Journal C'est à Dire 187 - Avril 2013

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Fête au village autour de l’église L’église du Bizot a été reconstruite en 1503… Il y a donc 510 ans. Une lecture difficile de la pier- re mentionnant cette date a donc légèrement décalé les festivités des cinq siècles d’existence de cet édifice. Rendez-vous le 20 mai. Le Bizot

L’ église du Bizot n’est qu’à moitié propriété de la commune. “25 % appartiennent à La Bosse et 25 % au Narbief” pré- cise d’emblée Madame le mai- re Maryse Mainier impliquée aux côtés de Jean-François Cho- pard, qui fut lui-même premier magistrat du village et préside l’association An 2000. “La première église a été construite en 1330 puis brûlée

par les Suisses en 1476 et recons- truite sur les ruines de celle-ci comme on la connaît aujour- d’hui en 15 et 3, d’où l’erreur de lecture qui nous a fait penser 1513 au lieu de la date réelle de 1503” explique-t-il. Avec ses 242 personnes qui y sont enterrées, l’église du Bizot a entre autres particularités d’avoir été bâtie avant le Concile de Trente et la séparation entre catholiques et protestants. “Une époque où on utilisait l’art du trait” révèle

La maquette dessinée par Jean-François Chopard permettra d’expliquer dans le détail la géométrie sacrée.

l’on franchit cette porte, c’est pour passer d’un monde des sens à un monde du sens, pour pas- ser de “l’avoir et du savoir” à “l’être et au connaître.” Une méthode utilisée ici par l’architecte Guillemin Mathiot et que l’on retrouve à l’intérieur sur la base des culots on trou-

Jean-François Chopard qui jus- tement a retracé dans le détail les étapes de cette construction. Utiliser la Géométrie Sacrée dans l’édifice introduit la réa- lisation de dimensions harmo- nieuses, proche de la nature et donc divine…Mais c’est aus-

photos seront également à dis- position du public ainsi qu’un D.V.D. pour tout savoir de l’histoire du Bizot. Et pour que la fête soit encore plus belle, d’autres animations sont pré- vues : “Des peintres exerceront leur talent dans la rue et des jeux seront là pour les plus petits” explique Maryse Mai- nier qui a récemment reçu des mains de son prédécesseur le sceau de municipalité daté de 1793. Un autre pan passion- nant de l’histoire locale. D.A.

ve même dans la réalisation du tableau du retable.” Et ce n’est pas tout. La charpente, iden- tique à un bateau renversé, mérite à elle seule une visite : “Plus de 103 mètres cubes de sapins ont été nécessaires et elle supporte un toit de 460 tonnes recouvert de pierres plates.” Autant d’éléments remar- quables qui seront à découvrir le lundi 20 mai lors de visites et d’explications autour de la maquette réalisée pour l’occasion par Jean-François Chopard et Olivier Jeannin. 200

si un moyen utilisé pour passer des messages symboliques, seulement compris par les initiés. “Le jour du solstice d’été, on plantait un bâton en

ve des têtes avec d’une part l’ancien testament et de l’autre le nouveau. “Dans la grande nef, une clé de voûte repré-

La géométrie dite “sacrée” très présente.

terre et avec l’ombre qui appa- raissait à midi on définissait le nord. De là étaient dessinés deux carrés : celui de l’orient syno- nyme de sagesse et celui de l’occident qui représente le mon- de agité des hommes. Ainsi si

sente quant à elle deux cœurs entrelacés. Un message d’amour et de paix.” Ce passionné a pous- sé plus loin encore ses recherches autour surtout de cette géométrie sacrée, très pré- sente au Bizot : “On la retrou-

Ancien et nouveau maire sont unis pour réussir cette journée de fête.