Journal C'est à Dire 155 - Mai 2010

P L A T E A U D E M A I C H E

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Belleherbe Un médecin parisien débarque Venu des Hauts-de-Seine, il arrivera - logiquement - le 1 er juillet dans la maison médicale de Belleherbe. Un “ouf” de soulage- ment pour la collectivité. D’autres sont plus critiques.

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À partir du 1 er juillet, la toute nouvelle maison médicale et des ser- vices de Belleherbe portera bien son nom. Orphe- line d’un praticien depuis son ouverture, elle est parvenue à attirer dans ses locaux un méde- cin âgé d’une cinquantaine d’années venant du département des Hauts-de-Seine (région pari-

sienne). Cette arrivée prévue au début de l’été fait suite à une publicité lancée sur Internet de

l’Ordre des Médecins du Doubs qui a bien reçu le transfert de dossier du patricien. Le fait qu’il

la part de la commu- nauté de communes entre Dessoubre et Barbèche à laquelle

soit déjà inscrit dans un département fran- çais devrait accélérer la procédure lui per-

“Pas assez de potentiel.”

une quarantaine de docteurs - dont des Roumains - ont répon- du. L’information est confirmée par

mettant d’accrocher sa plaque. Le Parisien doit remettre un for- mulaire à l’Ordre du Doubs pour se faire connaître ainsi que ces

projets. Fin mai, il n’avait tou- jours pas renvoyé ce question- naire où est mentionné notam- ment son état-civil, ses diplômes et l’activité qu’il mettra en pla- ce. Pour la communauté de com- munes qui a investi plus de 900 000 euros, cette arrivée est du pain béni car elle conforte la présence du kiné et des quatre infirmières déjà en place. Tou- tefois, elle préfère rester discrète quant à l’identité exacte du futur praticien. Sans doute un moyen pour la collectivité d’éviter une nouvelle désillusion puisque l’année dernière, un médecin avait émis son souhait de poser sa plaque à Belleherbe avant de

se désister. Quant aux éventuelles contre- parties demandées par le doc- teur (location du cabinet), elles ne sont pas connues. L’arrivée d’une nouvelle blouse blanche ne fait pas l’unanimité si bien que le docteur François Cachot - praticien à Belleherbe - esti- me “qu’il n’y a pas assez de patientèle pour deux à Belle- herbe.” Et d’argumenter : “Jus- qu’en décembre 2008, j’ai tra- vaillé durant neuf mois en asso- ciation avec une collaboratrice libérale… qui est partie exer- cer dans les Alpes-Maritimes car il n’y avait pas assez de poten- tiel ici. J’en ai fait la preuve mais personne n’a voulu écouter.” Bref, le diagnostic diffère selon où l’on se place. Reste à ces deux médecins de trouver le bon remè- de pour travailler main dans la main. E.Ch.

Logiquement, la salle d’attente ne devrait plus être vide à Belleherbe.

Vallon de Sancey Pour un développement économique sensé La communauté de communes du Vallon de Sancey veut choyer son tissu économique rural en louant des cellules artisanales et espère relancer le camping de la Baume.

Le château de Belvoir demeure la plus belle vitrine touristique du vallon.

P rès de 100 exploitations agricoles, une scierie par villageetautantde bûche- rons. Danslacommunauté de communes duVallon de Sancey (17 communes et 3 250 habitants), inutile de planter le décor. Celui-ci est rural. Au pied du château de Belvoir qui accueille des milliers de visi- teurs à l’année, la petite collec- tivité - qui a la compétence éco- nomique et touristique - a conscience qu’elle ne devien- dra jamais un grand espace

pas en reste. Elle veut accélérer le développement touristique autour du parc éolien du Lomont - qui a tardé à se mettre en pla- ce - en créant un sentier de décou- verte avec tables d’orientation. En 2011, les touristes pourront découvrir les 15 éoliennes et bien- tôt 21 - si le projet d’en installer 6 nouvelles sur la crête d’Anteuil est autorisé. L’autre projet touristique concer- ne le camping de la Baume, en amont de Sancey-le-Long. Tom- bé en ruine, le camping pourrait renaître grâce à l’appui finan- cier de la collectivité qui a déjà trouvé un repreneur mais qui n’a pas encore racheté l’espace. Des hébergements atypiques (cabanes dans les arbres, tepees …) seront installés. Ils per- mettront à la vallée de se doter d’un lieu d’hébergement per- mettant d’accueillir des groupes, chose qui fait actuellement cruel- lement défaut. E.Ch.

Vermot, agent de développement à la C.C.V.S. Présidée par Christian Brand (maire de Belvoir), la collecti- vité a investi 530 000 euros dans la création de ce bâtiment où cinq cellules artisanales de 150 m 2 seront proposées pour un loyer de 345 euros mensuels hors taxes. “On est à 15 minutes de l’autoroute A 36, à 35 de Mont- béliard… Il fallait proposer une offre qui n’existait pas” rappelle M. Vermot. Situé dans la zone Corvée Mou-

rey à l’entrée de San- cey-le-Grand, cet espa- ce s’inscrit comme le relais de la future zone d’activités que la com- munauté de com-

industriel. Pour autant, cela ne l’empêche pas de mener à bien des pro- jets économiques com- me c’est le cas avec la mise à disposition d’ici

Le carnet de commandes se remplit peu à peu.

munes va créer à Vellerot-lès- Belvoir d’ici 2011. Dans ce vil- lage installé au pied du parc éolien, 5 parcelles seront mises à disposition des futurs entre- preneurs. Côté touristique, la C.C.V.S. n’est

la fin du mois de juin de cellules artisanales. “Concrètement, nous aidons les créateurs d’entreprises à démarrer en leur proposant un loyer modéré avec ces cellules, avant qu’ils puissent voler de leurs propres ailes” résume David

Christian Brand - président de la C.C.V.S. - et David Vermot - agent de développement - présentent les futures cellules artisanales proposées à la location d’ici fin juin.

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