Journal C'est à Dire 187 - Avril 2013

D O S S I E R

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Maîche Joseph Parrenin n’exclut pas un nouveau mandat Installé à la mairie de Maîche qu’il a fait basculer à gauche en 1995, Joseph Parrenin sera-t-il ou non can- didat pour un 4 ème mandat ? Comment l’opposition prépare-t-elle le scrutin de mars 2014 ? Doit- on s’attendre au parachutage d’un côté ou de l’autre ?

Frambouhans Franck Villemain pourrait être candidat… à Frambouhans Depuis des mois, sur le plateau de Maîche, la rumeur court. Franck Villemain, le jeune maire de Frambouhans (39 ans) très présent sur le ter- rain, aurait des ambitions d’ailleurs. Mise au point avec l’intéressé à moins d’un an des élections.

J oseph Parrenin est mai- re depuis…1979. D’abord du petit village de Thié- bouhans puis de Maîche depuis 18 ans. Un parachutage comme on dit en politique qui lui a permis de ravir à la droite le chef-lieu de canton. “J’étais déjà bien implanté politiquement en étant conseiller général et conseiller régional” explique-t- il, fort aussi à ce moment-là déjà d’une longue expérience mili- tante. Un contexte particulier que l’on ne retrouve pas aujour- d’hui. Et d’ailleurs pourquoi par- ler succession ? Certes, l’élu a aujourd’hui 72 après.” Il n’exclut toutefois pas une nouvelle candidature : “C’est tout à fait possible mais il est difficile de dire aujourd’hui si ce serait pour effectuer un man- dat complet. Je dois aussi pré- parer une équipe qui me suc- cédera. Et de toute façon, il faut dépasser la seule question de la personne qui mène la liste et par- ans mais il est clair : “A ce jour, ma décision n’est pas prise. On a un mandat et du travail à terminer, on verra

ler avant tout d’un projet.” Maire de Maîche, Joseph Par- renin est aussi président de la communauté de communes : “J’y ai travaillé dans un esprit de rassemblement et j’espère conti- nuer à y jouer un rôle si je suis à nouveau maire. La position de bourg-centre de Maîche doit y être confortée et dynamisée. Et la structure en tant que telle doit continuer avec la gestion saine que nous avons mise en place et les choix politiques qui portent leurs fruits pour les habitants comme par exemple la redevance incitative.” Une communauté que l’élu souhaite voir prendre thèmes importants de l’environnement, de la biodi- versité, de la qualité des pay- sages et de l’habitat. “Tout cela doit être au centre des préoc- cupations de demain.” Une ana- lyse que l’élu conclut en indi- quant que chaque renouvelle- ment est aussi l’occasion d’apporter à l’échelon inter- toute sa place dans le parc naturel régional franco-suisse. Tout com- me la ville dont il est maire évoquant les

“À aucun moment je n’ai souhaité être candidat ailleurs qu’à Frambou- hans ! Maîche ? Non seulement je ne l’ai pas eu en tête mais il est faux de dire que cette solution a été envisagée pour prendre la suite de Joseph Par- renin.” Voilà une mise au point qui tenait à cœur à Franck Vil-

si y est invité. Il n’en faut pas plus pour alimenter une rumeur et me désigner comme potentiel succes- seur.” Cette mise au point effectuée, il confirme par contre qu’il pour- rait effectivement être candidat à sa propre succession au poste de maire de Frambouhans. “L’envie existe, c’est clair, mais il faut aus- si savoir que c’est un travail consi- dérable. Je travaille dans une entreprise locale de 6 heures à 14 heures, puis je consacre le reste de la journée à ma fonction de maire et de vice-président. Et avec les réunions, je suis rare- ment couché avant 23 heures.” Un travail de l’ombre qui ne l’empêche toutefois pas de garder la flamme avec le sentiment que ce premier mandat a permis de nombreuses réalisations, et que de belles choses restent à faire. “J’ai la chance de pouvoir

Joseph Parrenin est maire de Maîche depuis 1995.

communal du sang neuf. Du sang neuf et une approche nouvelle, voilà ce qu’entend jus- tement proposer l’opposition municipale emmenée par Sta- nislas Renaud. Pas de polémique en vue sur l’âge du capitaine mais un travail de terrain qui a déjà commencé : “Des réunions ont déjà eu lieu et avant tout, nous travaillons sur le pro- gramme que nous proposerons aux Maîchois avec deux axes principaux : la maîtrise des finances publiques et le déve- loppement de la vie associative, en direction de la jeunesse notam-

ment.” Pour parvenir à rédi- ger cette profession de foi qui engagera cette future liste face aux électeurs, Stanislas Renaud va à la rencontre des associa- tions locales et des acteurs éco- nomiques : “Nous nous donnons jusqu’à septembre pour faire ce travail d’écoute des attentes.” Quant à la question de la tête de liste, elle ne semble pas d’actualité : “Rien n’est décidé. Tout ce que je peux dire, c’est que notre liste sera ouverte à toutes les bonnes volontés prêtes à s’engager pour leur ville.” D.A.

lemain, las d’entendre ici ou là qu’il allait quitter son village pour de plus hautes ambitions poli- tiques. Comment explique- t-il que son nom circule

Encore des idées pour l’avenir.

“L’envie existe, c’est clair.”

autant dans les discussions : “Je suis également vice-président de la communauté de communes en charge de la vie associative et cul- turelle. Alors forcément, j’essaie de participer au maximum aux dif- férentes fêtes et manifestations sur notre territoire, souvent en com- pagnie du président qui lui aus-

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