Journal C'est à Dire 187 - Avril 2013

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Belleherbe Aldebert, parrain de Respirare Parmi les nombreuses manifestations organisées pour lutter contre les maladies res- piratoires rares, il y aura la journée anniversaire du samedi 18 mai au stade de Bel- leherbe. Mais une semaine avant, événement de taille, la venue du chanteur Aldebert.

Fournet-Blancheroche La confiance est dans le pré… et dans l’assiette ! Face aux crises alimentaires

A u G.A.E.C. des saveurs àFournet-Blancheroche, on n’a pas attendu les récents scandales de la viande de bœuf mêlée à du cheval pouragir.Épaulésparleur appren- ti Marc Delacroix, Robert Sandoz, Jean-Paul Feuvrier et Christian Guillaume sont trois agriculteurs quidepuisdixansontoptépourune traçabilité maximale dans le cadre de leur diversification. “Nous éle- vons, transformons et vendons” expliquent-ils. Bovins adultes, veaux de lait, poulets, pintades, porcs frais et fumés…On est ici en plein cœur de ce que l’on nom- me le circuit court. “On ne peut pas faire plus court” plaisantent les trois éleveurs qui ont pris de l’avance en la matière à une époque où déjà, la méfiance cou- vait : “C’était en pleine crise de la vache folle.” Pour eux, un déclic et l’envie de donner de leur métier une belle image. “C’est un souci légitime de la part des clients de savoir ce qu’il a dans l’assiette” estiment-ils. successives, le consom- mateur est de plus en plus exigeant. Légitimement, il veut avant tout savoir ce qu’il a dans son assiette. Mieux, il s’intéresse aussi à celui ou ceux qui travaillent pour le nourrir. La confian- ce est à ce prix.

I l le confesse avec amusement, “Belleherbe ? Non je ne connaissais absolument pas !” Et pourtant, Guillau- me Aldebert n’a pas hésité à accepter la demande de Céli- ne et Dominique Binet, parents du petit Camille, qui depuis des années se battent pour aider la recherche. “Je trouve cela essen- tiel, si je suis disponible et dans la région, de m’investir au côté des familles qui portent ce gen- re de projets. Si mon soutien et ma présence peuvent aider à récolter des fonds pour la bon- ne cause, tant mieux” explique- t-il. D’ailleurs, récemment, il a par- ticipé à une soirée de gala au profit de la construction d’une école pour enfants autistes à Besançon. “Tous les ans je par- ticipe également à la course “Mets tes baskets et combats la mala- Samedi 11 mai : Concert sous chapiteau à Belleherbe avec Astin, Clara Yucatan et Aldebert. Renseignements auprès de Dominique et Céline Binet : 03 81 44 33 79 ou

désintéresse : “Bien sûr, l’enfance fait partie de mon univers. J’aime partager, échanger avec les enfants et pas seulement dans

die” organisée par l’antenne régionale d’E.L.A. Et à la ren- trée je devrais, si l’emploi du temps le permet, parrainer les

Virades de l’Espoir” pour- suit ce chanteur au grand cœur. Les organisateurs de la fête qui se tient à Belleherbe y sont très sen- sibles et apprécient à sa

le cadre d’une tournée. Les enfants sont une source d’inspiration sans fin et je suis toujours fasciné par leur imagination, leur naturel et leur énergie.”

Présent dès qu’il le peut.

Robert Sandoz,

juste valeur la présence de Guillaume qui a accepté d’être leur parrain. Une telle envie de se rendre uti- le auprès des associations qui gravitent autour du monde de l’enfance n’est pas anodine. Un vrai engagement sincère et

Alors bien sûr, sans entrer dans l’intimité d’Aldebert, une ques- tion évidente vient à l’esprit : et vous quel papa serez-vous ? “Houlà ! Je n’en ai aucune idée, je ne me suis pas fixé de condui- te à tenir pour tout vous dire, on va improviser !”

Jean-Paul Feuvrier et Christian Guillaume, pionniers de la filière courte.

Alors bien sûr, au fil des crises, les pouvoirs publics ont réagi en imposant des règles pour informer le consommateur. L’étiquetage des bovins par exemple oblige à identifier la race, la date d’abattage, le lieu de naissance, celui où il a été élevé et le nom de celui qui a emmené l’animal à l’abattoir. “Nous sommes identifiés sur ces trois derniers critères” expli- quent ces éleveurs qui vont même plus loin : “Nous avons une clientèle de proximité qui n’hésite pas à venir nous voir sur l’exploitation car le besoin de confiance va aujourd’hui jus- qu’à vouloir connaître l’éleveur.” On le comprend d’autant mieux avec les événements récents liés

à des filières industrielles. Alors, Robert, Jean-Paul et Christian n’hésitent pas à se faire ambassadeurs de leur pro- fession. Adhérents du réseau “Bienvenue à la ferme”, ils ouvrent leurs portes et vont pro- mouvoir leurs produits com- me prochainement à la Foire comtoise à Besançon. L’occasion de constater chaque fois un peu plus que la demande est de plus en plus forte et que le marché sur lequel ils se sont installés a de belles perspectives. Quant à ces trois pionniers, ils ont un principe : “Ne vendre que ce que l’on est capable de produire.” Une vision de leur métier en par- faite adéquation avec les attentes des consommateurs.

06 80 01 49 41 et de Stéphanie Faivre et Michel Chopard : 03 81 44 34 76 ou 06 77 25 69 51

Guillaume Aldebert accepte d’aider les associations dès que son agenda le permet.

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