Journal C'est à Dire 187 - Avril 2013

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Un directeur financier de Microsoft chez Péquignet La nouvelle direction de Péquignet accueille à la présidence du Conseil de surveillance Guillaume Burfin, qui est directeur financier au siè- ge Europe de Microsoft. Il remplace à ce poste Didier Leibundgut.

de surveillance. Il a démission- né de ce poste fin 2012. Cela n’a rien de surprenant dans un contexte où une nouvelle équi- pe s’est installée aux commandes de Péquignet, et qu’elle élabore un projet d’avenir pour l’entreprise. Nous ne savons pas quel rôle a désormais Didier Lei- bundgut dans l’organigramme de la société où travaille tou- jours un de ses fils. Par contre, on sait qui le rem- place à la présidence du Conseil de surveillance. Il s’agit d’une pointure de la gestion qui vient pe de Microsoft ! Son arrivée n’est sans doute pas étrangère au passé de Philippe Spruch et de Laurent Katz qui ont fait de la société LaCie spécialisée dans la fabrication de maté- riel informatique de stockage de donnée une success story . Les connaisseurs diront que l’horlogerie est un secteur à part, où les ingrédients de la réussi- te ne sont pas forcément ceux qui ont permis de s’imposer ailleurs. Dans le cas de Péqui- gnet, l’avenir le dira. En tout cas, si la nouvelle direction ren- force son cercle de compéten- ce, c’est bien pour mettre toutes d’être nommée. Cet- te personne est Guillaume Burfin, qui est directeur finan- cier au siège Euro-

L a rumeur court actuel- lement àMorteau et plus largement dans le micro- cosme horloger franco- suisse. Didier Leibundgut aurait quitté l’entreprise Péquignet qu’il a dirigée jusqu’à sa reprise l’été dernier par deux nouveaux action- naires, Philippe Spruch et Lau- rent Katz. La nouvelle direction

aurait procédé “au grand ména- ge de printemps” apprenait-on le 10 avril sur un site d’informations spécialisé dans l’horlogerie. La réalité n’est pas exactement celle-là. À l’heure où nous bouclons cet- te édition, Didier Leibundgut est “toujours salarié de l’entreprise” apprend-on auprès

de la direction de la société hor- logère mortuacienne. En

revanche, “il a quitté certaines de ses fonc- tions.” En effet, le père du Calibre Royal, qui avait fait

“Tout faire pour réussir le challenge.”

de ce mouvement le symbole de la marque ces dernières années, n’est plus président du Conseil

les chances de réussite de son côté. “Nous investissons lourde- ment dans cette entreprise. Nous voulons tout faire pour réussir le challenge” insiste Laurent Katz. Le changement ne se fera

pas d’un simple clic. La nouvelle direction prendra le temps néces- saire pour redresser la barre. Les effets de sa stratégie seront visibles à moyen terme. T.C.

Hommage

François Meunier, des sourires, un coup d’œil

La direction de Péquignet veut mettre toutes les chances de son côté en misant sur les compétences humaines pour réussir.

Depuis longtemps, l’ensemble de notre équi- pe entretenait des liens amicaux avec François Meunier. C’est avec stupeur et émotion que nous avons appris sa disparition.

bureaux qu’il a rénovés avec goût. Des visites profession- nelles bien sûr, mais de cour- toisie aussi, le temps de parta- ger un café. Ici, chacun appré- ciait sa bonhomie, son humour et son coup d’œil. Nous parlions de tout avec cet amateur d’art curieux par nature, que les

C e n’est pas dans les habitudes de notre rédaction de rendre hommage aux per- sonnes qui quittent ce monde. Comme beaucoup d’entre vous, c’est avec stupeur et émotion que nous avons appris le décès accidentel de François Meunier survenu le 6 avril. Les rapports

que nous entretenions avec cet artisan-peintre devenu déco-

rateur, allaient bien au- delà de simples relations commerciales. Au fil du temps, l’ensemble de notre équipe avait tissé des liens

mécanismes complexes de la psychologie humai- ne interpellaient. À sa famille, à ses enfants, à ses proches,

Partager un café avec nous.

amicaux avec lui. Deux à trois fois par semaine, François Meu- nier passait la porte de nos

la rédaction du Journal C’est à dire présente ses sincères condo- léances.

Le Mortuacien François Meunier avait 51 ans.

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