où ils doivent se rendre. “Pour le

Ligier soucieux également de voir par exemple les frontaliers privilégier les parkings-relais en périphérie, à savoir près d’Intermarché, de la salle des fêtes ou au stade des Tuileries plutôt qu’au centre-ville où la vie commerciale en journée nécessite un stationnement plus court.

moment, la situation est celle-là et nous allons étudier les éventuelles évolutions possibles pour rendre le stationnement

Près de 300 places disponibles.

20>22 mars 2015

toujours plus fluide dans l’intérêt des commerces” termine Régis

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Le marquage au sol est déjà en place dans la ruelle où un horodateur gratuit sera prochainement opérationnel.