Journal C'est à Dire 155 - Mai 2010

1 er juin 2010 N° 155

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Musiques, chorales, troupes de théâtre UN PHÉNOMÈNE DU HAUT-DOUBS

S O M M A I R E

Tourbières toujours malmenées. Deux affaires agitent le petit monde des défen- seurs de la nature au Mémont et au Luhier. La justice s’en est mêlée et a tranché. De nouvelles plaintes ont été déposées. (page 7) Simonin brille en Afrique. L’entreprise de Montlebon a décroché un étonnant chantier en Guinée Équatoriale qui mobilise pour plusieurs mois la quasi-totalité des 90 salariés de la société. 150 containers vont partir le 15 juin. (page 12) Impôts : 44 % d’exonérés. Le revenu moyen par foyer fiscal dans le Doubs atteint presque les 31 000 euros. Mais près de la moitié des ménages ne paient pas d’impôt. À l’inverse, le fameux bouclier fiscal a profité à 69 contribuables du Doubs. (page 39) Grand patron français en Suisse. L’entreprise Tissot, basée au Locle, est une des sociétés horlogères qui a le mieux traversé la crise. À sa tête, le Français François Thiébaud, qui a notamment fait ses armes dans une manufacture de Morteau. Visite du “paquebot” Tissot. (page 46)

(Dossier pages 18 à 26)

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R E T O U R S U R I N F O

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Odeurs rue du Général-de-Gaulle : Jean-Louis Borloo écrit à Maîche

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

ÉDITORIAL

Socle Huit pages nʼy suffisent pas pour être exhaustif et sans doute le choix rédactionnel de ce numéro qui met en lumière le formidable élan asso- ciatif si typique du Haut-Doubs fera- t-il des mécontents. Car sʼil est bien un sujet sur lequel il était quasi- ment impossible de consacrer un article à chaque association, cʼest bien celui-ci. Alors il a fallu faire des choix, dictés par la tentative dʼun certain équilibre géographique ou encore liés à lʼactualité de tel- le ou telle “société” comme on les appelle ici. Et ce nʼest sans dou- te pas un hasard si on les nomme ainsi. Ces structures communau- taires que sont les musiques, plus tard les chorales et depuis peu les troupes de théâtre amateur parti- cipent toutes dʼun même élan qui puise ses racines dans lʼhistoire locale de ces territoires ruraux. Comme lʼexplique fort judicieuse- ment un historien local, Vincent Petit, dans ces territoires ruraux où il nʼy a jamais eu de grands pro- priétaires, lʼesprit communautaire a toujours prévalu et dʼune cer- taine manière, ces actuelles asso- ciations sont-elles quelque part la survivance en matière de loisirs de nos antiques fruitières. Lʼextrême vitalité de ce mouvement associatif pourrait en partie sʼexpliquer aus- si par la position géographique du Haut-Doubs, adossé à une fron- tière. On parle en lʼespèce dʼun cer- tain “patriotisme des confins”, que lʼon remarque dʼailleurs dans des régions comme le Nord ou la Lor- raine. On serait tenté, avec le bou- leversement sans précédent des rapports sociétaux, la multiplica- tion des échanges et lʼouverture sur le monde, de craindre une len- te dissolution du lien social qui unit dans demêmes associations toutes les générations. On constate au contraire que, même si lʼengagement est peut-être à pei- ne moins prononcé quʼil y a quelques décennies, ce mouve- ment associatif musical en parti- culier repose en fait sur un vrai socle. Et que lorsque les anciennes générations quittent les rangs de certaines sociétés on voit presque naturellement les plus jeunes reprendre le flambeau avec une hardiesse parfois plus vive enco- re. Il est quelque part rassurant de constater quʼavec la survivance de telles traditions continue à se nouer un lien fort entre les membres de ces “sociétés” qui contribue ainsi à forger pour longtemps lʼidentité dʼune société tout entière. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2010 Crédits photos : C’est à dire,Angèle Chopard,Coun- try Club,Clément Faivre,Harmonie Charquemont, Laëtitia Houser,Mairie de Morteau,Simonin. A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

D ans le numéro 149 de Cʼest à dire, nous relations les problèmes rencontrés par la famille Dos Santos à Maîche dont la vie au quotidien serait pol- luée par des mauvaises odeurs émanant des égouts. Demeurant au 15, rue du Général de Gaul- le, le couple regrettait que la mai- rie ne trouve pas lʼorigine de la “pollution” alors que cette der- nière a mis des moyens humains et financiers dʼenvergure pour percer un mystère… qui demeu- re toujours. Pour lʼanecdote, le maire Jose- ph Parrenin a prêté gracieuse- ment lʼannée dernière son domi- cile aux retraités lors des études menées. Des agents municipaux ont même dormi dans lʼappartement de la famille pour constater ou non les mauvaises odeurs. Ils nʼauraient rien senti dʼanormal… Les résultats éta-

blis par la direction départe- mentale des affaires sanitaires et sociales (D.D.A.S) nʼont dʼailleurs rien montré pouvant nuire à la santé des habitants. Pour autant, les époux ont mis en doute ces résultats com- mandés par la municipalité et ont envoyé une lettre à Jean- Louis Borloo, le ministre de lʼécologie. Le ministère a pris note de la plainte des provin- ciaux (cʼétait en 2009) et deman- dé à la mairie de Maîche de transmettre les résultats. Cho- se que la municipalité a faite. Si la lettre était bien paraphée du sceau de Jean-Louis Borloo, ce nʼest bien évidemment pas lui qui lʼa rédigée mais un fonc- tionnaire. Finalement, les odeurs maîchoises sont arrivées jusquʼà Paris sans que les craintes des Dos Santos ne soient pour autant dissipées.

Le “gendarme couché” sera raboté

les gens s’arrêtent en arrivant en bas de la rue de la Lou- hière.” La pose de ce ralentisseur doit aussi permettre que ne se renouvellent pas les malheu- reux accidents qui ont moti- vé son installation, comme ce camion et ce scooter qui avaient terminé leur course dans la vitrine du Groupement Transfrontalier.

I nstallé en avril dernier en bas de la rue de la Louhière à Morteau, le ralentisseur a surpris plus d’un automo- biliste et frotté plus d’un bas de caisse. Bien que “régle- mentaire et certifié par le C.E.R.T.U. (Centre d’études sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les construc- tions publiques)” selon les ser- vices municipaux, il va être modifié dans les tout prochains jours. “Nous allons le raboter de 3 cm” confirme Gérard Feu- vrier, le directeur général des services qui avoue que ce “gendarme couché” a “un petit défaut” : il est un peu “de tra- vers et les deux roues des voi- tures ne le touchent pas en même temps, ça crée un léger décalage” et cette impression de secousse. Les premiers automobilistes qui se sont fait surprendre, on ne les y repren-

dra plus… Malgré ce petit défaut de conception qui a valu quelques frottements fâcheux, le ralen- tisseur en question a prouvé toute son utilité. “Le trafic est désormais beaucoup plus flui- de, reconnaissent les services municipaux . Avant, il était presque impossible de s’engager de la rue Ménie ou de la rue Neuve. Maintenant,

Beaucoup de voitures s’y sont frottées…

De nombreuses analyses ont été faites chez les Dos Santos. Poissons morts : la Goule en faute

VOTRE PARTENAIRE MOTO

L e mois dernier, nous annon- cions une surmortalité de pois- sons dans le Doubs en aval de Goumois. Une centaine de vai- rons et des truitelles avaient été pié- gés par une baisse rapide du niveau dʼeau. Lʼorigine et les causes sont aujourdʼhui connues. Lʼusine hydro- électrique de la Goule a en effet mal relayé la baisse de débit du bar- rage du Châtelot (qui ne turbine pas le week-end) et a coupé le débit de 4 m 3 /sec., mettant à sec des zones qui ne lʼavaient pas été depuis long- temps, piégeant les poissons qui sʼy étaient installés. Lʼassociation de pêche “La Franco-Suisse” nʼa pas souhaité porter plainte contre lʼusine mais a remonté lʼinformation aux administrations : “Accabler une petite usine qui ne travaille qu’avec les eaux données par celles situées plus en amont ne paraît pas la solu- tion opportune.On sait que les usines du Refrain et de la Goule turbi- nent presque “au fil de l’eau”, c’est- à-dire qu’elles fonctionnent en flux tendu” dit lʼassociation. Quand le barrage du Châtelot ne turbine plus, seuls 2 m 3 /seconde en sortent. Et au bout de la chaîne des deux barrages suivants (le Refrain et la Goule), 4 m 3 /sec. doivent sor- tir. Un déficit se crée pour ces petits barrages dotés de petites retenues

dʼeau. Cet événement arrive malheureu- sement en pleine période où les diri- geants de lʼassociation de pêche avaient rencontré le personnel dʼE.D.F. afin de les sensibiliser aux méfaits des coupures dʼeau. Il en était ressorti de considérables efforts consistant à des essais depuis fin mars où les usiniers avaient démon- tré quʼils étaient capables de faire baisser le débit de 1 m 3 /sec. par heure au lieu de couper brutalement le débit de plusieurs m 3 /sec. Ces coupures sont très impactantes : “C’est à ce moment que la vie “bouillonne” dans la rivière : les trui- telles et les petits ombres de l’année sont en plein pic d’éclosion, les vai- rons sont en pleine reproduction et c’est justement sur les bordures que tout cela se passe !” regrette le gar- de-pêche Patrice Malavaux. Et dʼajouter : “La gestion des coupures d’eau pourrait évoluer de façon favo- rable assez prochainement, dit-il. Encore faudrait-il que les trois bar- rages duDoubs franco-suisse (gérés par trois exploitants différents) tra- vaillent de façon coordonnée.” Dernièrement, des truites tachetées de blanc ont été découvertes dans secteur de la Franco-Suisse. Y a- t-il une pollution semblable à cel- le que vit la Loue ?…

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V A L D E M O R T E A U

Morteau

Aurélien Courtet et Laurence Faivre-Chalon s’installent à la tête du camping de Morteau qui vient d’ouvrir ses portes. Le camping change de gérant

A près la trêve hivernale, le camping de Morteau rouvre ses portes début juin avec de nouveaux gérants.Aurélien Courtet et Lau- rence Faivre-Chalon ont été recru- tés par l’Office deTourisme duVal de Morteau pour faire vivre cette

sement en 2 étoiles. Cette sai- son, une sandwicherie mobile devrait s’installer aux portes du Cul de la Lune. Le camping est ouvert de juin à mi-septembre. La fréquentation de ce site de quarante empla- cements ne baisse pas. En 2009, le camping a enregistré 4 021 nuitées pour 2 171 campeurs. “Il y a des Belges, des Hollan- dais mais principalement des Français” indique l’Office de Tou- risme du Val de Morteau. Une clientèle plutôt âgée qui recherche le calme et la tran- quillité au bord du Doubs. Résul- tat, le camping a dégagé un excé- dent de 12 000 euros au terme de la dernière saison. À terme, un autre projet devrait venir conforter cette structure d’accueil dans son développe- ment. La municipalité de Mor-

formation de “gens de pays”, j’ai l’intention de mettre en place des animations autour du camping comme des randonnées pédestres. Notre région est propice à cela” dit-elle. Aurélien Courtet et Laurence Faivre-Chalon arrivent dans un

structure d’accueil. Ils succèdent à Serge Com- te qui a occupé cette fonction pendant sept ans. “Ces deux jeunes personnes sont dans le bain du tourisme”

camping qui poursuit sa mutation. Une enve- loppe de 100 000 euros a été débloquée pour financer des travaux de modernisation du cam- ping sur trois ans. “La

“Mettre en place des animations.”

Les travaux se poursuivent au camping pour qu’il conserve son classement en 2 étoiles.

annonce Jean-Pierre Viennet, président de l’Office. L’hiver, elles travaillent en effet toutes les deux sur les pistes de ski, l’une au Meix Musy et l’autre sur le domaine de ski de fond. Lau- rence Faivre-Chalon est heu- reuse de prendre le poste. “Je suis contente. Moi qui ai fait une

teau et l’Office de Tourisme tra- vaillent sur la possibilité de construire des bungalows sur pilotis. Pour l’instant, il n’y a rien de concret, aucun calendrier n’a été arrêté. “Avant de lan- cer une étude et de consulter des prestataires, j’ai sollicité les ser- vices de l’État pour voir dans

bungalows très tendance actuel- lement dans l’hôtellerie de loi- sir tant ils apportent une nou- velle forme de confort, seraient une alternative pour valoriser de façon différente le camping mortuacien.

première année, les sanitaires ont été refaits à neuf. L’an der- nier, le terrain a été clôturé. Cet automne, nous allons mettre aux normes les bornes électriques qui équipent chaque parcelle” indique Jean-Pierre Viennet. Ces tra- vaux sont nécessaires pour que le camping conserve son clas-

quelle mesure il est possible d’implanter sur cette zone de l’habitat léger de loisir. Pour l’instant, je n’ai pas eu de répon- se” explique Annie Genevard, maire de Morteau. Situé dans un périmètre inon- dable, le terrain de camping ne peut pas être agrandi. Ces petits

T.C.

Le voleur court toujours La gendarmerie de Morteau recherche toujours l’auteur de trois vols présumés. Les victimes sont des personnes âgées. Délinquance

L’auteur ou les auteurs présumé(s) du vol filmé par la vidéo-surveillance.

L a caméra de vidéosur- veillance d’unmagasina bien saisi le voleur pré- sumé mais pas encore la gendarmerie de Morteau qui recherche toujours ce ou ces indi- vidu(s) dont lesmains baladeuses ont glissé dans la veste et le sac à main de trois personnes âgées.Les faits remontent à l’après-midi du 14 mai, dans le créneau horaire 15h10-16h30.Lepremiervolaeu lieu au magasin Intermarché des Fins où la victime s’est fait déro- ber lasommede150eurosen liqui- de et sa carte bancaire ainsi que

divers documents. L’auteur a pro- fité d’unmomentd’inattentionpour dérober l’ensemble qui se trouvait dans le sac à main, accroché à son caddie. Le second vol a lieu au maga- sin Casino. Cette fois-ci, la vic- time s’est fait subtiliser son por- te-monnaie contenant environ 100 euros dans la poche de sa veste. Le troisième vol a été commis au magasin Champion, toujours au préjudice d’une personne âgée qui s’est vue subtiliser une som- me d’argent.

Si vous possédez des éléments pouvant orienter l’enquête ou si vous reconnaissez l’auteur présumé, contactez la brigade de gendarmerie de Morteau (03 81 67 00 17)

En bref…

Petite enfance Le relais parents assistantes maternelles de Morteau propo- se une animation “Jeux de mains, jeux de pieds” lundi 7 juin de 14 h 30 à 16 heures à la M.J.C. de Morteau. Le lendemain, ren- contre-débat sur “le lien employeur-employé et lʼenfant” de 20 heures à 22 heures. Ren- seignements au 03 81 67 61 05.

Artis Artis, association de peinture du plateau de Maîche, organise son exposition annuelle les 4, 5 et 6 juin à la salle de lʼUnion à Maîche. Vernissage le 4 juin à 19 heures. Horaires de lʼexposition : samedi 5 juin de 14 h à 20 h et dimanche 6 juin de 14 h à 19 h. Entrée gratui- te, tombola.

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Morteau

Aurélien Courtet et Laurence Faivre-Chalon s’installent à la tête du camping de Mor- teau qui vient d’ouvrir ses portes. Le camping change de gérant

A près la trêve hivernale, le camping de Morteau rouvre ses portes début juin avec de nouveaux gérants.Aurélien Courtet et Lau- rence Faivre-Chalon ont été recru- tés par l’Office deTourisme duVal

sur les pistes de ski, l’une au Meix Musy et l’autre sur le domaine de ski de fond. Lau- rence Faivre-Chalon est heu- reuse de prendre le poste. “Je suis contente. Moi qui ai fait une formation de “gens de pays”, j’ai

de Morteau pour faire vivre cette structure d’accueil. Ils succèdent à Serge Comte qui a occupé cette fonction pendant sept ans. “Ces

l’intention de mettre en place des animations autour du camping comme des randonnées pédestres. Notre région est propice à cela” dit-

“Mettre en place des animations.”

elle. Aurélien Courtet et Laurence Faivre-Chalon arrivent dans un camping qui poursuit sa muta- tion. Une enveloppe de

deux jeunes personnes sont dans le bain du tourisme” annonce Jean-Pierre Viennet, président de l’Office. L’hiver, elles tra- vaillent en effet toutes les deux

Les travaux se poursuivent au camping pour qu’il conserve son classement en 2 étoiles.

100 000 euros a été débloquée pour financer des travaux de modernisation du camping sur trois ans. “La première année, les sanitaires ont été refaits à neuf. L’an dernier, le terrain a été clôturé. Cet automne, nous allons mettre aux normes les bornes électriques qui équipent chaque parcelle” indique Jean- Pierre Viennet. Ces travaux sont nécessaires pour que le camping conserve son classement en 2 étoiles. Cette saison, une sand- wicherie mobile devrait s’installer aux portes du Cul de la Lune. Le camping est ouvert de juin à mi-septembre. La fréquentation de ce site de quarante empla- cements ne baisse pas. En 2009, le camping a enregistré 4 021 nuitées pour 2 171 campeurs. “Il y a des Belges, des Hollan- dais mais principalement des Français” indique l’Office de Tou- risme du Val de Morteau. Une clientèle plutôt âgée qui recherche le calme et la tran- quillité au bord du Doubs. Résul- tat, le camping a dégagé un excé- dent de 12 000 euros au terme

de la dernière saison. À terme, un autre projet devrait venir conforter cette structure d’accueil dans son développe- ment. La municipalité de Mor- teau et l’Office de Tourisme tra- vaillent sur la possibilité de construire des bungalows sur pilotis. Pour l’instant, il n’y a rien de concret, aucun calendrier n’a été arrêté. “Avant de lan- cer une étude et de consulter des prestataires, j’ai sollicité les ser- vices de l’État pour voir dans quelle mesure il est possible d’implanter sur cette zone de l’habitat léger de loisir. Pour l’instant, je n’ai pas eu de répon- se” explique Annie Genevard, maire de Morteau. Situé dans un périmètre inon- dable, le terrain de camping ne peut pas être agrandi. Ces petits bungalows très tendance actuel- lement dans l’hôtellerie de loi- sir tant ils apportent une nou- velle forme de confort, seraient une alternative pour valoriser de façon différente le camping mortuacien.

T.C.

En bref…

Les Fins Première édition de la Fête de la cloche (!) aux Fins dimanche 6 juin. Petite enfance Le relais parents assistantes maternelles de Morteau propose une animation “Jeux de mains, jeux de pieds” lundi 7 juin de 14 h 30 à 16 heures à la M.J.C. de Morteau. Le lendemain, ren- contre-débat sur “le lien employeur-employé et lʼenfant” de 20 heures à 22 heures. Renseignements au 03 81 67 61 05. Artis Artis, association de peinture du plateau de Maîche, organise son exposition annuelle les 4, 5 et 6 juin à la salle de lʼUnion à Maîche. Vernissage le 4 juin à 19 heures. Horaires de lʼexposition : samedi 5 juin de 14 heures à 20 heures et dimanche 6 juin de 14 heures à 19 heures. Entrée gratuite, tombola. Immobilier Dʼaprès la F.N.A.I.M., les prix des logements anciens au premier trimestre sont voisins du niveau quʼils avaient atteint au troi- sième trimestre 2005, il y a presque cinq ans.

V A L D E M O R T E A U

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900 000 euros pour le toit de l’église La toiture de l’église Notre-Dame de l’Assomption à Morteau est dans un tel état que les 550 000 euros votés l’an dernier sont insuffisants. La facture fina- le s’élève à 900 000 euros. Morteau

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Conseil en décoration intérieure, décoration de tables, de salles, de vitrines et art floral… Virginie Morales saura vous guider dans vos choix. Des conseils avisés, un bon goût affirmé, le tout avec le sourire. Les D&Co de Virginie Virginie Morales a créé Les D&Co de Virginie le mois dernier.

extérieurs, ce qui cause un pro- blème de répartition des forces. C’est la raison pour laquelle il faut tout reprendre.” La mairie de Morteau vient de lancer les appels d’offres pour ce chantier d’envergure qui sera néanmoins subventionné à près de 50 %. La partie la plus ancienne de l’église de Morteau date de 1481, une inscription en atteste vers l’abside. La charpente quant à elle avait été refaite suite au gigantesque incendie de 1747 qui avait totalement détruit la toiture. Le clocher, lui, date de 1518. J.-F.H.

L a toiture de l’église de Mor- teau est “en très mauvais état. Il faut tout

l’élu Henri Leiser, spécialiste de l’édifice, datent de l’après-guer-

L’ accueil personnalisé, Virginie Morales connaît. Ellequi a longtemps tenu l’Atelier de Coiffure à Grand’Combe-Châteleu a décidé de prendre un nouveau virage profes- sionnel. Après avoirmûrement approfondi l’idée, l’ancienne coiffeuse a décidé de faire de sa pas- sion de la décoration un métier. L’entreprise “Les D&Co de Virginie” est née il y a quelques semaines. Installée dans son atelier à Ville-du-Pont, aux Jarrons (entre Grand’Combe-Châteleu et Ville-du-Pont village), c’est là que Virginie pense, appro- fondit et peaufine toutes ses idées de déco- ration. “Les clients peuvent venir me voir aux Jarrons ou alors je me déplace chez eux. C’est à la carte” résume la jeune femme. Ne la comparez surtout pas à une Valérie Damidot de la chaîne M6 : “Je ne réalise pas les travaux de déco intérieure moi-même, sourit Virginie. Et mon domaine d’activité ne se cantonne pas à la décoration intérieure.” Le champ d’action de Virginie Morales est en effet bien plus large. Si elle peut apporter ses conseils avisés pour redécorer une chambre, un salon ou tout un intérieur de maison ou d’appartement, elle est aussi à l’aise lorsqu’il s’agit de proposer une décoration pour une salle de réception, de mariage ou de fête. Elle saura rendre tout son éclat à une cérémo- nie grâce aux petites touches harmonieuses qu’elle installera ici ou là dans la salle. De par son expérience antérieure, Virginie Morales possède également un vrai savoir- faire en matière de décoration de vitrines où

re. Mais jamais depuis l’édification de la char- pente en 1747 de tels travaux de rénovation avaient été engagés. Sur le plan technique, ce chantier est assez lourd car “il y a de gros pro-

reprendre” confirme la mairie de Morteau. Les élus ont validé lors du conseil municipal du 17 mai le plan de sau- vetage de l’église de Morteau.

“De gros problèmes d’accroche de la charpente.”

Les dernières réfections de la toiture, faites “à l’économie” selon

blèmes d’accroche de la char- pente qui appuie sur les murs

elle y adjoint sa passion des végétaux et de l’art floral. “Que ce soit pour une vitrine, une salle ou une décoration intérieure, je réa- lise des choses très personnalisées, en fonction de la demande de mes clients. Une chose essen- tielle est de respecter l’attente du client” résu- me la jeune entrepreneuse dont l’activité démarre, mais est déjà prometteuse. Virgi- nie Morales a déjà quelques chantiers en cours. La jeune femme ne demande qu’à par- tager sa passion de la décoration, sous toutes ses formes. Devis à la demande.

La charpente actuelle date de 1747.

V A L D E M O R T E A U

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Morteau-Morille prépare un D.V.D. Le journal C’est à dire vous a fait découvrir “Morteau-Morille”. Célèbre sur Internet grâce à ses vidéos décalées, ce jeune Mortuacien l’est aujourd’hui dans la rue. Parfois, ça le dépasse. Morteau

D ans la rue, des gens l’interpellent pour lui réclamer des auto- graphes. Lorsqu’il va en boîte de nuit, le garçon fait des vagues… et crépiter les flashes des appareils photos. À 28 ans, le personnage de “Morteau- Morille” créé par Tristan Moréa- le, fait le ramdam sur Internet. Lorsqu’il a créé ce personnage mettant en scène un habitant du Haut-Doubs (de Morteau) travaillant dans le bâtiment, doté d’un fort accent et d’idées bien préconçues, Tristan Moréa- le ne s’attendait pas à un tel retour médiatique. Sur Inter- net, les jeunes adorent. “Des gens qui ne me serraient même pas la main s’empressent aujour- d’hui de venir me dire bonjour. Je ne comprends pas de trop” dit-il amusé. Les vidéos publiées “ont été vues environ 400 000 fois (décompte fin avril)” dit Tris- tan Moréale. Aujourd’hui, “Morteau-Morille” répond à l’appel de ses fans. Ces

Fils spirituel de la Madeleine ? En auto-stop avec la Madeleine Proust L a Madeleine Proust a proposé à “Morteau Morille” de réa- liser un sketch qui sera diffusé sur Internet dʼici quelques semaines. Ce dernier - qui a été invité au spectacle de la Made- leine à Villers-le-Lac - a accepté. Le scénario devrait être le suivant : la Madeleine Proust fait de lʼauto-stop et Morteau- Morille lʼembarque dans sa voiture immatriculée dans le “deux- cinq” (25). Attachez vos ceintures…

Tristan Moreale, alias “Morteau Morille” sur Internet.

Discothèque Lʼancienne discothèque Le Monte-Cristo II, qui avait fer- mé ses portes au début de lʼété 2008, doit rouvrir dʼici lʼété, mais sous un autre nom. La boîte de nuit située au Bas- de-la-Chaux (Les Fins) est baptisée le “NG2”. Cʼest un investisseur de Saint-Vit qui avait racheté le bâtiment. La décoration intérieure a été entièrement refaite. En bref…

ont travaillé.” Et si un jour une société de production lui deman- dait de réaliser ses sketches devant une vraie caméra, que ferait-il ? “ Ç a fait flipper : je ne sais si j’aurai les compétences.” Charpentier-menuisier dans la vie, Tristan a montré une nou- velle facette de sa personnali- té que ses parents ignoraient. Membre de deux groupes de musique (les Bracos et Dirty Saloon), il se produira en concert le 19 juin aux Gras, le 21 juin pour la fête de la Musique à Mor- teau et le 2 juillet à Sainte-Croix (Suisse). E.Ch.

interactif. On va tenter de démar- cher des partenaires pour le sor- tir à environ 500 exemplaires.” Approché par un garagiste du plateau de Maîche puis par un menuisier pour faire de la publi- cité grâce à son image, Morteau- Morille ne s’est pas exécuté : “On n’achète pas Morteau-Morille

derniers réclament en effet un D.V.D. de ses sketches. Ce sera fait, d’ici à la fin de l’année : “On va s’y mettre avec des amis

Sa personnalité que ses parents ignoraient.

(rires), dit-il. Je veux bien faire de la pub mais il faut que ce soit décalé. Si je fais

pour tenter de le sortir en novembre. Il y a aura les vidéos mais aussi un karaoké, des musiques compilées, un quiz

un D.V.D., ce n’est pas pour gagner de l’argent mais pour rentrer dans nos frais et par- tager ensuite avec les potes qui

La Madeleine Proust (ici à Villers-le-Lac) apparaîtra sur Internet avec “Morteau-Morille”.

Publi-information Un Monde à Part pour une escale savoureuse Tartes onctueuses, salades copieuses et appétissantes, à la fois salon de thé

À Morteau, on les surnomme “les reines des tartes.” La réputation de Nelly Julliard et de Sylviane Bideaux n’est pas usurpée tant les pâtisseries qu’elles préparent sous les yeux de leurs clients sont appétissantes. Tartes au citron épaisses et onctueuses, aux framboises, au caramel, ou encore aux poires nappées de chocolat, comment ne pas se laisser tenter par d’aussi savoureux desserts à consommer sur

place ou à emporter ? Bienvenue dans “Un Monde à Part”, une adresse de charme qui porte bien son nom. Le cadre y est convivial, paisible et déco- ré avec goût. La porte est ouverte à la clientèle du petit matin jusqu’à 18 h 30 le soir non-stop du lundi au samedi. Il y a donc toujours une bonne raison de faire escale ici quel que soit le moment de la journée. On peut s’installer au salon dans un confor- table fauteuil club pour prendre un café ou un thé accompagné d’une pâtisserie. Il est possible d’y acheter du pain, un sand- wich, du café en provenance des quatre coins du globe mais tor- réfié sur place. La clientèle y trouve aussi du thé à choisir parmi les 110 sortes proposées. Mais on vient surtout à “Un Monde à Part” pour s’attabler le midi. La cui- sine est simple, mais savoureuse. À la

et restaurant, Un Monde à Part à Morteau est un carrefour de délices.

t-elle. Un Monde à Part offre un ser- vice sur mesure pour les gens pressés qui n’ont pas le temps de s’offrir une halte revigorante au 2, avenue de la Gare à Morteau. Enfin, un Monde à Part, c’est aussi des dragées pour les baptêmes, les com- munions les mariages. Sylviane Bideaux en dispose de treize sortes, toutes plus savoureuses les unes que les autres. Amandes enrobées de cara- mel, dragées en forme de cœur, noi- settes grillées couvertes de chocolat noir, amande grillée drapée d’un cho- colat blanc saveur vanille, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Si vous n’êtes pas gourmand, sachez que vous trouverez à “Un Monde à Part” des idées cadeaux comme de la vaisselle et des paniers garnis. Nelly Julliard et Sylviane Bideaux les “reines des tartes” d’Un Monde à Part.

carte, des salades copieuses : italiennes, périgourdines, chèvre chaud, mortua- ciennes, et des tartes salées agré- mentées de crudités de saison. “Ce ne sont que des produits frais. On se fournit auprès de com- merçants locaux qui sont Jacou- lot Primeur, les Délices du Val, Perrot-Minot, et la maison Rognon pour les boissons” explique Nelly Julliard. La cuisine est ouverte, tous les plats sont élaborés avec le sourire devant les clients. “Nous proposons des plats du jour une à deux fois par semaine”

“Que des produits frais.”

complète Sylviane Bideaux. Une cui- sine traditionnel- le, des recettes simples. “Tous nos plats sont aussi à emporter” précise-

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Treize sortes de dragées sont proposées à la vente au détail ou en ballotins. Une terrasse agréable pour découvrir des spécialités maison.

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V A L D E M O R T E A U

U n petit havre de paix en pleine nature. Ce chalet en rondins posé au bord de l’eau don- ne des airs de Scandinavie à l’endroit, situé à l’écart de la Les tourbières sont toujours malmenées Deux affaires agitent le petit monde des défen- seurs de la nature au Mémont et au Luhier. La justice s’en est mêlée et a tranché. De nou- velles plaintes ont été déposées. Environnement

Zoom Destruction d’habitat d’espèces protégées au Luhier Au Luhier, cʼest un petit plan dʼeau creusé fin 2009 au beau milieu dʼun terrain humide inté- grant le même ensemble natu- rel (Z.N.I.E.F.F. des Seignes du Mémont) qui est dans le colli- mateur de la C.P.E. Selon lʼassociation, “même de faible surface, ces travaux (creuse- ment et déblais associés) ont détruit le milieu particulier de plusieurs espèces protégées.” Un procès-verbal dʼinfraction a été dressé pour ce délit. “Il serait judicieux que le propriétaire des lieux procède rapidement à la remise en état, pour tenter d’éviter les poursuites judiciaires” prévient la C.P.E. La destruction dʼune espèce protégée comme lʼaltération de son habitat sont passibles de 6 mois dʼemprisonnement et de 9 000 euros dʼamende.

commune du Mémont (canton du Russey). Le paysage de car- te postale serait idyllique s’il n’y avait pas ce petit problème : le chalet en question a été construit en toute illégalité, en pleine zone naturelle protégée, malgré un permis de construi- re délivré par la commune. Le tribunal administratif n’est pas resté dupe face à cette situation et a décidé par un juge- ment rendu à Aujourd’hui, les défenseurs de la nature veulent aller plus loin. La très tenace commission de protection des eaux (C.P.E.) vient de porter plainte à la gendar- merie, le 27 avril dernier, pour “poursuite d’une construction sans permis” ayant constaté en mars dernier que “les travaux de toiture se poursuivaient sur le bâtiment.” L’objectif de la C.P.E. est clair : “Nous voulons la remise en état du terrain et que cette construction sans per- mis valable disparaisse. Notre objectif est purement environ- nemental” tranche Cédric Guillaume, un des permanents de l’association. La C.P.E. n’a aucun scrupule à demander la l’automne dernier d’annuler purement et simplement la déli- vrance de permis à un propriétaire privé.

destruction pure et simple du chalet : “ Ç a se fait sur les plages avec les paillotes illégales. Il n’y a aucune raison pour que ça ne se fasse pas sur les terres” ajou- te M. Guillaume. Le permis de construire ce petit chalet de 28 m 2 avait été déli- vré en mai 2008 avec un inti- tulé un peu cocasse : “Bâtiment à usage de laboratoire néces- saire à la mise en valeur des ressources naturelles” , alors qu’il ne serait rien d’autre qu’une plate-forme pour “poser des chaises longues et faire des barbecues” commente la Com- mission. Contraire aux dispositions de la loi Montagne, le permis déli- vré par le maire du Mémont a donc été jugé illégal. La C.P.E. dénonce donc ces opérations de “mitage” du paysage local que pourtant la loi est censée pro- téger. J.-F.H.

La C.P.E. dénonce ces opérations de “mitage.”

C’est le chalet incriminé que veut faire démolir la commission de protection des eaux.

Le petit plan d’eau du Luhier.

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Zoom Les anciens et les jeunes

V A L D E M O R T E A U

Les Fins

Le centre commercial sort de terre Une dizaine de nouveaux commerces devraient s’installer aux Fins, quartier des Usines. Le premier venu sera l’enseigne Huot Sport. Le discounte r Aldi doit aussi arriver.

au menu des dossiers

U ne enquête relative aux besoins des per- sonnes âgées est en cours de réalisation sur la commune des Fins. Toutes les per- sonnes âgées de 65 ans et plus ont été soumises à un grand sondage sous forme de questionnai- re, dont lʼorganisation a été confiée à lʼA.D.M.R. Lʼobjectif : évaluer les besoins des personnes âgées en matière dʼhébergement. Lʼidée de la mai- rie est de créer une résidence pour seniors auto- nomes. Le terrain a déjà été choisi, entre la sal- le polyvalente et le centre nautique. Coût estimé de ce projet conduit par la commune : 1,5 mil- lion dʼeuros. “Nous ne souhaitons pas confier cela à un privé justifie le maire. C’est l’A.D.M.R. qui devrait gérer cette structure qui est une transition pour les personnes isolées entre leur logement et la maison de retraite. Ce sera la première struc- ture en neuf gérée par l’A.D.M.R. dans le Doubs.” Les résultats de lʼenquête ne seront connus que début juillet mais dʼores et déjà la commune des

Fins affirme sa volonté de créer cette résidence qui devrait comprendre une dizaine dʼappartements de 50 m 2 chacun. La structure sera proche de la salle polyvalente (siège du club du 3 ème âge) et donc des futurs commerces. Les travaux devraient démarrer au printemps 2011 pour une mise en service “courant 2012.” Deuxième projet en cours aux Fins : la création à la rentrée prochaine dʼun service péri-scolaire de 24 places. “Jusqu’à maintenant, nous n’avions que la cantine du midi. Là, nous pourrons pro- poser aux enfants jusqu’au C.M.2 un service de 6 h 30 à 8 h 30 et de 16 h 30 à 18 heures. Nous aménageons un bâtiment au-dessus de la canti- ne” explique le maire. Aux Fins, la mairie était confrontée à une “fuite” des élèves vers Morteau, notamment à cause de lʼabsence de péri-scolai- re. À tel point quʼune classe était menacée de fer- meture. La création de ce nouveau service doit résoudre le problème.

La zone commerciale du Clair sera située entre la pharmacie et le centre nautique.

La future résidence pour seniors sera construite à proximité du centre nautique, avec vue imprenable sur le Val. Le maire Gérard Colard.

L es engins de chantier s’activent.Dansquelques mois, l’enseigne de sport Huot ouvrira ses portes surlanouvellezone com- merciale duClair,auxFins,dansun bâtiment d’une surface de 600 m 2 .

Cette zone communale qui s’étend sur 2 hectares compren- dra une dizaine de parcelles. D’autres professionnels se sont déjà positionnés. Parmi eux, l’artisan peintre Charles Faivre- Pierret, actuellement installé

à Villers-le-Lac. Il y installera son atelier et un magasin de ven- te de peinture et produits déri- vés, exposition de fenêtres… Autre venue annoncée, celle d’un supermarché alimentaire de type Aldi. Et ce, malgré la proximi-

d’environ 700 m 2 et venir ainsi renforcer l’offre déjà bien étof- fée de surfaces alimentaires dans le Val de Morteau. Parmi les autres commerces à venir, cer- tainement un magasin d’habillement et de chaussures. Et selon nos informations, peut- être aussi l’enseigne Val’Confort (chauffage à granulés…) et un magasin d’électroménager AEG. Pour la mairie des Fins, ce nou- veau centre commercial corres- pond à sa volonté de concentrer l’offre sur le haut de la com- mune. “Nous avons déjà aména-

té immédiate du magasin Spar. Pour le maire, ce n’est pas cas de conscience. “Apparemment, le gérant de Spar cherche à par- tir mais il est lié à un bail com- mercial que le groupe Casino (propriétaire de l’enseigne Spar), ne veut pas lâcher. Nous lui avons donné toutes ses chances, il était même en discussion pour signer avec Aldi mais voilà deux ans qu’il traîne. Nous avons donc donné notre accord à Aldi pour un terrain de 4 000 m ” com- mente Gérard Colard. Aldi devrait occuper un bâtiment Avec des arrêts maladie à répétition, le secrétaire géné- ral de la mairie de Villers- le-Lac brille par son absen- ce depuis plusieurs mois. Alors on s’organise comme on peut dans les services. D epuis plus de six mois, la mairie deVillers-le-Lac fonctionne sans son secré- taire général. Il paraît loin le temps, béni pour les employés municipaux, où feu Claude Rognon gérait les dossiers en tou- te autonomie. Depuis le décès subit de ce dernier, les choses se sont sérieusement gâtées à Villers. Et le maire Jean Bour- geois doit encore se mordre les doigts d’avoir donné suite à la candidature de Marc Boucher, Villers-le-Lac

gé le secteur de la pharmacie et de la supérette. Il y a plus loin la boulangerie, le tabac-presse… Et les futures habitations ne se feront plus côté Val, elles se feront sur le haut du village. Cette nou- velle zone commerciale est dans cette logique” ajoute Gérard Colard. La commercialisation des parcelles se poursuit aux Fins, au tarif très attractif de 22 euros hors taxes le mètre car- ré. “On ne fait pas cela pour gagner de l’argent” ajoute le pre- mier magistrat. J.-F.H. recrutement d’un nouveau secré- taire général tant qu’elle est liée contractuellement à M. Bou- cher. “Dans 5 mois, il devrait basculer en congé longue mala- die.” Pour pallier l’absence de ce secrétaire général fantôme, les adjoints se partagent aus- si une partie du travail. Arrivé en septembre 2008, Marc Boucher n’aura été fidèle au poste que quelques mois, il a eu ses pre- mières absences dès février 2009. Selon la mairie, le secrétaire général n’aurait jamais fait aucun effort pour s’adapter à la vie de la cité. Depuis plus d’un an, on se débrouille donc comme on peut à Villers pour continuer à assu- rer le service au public de la meilleure façon. J.-F.H.

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La mairie toujours sans capitaine

un homme venu du Nord, mais que les Villériers n’ont eu que peu d’occasions de croiser depuis son arrivée officielle. Et pour cau- se : depuis le 9 octobre dernier, le nouveau secrétaire général n’a pas remis les pieds en mairie. “Il est en repos chez sa mère du côté de Fréjus” avoue-t-on en mai- rie. Alors du coup, on tente de

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s’organiser. C’est le policier municipal Bru- no Kohler qui devient provisoirement respon- sable du personnel et des travaux, à mi-

“Aucun effort pour s’adapter.”

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temps, tandis que la secrétaire de mairie Marguerite Jacquot s’est vue confier la responsa- bilité du personnel des écoles et de la halte-garderie muni- cipale. Hélas, la mairie de Villers-le- Lac ne peut procéder à aucun

V A L D E M O R T E A U

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En structure, à la maison, en famille ou en individuel, pour les enfants, les ados ou les seniors, Annie Vuillier s’adapte à tous les publics.

Morteau Son entreprise n’est pas un jeu d’enfant

Annie Vuillier a créé “La bulle des jeux”, une entre- prise orientée sur l’animation autour du jeu. Princi- pal public visé : les personnes âgées.

L’animatrice spécialisée dans le jeu n’a pas la prétention de considérer son activité com- me “thérapeutique”. En revanche, elle dit apporter “un vrai bien-être, un bol d’oxygène pour ces personnes âgées sou-

sonnes âgées par exemple, les jeux sont en bois, ils n’ont pas cette connotation enfantine des jeux en plastique. Je propose des séances d’1 h 30, en individuel ou en groupes.” Il est trop tôt pour qu’Annie

D ans l’appartement mortuacien d’Annie Vuillier, près d’une centaine de jeux attendent patiemment d’être déballés. Annie Vuillier est animatrice à mi-temps dans une ludothèque. Pour occuper son autre mi-temps, elle a récemment adopté le statut d’auto-entrepreneur en créant sa propre structure baptisée “La bulle des jeux”. Après avoir suivi une forma- tion au centre national des

métiers du jeu en 2007, elle a décidé de se lancer dans le grand bain de la création d’entreprise en ciblant un public original : les personnes âgées. “Le jeu est le meilleur support pour aller ailleurs, s’évader. Il aide les enfants en difficulté, il permet de prendre du plaisir, de faire parler les gens, notam- ment les anciens, les faire se ren- contrer… J’ai toujours estimé que le jeu avait un peu un pou- voir magique” estime Annie Vuillier.

Vuillier puisse tirer un premier bilan de sa nouvelle activité. Elle a pris des contacts “encourageants” avec plusieurs établisse- ments d’accueil de per-

vent isolées ou, quand elles sont en maison de retraite, en manque de commu- nication.” Dés, palets, cartes, pions, dominos,

“Je n’ai que des retours positifs.”

lettres, chiffres, images… Tous les supports sont bons pour aider Annie Vuillier dans son métier. “Les jeux sont tous adap- tés aux âges concernés, ajoute Annie Vuillier. Pour les per-

sonnes âgées, avec l’A.D.M.R. et autres maisons de retraite auprès desquelles elle a déjà eu ses premières expériences en tant qu’entrepreneuse indé- pendante. “Je n’ai que des

retours positifs, affirme la pro- fessionnelle. Rien que le fait de s’habiller, de sortir de leur chambre, d’aller vers les autres et de se retrouver autour d’une table de jeu, c’est un pas très

important pour les personnes âgées. Sans oublier l’importance des liens intergénérationnels.” Annie Vuillier est joignable au 06 73 61 02 76. J.-F.H.

Jardins Journée découverte des “jardins dʼaltitude” à Derrière-le-Mont (Montlebon) dimanche 13 juin, organisée par lʼassociation “Autour dʼun jardin”, en partenariat avec le foyer de Derrière-le-Mont. Visi- te des jardins de 10 heures à 17 heures et de 19 heures au cré- puscule. Mais aussi à la salle des fêtes, démonstration dʼart flo- ral, exposition dʼart floral japonais, dégustations gourmandes. Et à lʼéglise dès 17 heures, atelier chanteurs de 7 à 77 ans. Com- me le dit le proverbe chinois, “Si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier.” Renseignements au 03 81 67 44 88. En bref…

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V A L D E M O R T E A U

Zoom Incubateur de

Il en pince pour la modélisation industrielle Thomas Pawlak, scolarisé en 2 ème année de B.T.S.-C.I.M. à Morteau, décroche l’or aux Olympiades des métiers. Ce titre assure la promotion des filières microtechniques du lycée Edgar-Faure. Morteau

projets industriels

D ix candidats ont par- ticipé à la 41 ème finale régionale des olym- piades des métiers dans la catégorie D.A.O. (dessin

assisté par ordinateur) le 23 mars dernier. L’épreuve se dérou- lait au lycée Jules-Haag à Besan- çon. “On avait 8 heures pour modéliser une petite pince” ,

explique Thomas Pawlak qui était le seul représentant mor- tuacien. S’il n’a pas rendu la copie par- faite, il restera celui qui est allé

le plus loin dans la démarche. Il a privilégié le global au détail. Démontrant ainsi qu’il maîtri- sait son sujet jusqu’au bout et qu’on lui “pardonnerait” plus facilement quelques imperfec- tions techniques. “Cela évite aus- si de se bloquer sur un point pré- cis” , poursuit l’étudiant. Sa pres- tation lui vaut d’être qualifié pour la finale nationale program- mée à Paris en février 2011. Le niveau montera encore d’un cran. “On devra probablement réaliser toute la modélisation à partir d’une pièce réelle. Ce qui sous-entend de relever par exemple toutes les cotes au pied à coulisse.” Soit en quelque sor- te un retour aux fondamentaux de la conception industrielle. diant originaire de Grand’Com- be-Châteleu envisage de pour- suivre ses études en mécatro- nique à l’I.N.S.A. de Strasbourg. Ce qui serait une première à Morteau. Ce titre régional aux Olympiades des métiers valorise également les formations post-bac dispen- sées au lycée Edgar Faure. 45 élèves sont scolarisés cette année en B.T.S. Conception, Industria- lisation en Microtechniques (C.I.M.). Diplôme en poche, ces spécialistes interviennent tout au long de la chaîne numérique de développement et d’industrialisation de produits microtechniques dans les domaines de la bijouterie, de l’horlogerie, de l’instrumentation médicale, du traitement de l’image, du son, de l’information, de la domotique, de la télépho- nie… F.C. Ce brillant étudiant de Grand’ Combe- Châteleu. L’exercice ne semble pas déplaire à Tho- mas qui aime les défis. À l’aise dans toutes les matières, ce brillant étu-

L es étudiants en seconde année de B.T.S.-C.I.M. travaillent cette année sur 7 projets dont 5 développés en collaboration avec des entreprises extérieures. Thomas Pawlak et deux autres collègues réalisent par exemple un système dentaire. “Cette société a déposé un brevet sur un produit qu’elle ne pouvait pas concevoir elle-même. Elle nous a contactés par le biais de la plate-forme technologique. Cette structure est à l’interface entre le monde de l’entreprise et les établissements de Morteau, Jules- Haag et l’I.U.T. Génie Mécanique et Productique à Besançon” , explique Philippe Jeannerod, professeur de construction micro- technique en B.T.S.-C.I.M. Les trois étudiants sʼinvestissent depuis la Toussaint sur ce prototype de bridge dentaire auto-réglable. Le projet prend en compte toute la phase développement : de la conception jusquʼà la réalisation des pièces et de lʼoutillage. “On fournit tous les élé- ments nécessaires avant de passer en phase de fabrication de petites ou grandes séries” , poursuit lʼenseignant. Les titulaires dʼun B.T.S.-C.I.M. nʼavaient guère de difficultés pour trouver un emploi jusquʼen 2008. La crise industrielle a rallon- gé de quelques mois le recrutement de la promotion 2009. “Ils rentrent peu à peu sur le marché. Vu la conjoncture, certains ont préféré continuer en école d’ingénieur ou en licence pro- fessionnelle.” Le lycée Edgar-Faure est partenaire de trois licences profession- nelles enseignées à lʼUniversité de Besançon. Les étudiants en B.T.S.-C.I.M. développent plusieurs pro- duits comme ce prototype de bridge dentaire auto-réglable.

Thomas Pawlak envisage de poursuivre sa formation en école d’ingénieur.

Le F.C. Morteau-Montlebon à deux doigts du but Football Les joueurs de Christophe Caschili réussissent un parcours sans faute depuis le début de saison. Ils peuvent espérer monter en C.F.A. 2.

L’ équipe A du club de foot Morteau-Montlebon est aux portes de l’exploit. Elle peut espérer monter en C.F.A. 2 à la fin de cette sai- son. Les joueurs de l’entraîneur Christophe Caschili seront défi- nitivement fixés sur leur sort le 7 juin au terme de la dernière journée de championnat. Pour l’instant, ils sont deuxième au classement général de division honneur à quatre points du pre- mier, Jura Dolois Football. Une place qu’au pire ils conserveront compte tenu de l’avance de points qu’ils possèdent sur le troisiè- me. À ce stade de la compétition,

pour être garanti de monter, il faudrait que les footballeurs du F.C. Morteau-Montlebon puissent prendre la tête du clas- sement. Un scénario idéal mais improbable à moins d’une défaillance de Jura Dolois. Par contre en terminant deuxième, mathématique que du défi spor- tif. “Ce sont des calculs d’apothicaires. Nous devrons attendre que les autres cham- pionnats donnent leur verdict avant de savoir si nous pour- rons monter ou non” rappelle l’accession en C.F.A. 2 relève davantage de l’opération

Bruno Zaccardi le président du club. Il faut donc croiser les doigts jusqu’à la fin de la sai- son qui pourrait se solder par un double exploit. En effet, cette étonnante équi- pe réalise un parcours sans fau-

te depuis le début du championnat. Elle n’a perdu aucun match ! Certes il y a bien

“Des calculs d’apothicaires.”

eu quelques matches nuls, mais pas de défaite. Si les joueurs de l’excellent tacticien Chris- tophe Caschili finissent le championnat en étant invain- cus, ils feront entrer leur club dans l’histoire. T.C.

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