Journal C'est à Dire 155 - Mai 2010

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V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac Le canoë-kayak s’émancipe

L’ancienne section de la M.J.C. s’est transformée en club. Avec des jeunes “accros” de l’eau vive, ambitieux et plein d’énergie.

Renseignements- inscriptions au stage d’été : 06 03 07 28 68

L a création de ce nouveau club villérier remonte offi- ciellement au 1 er janvier 2010. “On estimait être suffisamment grand pour fran- chir le pas” , note Maxime Faivre qui préside cette structure affi- liée à la Fédération Française de Canoë-Kayak et disciplines associées. Le club compte aujour- d’hui 45 adhérents, essentielle- ment des jeunes. La plupart sui-

son effectif. Le meilleur élément étant le kayakiste Martin Dugoud, 8 ème au championnat du monde junior. “Il est membre de l’équipe suisse” , juge utile de pré- ciser Maxime Faivre. Le club de Villers a également décroché quatre podiums au der- nier championnat de Franche- Comté de slalom, dont un titre pour Roman Duprey. Le canoë- kayak ne rime pas uniquement

chaine saison estivale. Comme d’habitude, il s’agira de tenir la location installée au bord du lac de Chaillexon. “On encadrera également des stages multi-acti- vités à destination des jeunes âgés de 7 à 15 ans.” Des stages d’une semaine avec du kayak bien sûr, mais aussi de l’escalade, de l’accro-branches… De belles sensations en perspective. F.C. Le club présidé par Maxime Faivre a remporté 4 podiums au dernier championnat de Franche-Comté.

vent encore les entraî- nements de l’école de pagaie animée par deux entraîneurs diplô- més. “Les séances ont lieu le mardi et le mer-

avec compétition. Les volets balades et tou- risme ne sont pas à négliger, surtout quand on a la chance d’être riverain du lac

Des sorties adultes le jeudi soir.

de Chaillexon. “Depuis cette année, on propose des sorties adultes le jeudi soir dans les bas- sins du Doubs.” Exercice acces- sible à tous sous réserve de prendre son adhésion au club. Les dirigeants préparent la pro-

credi soir au lac de Chaillexon. On va également à la piscine des Fins où l’on peaufine l’acquisition des bases techniques comme l’esquimotage” , poursuit le pré- sident, ravi d’avoir 8 compéti- teurs de niveau national dans

Morteau Antonio Catarino et ses “intimerrances” Le Mortuacien, fou de photographie, sort son pre- mier ouvrage. Une plongée intime dans les errances de ce voyageur qui a ramené de ses périples des clichés qui illustrent avec sensibilité la fuite du temps. P our Antonio Catarino, la photographie est plus qu’une pas- sion. “C’est un gros investissement en temps, en argent et en voyages” résume-t-il. Voilà bientôt trente ans que son appareil le suit à chacun de ses déplacements. Alors pour lui, ce premier ouvrage (aux éditions du Sékoya), c’est un peu un aboutissement. Il a déjà exposé plusieurs fois, en France ou à l’étranger (notamment le Portugal son pays d’origine), a été plusieurs récompensé par des prix (festival Transphotographie, magazine Réponse Photo). Son ouvrage au nom énigmatique - Intimerrances - laisse entrevoir, avant même de le feuilleter, la couleur de ses cli- chés qui puisent leur source dans les errances de leur auteur. Trois lieux, trois ambiances : le Sud du Portugal, le Sud de la France et une commune proche de Besançon. “Ces photos par- lent un peu de la même chose dans des lieux différents. Il y a une certaine unité sur le thème du temps qui passe, avec une certaine nostalgie” commente l’auteur. À la fin de l’ouvrage, des petits poèmes signés de l’artiste plas- ticien mortucaien Stéphane Blondeau apportent un supplé- ment d’âme, s’il le fallait encore. Antonio Catarino dédicacera son ouvrage (tiré à 1 000 exem- plaires) samedi 19 juin à la librairie Rousseau de Morteau. J.-F.H.

Autoportrait d’Antonio Catarino.

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