Journal C'est à Dire 157 - Août 2010

É C O N O M I E

25

Fiscalité Taxe professionnelle :

les grands perdants de la réforme

Agences d’intérim, concessionnaires automo- biles, grands cabinets comptables, transpor- teurs… Ils sont désormais fixés sur leur sort. Certains paieront six fois plus qu’avant.

L a réforme de la taxe pro- fessionnelle, une excellen- temesure qui doit permettre de relancer l’activité économique. Allez leur expliquer à ces chefs d’entreprises que la soi-disant dis- parition de la T.P., remplacée par un prélèvement différent, leur redonnera de l’oxygène ! Parfois, la nouvelle taxe par rapport à l’ancienne,est jusqu’à six fois supé- rieure. Pour l’agence de travail intéri- maire Franche-Comté Intérim, la facture a du mal à passer. Pas de loin de 40 000 euros à débour- ser cette année, contre moins de 8 000 euros les années précé- dentes. “Pour nous, cette réfor- me a été terrible. Le calcul de la taxe est basé en partie sur le nombre de fiches de paye. Dans l’intérim, c’est logique, on en fait beaucoup” explique Xavier The- venot, le patron de F.C. Intérim. Avec le versement transport que les entreprises doivent payer pour financer le tram, Xavier

Thevenot estime tout bonnement que “c’est une honte.” Pour lui en plus, la facture se multiplie autant de fois qu’il a d’agences. “On va subir les mêmes aug- mentations pour nos autres agences, F.C. Intérim B.T.P. et F.C. Intérim Médical.” Dans l’automobile, même désillu- sion. Si les concessions “dégus- tent”, c’est parce que le calcul de la nouvelle taxe se base aussi sur la surface de vente. Méca- niquement, les grosses conces- sions sont pénalisées. Pour Jacques Dubois, patron du grou- pe J.M.J. Automobiles avec plu- sieurs concessions Citroën en Franche-Comté, dont certaiones dans le Haut-Doubs, la facture est salée, “entre 30 et 40 % de plus qu’avant.” Sur le seul site de Besançon, la taxe s’élève à 98 000 euros cette année, contre 70 000 euros l’an dernier, soit une hausse de 41 %. Sur le site de Pontarlier, c’est 12 000 euros de plus qu’il lui faudra débour-

Chez Citroën, le patron Jacques Dubois devra débourser près de 100 000 euros cette année pour un seul site.

seront réparties sur 5 ans. La réforme de la T.P. a été posi- tive pour le secteur industriel. Si elle a atteint ses objectifs pour l’industrie, elle n’a pas épar- gné les sociétés commerciales et les prestataires de service. “C’est un impôt plus juste désormais car il ne pénalise plus les inves- tissements” reconnaît beau joueur

Jean-Pierre Ladouce. Rappelons que la nouvelle taxe baptisée C.V.A.E. est désormais calculée sur la valeur ajoutée dégagée par les entreprises et non plus sur les investissements. Saluée par le monde économique, cette réforme a aussi ses laissés- pour-compte. J.-F.H.

ser. “Quand on se dit qu’on don- ne 10 000 euros par mois aux impôts pour un seul site, sans même avoir commencé le mois, ça fait mal” résume Jacques Dubois. Le constat est identique dans les cabinets-comptables. Le prin- cipal d’entre eux en Franche-

Comté, Mazars (240 salariés) en a fait l’amer constat. “Nous étions à 38 000 euros en 2009, on va arriver cette année à 64 000. L’impact de la réforme est pour nous de quasiment 80 %” note Jean-Pierre Ladouce, président de Mazars-Besançon. Mince consolation : les augmentations

Pain artisanal, pâtisserie

NOUVEAU

à Villers-le-Lac “Aux Délices du Lac” a ouvert ses portes au début de l’été au centre de Villers-le-Lac. Pain “de Morteau”, spécialités comme la Feuilletine ou le Délice, desserts glacés… Un univers de douceurs. Sans oublier le service traiteur.

PUBLI-INFORMATION

“Aux Délices du Lac” vous accueille dans son décor chaleureux et convivial.

À ViIlers-le-Lac, quand on vient acheter son pain “Aux Délices du Val à Morteau”, on parle encore parfois du pain “de chez Keiflin” en référence à l’ancien bou- langer de la rue Gilbert-Ménie, repri- se aujourd’hui par Sébastien Arnoux et Christian Brie-Demontrond, les

deux associés des “Délices du Val” qui viennent donc d’ouvrir cette secon- de boutique à Villers-le-Lac. Un pain à la saveur reconnaissable entre toutes. Désormais, les habitants de Villers- le-Lac auront donc tout loisir de trou- ver ce pain dans leur commune. “Aux

Une nouvelle adresse gourmande à Villers-le-Lac.

Délices du Lac” a ouvert ses portes au 1 bis, Grande rue, à l’emplacement de l’ancien magasin de sport Bersot. Pain artisnal, pâtisserie, glacier et traiteur, “Aux Délices du Lac” pro- pose toutes les variétés de pain, “tra- dition Keiflin” mais aussi classique, et les succulentes pâtisseries créées par Sébastien Arnoux. Parmi les spé- cialités de la maison, on peut citer la “Feuilletine”, une mousse choco-

lat, feuilleté praline et biscuit cho- colat, ou encore le “Délice”, une mous- se vanille, poires, framboises et bis- cuit macaron. “Nous nous spéciali- sons également dans les glaces” note le gérant, ancien responsable glacier chez Vergne à Audincourt. “Aux Délices du Lac” propose aussi une prestation complète en traiteur, pour les réceptions, apéritifs de mariages, cocktails… “La gamme est

vraiment étendue, de la part de piz- za au foie gras sur pain aux figues” résume Sébastien Arnoux. Dans le nouveau magasin de Villers, vous serez accueillis par le sourire de Maryse ou de Pascale. Au total, les deux magasins de Morteau et de Villers-le-Lac emploient 11 personnes, toutes au service de la qualité des produits maison fabriquées par les Délices du Val, et désormais du Lac.

Aux délices du Lac 1 bis, Grande rue - 25130 VILLERS-LE-LAC Tél. : 03 81 68 38 49 Ouvert du lundi au samedi de 5 heures du matin (7 heures le samedi) à 12 h 30 et de 15 heures à 19 heures (18 h 30 le samedi)

Aux Délices du Val

À Morteau, retrouvez la boulangerie- pâtisserie “Aux Délices du Val”, au 9, rue Gilbert-Ménie.

9, rue Gilbert-Ménie 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 20 03

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker