Journal C'est à Dire 157 - Août 2010

Le journal gratuit du Haut-Doubs

31 août 2010 N° 157

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

50 ANS DE FAITS-DIVERS dans le Haut-Doubs

S O M M A I R E

Morteau, mauvais élève en matière de périscolaire ? La garde d’enfants s’avère très compliquée pour certaines catégories de tra- vailleurs qui réclament à la ville une plus grande souplesse. Le maire annonce des améliorations. (page 7) Artechnic en difficulté. L’entreprise des Fins a été mise en redressement judiciaire cet été. Le 13 septembre, une nouvelle audience au tri- bunal de commerce décidera de son sort. Elle risque la mise en liquidation. 19 salariés et leurs familles sont dans l’attente. (page 12) Les stars du rugby maîchois. Le Rugby-club du Pays Maîchois entame une nouvelle saison. Ses joueurs pourraient relancer l’idée de créer un calendrier où ils posent nus chez les com- merçants… (page 20) La Morteau enfin protégée. Un grand “ouf” de soulagement pour la filière porc qui, après quinze longues années de procédures, vient d’obtenir la reconnaissance officielle de l’Europe pour la saucisse de Morteau. Reste à peaufiner l’organisation de la filière. (page 29)

(Dossier pages 13 à 18)

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31 août 2010 N° 157

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Morteau, mauvais élève en matière de périscolaire ? La garde d’enfants s’avère très compliquée pour certaines catégories de tra- vailleurs qui réclament à la ville une plus grande souplesse. Le maire annonce des améliorations. (page 7) Artechnic en difficulté. L’entreprise des Fins a été mise en redressement judiciaire cet été. Le 13 septembre, une nouvelle audience au tri- bunal de commerce décidera de son sort. Elle risque la mise en liquidation. 19 salariés et leurs familles sont dans l’attente. (page 12) Les stars du rugby maîchois. Le Rugby-club du Pays Maîchois entame une nouvelle saison. Ses joueurs pourraient relancer l’idée de créer un calendrier où ils posent nus chez les com- merçants… (page 20) La Morteau enfin protégée. Un grand “ouf” de soulagement pour la filière porc qui, après quinze longues années de procédures, vient d’obtenir la reconnaissance officielle de l’Europe pour la saucisse de Morteau. Reste à peaufiner l’organisation de la filière. (page 29)

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R E T O U R S U R I N F O

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“Je ne l’ai pas mis dehors !”

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

ÉDITORIAL

Clivage Roms, gitans, bohémiens, gens du voyage… Ces sujets que tout le monde mélange ont été le cocktail explosif de lʼété à plusieurs échelles. Locale dʼabord puisque, cʼest une habitude, le passage estival des communautés de gens du voyage a suscité auprès de plusieurs muni- cipalités locales de vives réactions. Vives, mais justifiées. Car gens du voyage ou pas, il sʼest agi en lʼoccurrence dʼoccupation illégale de terrain (à Besançon début juillet), ou de graves dégradations dematé- riel. On le constate encore dans quelques aires dʼaccueil du Doubs. La réaction des élus locaux est donc appropriée dans le sens où ce nʼest pas lʼorigine de ces non-sédentaires ou la communauté quʼils repré- sentent, mais bien les infractions commises qui sont pointées du doigt. Bien sûr, lʼamalgame opéré aujourdʼhui entre la question récur- rente de lʼaccueil des gens du voya- ge, casse-tête de bien des muni- cipalités partout en France et cel- le, beaucoup plus grave des Roms aujourdʼhui, puise ses racines au plus profond de lʼinconscient col- lectif. Car la méfiance au mieux, la persécution et même lʼextermination des Roms, ne date pas dʼhier. Au XV ème siècle déjà, les premiers décrets chassant cette commu- nauté sans attaches véritables hors les murs des villes stigmatisaient déjà cette population. Si le sujet est si sensible aujourdʼhui, à tel point que le Saint-Siège lui-même sʼen est mêlé, cʼest quʼil renvoie aux plus sombres heures de lʼHistoire qui a trouvé son sordide apogée lors de lʼHolocauste. Les réactions sont excessives en tout point car il ne sʼagit pas comme on a pu lʼentendre dʼune dérive sécuritaire de la Fran- ce qui se borne à appliquer des règles nationales en matière dʼimmigration. Mais si le sujet divi- se, cʼest que lʼon touche là aux fon- dements de la République qui se glorifie depuis plus de deux cents ans dʼêtre la lumière du monde en matière dʼhumanisme. Il nʼen a pas fallu plus à la gauche en panne dʼidées pour bondir sur cet oppor- tun sujet de clivage. Au fait, “rom” signifie littéralement “être humain”. Qui sʼen souvient ? Peut-être pas M. Sarkozy qui se trompe lourde- ment en faisant de ce sujet, la sécu- rité, le socle dʼune future campagne électorale. Les Français ne sont plus dupes. Sait-il dʼailleurs que son patronyme serait dʼorigine typi- quement rom… ? J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2010 Créditsphotos: C’estàdire,J.-M.Blanchot,Franck Bourdenet,MichelComte,Évolution,Lyre,M.J.C.Villers, ValdeMorteauPoker,Rugby-club,JacquesVuillemez. A collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés)

L e 25 août, lʼOrient a quitté les ateliers du batelier Ray- mond Michel à Villers-le- Lac, direction Troyes. Cʼest par camion que le bateau-mouche a rejoint le département de lʼAube où il naviguera sur le lac de la Forêt dʼOrient. 6 000 heures de travail ont été nécessaires pour construire cet- te embarcation de 120 places nouvelle génération. “Le desi- gn est nouveau, la propulsion est électrique. Il y a quatre tonnes de batteries à bord pour alimenter les deux moteurs de 20 kW/h. Lʼautonomie est de six heures. On a changé de millé- dire, le match opposant les propriétaires et les locataires a fait réagir à la fois des pro- priétaires qui se sont retrou- vés dans le témoignage de Bernard Vieille, à savoir retrou- ver son appartement saccagé, ou des locataires n’ayant jamais revu leur caution à l’instar de Liliane Girod. Ceci étant, chaque cas a sa spé- cificité. Celui opposant notre retraité “expulsée” à son pro- priétaire de Saint-Gorgon-Main en est la preuve. “Je ne l’ai jamais mis dehors !” s’emporte Roland Vernier. “Je lui ai stipu- lé que le loyer allait augmenter pour prendre en compte les charges. En aucun cas je ne l’ai sommée de partir. C’est elle qui a quitté l’appartement en par- tant avant les trois mois de pré- avis” dit-il. Pour faire preuve de sa bonne foi, il nous invite à visiter le 3 pièces loué 400 euros par mois. “Je n’ai pas rendu la caution car il y a des cloques sur le parquet, des trous dans les murs et que cette loca- taire est repartie avec les douilles des ampoules… J’ai même été B alle au centre, tout le monde à zéro. Dans le numéro 156 de C’est à

naire. Ce bateau nʼa plus rien à voir avec ceux créés dans les années quatre-vingt-dix” indique Raymond Michel, le concepteur de lʼOrient, qui a été baptisé ain- si par la volonté de son pro- priétaire. En navigation, sa vitesse est de 12 km/h. La cabine du pilote est indépendante du reste de la struc- ture. Elle est suspendue ! “Cʼétait une volonté de la rendre indé- pendante, car le soir le bateau se transforme en restaurant” pour- suit lʼingénieur. Cʼest le deuxiè- me bateau que Raymond Michel fabrique cette année et le 70ème depuis le début de sa carrière. obligé de refaire une partie du parquet vers le fourneau et de remettre un câble télé qui avait été coupé” ajoute-il, désabusé qu’il est de voir que cette affai- re prend de l’ampleur. “La cau- tion ne supporte même pas l’ensemble du coût des travaux qui s’élèvent à plus de 1 500 euros” argumente encore Roland Vernier tout en présen- tant les différentes factures d’artisans (électricien…) qui ont dû intervenir dans ce logement situé rue des Roses. Bref, la vision du terrain n’est pas la même suivant la place choisie. L’A.D.I.L. (agence dépar- tementale d’information sur le logement) que nous avions fait intervenir en tant qu’arbitre en est consciente. Chaque cas à sa spécificité. C’est pourquoi elle invite à la fois les bailleurs et locataires à prendre contact avec ses services avant toute opéra- tion, même d’achat (03 81 61 92 41 ou adil25@wanadoo.fr). “Avec près de 290 000 dossiers traités, nous avons le recul pour savoir si un achat ou une location peut se révéler mauvais ou non” explique Soledade Rocha, la directrice de la structure basée à Besançon.

Un demi-siècle pour le quartier des Charrières

En pensant à lui, les habitants vont souffler les 50 bougies dʼun quartier qui a bien changé. Dʼextension en réfection, la zone a connu de profonds liftings mais a gardé son esprit : celui dʼêtre et resté un quartier populaire. “Quand je suis arrivé dans le bloc, il n’y avait que des champs autour. On appelait ce bloc le bloc des riches car il n’y avait qu’un enfant dans chaque appar- tement” explique-t-il. Après le quartier du Mondey, les Charrières passent le demi- siècle. Les habitants du quar- tier sont invités à se rencontrer. Les anciens sont également conviés. Un apéritif sera offert par la municipalité (dès 11 heures). Un repas (sous cha- piteau) est prévu, des jeux, de la musique et une exposition de photos anciennes seront pro- posés. Pierre Baverel (à gauche) et Pierre Fleury avec une photo des Charrières version 1960. Souvenirs, souvenirs…

S amedi 4 septembre, anciens et habitants sont conviés à souffler les 50 bougies de ce quartier réputé populaire. Pierre Fleury fut un des pre- miers à poser ses valises aux Charrières. Cʼétait en 1960, au 14 de la rue du même nom. En 50 ans, lʼhomme aujourdʼhui à la retraite nʼa pas abandonné “son” quartier. “Ici, il y a 24 numé- ros et environ 117 locataires” calcule ce Mortuacien tout heu-

reux dʼorganiser avec son voi- sin Pierre Baverel et dʼautres membres du comité de pilota- ge les festivités du 4 septembre. Pierre Fleury nʼoublie pas de citer Gaëtan Chabod, salarié à la M.J.C. qui sʼest investi dans lʼorganisation. Depuis le 23 juillet, ce jeune Mortuacien dʼ1,80 m nʼa plus donné signe de vie après avoir quitté son domici- le avec un sac à dos. Il est ama- teur de randonnée. Un avis de recherche est lancé.

L’Orient navigue à Troyes

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Le convoi exceptionnel est parti le 25 août à 13 heures de Villers-le-Lac.

A G E N D A

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Les Mots Doubs : hommage à San Antonio Besançon Avec la présence de toute sa famille, le génial Frédéric Dard sera à l’honneur lors de la 9 ème édition des Mots Doubs à Besançon, parrainée cette année par Daniel Picouly.

arrivées et départs se feront à l’espace Nautiloue, qui remplace le parc de laVisitation. “Le grand parcours est totalement modi- fié. Il promet d’être plus diffi- cile, notamment dans les par- ties descendantes” explique Mic- kaël Salvi, chargé de la promo- tion de l’événement. L’épreuve En octobre 2012, le vélo-club d’Ornans passera à la vitesse supérieure avec l’organisation des championnats du Monde de V.T.T. marathon. La course contre la montre est lancée. L’X-Trem/Loue vous attend Ornans qui se veut familiale obtient aujourd’hui une reconnaissan- ce nationale.

sur France 5 le Café Picouly. Pour le reste, le riche program- me habituel des Mots sera à nou- veau servi : cafés littéraires, cafés lectures, jeux et ateliers artis- tiques, conférences et débats, échanges avec les auteurs, expo- sitions et prix littéraires (prix du premier roman et prix des collégiens), le tout dans le cadre bucolique de la Gare d’Eau. J.-F.H. Du 24 au 26 septembre Parc de la Gare d’Eau Besançon - Rens.: www.salondulivre.doubs.fr Quelques auteurs présents cette année : Marc Lévy, Michel Quint, Pierre Bonte, Guy Carlier, Fouad Laroui, Emmanuelle de Boysson, Fatou Diome, Jean-Louis Debré, Patrice Carmouze, Malek Chebeln Maud Tabachnik, Janine Boissard… LES MOTS DOUBS

L’ X-Trem/Loue, une des plus belles épreuves V.T.T. en France se déroule à Ornans le samedi 25 et dimanche 26 sep- tembre. Les animations démar- rent le vendredi avec une soirée spectacle. Dans la vallée de la Loue,près de 3 000 vététistes, cou- reurs élites internationaux, rou- leurs occasionnels, promeneurs, familles, jeunes ou retraités s’engageront sur différents par- cours dans cette épreuve orga- nisée par le Vélo-club d’Ornans (V.C.O.), support des champion- nats de France de cross-country marathon (84 km). D’autres tracés sont proposés aux cyclistes : 15, 35, 62 et 83 km. La Mini X-Trem est ouverte aux enfants de 6 à 10 ans le samedi. L’ensemble des Vendredi 25 septembre, ouverture avec une soirée chanson française à partir de 20 h 30 à l’espace Nautiloue. Samedi 26 : animations dès 14 heures, Mini X-Trem (14 heures) et X-Trem Race à 18 h 30. Fin des animations à 2 heures Dimanche 27 : départ de la première course à 8 h 45. À 15 h 30 : cérémonie de remise des prix. Renseignements et inscriptions : www.extrem-sur-loue.com

D es mots doux, des mots durs, des mots fleuris, des mots tendres… Il savait tous les choi- sir, parfois les inventer,surtout les mettre en scène. On redécouvre actuellement, sans doute à l’occasion de la réédition com- plète de ses œuvres (Bouquins - Robert Laffont), toute l’étendue du talent de San Antonio, alias Frédéric Dard. Pour accompa- gner l’hommage que rendent les Mots Doubs au génial écrivain, sa famille sera présente : son fils Patrice qui a pris la suite du père avec les aventures du commis- saire San Antonio, sa fille José- phine qui vient de sortir “Fré-

déric Dard, mon père, SanAnto- nio” (Michel Lafon), son épou- se, Françoise Rivière (sa bio- graphe) et d’autres proches. La 9 ème édition des Mots Doubs sera incontestablement marquée par cet hymne à San Antonio. Elle sera aussi relevée en invités. On annonce notamment la venue du roi français des best-sellers,Marc Lévy, le président du Conseil Constitutionnel Jean-Louis Debré ou encore le chroniqueur Guy Carlier. Daniel Picouly, prix Renaudot 1999 avec “l’Enfant Léopard” parrainera cette édi- tion 2010 avec toute sa verve. Il anime tous les vendredis soirs

Le festival des nuits musicales organisé par l’association A.P.D.J. poursuit son aventure et affirme davantage son style : pluridisciplinaire, engagé, cosmopolite et convivial. C ette année, la programmation du festival des nuits musicales sera riche en création, en nouveautés, en découverte, c’est une musique prô- nant l’égalité qui sera à l’honneur sur la scène de ce festival Un objectif : plus de jours, plus de groupes et une offre artistique plus large. Cette nouvelle Au programme cette année, des groupes de gran- de renommée : Soldat Louis et The Silencers le vendredi soir et Johnny Clegg, le samedi soirs (concerts gratuits dans l’après-midi). Johnny Clegg en concert à Maîche Musique Festival des nuits musicales Les 22 et 23octobre - Salle des fêtes Maîche - Réservations : Office du tourisme de Maîche et F.N.A.C. formule du festival des nuits musicales aura donc lieu sur deux jours, les 22 et 23 octobre sur le site de la salle des fêtes de Maîche.

Le champion de France Thomas Dietsch remet son titre en jeux à Ornans le 26 septembre.

2010

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L E P O R T R A I T

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La pianiste Françoise Choveaux, dit être “tombée amoureuse du Haut-Doubs et de Fournet- Blancheroche.”

Françoise met le piano sous le sapin Pianiste de renommée internationale, Fran- çoise Choveaux trouve dans son nouveau havre de Fournet-Blancheroche l’inspiration. Fournet-Blancheroche

S es dix doigts valent de l’or. Dès lors qu’elles effleu- rent les touches du pia- no à queue, les mains de Françoise Choveaux lâchent des merveilles sonores au point que cette dame native du Nord de la France arrivée il y a six ans à Fournet-Blancheroche, est une pianiste et compositeur fran- çaise de renom. Certains festi- vals se l’arrachent. C’est grâce à elle que le Haut- Doubs a vécu un week-end durant aux sons du piano lors des “Pianissimes du Doubs”, concerts de piano organisés à l’église de Fournet-Blancheroche pour la deuxième année consé- cutive. Par le passé, Françoise Choveaux a, pour l’anecdote, se en compte” explique-t-elle avec le sourire, elle qui vit dans une grande ferme rénovée per- due sur la crête franco-suisse surplombant les gorges du Doubs.C’est dans ce lieu reti- ré et paisible - où seul le bruit des cloches des vaches pourrait perturber une sieste - que Fran- çoise “trouve l’inspiration tel- lurique” dit-elle. Voilà la raison qui l’a poussée à poser ses valises dans ce coin perdu à 1 000 mètres d’altitude. En plus d’être une excellente pianiste, Françoise est compo- siteur. Un critique du “Nouvel Observateur” dit d’elle qu’elle est “une compositrice dont la musique serait volontiers celle d’un Debussy d’aujourd’hui.” Joli compliment. C’est dans l’ancienne grange transformée en salle de répéti- tion que sont nés les 150 opus écrits pour tous les instruments et toutes les formations, du solo à l’orchestre symphonique, qui sont joués en Europe, en Asie, en Amérique. “J’ai besoin de ce repos et de la nature de Four- net pour écrire, trouver l’inspiration, me reposer” assu- re-t-elle. Malgré tout, Fran- çoise n’y est que très rarement. Dernièrement en concert à New- York, elle a enchaîné avec Paris, Rio de Janeiro, Saint-Peters- bourg, Madrid, la Corée et le Japon. Un travail harassant assez bien imagé par l’artiste : “Être pianiste, c’est comme ren- trer dans les ordres” assure Françoise, consciente qu’elle ne vit que pour et par la musique. Son enfance et son adolescen- ce ont été rythmées par des heures de cours. Un travail dur, harassant. Pour résumer, Fran- çoise dit que le piano “fait par- tie d’elle” , ce qui ne l’empêche assuré ses mains com- me le font certains foot- balleurs avec leurs pieds mais a stoppé le contrat depuis “car une tendinite n’était pas pri-

pas de pouvoir partager l’autre partie d’elle avec son mari. Si le Haut-Doubs lui donne matière à poursuivre sa car- rière, Françoise aime le lui rendre. C’est un peu pour cela qu’elle a décidé de créer le fes- tival “Pianissimes du Doubs”. “J’aime partager la musique et la faire vivre” concède celle qui réfute l’idée selon laquelle le piano, et plus généralement le classique, est réservé à une éli- te. “Bien sûr, il y a des endroits très guindés. Je pense à des salles parisiennes dont je tairais le nom (sourire).” Ces endroits ne sont pas vraiment ses lieux de prédilection. Françoise Cho- veaux aime la simplicité, les émotions. Elle aime aussi la départ, seul le travail permet d’avancer. Il faut être bon tout le temps.” Sa vie se résume à ça : échauffement des mains, répétitions, encore répétitions, puis concert…Un éternel recom- mencement qui a débuté dès l’âge de 13 ans et ses débuts au conservatoire de Lille. “Dans ma famille, personne ne jouait de piano. Mon père était peintre. Un jour, je l’ai tanné pour qu’il m’achète un piano et nous sommes allés le chercher à Emmaüs car il pensait que cet- te envie allait être passagère…” , se souvient l’artiste C’était mal la connaître. Après avoir ren- contré une professeur stricte mais excellente, Françoise pro- gresse. Elle fait sa place dans un monde “macho”. “Une fem- me pianiste et compositeur, ce n’est pas courant…” Avec la per- sévérance, la dame fait aujour- d’hui partie des plus grands jurys internationaux désignant les futurs grands pianistes de demain. Visage fin, maquillage impec- cable, Françoise a une vraie las- se sans toutefois se prendre la tête. Elle n’a pas peur de mettre les mains dans la ter- re dès que l’occasion se pré- sente : “Je jardine, je bricole, je ne me prive pas.” Bref, elle ne semble pas prisonnière de son métier qui est aussi sa passion. Son jardin secret, elle aime le préserver. Assez discrète sur ses émotions, sur sa vie passée, elle dit “être une autre une fois der- rière le piano.” Pour mieux connaître Françoi- se : assister à un de ses concerts ou procurez-vous un de ces 15 C.D. Plus que les mots, c’est avec les notes que Madame Choveaux s’exprime. E.Ch. rigueur.Travailler plus de 10 heures par jour derrière son piano ne lui fait pas peur : “Même s’il y a une notion de don au

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Morteau Garde d’enfants : Morteau mauvais élève ? L’organisation du périscolaire à Morteau ne répondrait pas à toutes les attentes, notamment des travailleurs fron- taliers. La mairie annonce une solution pour la rentrée.

mais à 13 h 30 seulement. “Et le matin, comment fait-on ? J’ai interrogé plusieurs fois la mai- rie, rencontré M me Genevard ain- si que l’adjointe à la petite enfan- ce, elles me répondent qu’il n’y a aucune demande des parents ! J’en connais déjà deux dans mon entourage s’emporte la jeune maman. Pire : M me le maire m’a conseillé de moins travailler pour être plus disponible pour mes enfants. Je me vois bien deman- der ça à mon employeur en plei- ne période de crise !” Alors le petit dernier, il ira en crèche à Villers-le-Lac jusqu’en novembre, le jour de ses quatre ans, et après… c’est l’incertitude totale. Lors d’une rencontre qui a eu lieu en septembre 2009,

Classe dʼéveil dès lʼâge de 4 ans, initiation enfants, ados, adultes.

V irginie C. est tra- vailleuse frontalière. Son mari également. Rien de très original jusque-là dans le Val de Mor- teau, sauf que certains services n’ont apparemment pas suivi l’évolution des modes de vie. Quand on part à 6 heures du matin au travail tous les jours de la semaine, la garde des enfants, notamment tôt le matin, le mercredi ou pendant les vacances scolaires s’apparente de plus en plus à un casse-tête pour les parents. Virginie et son mari ont la chan- ce d’avoir encore leurs parents, tous encore actifs. La solution de secours qui consiste à confier ses chères têtes blondes à papy- mamie n’est donc pas envisa- geable pour eux. Le premier de leurs deux enfants entre cette année à

l’école primaire. Le mercredi et pendant les vacances scolaires, la M.J.C. de Morteau assure un service d’accueil. “La M.J.C. ouvre à 7 heures, mais à 8 h 30 pendant les vacances scolaires. Comment fait-on de 7 heures à 8 h 30 ? Si la M.J.C. arrive à ouvrir à 7 heures en période scolaire, pourquoi ne le peut-elle pas pendant les vacances ?” s’interroge Virginie. D’après la struc- ture, il s’agirait d’un manque de personnel. La solution transitoire était donc la M.J.C. de Villers-le-Lac qui ouvre ses portes dès 6 h 30 du matin. Pour les enfants de 3 à 6 ans, ce qui est le cas du second, “c’est encore pire” selon Virginie. Le Chat Perché, la structure d’accueil des tout-petits à Mor- teau ouvre bien le mercredi,

Cours de danse rythmique, jazz, modernʼjazz pour les élèves de niveaux débutant, intermédiaire et avancé. Renseignements et inscriptions par téléphone. Vous pouvez également venir au studio mardi, mercredi, vendredi à partir de 17h, et le samedi à 13h : Tél. 06 43 86 63 21

Annie Genevard aurait promis à Virginie C. que la mairie allait réflé- chir à la mise en pla- ce d’une solution pour élargir les plages d’accueil des petits dans les structures munici-

“Ne pas se substituer entièrement aux familles.”

En bref…

état une de ses machines de broyage, sérieusement endom- magée par des déchets divers entreposés dans les bennes, tels que roue de voiture ou ferraille. “Une fois, j’ai trouvé dans une benne, une batterie, une jante et La mairie de Morteau, si elle avoue qu’il “subsiste encore un problème pour le mercredi matin” dit travailler sur des solutions. Dès la rentrée de sep- tembre, en attendant une solu- tion plus pérenne avec la M.J.C., cienne s’est résolue à embau- cher une personne de l’A.D.M.R. qui viendra de 6 heures à 8h15 et emmènera les enfants à l’école. Mais à 18,50 euros de l’heure, la facture n’est plus la même…Virginie C. ne comprend pas que la politique de Morteau en matière de petite enfance ne soit pas calquée sur d’autres communes comme Villers-le-Lac qui aurait pris toute la mesure du phénomène frontalier.

horaires évidemment plus res- trictifs qu’une benne en libre accès. Le système de bennes qui avait été mis en place était perfor- mant, il coûtait néanmoins la bagatelle de 60 000 euros par an à la collectivité, donc aux contribuables. Si ce service, apprécié par de nombreux usa- gers, disparaît, il paraîtrait logique que la facture du trai- tement des déchets payée par les usagers subisse une légère baisse. L’autre effet pervers à attendre de cette mesure radicale est de voir se multiplier les dépôts sau- vages de déchets verts dans les sous-bois du secteur. J.-F.H. En cette rentrée à Morteau, 14 tout-petits (de 2 ans) sont inscrits à maternelle Centre. Une recrudescence qui semble en grande partie due à la pénu- rie de mode de garde. Et les nou- nous indépendantes seraient peu intéressées par la garde des enfants de frontaliers, à cause justement de leurs horaires trop contraignants. J.-F.H. “un système sera mis en place avec le Chat Perché. On pourra alors vérifier si le besoin est bien réel” annonce Annie Genevard qui estime aussi que ce n’est pas le rôle de la collectivité de “se substituer entièrement aux familles du matin au soir.”

Olympiades Mercredi 8 septembre à partir de 10 heures aura lieu la neu- vième édition des “Olympiades des personnes âgées” à la sal- le polyvalente des Fins et à la salle des fêtes de Villers-le- Lac. Il sʼagit dʼune “compéti- tion sportive” qui réunit les rési- dents et agents de 16 établis- sements pour personnes âgées du département. Objectif : pré- venir lʼautonomie au moyen de cette rencontre ludique. Horlogerie Jusquʼau 12 septembre, expo- sition “Chercher midi à 5 heures” au musée interna- tional de lʼhorlogerie à La Chaux-de-Fonds. Vivre au rythme dʼune journée de 10 heures au lieu de 24 heures, voilà ce que cette exposition vous propose. Dans lʼarticle de notre précé- dent numéro consacré à la coopérative des Suchaux, le montant des aides allouées à la seconde extension des caves sʼélevait à 40 000 euros, et non pas 40 % comme cela était mentionné. Renseignements au 00 41 32 722 07 61. Suchaux

pales. Depuis, elle n’a eu aucu- ne nouvelle. “ Le phénomène fron- talier n’est pas anecdotique. Il faudrait que les services publics s’y adaptent un peu mieux” plai- de la mère de famille. Finalement, à l’approche de la rentrée, la famille mortua-

Environnement

Les bennes à déchets verts ont disparu

“U ne punition généra- le pour quelques mauvais élèves.” C’est ainsi que qualifie judicieuse- ment Jean Bourgeois, le mai- re de Villers-le-Lac, la mesure décidée récemment par la com- munauté de communes du Val de Morteau de supprimer toutes les bennes à déchets verts de son territoire, soit une quinzaine au total.

La communauté de communes du Val de Morteau a déci- dé de supprimer toutes les bennes à déchets verts de son territoire. Des personnes malveillantes y déposaient tout et n’importe quoi.

un tableau de bord de voiture” témoigne Jean Bourgeois. Selon nos informa- tions, cette mesure pri- se pour les mois de juillet et août devrait

Durant l’été, nombreux ont été les usagers contraints de faire demi-tour avec leurs poubelles remplies de gazon ou de bran-

Il coûtait 60 000 euros à la collectivité.

chages. Les bennes ont disparu à la demande de la société exploi- tante, Vidor, qui a constaté une recrudescence des actes d’incivilité. Récemment, elle a dû débourser près de 50 000 euros pour remettre en

être prolongée et devenir défi- nitive. Finies donc les bennes disposées dans chaque commune du Val de Morteau. Seules solu- tions restantes : faire son com- post chez soi ou se rendre à la déchetterie des Fins, avec des

Les bennes à déchets verts étaient régulièrement “polluées” par des produits qui n’avaient rien à y faire.

PÉRIODE SCOLAIRE

Centre

HORAIRES

VACANCES

ÉTÉ

Nautique

8h30 - 10h30 12h - 13h30 17h - 19h

Lundi

12h-19h

12h-20h

12h-14h 17h-21h

Mardi

14h-21h

12h-21h

10h-13h 15h-19h

10h-13h 15h-19h

Mercredi

11h-20h

12h-14h 17h-19h

Jeudi

12h-19h

12h-20h

8h30-10h30 12h-13h30 17h-21h

Vendredi

14h-21h

11h-21h

Samedi, dimanche et jours fériés

10h-13h 15h-18h

10h-13h 15h-18h

10h - 13h 15h - 18h

FERMETURE TECHNIQUE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE

Bassin sportif de 25 mètres, bassin ludique avec banquette à bulle, une pataugeoire, 2 saunas et 1 hammam, grand toboggan intérieur.

V A L D E M O R T E A U

5

Un agriculteur de Montlebon face aux gens du voyage Jusqu’à 60 caravanes ont squatté le champ de Christophe Bourdenet cet été. Un coup dur en terme de récolte. Pour la première fois, les gens du voyage ont loué une benne à ordures. Polémique

Villers-le-Lac

La cure transformée en cantine ? Après une année de réflexion, l’archevêque de Besançon se dit prêt à “rendre” à la commu- ne la cure, faute de prêtre résident. Les locaux pourraient devenir la cantine des écoliers.

D epuis l’an dernier, le père Pierre Mesny, un des prêtres de l’unité pasto- rale du Val de Morteau, ne rési- de plus dans la cure attenante à l’églisedeVillers-le-Lac.Les locaux, propriétéde la commune,sont donc vacants. D’où l’idée émise par la mairie de solliciter duDiocèse qu’il “libère” ce bien désormais inuti- lisé pour le laisser à la disposition de lacommune.L’archevêqueMon- seigneur Lacrampe vient de don- ner son feuvert,après que lamai- rie lui a soumis la question l’été dernier. “Il m’a apporté confir- mation selon laquelle il n’y aurait pas de nouvelle nomination sur le presbytère de Villers et donc que la mairie pouvait reprendre son bien” révèle Jean Bourgeois, le maire. La future affectation de la cure de Villers n’est pas encore tran- chée mais la mairie aurait le pro- jet de la transformer en réfec- toire pour les enfants de primaire qui prennent leurs repas depuis quelques années à la salle des fêtes, faute d’autres locaux dis- ponibles. “Nous n’en sommes

qu’au stade de la réflexion, mais ces locaux sont suffisamment bien placés pour ne pas penser à une telle utilisation qui évite- ra bien des déplacements aux élèves le midi. La pause et le repas de midi doivent être des temps de détente, pour l’instant, ça ne l’est pas” ajoute M. Bourgeois. Entre 50 et 70 élèves se rendent chaque jour de la semaine pour le repas de midi, de l’école du Centre à la salle des fêtes, située à la sortie de la commune. “C’est aussi une question de sécurité” insiste Jean Bourgeois qui sou- mettra certainement cette pro- position à son conseil dans les toutes prochaines semaines. Cette solution, si elle est adop- tée, serait transitoire en atten- dant la rénovation espérée du collège qui permettrait d’aménager de nouveaux espaces de restauration. Mais les tra- vaux du collège, s’ils se font un jour, ne sont pas prévus avant… 2017. En attendant, la cure trans- formée en cantine serait “la solu- tion idéale” selon le maire. J.-F.H.

A près la colère, l’apaisement. Vendre- di 4 juillet, plus de 60 caravanes des gens du voyage s’installent anarchique- ment et sans autorisation sur le terrain exploité par Christophe Bourdenet au lieu-dit le Pré du Pont entreMorteau etMontlebon. “Mon fils venait de ramasser le foin et n’a pas eu le temps de remettre un tas de fumier devant l’entrée en raison du travail lié à la fenaison si bien que les gens du voyage ont profité de l’occasion pour s’installer. Il y a eu 30 cara-

Jacques Bourdenet, agriculteur à la retraite, devant le champ occupé par les gens du voyage au Pré du Pont, entre Morteau et Montlebon.

ge se sont installés cinq jours durant avant de repartir. Un mois après, l’agriculteur a pu faucher le regain évitant au passage une perte trop impor- tante en terme de récolte. “Pour la première la fois, ils m’ont lais-

Christophe Bourdenet qui demeure au Meix Lagor a reçu une lettre du député Jean-Marie Binétruy après l’avoir interpel- lé. Réponse de l’élu : la meilleu- re solution pour ne plus (re)vivre ce genre de désagrément étant de bloquer le champ. “Si on a entendu beaucoup parler des gens du voyage dans la bouche des politiques cet été, je ne pen- se pas que cela change grand- chose” constate le jeune agri- culteur qui promet à l’avenir, de faire bien attention à obstruer les deux entrées une fois les balles de foin récupérées. Un double travail. E.Ch.

car les représentants des gens du voyage m’avaient promis de respecter en ne saccageant pas mon champ et en évitant de lais- ser trop de saletés. Ils ne se sont pas trop étendus sur la prairie.” Maigre consolation pour l’exploitant qui a remis depuis un tas de fumier afin d’éviter un éventuel retour de ces occu- pants encombrants. Il prévoit de creuser un fossé plus impo- sant encore. “Ce terrain de 7 hec- tares représente environ 10 tonnes de fourrage, calcule le papa. Piétiné, on ne peut plus récolter le foin, d’où une perte de 2 000 euros pour l’exploitation” dit-il.

vanes au début puis vite 40, 50 et même 60” expli- quait énervé Jacques Bourdenet, père de l’agriculteur, aujourd’hui à la retraite. “Ce n’était plus arrivé depuis 1998

sé un champ propre !” nuance Christophe. En effet, les nomades ont loué une benne à ordu- re histoire de prouver qu’ils peuvent être des gens bien élevés. Prix de

“490 euros la benne à ordures.”

la location de la benne : 490 euros. Une somme qui per- met de faire passer, un peu plus facilement, la pilule : “J’ai pu faire une deuxième coupe de foin

dans ce champ car je faisais vrai- ment attention à bien bloquer les deux passages en déposant des bennes de fumiers.” Un moment d’inattention et les gens du voya-

V A L D E M O R T E A U

6

Les Fins La société Artechnic dans une mauvaise passe L’entreprise spécialisée dans les machines d’assemblage a été placée en redressement judiciaire au début de l’été. Dix-huit emplois sont en jeu. Nouveau passage devant le tribunal le 13 septembre.

L a rentrée a toujours son lot de mauvaises nou- velles sur le plan éco- nomique. Aux Fins, la société Artechnic a été placée en redressement judiciaire au cours de l’été par un jugement du tri- bunal de commerce de Besan- çon datant du 19 juillet dernier.

Le carnet de commandes de l’entreprise avait sérieusement baissé ces derniers mois, donnant de réels signes d’inquiétude au dirigeant Éric Schwint. Le décès récent de son épouse Ursula qui gérait toute la partie adminis- trative, financière et comptable, n’aura bien évidemment pas

arrangé les affaires de cette socié- té créée en 1988. Le sort d’Artechnic sera défi- nitivement scellé le 13 sep- tembre, date de la nouvelle audience devant le tribunal de commerce. Deux options s’ouvrent : soit l’ouverture d’un délai supplémentaire pour trou-

Artechnic emploie encore 19 salariés (photo archive Càd).

Morteau Le Flambée sur la bonne voie La deuxième édition du Flambée de la Morteau a donné satisfaction à l’organisation et aux visiteurs. Reste à enfoncer le clou pour ancrer la manifestation dans les incon- tournables de l’été en Franche-Comté. Trois questions à Pierre Vaufrey, coordina- teur de l’événement pour la ville.

La société Artechnic a été créée par Éric et Ursula Schwint en 1988. Installée dans de modestes locaux de 90 m 2 à proximité du Cabanon aux Fins, Artechnic avait déménagé dans son bâtiment actuel à la sortie des Fins direction Maîche en 1991. Trois ans plus tard, la socié- té doublait sa surface qui totalise aujourd’hui 1 500 m 2 sur deux niveaux. Il y a quatre ans, alors que l’activité était encore très pros- père et pour éviter la fuite de la main-d’œuvre côté suisse,Artech- nic avait choisi une solution ori- ginale en créant un atelier en Suisse, à l’entrée du Locle. À

l’époque, Artechnic employait encore 42 salariés. Avec la bais- se d’activité enregistrée ces der- niers mois, les responsables d’Artechnic se sont résolus à délaisser ce site du Locle, liqui- dé en décembre dernier. Artechnic étudie et réalise des machines d’assemblage pour l’industrie, notamment pour les secteurs de l’automobile, la connectique, la téléphonie, le médical, l’horlogerie ou la lunet- terie. Éric Schwint, le gérant, n’a pas souhaité apporter plus de précisions pour l’instant. Du côté des 19 familles concernées par la situation, évidemment, c’est l’inquiétude. J.-F.H.

ver un repreneur, soit la mise en liquidation pure et simple de l’entreprise. “Tout dépendra de la situation financière à ce moment-là” résume M tre Pas- cal Guigon, l’administrateur judi- ciaire. de capitaux propres suffisam- ment importants pour espérer traverser les turbulences avec sérénité. “Sa situation financière est extrêmement détériorée et les commandes ne repartaient pas” indique M tre Guigon pour expli- quer la décision du 19 juillet der- nier. Artechnic a subi la cri- se de plein fouet et cet- te entreprise n’avait pas L’auberge authentique située à La Longeville propose à partir du 15 septembre une carte des fromages. Raclette, boîte chaude, tartiflette et fondue au menu. T rouver la chaleur réconfortante d’un mont d’or encore fumant dans sa boîte en bois, ce sera possible à partir du 15 septembre au Relais d’Istria situé à La Lon- geville, 18 chemin des Prés-Vuillins. C’est dans cette auberge authen- tique et magnifique - implantée au cœur du Saugeais - que Betty Drion en salle, aidée par Denis Mou- ton et Bruno Personeni en cuisi- ne, propose une carte des fromages digne de ce nom. En pays sauget, on ne badine pas avec la tradition, encore moins avec la qualité des produits dans cet espace réchauf- fé par la présence du four à pain délivrant d’excellentes miches ou pains longs. La responsable de l’auberge travaille avec les pro- ducteurs locaux, des salaisons aux fromages. “Avec la saison et l’arrivée des boîtes chaudes, pro- poser une carte des fromages cou- lait de source, explique Betty Drion. Il y aura de la fondue, raclette, mont

Le site du Locle fermé aussi.

C’ est à dire : Un temps splendide, une belle fréquentation (plus de 1 000 repas servis)… Le Flambée de la Morteau a définitivement fait oublier la Fête de la saucisse ? Pierre Vaufrey : Il est vrai qu’on a encore une chance phénoménale pour le temps, avec une fenêtre de tir de trois jours dans un mois d’août plutôt maussade. La météo a évidemment contri- bué au succès de la fête mais aussi et peut- être surtout l’implication totale de toute la filiè- re et des associations participantes. C’est cela que je retiens avant tout. Càd : Qu’est-ce que vous avez apporté de plus par rapport à l’an dernier ? P.V. : Notre volonté était de muscler les ani- mations qui avaient été insuffisantes l’an der- nier. L’idée est toujours de faire de ce Flambée une grande fête autour de la Morteau qui dépas- se largement le cadre local. C’est pourquoi le volet animations est indispensable. La course de cochons a été un énorme succès par exemple. Un autre grand motif de satisfaction, c’est le volet restauration sur lequel nous avons eu de très bons échos. Cette deuxième édition nous a permis de confirmer que nous étions dans la bon- ne formule. Maintenant, comme nous avions aug- menté le budget assez fortement, il faut qu’il y ait les recettes en face. Càd : Des choses à améliorer encore pour l’année prochaine ? P.V. : Nous sommes d’abord dans l’obligation

Publi-information Fondre avec le Relais d’Istria

Le volet animations avait été renforcé par rapport à la première édition.

d’apporter toujours du nouveau, nous cherchons donc dès maintenant d’autres animations à ajou- ter pour ne pas décevoir le public, et notamment les touristes qui étaient beaucoup plus nombreux cette année. Un des points sur lequel on a un peu “cafouillé”, c’est la cérémonie du Flambée. Pourquoi ne pas la faire en nocturne pour la rendre plus spectaculaire ? L’autre objectif désor- mais est que d’autres associations s’impliquent à nouveau dans la fête, c’est encore une de nos petites déceptions. Une chose est sûre : la for- mule sera reconduite, et on va essayer d’apporter encore d’autres améliorations. Propos recueillis par J.-F.H.

À partir du 15 septembre, le Relais d’Istria propose fondue, raclette, mont d’or chaud ou tartine de comté.

Morteau Gare : la mairie rachète 1,5 hectare de terrain

midi et soir. Les entrées sont fixées à 5 euros, les plats chauds à 15 euros. Le traditionnel plat du jour est fixé à 11,50 euros. Afin d’assurer un service rapide en salle, la gérante a embauché en extra un cuisinier qui mettra la main à la pâte les vendredis, samedis et dimanche. Avec une capacité de 62 couverts, la ferme vous ouvre ses portes. Et si une petite faim venait à vous creuser le ventre, vous avez la possibilité de dévorer la succu- lente “tartine d’Istria”, faite de com- té et morbier. Avec le Relais d’Istria, on salive déjà !

d’or et tartiflette, le tout accompa- gné de charcuterie locale. La fon- due pourra être dégustée à toute heure de la journée” détaille la maî- tresse de maison. Cette offre complète une carte déjà bien fournie et tournée vers la cui- sine traditionnelle de nos grands- mères. Au Relais d’Istria, on marie à merveille qualité et quantité. Fri- ture de carpe, charcuterie et salades du Haut-Doubs, grillades, desserts maison, pain au levain (en grande partie biologique), four à pain et pizza seront toujours proposés aux clients tous les jours de la semaine,

15 000 m2 de terrain appar- tenant à Réseau Ferré de Fran- ce sont acquis par la mairie. Coût de la transaction : 600 000 euros. La mairie veut en faire une zone mixte d’habitat et de commerces. À proximité de la gare et du champ de foire, la zone a depuis longtemps des allures de terrain vague. Des entrepôts, dont la plupart sont désaffectés, de grandes bandes de terrain désert et des han- gars qui barrent l’accès au bord du Doubs. Cette partie de la ville connaî- tra dans les années à venir une

vraie métamorphose. Il y a long- temps déjà que la ville lorgne sur ce foncier et R.F.F. (Réseau Ferré de France) s’est enfin réso- lu à les céder. La transaction doit être définitivement signée avant la fin de l’année, pour un montant de 600 000 euros. Une étude a été confiée à la S.E.D.D. (Société d’équipement du Doubs) pour choisir le meilleur aménagement possible. “C’est une zone stratégique qui se situe entre le champ de foire, la gare et la zone de loisirs en bordure du Doubs. Nous sou- haitons mettre sur pied un plan d’aménagement d’ensemble et en faire une zone à usage mix- te, avec de l’habitat, du com- merce, des espaces arborés et du

stationnement” confie Annie Genevard, maire de Morteau. Certains bâtiments seront pré- servés - celui des douanes notamment -, d’autres seront voués à la démolition : l’ancien bâtiment Locarest, l’ancienne halle ferroviaire propriété de la ville, les vieux locaux de la Ser- nam…L’idée de la mairie est aussi de relier cette future zone avec l’espace de loisirs au bord du Doubs qui accueille déjà le bâtiment de l’Évolution et les abords du stade de football. Une passerelle reliant les deux zones est en réflexion. L’étude urba- nistique concernant ce projet sera rendue en novembre.

Le Relais d’Istria 18, chemin des Prés-Vuillins à LA LONGEVILLE. Tél. : 03 81 38 37 91 Ouvert tous les jours - www.lerelaisdistria.fr

AU MENU : Charcuterie et salades du Haut-Doubs, friture de carpe, carte des fromages, grillades, desserts maison, pain au levain, four à pain, pizzas…

J.-F.H.

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Association Le club de poker mise sur le succès

V A L D E M O R T E A U

L’Évolution fait sa rentrée Le club de gymnastique mortuacien organise ses portes ouvertes samedi 4 septembre. L’objectif de 300 adhérents est toujours d’actualité. Association

Une quarantaine de passionnés se réunissent chaque semaine au sein du Val de Morteau Poker, une asso- ciation qui continue à accueillir des passionnés du jeu. T rois joueurs qualifiés pour les championnats de France amateurs dont un qui termine 8 ème meilleur joueur français sur 400 concurrents. Le Val de Morteau Poker, créé en novembre 2008, se fait une place dans le petit monde de ce jeu mêlant hasard et stratégie, qui fait un tabac depuis quelques années en France et touche de plus en plus de jeunes actuellement. Avec une quarantaine d’adhérents, le club mor- tuacien présidé par Ludovic Gautron poursuit sa croissance. La légalisation du poker en ligne n’y change rien, c’est à la M.J.C. de Morteau que se retrouvent chaque jeudi ou vendredi les joueurs. “Nous organisons des tournois et participons à des tournois à l’extérieur. Le club a des moyens plus importants maintenant, il a du matériel et des

lots de plus en plus intéressants. Nous avons la possibilité désormais d’avoir des sponsors” se réjouit Ludovic Gautron. En avril dernier, le Val de Morteau Poker accueillait une manche des inter- clubs Franche-Comté, qu’il a d’ailleurs rempor- tée. “La deuxième phase commence en septembre, elle regroupe les 4 meilleures équipes franc-com- toises dont nous faisons désormais partie.” Le “Texas Holdem no limit”, c’est le nom complet de cette discipline popularisée en France par Patrick Bruel (champion du Monde en 1998), est “un jeu très technique, très psychologique et plus on joue, plus le facteur chance diminue” indique le président. À Morteau, les membres de l’association jouent sans enjeux, gratuitement, seulement un classement. Le club organise des tournois de découverte pour ceux qui sont ten- tés de découvrir ce jeu, qui peut vite devenir une passion dévorante. Comme disent les pros du poker, il faut 5 minutes pour apprendre les règles et toute une vie pour s’améliorer… J.-F.H.

Les jeunes pousses du club sont en forme.

Renseignements au 06 77 14 94 71

A vec près de 70 enfants, c’est toujours la “baby-gym” qui caracole en tête des disci- plines enseignées à l’Évolution. Malgré le départ de Nadine Sau- ge qui encadrait les petits, l’activité se poursuit avec une autre enca- drante qui démarrera en cette rentrée 2010. “Les plages horaires seront à peine modifiées. Doré- navant, la baby-gym aura lieu le mercredi matin et le samedi matin, et non plus le samedi après-midi” précise Bruno Saliou, le directeur sportif. Pour le reste, l’Évolution gar-

de toujours la forme. La sai- son précédente s’était terminée avec quelques satisfactions en gym artistique notamment (une demi-finale nationale pour les filles) et en trampoline mascu- lin ou pour leur première par- ticipation, les trois trampoli- nistes locaux étaient présents au niveau régional. “Nous avons eu aussi de très bons résultats en gym acrobatique avec la troi- sième place nationale pour le duo Émeline Charrière-Anaïs Zotti” ajoute Bruno Saliou. Les objectifs de l’année seront

de faire au moins aussi bien. En attendant, l’Évo prépare ses portes ouvertes du samedi 4 sep- tembre (de 9 h 30 à 18 heures), son loto du dimanche 26 sep- tembre et cherche de nouveaux sponsors pour poursuivre sur la bonne voie. Cette année, les tarifs d’adhésion n’ont pas évolué. Renseignements au 09 61 27 69 70 ou 03 81 67 10 18 www.gymevolution-mor- teau.fr asso.evolution@orange.fr

À l’image du Sauget Ludovic Gauthier qui a terminé 8 ème sur 400 aux championnats de France amateurs, les membres de l’association jouent avant tout pour améliorer leur technique.

“BJP Fermetures” ouvre son catalogue de fermetures Installé dans un nouveau bâtiment à Frambouhans, “BJP Fermetures” intervient sur la pose de fenêtres, portes de garage, stores, portails ou volets. Du sur-mesure avec un service après-vente assuré. PUBLI-INFORMATION

Musique

La Lyre mortuacienne adopte l’accent belge La formation musicale mortuacienne a noué des échanges fructueux avec une harmonie de Bel- gique. Au printemps prochain, les musiciens belges seront accueillis à Morteau.

LA LYRE RECRUTE Renseignements au 06 87 31 31 11 ou 06 78 49 83 09

Pâques 2011. Ce genre d’échanges a des effets béné- fiques, notamment de “redon- ner de la motivation aux gens” car il faut bien le reconnaître, les temps sont durs pour les sociétés de musique locales qui peinent parfois à recruter de jeunes musiciens dont la forma- tion est toujours fastidieuse. Prochaines échéances pour la Lyre : un week-end musical à la Combe d’Abondance fin octobre et le traditionnel concert de fin d’année le 11 décembre au théâtre de Morteau où la Lyre recevra l’harmonie Union et Progrès de Villers-le-Lac. J.-F.H.

“B. J.P. Fermetures”, trois lettres dans l’univers de la fermeture per- mettant aux clients de s’y retrou- ver dans l’alphabet technique de la pose de portes d’entrée, portes de garage, fenêtres, volets, por- tails, stores ou Velux. L’enseigne créée par Jean-Paul Bouvier en février 2005 a déménagé dans la zone artisanale de la Baume, au 2 rue des Sorbiers. “Grâce à nos nouveaux

BJP fermetures valide bien la première photo. Seule la légende à changer : Jean-Paul et Christine Bouvier devant leurs

L e hasard des rencontres… En 2006, un Belge arrive pour raison professionnel-

Depuis, les gens se téléphonent régulièrement, en peu de temps, on a déjà créé des liens très forts”

le à Morteau. C’est l’époque ou l’ancien chef Pascal Jeannerot cher- chait à remettre sa baguette. Musicien, Phi- lippe Tamigniaux entre

se réjouit Arnaud Mauvais, le président de la Lyre. Comme un juste retour des choses, les Mortuaciens se pré-

“Redonner de la motivation aux gens.”

locaux plus vastes, nous pouvons pré- senter les produits que nous posons.

Autre avantage, un service après- vente rapide.

donc à la Lyre et après avoir sui- vi un stage de direction, c’est lui qui deviendra en 2008 le chef de la Lyre. N’oubliant pas ses racines wallonnes, il a permis de nouer des contacts avec sa ville d’origine et son harmonie. C’est ainsi que la Lyre est désormais “jumelée” avec l’harmonie de Leval-Tra- hegnies, une petite bourgade wal- lonne située non loin de la fron- tière française. Après quelques contacts préliminaires, l’ensemble des musiciens de la Lyre ont fait le voyage en mai dernier pour la Belgique, où l’accueil a été par- ticulièrement chaleureux. “Nous étions une quarantaine pendant trois jours là-bas, hébergés dans les familles. Le courant est tout de suite passé, nous avons joué ensemble, visité la région. Le courant est très bien passé.

parent à accueillir leurs homo- logues belges, une rencontre pro- grammée pour le week-end de

nouveaux bureaux.

Le client peur les voir, les toucher” explique le gérant qui bénéficie de près de trente années d’expérience dans le domaine de la fermeture. L’enseigne utilise en grande par- tie des produits de qualité dont la plupart proviennent de Fran- ce. C’est notamment le cas des fenêtres ou portes de garage. Les matériaux utilisés vont du P.V.C.

à l’aluminium en passant par le bois. “Nous intervenons la plu- part du temps sur des travaux de rénovation et parfois sur des constructions neuves. Notre péri- mètre d’intervention est d’environ 40 km autour de Frambouhans. La pose est assurée par Maxence Pochard, un artisan expérimen- té” déclare Jean-Paul Bouvier.

Les devis sont gratuits. Autre avantage, un service après- vente rapide : “En 48 heures, nous dépannons un client. Nous inter- venons également chez des per- sonnes qui n’ont pas acheté leurs fenêtres ici et qui ne parviennent pas à trouver de service après- vente” ajoute le professionnel. La pause peut se réaliser au maxi- mum sous huit semaines. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 pour découvrir l’ensemble des produits vendus au 2, rue des Sorbiers, l’enseigne répond à vos demandes au 06 88 734 892.

BJP FERMETURES Zone artisanale de la Baume - 25140 Frambouhans Tél. : 03 81 68 63 90 ou 06 88 734 892 bjp.fermetures@wanadoo.fr

Le premier voyage en Belgique a eu lieu en mai dernier.

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