Journal C'est à Dire 187 - Avril 2013

Le journal gratuit du Haut-Doubs

LIQUIDATION AVANT TRAVAUX * JUSQU’AU 11 MAI

22 avril 2013 N° 187

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

À PRIX LIQUIDATION ! Récépissé de déclaration 09/2013-02 *selon conditions en magasin

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

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S O M M A I R E

Maison de l’enfance à Montlebon. La mairie de Montlebon investit dans une Maison de l’enfance qui abritera le périscolaire, un espace multi-accueil et deux classes supplémentaires. (page 8) Vague de cambriolages aux Fins. Depuis le début du mois d’avril, les cambriolages d’entreprises se multiplient dans le Doubs. Le sec- teur de Morteau est principalement touché. (page 15) Maîche, le commerce pas mort. Des commerçants fatigués d’entendre dire qu’on ne trouve plus rien à Maîche réagissent : ils sont prêts à accueillir de nouvelles enseignes. (page 32) Le Haut-Doubs des miracles. Plusieurs faits inexpliqués se sont déroulés depuis le Moyen Âge dans le Haut-Doubs. Le point avec un historien local. (page 38)

(Le dossier en pages 23 à 30)

R E T O U R S U R I N F O

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La liaison mode doux Morteau-Montlebon inscrite au budget

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Fournet-Blancheroche : la commune condamnée à verser 10 000 euros

Suspect D’apprendre que Pierre Moscovici, parlementaire depuis près de 20 ans, plusieurs fois ministre et conseiller maître à la Cour des comptes possède en tout et pour tout un appartement à Montbéliard et quelque 13 000 euros sur des comptes courants (dont un est même débiteur) est très dérangeant. D’abord parce que cette informa- tion, comme pour tous les autres ministres mis à nu dans la précipi- tation, ne nous regarde pas. Ensui- te, elle ne nous intéresse pas. Nous n’avons cure de savoir que Cécile Duflot possède une 4 L à 400 euros, que tel autre a un compte courant à découvert de 30 000 euros (Lau- rent Fabius…) ou qu’une autre élue possède trois kayaks en carbone. Enfin, ce déballage peut paraître d’emblée suspect dans ce climat nauséabond de chasse aux sorcières. Suspect, parce que cette déclara- tion de patrimoine occulte natu- rellement les revenus mensuels des intéressés et qu’il paraît effarant qu’en près de trente ans de car- rière, le ministre Moscovici, élite sup- posée de la Nation, ne dispose pas plus de biens qu’un modeste “Fran- çais moyen”. Cette farce médiatico- politique n’a pour effet que de jeter l’opprobre sur toute la classe poli- tique : un ministre est hélas dis- qualifié d’emblée s’il est riche, tan- dis qu’un ministre au capital res- treint est soupçonné de cacher la vérité. Le vrai problème, c’est que dans la précipitation, on tente de panser les plaies béantes de l’affaire Cahuzac par des mesures impro- visées qui n’altèrent en rien la faci- lité qu’auraient les élus malhonnêtes à masquer la vérité sur leur patri- moine et surtout, qui ne moralise en rien la vie politique. Les citoyens n’attendent pas de leurs élites qu’elles soient pauvres, seulement qu’elles soient loyales et représentatives de leurs intérêts. Quand demain on obligera tous les élus, maires ruraux comme députés à dévoiler à leur tour leur patrimoine, on sera des- cendu bien bas dans le populisme et toutes les dérives que cette pseu- do-transparence comporte en ger- me. Commençons par rendre publique, par exemple, la façon dont nos députés dépensent tous les mois les 6 000 euros qu’ils perçoivent en plus de leur salaire au titre de leurs “frais de mandat”. C’est ce genre de flou persistant qui donne ce senti- ment de défiance des citoyens. Pas de savoir si tel élu possède une Twin- go ou tel autre une Maserati. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2013 Crédits photos : C’est à dire, Archi+Tec, C.A.H.D.

Le chemine- ment de 800 mètres pourrait être réalisé à l’automne.

I ls ne fanfaronnent pas, mais cʼest bel et bien une victoire pour le couple de restaura- teurs du Pont de la Rasse, à Fournet-Blancheroche. Notre journal avait longuement évo- qué le différend qui les oppo- sait à la mairie de Fournet-Blan- cheroche. Christelle et Pascal Menezo réclamaient une rétri- bution financière après que le pont ait été coupé pour travaux en 2011. Ils avaient décidé de porter lʼaffaire devant les tri- bunaux car plus aucun client ne pouvait accéder à leur établis- sement de 21 chambres. Le Tri- bunal administratif de Besan- çon, a le 12 décembre, condam- né la commune à verser 10 000 euros plus 1 000 euros pour frais dʼavocat. “Nous sommes contents que le préju- dice ait été reconnu mais cet- te fois-ci, nous voulons pas-

L a Maison Familiale et Rurale Roche du Trésor dʼOrchamps-Vennes prend une initiative originale. Le dimanche 26 mai, elle invite le public à participer à la première édition de “la Graillotte”, une balade gourmande à travers les paysages du Haut-Doubs. Lʼobjectif de ce projet nʼest pas de pousser les participants à une performance sportive, mais au contraire de leur proposer de prendre du bon temps sur les chemins de randonnée le long desquelles ils pourront découvrir et déguster un repas composé de cinq plats. Le menu sera concocté à partir de produits locaux du terroir. L a municipalité belmontoi- se travaille depuis 2011 sur le projet de liaison mode doux entre Montlebon et Morteau. “Le Conseil général du Doubs nʼa entre les mains quʼun seul dossier, le nôtre” soutient Christophe André. Sans vouloir polémiquer, la mise au point a toutefois son importance pour le maire de Montlebon qui réfute les propos du conseiller général Albert Rognon. Ce dernier pré- tend être à lʼorigine de cette ini- tiative. “En revanche, on comp- te sur lui pour décrocher des sub- ventions pour ce projet” espère Christophe André. Entre 140 000 euros et 170 000 euros sont nécessaires pour réaliser ce cheminement de 800 mètres accessible aux pié- tons, aux cycles et aux personnes

Cette opération va permettre aux élèves des filières animations et restauration de la M.F.R. de mettre à profit leurs connais- sances. “Les stagiaires vont pou- voir développer et renforcer leurs compétences professionnelles” indique la Maison Familiale et rurale. “La Graillotte” sʼadresse à tous les publics. Deux parcours de 12 km et 15 km, sans difficultés particulières, au départ de la M.F.R. dʼOrchamps-Vennes seront proposés. Il y aura plusieurs tarifs possibles en fonction de lʼâge des participants. Pour les plus de 18 ans, le menu complet avec bois- son est à 20 euros. Le repas est gratuit pour les moins de 5 ans. à mobilité réduite. Cet itinérai- re de 2,50 m de large longera la route départementale 48 qui relie les deux agglomérations. “Nous avons inscrit cet aménagement au budget. La suite des opéra- tions dépend du Conseil géné- ral qui est propriétaire de la rou- te. Il faut son accord pour aller plus loin” explique Christophe André qui estime que le che- min pourrait être construit au plus tôt à lʼautomne. Le Département doit faire encore une étude géo- technique. “La difficulté est quʼil a quatre ouvrages dʼart à fran- chir dont deux qui sont en mau- vais état. Les deux autres sont menacés à moyen terme” remarque le maire. Si la com- mune Montlebon a la maîtrise dʼouvrage, elle porte ce projet avec celle de Morteau.

Le nouveau Pont de la Rasse avait été inauguré sans la présence des principaux intéressés. Aujourd’hui, tout est oublié (photo archive Càd).

ser à autre chose” dit la géran- te qui préfère se concentrer sur lʼactivité touristique. Rappelons que les Menezo estimaient le montant du préjudice à 60 000 euros. La saison semble plutôt bien débuter même si la météo joue des tours. Les gérants concen-

trent leur activité sur lʼaccueil des pêcheurs et des motards. Ils ont également remis aux normes leur établissement. Du côté du pont construit en 1893 et long de 32 mètres, plus aucun souci de sécurité. Il est flambant neuf. Les touristes sont les bienvenus…

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V A L D E M O R T E A U

Politique Morteau-Le Russey : vers une fusion des cantons ? En 2015, les électeurs n’éliront plus un conseiller général à la tête de leur canton, mais un binôme homme-femme pour les représenter à l’assemblée départemen- tale. C’est le produit de la réforme qui vient d’être adoptée. Elle prévoit égale- ment de diviser par deux le nombre de cantons. Fusions en perspective.

L’ Assemblée Nationale a tranché.Mercredi 17 avril, elle a adopté par 273 voix pour (247 contre et 20 absten- tions) le projet de loi relatif à l’élection des conseillers dépar- tementaux, des conseillers muni- cipaux, et des délégués commu- nautaires. En ce qui concerne les Départements, la réforme prévoit

de faire évoluer ces collectivi- tés. Le changement est séman- tique tout d’abord puisqu’on ne parlera plus de “Conseil général” mais de “Conseil départemental”. Les conseillers généraux devien- dront naturellement des conseillers départementaux. L’autre changement est struc- turel. La loi précise que les élec-

teurs éliront non plus un conseiller général à la tête d’un canton, mais un binôme hom- me-femme pour les représenter au futur conseil départemental, et qui exerceront indépendam- ment leur mandat. Le duo sera élu tous les six ans, au scrutin majoritaire à deux tours. L’objectif de ce nouveau scrutin

est de garantir la parité dans les assemblées où siègent 14 % de femmes actuellement. Problème : l’élection de binômes à la tête des cantons induit un doublement du nombre d’élus

le ministère de l’Intérieur qui définira dans les prochains mois le redécoupage des cantons. “C’est une usine à gaz” commente Jean- Marie Pobelle, conseiller géné- ral du canton de Pierrefontai-

le, la réforme socialiste est jugée contre-productive. “Dans le Doubs, on va passer de 35 à 36 conseillers généraux, 18 hommes et autant de femmes. Quelle éco- nomie !” remarque Jean-Fran- çois Longeot, le leader de l’opposition départementale. “Cette réforme est politique, voilà tout. À mon sens, c’est la rura- lité qui est perdante dans cette affaire. La force de nos cam- pagnes était dans l’esprit du Conseil général” complète Albert Rognon, conseiller général du canton de Morteau. La réforme entrera en vigueur en 2015. directement le pouvoir d’achat des frontaliers, donc à leur capa- cité de consommer” ajoute Valé- rie Pagnot. Les associations de défense des frontaliers ont déjà touché plus de 27 000 personnes via le réseau facebook. Le collectif “Frontaliers ou bien ?” créé le 3 décembre dernier regroupe cinq associations : L’amicale des frontaliers (17 000 adhérents), Alptis Frontaliers (17 000 adhé- rents), le comité de protection des travailleurs frontaliers euro- péens, Vivens Preventium (asso- ciation de protection) et le G.I.C. (guichet d’informations géné- ralistes). “Si le droit d’option est sup- primé, chaque travailleur fron- talier va devoir supporter un coût financier supplémentaire pour se couvrir en santé. La coti- sation à la C.M.U. française représentera 8 % de son revenu imposable de référence et il devra souscrire en plus une assuran- ce-maladie complémentaire pour conserver une couverture de bon niveau” indique l’Amicale.

au Département. Pour compenser la hausse des effectifs, le législateur a donc décidé de diviser par

ne. Il faut dire que cet- te réforme n’a plus rien de comparable avec cel- le imaginée par le gou-

“Une usine à gaz.”

deux le nombre de cantons fran- çais (de 4 000, il passera à 2 000). Ainsi, le canton de Morteau pour- rait fusionner avec celui du Rus- sey, Pierrefontaine avec Vercel, et le canton d’Ornans avec celui d’Amancey par exemple. C’est

vernement Sarkozy. Il proposait, à la place des conseillers géné- raux et des conseillers régio- naux, des conseillers territoriaux qui devaient siéger dans les deux assemblées. Dans les rangs de la droite loca-

Colère

Les frontaliers descendent dans la rue Samedi 27 avril à 10 h 30, les travailleurs fronta- liers vont descendre dans la rue dans plusieurs villes de France. Ceux du Haut-Doubs se don- nent rendez-vous à Pontarlier. Mobilisation.

Albert Rognon, conseiller général du canton de Morteau : “À mon sens, c’est la ruralité qui est perdante dans cette affaire.”

L es associations de défense des travailleurs frontaliers espèrent secrètement une démonstration de force, de l’Alsace à Rhône-Alpes en pas- sant par la Franche-Comté, soit un potentiel de près de 50 000

ment à la remise en cause de ce libre choix. “Le cortège s’élancera du parking Clemen- ceau pour revenir place d’Arçon où le président Alain Marguet fera un petit discours. On sol- licite ensuite un entretien avec la sous-préfète” résume Valérie

frontaliers. L’Amicale des frontaliers, basée à Morteau, s’est unie au sein du collectif “Frontaliers ou bien ?” avec quatre autres associations, pour organiser cette mani-

Pagnot, juriste de l’Amicale. Si jusqu’à maintenant les asso- ciations de défense tra- vaillaient ce dossier avec les ministères concernés, sans faire trop de vagues, elles

“On veut mobiliser

au-delà des travailleurs frontaliers.”

festation pour défendre un com- bat qui dure depuis plusieurs mois maintenant, celui pour le libre choix de l’assurance-mala- die. Elle espère ainsi frapper un grand coup et donner un argument de plus au gouver- nement qui travaille actuelle-

ont décidé de passer à la vites- se supérieure, comptant sur la mobilisation des principaux intéressés. “On veut mobiliser les travailleurs frontaliers, mais aussi au-delà, notamment les commerçants. Car cette ques- tion de droit d’option touche

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Les travailleurs frontaliers défendent toujours leur droit d’option pour leur assurance santé, menacé d’ici 2014.

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V A L D E M O R T E A U

La cuisine centrale opérationnelle à partir du 21 mai La nouvelle unité de production culinaire de l’A.D.A.P.E.I. mobilisera une équipe de 36 personnes dont 32 travailleurs handicapés. La café- téria publique ouvrira cet automne. Mise en bouche. Morteau

En bref…

Le Russey Le relais dʼassistantes mater- nelles du plateau du Russey couvre lʼensemble des villages de cette communauté de com- munes. Pour en savoir plus, il suffit de contacter Helena Trinh par téléphone au 03 81 43 89 51 ou par mail : relais.ccpr.ccsh@famillesrurale s.org. La même structure est installée au pôle famille à Maîche pour lʼensemble des parents et assistantes mater- nelles de la communauté de communes du pays de Maîche (dont la commune de Fram- bouhans) avec pour respon- sable Pascale Thouverey, joi- gnable au 03 81 64 08 90. Improvisation Lʼassociation régionale pour le théâtre et lʼimprovisation (A.R.T.I.) organise le 24 mai à 20 h 30 au théâtre de Mor- teau un match dʼimprovisation théâtrale. Cʼest la première fois que cette association de réputation régionale se pro- duit à Morteau. Cette forme théâtrale originale se veut accessible à tous les publics et est interprétée par des per- sonnes qui un jour se sont dit : pourquoi pas moi ? Rensei- gnements complémentaires sur www.ludi-arti.fr

F ace au déclin de l’activité de sous-traitance indus- trielle, l’A.D.A.P.E.I. de Morteau (qui a fusion- né début avril avec toutes les autres antennes duDoubs au sein d’une A.D.A.P.E.I. départemen- tale) a choisi de développer une nouvelle activité à destination des travailleurs handicapés. L’orientation vers l’agro-alimen- taire relève d’une logique d’efficacité et de proximité. “On s’appuie sur l’expérience de la cuisine centra-

Le château d’Uzel se dote ainsi d’une base avancée qui per- mettra d’approvisionner la clien- tèle du Haut-Doubs : cantines scolaires, restaurants d’entreprise et de collectivités, C.C.A.S., etc. “C’est le choix de la proximité. On privilégiera aus- si, dans la mesure du possible, les producteurs locaux” , pour- suit le directeur en songeant probablement aux produits lai- tiers, fromages et salaisons. Le projet passe par la reconversion

le du château d’Uzel. Cette struc- ture rattachée à l’A.D.A.P.E.I. de Besançon a déjà 25 ans d’expérience dans la restaura- tion collective. On utilise son expertise dans la mise en place de cette nouvelle unité de pro- duction culinaire et pour la for- mation des salariés et des usa- gers” , explique Alain Aziz, le directeur de l’Établissement et Service et d’Aide par le Tra- vail (E.S.A.T.) en lien avec l’A.D.A.P.E.I. de Morteau.

L’intérieur de la future cafétéria publique.

de 32 travailleurs handicapés jusqu’ici affectés à des activités industrielles. Sans oublier les 4

U.N.I.F.A.F. Franche-Comté sur les fonds mutualisés de la for- mation professionnelle des tra-

moniteurs d’atelier qui les encadreront au sein de cette nouvelle unité de production culinaire. “La sélection s’est faite sur la base du volonta- riat et des aptitudes par- mi les 70 travailleurs

vailleurs handicapés. Le bâtiment de 1 500 m 2 abrite tous les équipe- ments nécessaires à la préparation et aux condi- tionnements des plats en barquettes. “On va démarrer sur une base

Une cafétéria publique de 130 places assises.

Le bâtiment prolonge l’atelier industrie de

de 400 repas par jour en sachant qu’on peut monter jusqu’à 1 600 repas par jour. La production sera fonction des besoins” , confie André Jean-Claude, le respon- sable de cette unité de produc- tion culinaire. Laquelle abrite également une cafétéria publique de 130 places assises qui ouvri- ra ses portes à la prochaine ren- trée. F.C.

handicapés de l’E.S.A.T. Les per- sonnes retenues ont suivi une for- mation action de quatre semaines en immersion au château d’Uzel. Elles ont découvert le fonction- nement d’une cuisine centrale, la restauration collective et les règles d’hygiène et de sécurité en vigueur dans ce secteur d’activité.” Le budget total de cette opéra- tion de reconversion avoisine les 90 000 euros pris en charge par

l’E.S.A.T. aménagé dans les anciens locaux

Expert de la rue des Fri-

tillaires à Morteau.

Publi-information

Entour’Âge, le seul contrat qui prend

en charge la dépendance Jean Paul Bulliard, Agent général AXA a convié plus de 80 clients à une réunion à Mor teau le 11 avril, sur des thèmes d’actualité : la dépendance et l’assurance-vie.

placement en établissement. “Vous aurez besoin, afin de n’être à la charge financière de per- sonne et surtout pas de vos enfants, de revenus complémen- taires. Ceux-ci vous seront néces- saires, soit pour financer l’assistance d’un personnel spé-

la dépendance et qui vous per- mettra de bénéficier de nombreux services liés à l’état de dépen- dance. Ce complément devra être mis en place tant pour vous que pour votre conjoint.” L’assurance-vie était également au centre des échanges, avec

“A vec l’allongement de la durée de la vie, cha- cun d’entre nous peut être confronté à une retraite en état de dépendance. Il est important de se protéger en cas de perte d’autonomie afin de n’être à la charge financière de personne et de préserver le patrimoine à transmettre à ses héritiers” , souligne Jean-Paul Bul- liard, agent général AXA à Mor- teau. En réponse, il propose la solution Entour’Âge, la seule assu-

L’agence de Jean-Paul Bulliard fête ses dix ans ! Jean-Paul Bulliard a présen- té son équipe en remerciant ses clients pour leur confian- ce accordée depuis plus de 10 ans à lʼagence, il a mis en avant lʼengagement de qua- lité de service dʼAXA, la proxi- mité et la disponibilité de lʼAgent Général et son équipe.

rance inter-générationnelle qui couvre l’assuré qu’il soit aidant de ses parents dépendants, dépen- dant lui-même un jour, tout en protégeant ses propres enfants. La dépendance d’un proche entraîne plusieurs difficultés aux- quelles Entour’Âge répond. Ce contrat apporte des solutions sur mesure aux aspects psycholo- giques et affectifs, aspects d’organisation pratique, le fait de trouver les bonnes personnes pour leur venir en aide, aspects

administratifs et enfin aux aspects financiers. Les services et les garanties apportés par l’offre Entour’Âge répondent totalement à ces attentes et à la sensibilité des aidants. Il faut rappeler que le coût de la dépendance s’élève en moyenne à 1 800 euros par mois à domi- cile et à 2 700 euros en établis- sement spécialisé, alors que l’aide de l’État s’élève en moyenne à 400 euros en cas de maintien à domicile et 329 euros en cas de

l’offre AXA Oppor- tunités qui allie sécurité et perfor- mance : un objec- tif de + 30 % à 5

cialisé afin de rester à votre domicile, ou pour choisir un éta- blissement adapté” poursuit Jean-Paul

“Des revenus complémentaires.”

Bulliard. Il ajoute : “Il s’agit donc de mettre en place une solution qui vous procurera un revenu constant mensuel à vie, qui vien- dra s’ajouter à votre retraite de façon à couvrir le surcoût lié à

ans avec garantie du capital. Autre offre attractive :AXA Selec- tiv’Immo, qui conjugue la garan- tie de la pierre, tous les avan- tages de l’assurance-vie et la signature d’AXA.

Lors de cette réunion,

Jean-Paul Bulliard a présenté

son équipe de collaboratrices qui l’entourent.

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Un directeur financier de Microsoft chez Péquignet La nouvelle direction de Péquignet accueille à la présidence du Conseil de surveillance Guillaume Burfin, qui est directeur financier au siè- ge Europe de Microsoft. Il remplace à ce poste Didier Leibundgut.

de surveillance. Il a démission- né de ce poste fin 2012. Cela n’a rien de surprenant dans un contexte où une nouvelle équi- pe s’est installée aux commandes de Péquignet, et qu’elle élabore un projet d’avenir pour l’entreprise. Nous ne savons pas quel rôle a désormais Didier Lei- bundgut dans l’organigramme de la société où travaille tou- jours un de ses fils. Par contre, on sait qui le rem- place à la présidence du Conseil de surveillance. Il s’agit d’une pointure de la gestion qui vient pe de Microsoft ! Son arrivée n’est sans doute pas étrangère au passé de Philippe Spruch et de Laurent Katz qui ont fait de la société LaCie spécialisée dans la fabrication de maté- riel informatique de stockage de donnée une success story . Les connaisseurs diront que l’horlogerie est un secteur à part, où les ingrédients de la réussi- te ne sont pas forcément ceux qui ont permis de s’imposer ailleurs. Dans le cas de Péqui- gnet, l’avenir le dira. En tout cas, si la nouvelle direction ren- force son cercle de compéten- ce, c’est bien pour mettre toutes d’être nommée. Cet- te personne est Guillaume Burfin, qui est directeur finan- cier au siège Euro-

L a rumeur court actuel- lement àMorteau et plus largement dans le micro- cosme horloger franco- suisse. Didier Leibundgut aurait quitté l’entreprise Péquignet qu’il a dirigée jusqu’à sa reprise l’été dernier par deux nouveaux action- naires, Philippe Spruch et Lau- rent Katz. La nouvelle direction

aurait procédé “au grand ména- ge de printemps” apprenait-on le 10 avril sur un site d’informations spécialisé dans l’horlogerie. La réalité n’est pas exactement celle-là. À l’heure où nous bouclons cet- te édition, Didier Leibundgut est “toujours salarié de l’entreprise” apprend-on auprès

de la direction de la société hor- logère mortuacienne. En

revanche, “il a quitté certaines de ses fonc- tions.” En effet, le père du Calibre Royal, qui avait fait

“Tout faire pour réussir le challenge.”

de ce mouvement le symbole de la marque ces dernières années, n’est plus président du Conseil

les chances de réussite de son côté. “Nous investissons lourde- ment dans cette entreprise. Nous voulons tout faire pour réussir le challenge” insiste Laurent Katz. Le changement ne se fera

pas d’un simple clic. La nouvelle direction prendra le temps néces- saire pour redresser la barre. Les effets de sa stratégie seront visibles à moyen terme. T.C.

Hommage

François Meunier, des sourires, un coup d’œil

La direction de Péquignet veut mettre toutes les chances de son côté en misant sur les compétences humaines pour réussir.

Depuis longtemps, l’ensemble de notre équi- pe entretenait des liens amicaux avec François Meunier. C’est avec stupeur et émotion que nous avons appris sa disparition.

bureaux qu’il a rénovés avec goût. Des visites profession- nelles bien sûr, mais de cour- toisie aussi, le temps de parta- ger un café. Ici, chacun appré- ciait sa bonhomie, son humour et son coup d’œil. Nous parlions de tout avec cet amateur d’art curieux par nature, que les

C e n’est pas dans les habitudes de notre rédaction de rendre hommage aux per- sonnes qui quittent ce monde. Comme beaucoup d’entre vous, c’est avec stupeur et émotion que nous avons appris le décès accidentel de François Meunier survenu le 6 avril. Les rapports

que nous entretenions avec cet artisan-peintre devenu déco-

rateur, allaient bien au- delà de simples relations commerciales. Au fil du temps, l’ensemble de notre équipe avait tissé des liens

mécanismes complexes de la psychologie humai- ne interpellaient. À sa famille, à ses enfants, à ses proches,

Partager un café avec nous.

amicaux avec lui. Deux à trois fois par semaine, François Meu- nier passait la porte de nos

la rédaction du Journal C’est à dire présente ses sincères condo- léances.

Le Mortuacien François Meunier avait 51 ans.

V A L D E M O R T E A U

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Montlebon Début des travaux en août de la Maison de l’enfance Les problématiques de garde d’enfants et de capacité des écoles sont le corollaire de l’essor démographique du Haut-Doubs. Pour faire à aux besoins des familles, la mairie de Montlebon investit dans une Maison de l’enfance qui abritera le périscolaire, un espace multi-accueil et deux salles de classe supplémentaires.

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à la fois la consommation et la facture énergétique. La construction de la Maison de l’enfance est un des volets d’un projet plus global d’aménagement du centre-bourg

actuel des choses, nous n’avons pas les moyens de les prendre en charge à Montlebon” remarque Régis Binétruy, adjoint au mai- re. Avec ses deux classes sup- plémentaires, l’école sera dimen-

sionnée pour accueillir 280 élèves de la mater- nelle au primaire (il y en a 213 en ce moment). Le bâtiment de 1 445 mètres carrés répondra à la norme B.B.C. Une

qui prévoit, à plus long terme, la démolition de la salle des fêtes actuel- le qui sera reconstruite différemment. “C’est une prochaine étape” explique Christophe

“Le projet intègre une chaufferie bois.”

partie de sa toiture sera végé- talisée. “Le projet intègre une chaufferie bois énergie qui va chauffer l’école, les vestiaires de foot, l’église, la mairie et la sal- le des fêtes” précise le maire Christophe André. Cette chauf- ferie va permettre de réduire

André. Avant cela, la réhabili- tation de l’aile est du cloître démarrera au mois d’août. Elle abritera des salles socio-cultu- relles. Coût de ce chantier : envi- ron 1 million d’euros hors taxes, subventionnés. T.C.

Vue de la future Maison de l’enfance imaginée par le cabinet bisontin Archi+Tech.

L es travaux de construc- tion de la Maison de l’enfance à Montlebon démarreront la deuxiè- me quinzaine d’août. L’objectif est qu’elle ouvre ses portes en sep- tembre 2014.Cette nouvelle struc- ture bâtie dans la continuité de l’école abritera l’accueil périsco- laire prévu pour cent enfants, un espace multi-accueil de 24 places (crèche, halte-garderie pour les enfants âgés de 3mois à 6 ans) et deux nouvelles salles de classe. La

municipalité investit 2,8 millions d’euros dans cette opération sub- ventionnée à un plus de 20%, qui répond selon elle à un besoin des familles. “Aujourd’hui, le périsco- laire qui fonctionne le matin, le midi et le soir est saturé. Il est organisé dans la salle des fêtes qui n’est pas adaptée pour accueillir 79 enfants” remarque Catherine Rognon, adjointe au maire. Les futurs locaux seront à la fois plus confortables, mais aussi plus spacieux. Comme la

plupart des communes du Haut- Doubs, Montlebon doit adapter ses services à l’augmentation de la population liée à l’activité frontalière. Les problématiques de garde d’enfants et de capaci- té des écoles en sont le corollai- re. Pour l’instant, ce bourg de 2 000 habitants ne dispose que d’une micro-crèche de 10 places située à Derrière-le-Mont dont le taux de remplissage atteint les 73 %. C’est insuffisant pour faire face

à la demande. “45 enfants sont scolarisés à Morteau. En l’état

Morteau

Le cinéma, vecteur de lien social La M.J.C. de Morteau renforce son partenariats avec les associations locales à travers des projections à L’Atalante, suivies de débats. La formule plaît.

Programme d’habitation sur les hauteurs de la ville !

Nathalie Farah, directrice de la M.J.C. de Morteau.

L e 8 avril dernier, le film“Et si on vivait tous ensemble ?” a été projeté au cinéma L’Atalante de Morteau. Dans la salle, une grande majorité de “cheveux blancs”. Ils étaient 125, tous membres du collectif “3 ème âge” regroupant la M.J.C., l’A.D.M.R., l’E.H.P.A.D., le C.C.A.S., l’Âge d’or, le club du 3 ème âge de Mor-

pouvaient parler et débattre plus facilement. Ces animations régulières organisées en lien avec des collectifs d’associations selon les thèmes permet- tent aussi d’augmenter sensiblement la fréquen- tation de l’Atalante” se félicite Nathalie Farah, la directrice de la M.J.C. de Morteau à l’initiative de ces actions.

teau et l’association J.A.L.M.A.L.V. Le prochain rendez-vous aura lieu le 7 mai, avec le film de Yann Arthus- Bertrand “La soif du monde”, orga- nisé avec le collectif “environnement” du Val de Morteau. En mai égale- ment, le collectif des associations

Par ce genre d’initiatives, la M.J.C. de Morteau tente de renforcer son enracinement dans le paysage socio- éducatif mortuacien. D’autres nou- veautés sont au programme comme ces ateliers d’initiation à la méthode Montessori (méthode d’éducation qui

Renforcer son enracinement dans le paysage socio-éducatif.

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turques du Val de Morteau se réunira au théâtre pour suivre un film et engager ensuite les discussions. Le 3 juin, c’est le film “Quartet” avec Dustin Hoffmann qui sera le support du débat organisé ensuite. À raison d’environ un rendez-vous par mois, la M.J.C. de Morteau renforce ses actions partena- riales autour du cinéma. “On s’est aperçu que le film fédérait les participants et qu’ensuite ils

repose sur l’éducation sensorielle de l’enfant) dont une session a lieu jusqu’au 26 avril dans les locaux de la M.J.C. Avec 550 adhérents et toujours de nouvelles idées pour dynamiser ses actions, la M.J.C. de Mor- teau poursuit son redressement après une pério- de critique sur le plan financier. L’assemblée générale de la structure aura lieu le 16 mai. J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

Les Fins Music Plus déménage dans le Territoire-de-Belfort L’entreprise de spectacle spécialisée dans la sonorisation et l’éclairage est sur le départ. Elle vient d’être rachetée par la société T.N.T. Events basée dans le Territoire-de-Belfort qui va rapatrier toute l’activité sur son site.

M usic Plus déménage ! L’entreprise de spec- tacle, spécialisée dans la sonorisation et l’éclairage, quittera définitivement la zone des Prés Mouchet aux Fins le 30 juin. À cette date, elle aura pris ses quartiers à Bavilliers dans le Territoire-de-

chiffre d’affaires en hausse sur les quatre dernières années, et d’excellents résultats, l’entrepreneur a envie de pas- ser la main après 15 ans de métier. “C’est une profession dif- ficile qui oblige à travailler le week-end, la nuit. Il y a le mon- tage du matériel, le démonta-

Belfort. L’activité est transférée dans les murs de son nouveau propriétaire, la société T.N.T. Events qui vient d’acquérir Music Plus avec laquelle elle travaillait en partenariat depuis un an. Fabrice Franz tire sa révérence en cédant sa société qu’il a créée le 1 er juillet 1998. Malgré un

Fabrice et Marie-Claude Franz s’apprêtent à quitter le Haut-Doubs.

nements. En absorbant Music Plus, T.N.T. Events élargit son activité et son domaine de com- pétence. Elle a le potentiel pour devenir leader sur le Grand Est dans son domaine. “Music Plus est complémentaire de T.N.T.

ge. Quand j’ai démarré dans le milieu du spectacle, le défi à rele- ver était important. Nous avons beaucoup investi pour progres- ser. Aujourd’hui, j’estime que le défi est relevé. J’ai envie de passer à autre chose” confie Fabrice Franz. En quinze ans, Music Plus est devenue leader dans son métier en Franche- Comté et au-delà. Elle rayonne en Suisse et sur une vingtaine de départements. Ce prestatai- re de la lumière et du son contri- bue à la réussite des plus grands événements musicaux. “Nous sommes très branchés festivals. C’est un choix que nous avons fait de nous positionner sur des manifestations qui reviennent

chaque année plutôt que de tra- vailler sur des tournées” préci- se Fabrice Franz. Music Plus intervient sur La guerre du son, Rolling Saône, le Festival de la Paille, où encore le Chant du Gros en Suisse. Des

salles comme l’Axone à Montbéliard font régu- lièrement appel à ses ser- vices. “En quinze ans d’activité, nous avons 100 % de clients fidèles. On collabore depuis 2001

Events qui intervient aujourd’hui sur des opé- rations événementielles. Mais elle offre en plus des prestations dans le design , les décors et le mobilier. Par exemple,

“Music Plus est complé- mentaire de T.N.T. Events.”

avec les organisateurs du Chant du Gros, et ça se passe très bien” poursuit Fabrice Franz. Music Plus emploie quatre personnes, et une vingtaine d’intermittents du spectacle sur les grands évé-

c’est elle qui fournit les stands sur les Eurockéennes et la foi- re aux vins de Colmar.” Un mariage qui risque de faire du bruit dans le milieu du spectacle t de l’événementiel.

Le bâtiment de Music Plus est en vente.

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Etanchéité à l’air :

utilisez la solution aéroblue Pour augmenter la performance énergétique de son habitation, il faut la rendre étanche à l’air. L’entreprise Salvi Peinture de Morteau vous propose la solution Aéroblue qui s’applique sur les murs intérieurs de la maison.

L’entreprise Salvi Peinture est le partenaire des particuliers, des professionnels et des collecti- vités locales.

L ’ entreprise Salvi se met au vert ! Elle est une des dix entreprises francs-comtoises a avoir été labellisée en 2012 “Reconnu Grenelle Environ- nement.” Cette référence signifie

dans ce domaine. “Tous nos collabora- teurs ont suivi des formations spéci- fiques pour obtenir cet agrément. Nous avons signé la charte “personnel for- mé à la performance énergétique” indique Serge Salvi.

2013

intérieurs. Elle utilise pour cela Aéro- blue, un nouveau produit à l’efficacité reconnue. La technique consiste à projeter ce revêtement à base de gyp- se sur l’intégralité des murs maçon- nés et des jonctions menuise- rie/maçonnerie, plafond/maçonnerie, avant la mise en oeuvre de l’isolation intérieure. Les résultats obtenus grâce à Aéro- blue sont bons. La valeur de la per- méabilité de l’habitation est inférieu- re à 0,6m3/ (h.m2) pour un logement, comme le préconise la R.T. 2012. Aéro- blue contribue donc activement à l’amélioration de l’efficacité énergé-

tique du bâtiment en traitant les fuites d’air parasites de la maçonnerie et les points singuliers. Les économies d’énergies sont dans la culture de la société Salvi Peintu- re. Sa prestation va du conseil per- sonnalisé à la pose de matériaux iso- lants. “On effectue un diagnostic d’une maison comme un garagiste dresse le bilan d’un véhicule lors du contrôle technique. Nous utilisons pour cela une caméra thermique. En fonction des résultats, nous faisons un certain nombre de propositions au client pour rendre son habitation moins énergi- vore” explique Serge Salvi.

Sensible à l’environnement, l’entreprise mortuacienne vient de faire un pas de plus en faveur de la diminution de la consommation énergétique des habitations, respectant

qu’elle a fait évoluer son savoir- faire dans les systèmes d’isolation par l’extérieur de manière à lutter efficacement contre les déperditions de cha- leur dans un bâtiment neuf

Les pros de la

performance énergétique

ainsi les grands principes de la régle- mentation thermique 2012 (R.T. 2012). Désormais, en plus de l’isolation par l’extérieur, elle est capable de rendre totalement étanche à l’air une habi- tation en intervenant sur les murs

ou à rénover. Si beaucoup de socié- tés s’auto-proclament spécialistes de la performance énergétique, rares sont celles qui, comme Salvi Peinture peu- vent justifier de véritables compétences

La solution Aéroblue est projetée sur les murs intérieurs avant la pose de l’isolation.

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V A L D E M O R T E A U

La situation de Bourbon est fragile mais se maintient Le marché de l’automobile est en berne et les perspectives ne sont pas réjouissantes. Si l’activité de l’usine Bourbon Automo- tive Plastics se maintient, les salariés sont inquiets. Morteau

En bref…

Charquemont Le comité dʼorganisation du Télé- thon du Pays Maîchois organi- se le dimanche 19 mai la 3 ème édition du Trail des Muscles au profit de lʼA.F.M. Ce rendez-vous printanier au profit du Téléthon est piloté par Johan Guillemin. Le parcours permet de décou- vrir de magnifiques paysages en passant notamment par les côtes du Doubs, la couleuse Petit, le barrage du Refrain, Biaufond, et la terrible montée de la Rasse pour revenir vers Fournet-Blan- cheroche. Un trail des muscles qui départagera les sportifs sur 22 km avec un dénivelé de 600 m. Une course exigeante pour une bonne cause. Rendez- vous le dimanche 19 mai au matin. Départ à 9 h 30. Parcours, renseignements et inscriptions sur www.trail-des-muscles.fr. Danse La compagnie de danse Per- nette se produira au théâtre de Morteau vendredi 17 mai à 20 heures avec son spectacle “La peur du loup”. Une perfor- mance scénique accompagnée de danse, solo, vidéo, bande- son, animation vidéo… La peur du loup nʼest pas un spectacle, cʼest une création multidiscipli- naire et chacun peut lʼinterpréter selon ses propres peurs et sou- venirs. Informations et réserva- tions au 03 81 67 18 53.

E n mars, avec 165 244 immatricu- lations, le marché français des voitures particulières neuves a baissé de 16,4 % par rapport à mars 2012 a annoncé le Comi- té des Constructeurs Français d’Automobiles. La filière auto- mobile tricolore s’enfonce enco- re dans la crise, et aucun indi- cateur ne permet d’annoncer un rebond à court terme. Dans les ateliers des équipementiers, chacun apprend à vivre avec cette incertitude. “Les salariés sont toujours un peu suspicieux, ils sont tendus. La situation les travaille évidemment, d’autant qu’on sait que ça va durer” confie un représentant du personnel de Bourbon Automotive Plas- tics (ex-Fabi) de Morteau. L’entreprise qui emploie 330 personnes se maintient malgré tout. Entre 70 et 80 intérimaires sont en poste. Si il y a quelques mois, une mesure de chômage partiel avait été décidée pour des ateliers ciblés, tous les pôles de l’usine sont aujourd’hui en activité. La situation est stable

en apparence, mais fragile au fond. “C’est très compliqué. Nous n’avons pas de visibilité. Si Peu- geot chôme, en fonction des sec- teurs concernés, nous pouvons être obligés de déclencher du

Ensemble, ils construisent une usine en Slovaquie de traite- ment de surface. Selon nos infor- mations, l’investissement s’élève à 10 millions d’euros. B.I.A. four- nit des pièces pour les construc- teurs tels que Mercedes, Porsche, Audi ou BMW. “Est-ce que toutes les filiales bénéficieront de cet- te ouverture sur le marché allemand ? C’est la ques- tion qu’on se pose actuel- lement” complète ce représen- tant du personnel du site de Morteau. En parallèle, afin d’être moins d’être dépendante du secteur de l’automobile qui pèse pour 70 % dans son chiffre d’affaires, la direction de Plastivaloire cherche les moyens d’adapter son outil industriel à d’autres marchés comme l’aéronautique. Patrick Findeling travaille sur des pistes de diversification. “Si on pouvait réduire à 50 % la part de notre chiffre d’affaires lié à l’automobile dans les toutes prochaines années ce serait l’idéal” déclarait-il à notre rédac- tion fin 2012. T.C.

chômage partiel. Le contexte est très instable” poursuit ce représentant du per- sonnel. Des annonces devraient être faites pour Bourbon Auto-

“Nous n’avons pas de visibilité.”

motive Plastics à Morteau au mois de mai par rapport aux perspectives à venir. Le groupe Plastivaloire auquel l’entreprise appartient cherche de nouvelles pistes de croissance. Fin 2012, Patrick Findeling, le P.D.G. du groupe qui compte 16 filiales, annonçait dans nos colonnes vouloir se placer sur le marché automobile outre-Rhin, en meilleure santé que le nôtre. “Il faudrait que l’on puisse prendre des parts significatives dans le marché allemand de l’automobile” disait-il. Des choses se concrétisent. Plas- tivaloire a créé une joint-ven- ture (co-entreprise) avec l’équipementier allemand B.I.A.

Pour l’instant, personne ne chôme dans l’usine de Morteau qui emploie 330 salariés.

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La société de gymnastique ‘‘La Française’’ organise le

Histoire Morteau libérée ! Ces photos inédites fournies par une de nos fidèles lectrices ont été prises quelques jours après la libération de Morteau le 24 août 1944 par les Forces Françaises de l’Intérieur. Ce jour-là, les F.F.I. lancèrent seules l’assaut douze jours avant l’arrivée des alliés, concrétisant enfin l’espoir de paix après les années d’occupation.

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La prise de Morteau le 24 août 1944. Un camion de prisonniers allemands. Arrivée place de l’Hôtel de Ville des officiers anglais et américains et d’une délégation de F.F.I. à Morteau le 29 août 1944. Les F.F.I. en détachement pour la revue du 29 août 1944.

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Réception d’un officier anglais et américain devant le monument aux morts de Morteau le 19 septembre 1944.

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Les camarades marocains le 7 septembre 1945.

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V A L D E M O R T E A U

MORTEAU Rue du stade, gymnase de l’Evolution (Entre la gare et le stade de foot) VIDE GRENIER

Délinquance Deux entreprises cambriolées aux Fins Depuis le début du mois avril, les cambriolages d’entreprises se multiplient dans le Doubs. Le secteur de Morteau est principalement touché. Les salaisons Renaudot et Huot Sports ont été visés.

L a compagnie de gendar- merie de Pontarlier observe une augmenta- tion au premier trimestre 2013 des cambriolages de locaux industriels et commerciaux.Avec Les Hôpitaux-Neufs et Valdahon, Morteau fait partie des secteurs les plus touchés. Début avril, aux Fins,deux entreprises ont été cam-

briolées. Des individus se sont introduits dans le magasin Huot Sports après avoir forcé deux portes et un rideau de fer. En quelques minutes, ils ont enlevé près de 400 pièces (jeans, blousons, t-shirts…), des vêtements de marque prin- cipalement, avant de prendre la fuite. Les deux alarmes qui ont fonc-

tionné ne les ont pas repoussées. Un coup dur pour la direction du magasin qui, malgré le pré- judice en cours d’estimation, a tout mis en œuvre pour conti- nuer d’accueillir la clientèle dans les meilleures conditions. “On ne sait pas franchement quoi dire, ou quoi faire face à ces actes. La zone s’agrandit, Lidl va ouvrir

ses portes. Le mieux serait peut- être d’envisager de confier la sécurité de la zone d’activité à une entreprise de sécurité qui surveillerait le site la nuit” pro- pose la direction d’Huot Sports qui renforcera encore son dis- positif de sécurité. Ce cambrio- lage est le deuxième pour ce com- merce. Le premier a eu lieu en septembre 2011. Les malfrats avaient découpé un trou dans le mur du magasin pour s’introduire à l’intérieur. Ils avaient emporté des paires de chaussures. Un peu plus loin, route de Maîche, ce sont les salaisons Renaudot qui ont été visitées dans la nuit du 3 au 4 avril. “Ils ont forcé la porte au pied-de- biche. Ils ont pris le fond de cais- se et quelques jambons” déplo- re Philippe Renaudot. Cela fait beaucoup pour quelques cen- taines d’euros. “C’est la premiè- re fois qu’on se fait cambrioler depuis que nous sommes aux Fins. C’était déjà arrivé quand nous étions au Barboux. On nous avait volé le camion” ajoute-t-il. Prévoyant, le salaisonnier avait mis son nouveau bâtiment sous surveillance vidéo en plus des alarmes. “Sur les images, on voit la voiture, et clairement trois individus entrer dans le maga- sin” dit-il. Philippe Renaudot qui a porté plainte a confié

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l’ensemble des vidéos à la gen- darmerie pour qu’elle puisse les exploiter. “Au regard des élé- ments, j’ai bon espoir que l’enquête aboutisse.”

dans le département. Le bureau de tabac de Nancray a été défon- cé à la voiture-bélier. Le res-

taurant de la zone d’activité de Mamirol- le a également été visi- té ainsi qu’un bureau de tabac et des bou- tiques du centre com-

“Bon espoir que l’enquête aboutisse.”

D’après la gendarmerie, ces actes de délinquan- ce peuvent être le fait d’individus originaires

du Haut-Doubs comme de bandes organisées venues d’autres régions. Début avril, des cambrioleurs ont sévi ailleurs

mercial à Arc-et-Senans. L’épicerie de Chantrans a été cambriolée à son tour.

L’idée est lancée de confier la sécurité de la zone d’activité des Fins à une entreprise de surveillance.

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