Journal C'est à Dire 187 - Avril 2013

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Le GRETA du Haut-Doubs dispense sur son site de Morteau des formations modulaires dans le domaine horloger.

Charquemont Maître Christian Loichot, artisan-boucher Christian Loichot n’a pas encore 16 ans quand il décide d’apprendre le métier de boucher à Saint-Hippolyte, village où est installée sa famille. Aujourd’hui, il ne regrette pas ce choix pour un métier qui le passionne et qu’il transmet, fort de son titre de maître-artisan.

FORMATIONS EN HORLOGERIE

> MODULE DE BASE Dates : 1 er octobre 2013 au 18 juin 2014 Horaires : de 18h00 à 21h00, 2 soirées par semaine et le samedi matin de 8h00 à 12h00 Délai d’inscription : Septembre 2013 Coût : 2 150 € > MODULE ASSEMBLAGE Dates : novembre 2013 à juin 2014 Horaires : de 18h00 à 21h00, 2 soirées par semaine et le samedi matin de 8h00 à 12h00 Délai d’inscription : Septembre 2013 Coût : 1 800 €

> MODULE POSAGE - EMBOÎTAGE Dates : novembre 2013 à juin 2014 Horaires : de 18h00 à 21h00, 2 soirées par semaine et le samedi matin de 8h00 à 12h00 Délai d’inscription : Septembre 2013 Coût : 1 200 € CONTACTS : Véronique Leroux ou M-T. Cretin-Guth MORTEAU - 03 81 67 40 25 PONTARLIER - 03 81 39 35 31

VERSION 2008

“L’ idée que j’avais étant jeune était de reprendre la ferme de

un autre métier.” Nous sommes alors dans les années soixante- dix. Le jeune garçon hésite entre

mes parents. Mais un de mes frères aînés l’a fait avant moi, donc il a fallu que je choisisse

menuiserie et boucherie. “J’aimais bien les jours où on tuait le cochon à la ferme. Et puis en devenant boucher, j’ai gardé un contact direct avec le monde agricole quand il faut aller acheter les bêtes” explique- t-il. C.A.P., brevet professionnel puis brevet de maîtrise, Chris- tian Loichot s’est formé en tant que boucher, charcutier, trai- teur et même salaisonnier, n’hésitant pas à étudier à Paris ou Aurillac et à se perfection- ner tout en ayant commencé à travailler. “Je tiens d’ailleurs à saluer des gens comme Clau-

de Guinchard, Daniel Baillet ou Armand Decreuse qui m’ont beaucoup appris et donné l’envie.” En 1990, l’opportunité se pré- sente de travailler à son comp- te en s’installant à Charque- mont. Une nouvelle étape qui

un professionnel qui connaît son métier. Un gage de qualité. Et à titre personnel, c’est une satis- faction et un juste retour sur investissement.” Un investisse- ment avant tout humain pour arriver à maîtriser ce métier exigeant : “Ne pas compter ses

a d’ailleurs son impor- tance dans la recon- naissance de ses pairs aujourd’hui : “Pour deve- nir maître-artisan, il faut en effet être à son comp-

heures, aller au boulot quand il y en a, savoir s’adapter aux goûts des clients et gérer en fonc- tion de l’évolution du marché de la viande.”

Savoir- faire et transmettre.

te depuis plus de dix ans.” A cela s’ajoute le fait que Christian Loichot a toujours eu à cœur de former des apprentis et de s’impliquer dans la profession en étant jury d’examen. Aujour- d’hui, c’est donc lui qui est à nouveau diplômé : “Les clients y sont sensibles. C’est pour eux une garantie d’avoir en face d’eux

Voilà en quelques mots résu- mée la recette qui a fonctionné pour Christian Loichot. Un arti- san de proximité, attaché au terroir et à une approche loca- le de ce métier qu’il aime et qui le conduit aujourd’hui à obte- nir la distinction de maître-bou- cher. D.A.

Christian et Claudine Loichot sont fiers de voir leur travail reconnu par leurs pairs.

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