Journal C'est à Dire 133 - Juin 2008

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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2 juin 2008 N° 133

Le journal du Haut-Doubs

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S O M M A I R E

À quand un rond-point à l’entrée de Morteau ? Le carrefour du Mondey a été le théâtre d’un accident dramatique le 10 mai qui a coûté la vie à un motard. Mais les accrochages à cet endroit sont quasi-quotidiens. Il est impératif de réagir. (page 4) L’agriculture à la loupe. La commu- nauté de communes du Val de Morteau a comman- dité une étude sur l’état de l’agriculture sur son territoire. En filigrane, il s’agit d’anticiper le déve- loppement urbain et économique du secteur. Les agriculteurs se méfient. (page 8) Histoire d’eau auMoulin du Plain. La situation est toujours aussi tendue entre la famil- le Choulet et les époux Simon opposés dans une affai- re de droit de passage et d’alimentation en eau de source. Les Choulet ont gagné le premier round . (page 21) De l’eau dans le gaz entre certains abon- nés et le principal fournisseur français, Gaz de Fran- ce. Ces usagers dénoncent des dérives dans la fac- turation. Les associations de consommateurs s’en sont mêlées. (pages 28 et 29) Le gasoil suisse moins cher. Le phé- nomène est récent mais il prend de l’ampleur. Selon le taux de change, il est devenu plus intéressant de faire son plein en Suisse pour les véhicules qui rou- lent au diesel. (page 37)

Les nouveaux visages de la délinquance dans le Haut-Doubs

(Dossier pages 11 à 16)

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R E T O U R S U R I N F O

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L e tribunal administratif de Besançon nʼa pas enco- re rendu officiellement son jugement. Cependant, le On ne revotera pas aux Fins

ÉDITORIAL

Décalage On défile pour défendre les 35 heures et ses sacro-saintes R.T.T., on monte au créneau pour refuser toute idée dʼallongement de la durée de cotisation, on réfu- te catégoriquement la réorgani- sation des services publics, on vocifère contre le prix excessif de lʼessence, on cloue au pilori tou- te tentative de réforme. La Fran- ce défile, mais elle piétine. Elle regarde passer, lʼun après lʼautre, tous les pays qui la surclassent désormais au rang des nations les plus dynamiques. Sur le plan de la sclérose qui touche lʼéco- nomie française et le carcan qui empêche toute tentative de rebond dʼaboutir, lʼexemple frontalier est parlant. On voit dʼun côté des entreprises, beaucoup moins étouf- fées quʼici grâce à une fiscalité incitative, créer à tour de bras de la richesse, donc de lʼemploi et de lʼautre, celles qui subissent de plein fouet les rigidités de ce sys- tème dʼun autre âge, bridant leur volonté dʼavancer. Alors les poli- tiques sʼen mêlent, ils proposent lʼidée - originale - dʼune zone franche qui permettrait aux entre- prises frontalières de bénéficier de conditions fiscales avanta- geuses pour éviter cette distor- sion de concurrence qui les péna- lise par rapport à celles implan- tées en Suisse. Mais ces discours, un peu désespérés, sont en total décalage avec une réalité dou- blement pénalisante. La premiè- re qui veut quʼau regard du res- te de la France, le Haut-Doubs ne sera jamais vu comme une terre défavorisée et que, sur le plan européen, de toute façon, une tel- le exception ne serait jamais tolé- rée. Chape nationale et couvercle européen étouffent toute velléité de progrès. Le tout, malmené par une économie mondialisée sur laquelle les rigidités françaises nʼont aucune prise. Bien sûr, la vie rêvée ce nʼest pas de devoir travailler 39 ou 40 heures par semaine et de partir en retraite à 62 ou 63 ans. Mais à un moment donné, il faudra faire un choix. Soit de préférer la compétition au repos. Soit de demeurer une exception française en défendant bec et ongles tous les acquis cumulés ces dix dernières années. Dans ce cas, il faudra alors accepter de se voir doubler à vive allure par les pays qui veulent avancer. Si on campe sur ces positions, on devra alors intégrer le fait que bien vite, la France pourrait devenir un pays en voie de sous-dévelop- pement.

lʼusine. Dans quelques semaines, le bâtiment de 1 200 m 2 sera tota- lement désaffecté. Lʼensemble de lʼactivité de lʼentreprise de décol- letage des Fins où travaillait enco- re une vingtaine de personnes a été transféré aux Verrières suisses. Cʼest là, à deux pas de la fron- tière, que la société de Sirod (Jura) a implanté un nouveau site de pro- duction à la fin de lʼannée dernière. La direction du Groupe a toujours nulation des résultats du 1 er tour.” Par cette action, le candidat à la fonction de maire ne souhai- tait pas régler des comptes ou jouer les mauvais perdants mais simplement “rétablir la vérité.” Dʼailleurs à lʼépoque, il avait annoncé dans nos colonnes que sʼil devait gagner la bataille judi- ciaire, il “ne briguerait pas le mandat de maire. Cela enlève- rait toute crédibilité à cette action. Nous ne sommes pas dans un esprit de vengeance mais de clarté” avait-il déclaré. Pour justifier son intention dʼagir

annoncé le choix dʼun investisse- ment en territoire helvétique com- me étant stratégique et en adé- quation avec la volonté des indus- triels suisses de renforcer le swiss made. Lʼhorlogerie pèse pour 15 % dans le chiffre dʼaffaires de la socié- té Baud ! Le Haut-Doubs paie cher ces tac- tiques dʼentreprise qui se multi- plient sur la bande frontalière. Elles confirment que cette région est en justice, il avait pointé du doigt certains dérapages dans la communication de lʼéqui- pe adverse lors de la cam- pagne électorale, dont la manière de faire appelait à des critiques. Les faits ne devaient être pas suffisam- ment graves pour que le tri- bunal décide dʼune annula- tion des élections munici- pales des Fins. Dʼautres communes en Franche- Comté où des recours ont été déposés sont encore en attente de jugement.

greffe confirme quʼAlain Bailly, candidat déchu des dernières élections municipales aux Fins, nʼa pas obtenu gain de cause devant lʼautorité judiciaire. Les électeurs ne revoteront pas dans cette commune. Comme nous lʼavions indiqué dans une précédente édition, Alain Bailly avait déposé un recours au tribunal administra- tif de Besançon sollicitant “l’an-

Les Fins : le bâtiment de La Précise est à vendre

L e groupe jurassien Baud Industrie a fermé le site des Fins pour transférer lʼactivité dans sa nouvelle unité de pro- duction des Verrières suisses. Bientôt vides, les anciens locaux de La Précise seront vendus. Le déménagement de La Précise arri- ve à son terme. “Il reste encore un peu de matériel” indique la direction jurassienne du groupe Baud Industrie, propriétaire de

engagée sur une voix dangereu- se de dévitalisation industrielle. Dʼautant que dans le cas de La Précise, les locaux ne seront pro- bablement pas réindustrialisés. Selon la direction du Groupe Baud, le bâtiment en cours dʼestimation

sera vendu. Des négociations sont en cours avec des investisseurs intéressés par ce lieu qui souhai- terait y installer une activité davan- tage tournée vers le loisir que vers lʼindustrie ou lʼartisanat.

Soulce-Cernay : aucun recours au tribunal

Cʼ est dans nos colonnes que Michel Tüscher, le maire de Soulce-Cernay (canton de Saint-Hippolyte) avait appris le recours au tribunal admi- nistratif dont sa commune était lʼobjet suite aux élections muni- cipales. Nous avions relayé alors lʼinformation communiquée par la préfecture du Doubs qui avait listé une vingtaine de communes concernées par de tels litiges. Ni une ni deux, Michel Tüscher sʼest empressé de contacter le tribu- nal administratif de Besançon pour vérifier la véracité de ce liti- ge. “J’ai pu lire dans la presse locale qu’un électeur de ma com- mune aurait fait un recours à la suite des élections municipales. J’aimerais que vous m’informiez

de la véracité des faits ci-dessus” demande le maire de Soulce- Cernay au tribunal. La réponse de la juridiction ne sʼest pas fait attendre : “Le greffe du tribunal administratif de Besançon n’a enregistré aucun recours relatif aux élections municipales de votre commune.” Alors quʼun mois aupa- ravant, les instances de la pré- fecture citaient clairement Soul- ce-Cernay parmi les communes concernées. Ce couac illustre les difficultés évidentes de commu- nication entre les services de lʼÉtat qui entre eux, ne sont même pas sur la même longueur dʼonde. Après quelques semaines de doutes, Michel Tüscher peut enfin entamer son sixième mandat dans la sérénité.

J ean-François Hauser

estéditépar“C.H.T.Diffusion” 5bis,Granderue B.P.83143-25503MORTEAUCEDEX Tél.:0381679080-Fax:0381679081

E-mail:publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-FrançoisHAUSER Direction commerciale : ÉricTOURNOUXetÉricCUENOT

Directeur artistique : OlivierCHEVALIER Rédaction : ThomasComte,FrédéricCartaud, Jean-FrançoisHauser.

ImpriméàI.P.S.-ISSN:1275-8825 Dépôtlégal:Juin2008 Ont collaboré à ce numéro : Jean-MarieSteyner(motsfléchés)

Créditsphotos: C’estàdire,Marie-JoBeluche,C.I.G.C., Conseilgénéral,NathalieFrancesconi,Gendarmerie,M.J.C. Villers-le-Lac,Police,RocheduTrésor,FrédéricTirole.

Casino Barrière de Besançon : venez défier le hasard ! L’établissement est l’adresse incontournable

de tous les amateurs de jeu. C’est aussi un endroit apprécié des gourmets qui s’attablent au restaurant “le Grand Café.”

P UB L I - I N F ORMAT I ON

L e Casino Barrière de Besançon vient d’ouvrir une table de poker. Elle accueille jusqu’à dix joueurs invités à se défier lors de parties de cartes où s’ex- prime la stratégie de chacun. L’en- gouement pour ce jeu d’un public de tout âge est tel, que l’établisse- ment envisage déjà d’ouvrir de nou- velles tables. “Nous avons désor- mais tout l’éventail des jeux de Casi- no” remarque avec satisfaction son directeur Christian Godet. L’enseigne compte aujourd’hui 145 machines à sous de 5 centimes à 10 euros, une table de roulette anglai- se, deux tables de black jack et la table de la boule ! Celui qui pénètre

sont d’abord ses larges horaires d’ou- verture. Il accueille ses hôtes dans un cadre raffiné sept jours sur sept, midi et soir, 365 jours par an. Cet endroit où l’on s’attable est un écrin de dou- ceur et d’élégance. Le souci du détail a été respecté jusque dans le choix du mobilier en wengé aux lignes épu- rées. La couleur sombre de ce bois exotique se marie à un ensemble aux dominantes chocolat-vanille. Avec les beaux jours qui arrivent, le plaisir de la table se goûte en terrasse. Le bonheur se savoure sous toutes ses formes au Casino de Besançon. On peut y venir pour jouer, pour y manger où les deux, tout simplement. En juillet et en août, du jeudi au dimanche, l’établissement propose des animations musicales.

dans ce temple de la distraction a le choix de provoquer le hasard là où il sent que la chance va lui sou- rire. Mais au-delà du jeu, on vient aus- si au Casino Barrière de Besançon

pour le plaisir de se dis- traire au bar ou au res- taurant “le Grand Café” dans un cadre d’exception. Il y a un an, l’établissement a terminé un program- me de rénovation qui

“Nous avons désormais tout l’éventail des jeux de Casino.”

assoit son caractère architectural et décoratif. Par exemple, les murs de la salle des jeux de table située à l’étage sont couverts de stucco qui lui donne un aspect calme et tran- quille où s’égrène le temps. Sur ces mêmes murs courent “les montres molles” fidèles à Dali, qui font l’âme du Casino depuis 40 ans. Ces créa- tions en staff ont été entièrement restaurées. Au plaisir du jeu s’ajoute donc celui des yeux et de la table. Le restau- rant le Grand Café a éclos sous un nouveau jour. Sa spécificité, ce

Pour entrer dans l’espace de jeu du Casino, il est nécessaire d’être muni d’une pièce d’identité

Tél. : 03 81 47 49 00

Ouverture de la salle de jeux de table : dimanche, lundi , mardi ,mercredi , jeudi de 21 h à 3 h et le vendredi ,samedi et veilles de fêtes 21 h à 4 h - Roulette anglaise ouverte du jeudi au dimanche Ouverture de la salle de jeux de table - Le jeudi et le dimanche de 21 heures à 3 heures du matin - Le vendredi et le samedi de 21 heures à 4 heures du matin

V A L D E M O R T E A U

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Sécurité routière À quand un rond-point au carrefour du Mondey !

En bref…

l V.T.T. Week-end de randonnées pédestres et V.T.T. organisée par lʼU.F.O.L.E.P. de Franche- Comté les 28 et 29 juin pro- chains à Villers-le-Lac. Au pro- gramme : randonnées pédestres et V.T.T. de niveau familial à sportif, observa- tion des oiseaux avec la L.P.O., expositions “dévelop- pement durable”, activités sportives diverses de décou- verte, possibilité dʼhéberge- ment en gîte (réservation obli- gatoire), animations en soi- rée. Participation gratuite. Ren- seignements et inscriptions au 03 84 75 95 87 ou 06 98 25 58 42. l Michel Fugain La production du spectacle de Michel Fugain, qui était pré- vu le 11 juin à Villers-le-Lac, a décidé dʼannuler la repré- sentation à cause dʼune incompatibilité de date. Elle prie de bien vouloir exposer les spectateurs qui avaient pris leur place. Ils peuvent bien sûr se faire rembourser où ils ont effectué la réser- vation. l Étoiles Noires Les Étoiles Noires termine- ront leur tournée à Besançon- Micropolis les 27 et 28 juin à 20 h 30. Renseignements au 03 81 38 27 38 ou au 06 79 11 26 94.

L’accident mortel survenu le 10 mai à cette entrée de ville fait resurgir la nécessité d’améliorer la circulation à un endroit qui est le théâtre quasi-quotidien d’accrochages.

des frontaliers qui empruntent cet iti- néraire en nombre et le samedi avec les flux de voitures suisses qui revien- nent des centres commerciaux mor-

Morteau. Le concours de circonstances malheureux qui a fauché la vie du jeu- ne quarantenaire est directement lié à la configuration de ce carrefour, ajou-

tuaciens. Depuis son réamé- nagement il y a quelques années par la D.D.E., les choses n’ont fait qu’empirer. La troisième voie créée dans le sens Morteau- Villers ajoute à la confusion. Quant aux véhicules qui revien-

tée à l’imprudence de la conductrice qu’il a percutée à son insu. Alors que faire ? Pour la gendarmerie de Mor- teau, la solution est simple. “À notre avis, le plus simple et le plus efficace, ce serait un

L’ accident mortel dont a été victime le Mortuacien Didier Vouillot au volant de sa moto est vraiment celui de trop. “Il n’y a pas une semaine sans que l’on soit appelé à cet endroit. Il y avait déjà eu des accidents corpo- rels. Et les ailes froissées ou les pare- chocs endommagés, c’est très fréquent”

“La balle est dans le camp du Conseil général.”

confirme le major Philippe Goelzer, res- ponsable de la compagnie de gendar- merie de Morteau. Il suffit d’y passer régulièrement pour constater que l’axe est parfois jonché d’éclats de phare ou de traces de freinage. L’endroit est ren- du doublement dangereux à certaines heures : durant la semaine aux horaires

nent du Mondey pour repartir en direc- tion de Villers, ils n’hésitent pas à cou- per la priorité à ceux qui entrent sur

rond-point. Cet équipement présenterait le double avantage à cet endroit de cou- per la vitesse et de fluidifier la circu- lation, notamment le matin et le soir où elle est très dense” pense le major Goel- zer. De son côté, la mairie de Morteau veut faire avancer les choses. “Dès le lendemain de ce week-end terrible, j’ai contacté les services des routes au Conseil général, responsable des routes dépar- tementales, pour que l’on organise au plus vite une réunion avec la gendarmerie et les services techniques de la ville pour trouver une solution. La balle est désor- mais dans le camp du Conseil général qui doit organiser cette réunion” com- mente Annie Genevard, maire de Mor- teau, tout en reconnaissant que “la solu- tion d’un rond-point n’est pas forcément la plus facile selon les spécialistes.” Faci- le ou complexe, cette option éviterait au moins les aberrations actuelles. L’heure est toujours au deuil pour les personnes touchées par ce récent drame. “La conductrice à l’origine de l’accident sera condamnée, il y aura des suites pénales. La famille ne comprendrait pas qu’elle ne soit pas poursuivie” affirment les forces de l’ordre. Malgré les suites de cette affaire,la peine des familles concer- nées ne pourra sans doute pas être atté- nuée. Pour elles, le rond-point arrivera de toute façon trop tard… ■

J.-F.H.

Il ne se passe pas une semaine sans qu’un accrochage ne survienne à cet endroit.

Villers-le-Lac La douane des Pargots transformée en logements sociaux

C’est l’association “Habitat et humanisme” qui réhabilite l’ancien poste-frontière des Pargots où trois logements sociaux à très bas coût seront proposés à des familles modestes.

(A.P.L., etc.), le loyer final sera inférieur à 100 euros par mois pour les familles. L’ancienne douane des Pargots est le quatrième projet que l’as- sociation Habitat et Humanis- me mène à bien. “Nous avons réalisé un gros projet de 23 loge- ments à Montbéliard, un autre à Pouilley-les-Vignes, au bénéfi- ce de personnes en difficultés psy- chique et un de deux logements à Besançon. Dans notre asso- ciation, chaque euro investi part dans le logement. Toutes les per- sonnes qui travaillent pour l’as- sociation sont bénévoles” com- plète M. Bouton. L’association fonctionne aussi grâce à des sub- vention publiques, comme du Conseil général du Doubs par exemple. On peut alors vraiment parler de logement social. ■ J.-F.H.

(prêts locatifs aidés d’insertion) dont les loyers seront à 80 % en dessous des loyers H.L.M.” pré- cise M. Bouton. Les travaux seront terminés à l’automne, trois familles pour- ront intégrer ces logements dès le mois d’octobre. C’est à l’ate- lier logement du Haut-Doubs qu’il reviendra de choisir les trois familles bénéficiaires de ces loge- ments sociaux. Ce groupe de tra-

L estravauxderéhabilitation deladouanedesPargotsont démarré.Ilssontlancéspar “HabitatetHumanisme”,uneasso- ciation crééeen2005etdont l’ob- jectif est “l’insertion des familles par le biais du logement” résu- me son président Henri-Michel Bouton. L’association,à vocation départementale, fait partie du mouvement plus vaste “Habitat et Humanisme” lancé à l’échel- le nationale par Bernard Devert, un professionnel du logement devenu prêtre. Le mouvement Habitat et Humanisme est finan- cé par des dons et legs privés,

par des subventions adminis- tratives, mais aussi par des pro- duits d’épargne solidaire. L’association locale investit quelque 321 000 euros (acqui-

sition du bâtiment comprise) dans la réhabilitation de l’ex- bâtiment des douanes. Trois loge- ments sont en cours d’aménagement.

vail est composé, outre des membres d’Habitat et Humanisme, d’asso- ciations locales comme le Secours catholique ou A.T.D.-Quart Monde, et des élus de Morteau, de

Le loyer final sera inférieur à 100 euros par mois.

Villers-le-Lac et de la commu- nauté de communes. “À chaque fois, des bénévoles s’occupent de l’accompagnement des familles bénéficiaires.” Aides déduites

“Nous réhabilitons les deux anciens logements de fonction et nous transformons le bureau du rez-de-chaussée en logement. Ce seront des logements P.L.A.I.

Le bâtiment de la douane avait été vendu 160 000 euros à la foncière “Habitat et Humanisme”.

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V A L D E M O R T E A U

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Français et Suisses font renaître la fête du Doubs Villers-le-Lac Cent ans après les dernières éditions, les autorités françaises et suisses remettent au goût du jour une grande fête internationale sur le lac de Chaillexon. D’ici le 30 août, les organisateurs font appel aux bonnes volontés qui souhaiteraient participer aux animations.

Q uelplusbelendroitpour une fête populaire ? On aencoreenmémoireau début des années quatre-vingtlescentainesde per- sonnes qui étaient venues assis- ter, côté français, à la fête du lac organiséeparlespompiersdeVil- lers-le-Lac. Les berges du Doubs étaientalorsnoiresdemondepour admirerlesperformancesdesacro- bates et des plongeurs. Un peu plus tard, c’est le Suisse Olivier Favre qui établissait son record dumondedeplongeon(54m),tou- jours inégalé à ce jour. Depuis, plus rien. Ce formidable cadre naturel n’a plus jamais accueilli

la moindre fête populaire d’en- vergure. Les compétences associatives suisses et françaises sont à nou- veau réunies pour préparer une grande fête du Doubs franco-

forces pour mettre sur pied une grande manifestation commu- ne” résumeThierry Munier,vice- président de la M.J.C. de Vil- lers-le-Lac qui chapeaute l’or- ganisation côté français.

équipes, nous recrutons du mon- de. Que les gens n’hésitent pas à nous contacter dès maintenant” lance Thierry Munier. Côté fran- çais, un grand marché artisa- nal sera installé au bord de la route de Chaillexon. “Une qua- rantaine d’exposants, associa- tions locales, participeront. Un diaporama avec les vieilles cartes postales du Doubs sera visible tout au long de la journée.” Des navettes de bateaux feront régu-

suisse le 30 août pro- chain. Dans la forme, une telle fête n’avait pas été organisée depuis 1909. “De notre côté, nous organisions le Défi du Saut du Doubs fin août et nos

La journée du same- di 30 août se décli- nera donc autour du lac de Chaillexon. Une partie sur l’eau, avec des démonstra- tions de sports nau- tiques (aviron,kayak,

“Pour constituer des équipes, nous recrutons du monde.”

ski nautique…), des jeux d’eau franco-suisses avec joutes, courses, natation, pédalos, vélos sur l’eau… “Pour constituer des

amis suisses du club d’aviron de Neuchâtel faisaient des régates d’aviron ce même jour. Nous avons donc décidé de réunir nos

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La dernière fête du Doubs avait eu lieu le 30 août… 1909.

lièrement la traversée d’une rive à l’autre.Le Suisse Olivier Favre présentera trois fois dans la jour- née son nouveau spectacle de plongeons. Le soir venu, le lac se parera de mille couleurs avec un spectacle de fontaines lumi- neuses. Avec un budget de 30 000 euros, cette fête du Doubs a l’ambition

de faire revivre les grandes heures où le lac de Chaillexon était le théâtre d’un magnifique témoignage d’amitié franco-suis- se qui drainait des milliers de spectateurs. ■ J.-F.H. Rens. : M.J.C. De Villers-le- Lac au 03 81 68 13 91

Les terres agricoles passées à la loupe Agriculture La communauté de communes du Val de Morteau a commandité une étude sur l’état de l’agriculture sur son territoire. Objectif des élus : concilier le futur dévelop- pement urbain avec le maintien de l’activité agricole.

L esrésultatsdecette vas- teenquêtemenéeenpar- tenariat par la com- munauté de communes du Val de Morteau, la chambre d’agricultureduDoubset l’Agen- ce foncière seront dévoilés d’ici l’été. D’ores et déjà,on en connaît cependant les contours. La chambre d’agriculture a audi- té l’ensemble des exploitants agricoles répartis sur les huit communes de ce territoire en les interrogeant sur leur âge, les surfaces exploitées, les éven- tif sous-jacent est autre :il s’agit, comme le confirme la commu- nauté de communes, d’arriver à “concilier à terme le dévelop- pement urbain et économique avec les terres agricoles. En fonc- tion des terrains éventuellement disponibles, on regardera com- ment réorganiser le P.O.S. des communes.” En pratique, l’idée des élus est bien de pouvoir, le cas échéant, récupérer certaines terres aujourd’hui exploitées sous la forme de baux précaires, pour y prévoir soit une extension de l’habitat, soit l’implantation de zones d’activités. “C’est par exemple le cas au Bas-de-la- tuels projets de ces- sation d’activité, etc. Le but est d’obtenir une cartographie com- plète de l’agricultu- re locale mais l’objec-

Chaux où les agriculteurs qui exploitent certaines terres savent déjà qu’à terme, on les récupé- rera” poursuit la communauté de communes. Encore mal informés sur les résultats de cette étude, cer- tains agriculteurs brandissent déjà leur crainte de se voir spo- liés de terres qu’ils pourraient éventuellement exploiter. “On a peur que les élus décident de constituer des réserves foncières sur certaines communes qui en ont peu comme Les Gras, Les des terres auraient été récupé- rées. Nous voyons cela d’un mau- vais œil” craint cet exploitant. “La communauté de communes possède des terrains qu’elle pour- ra éventuellement échanger contre d’autres. Cela peut consti- tuer une bonne monnaie d’échan- ge. Les agriculteurs n’y perdront rien” assure la structure inter- communale. L’enjeu pour la communauté de communes est de taille car pour l’instant, le développement urbain et économique de ce ter- ritoire est bridé à cause d’un simple problème de foncier. ■ Combes ou Gran- d’Combe pour pou- voir proposer ces terres à des agricul- teurs d’autres com- munes sur lesquelles

“Nous voyons cela d’un mauvais œil.”

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J.-F.H.

V A L D E M O R T E A U

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La Guimbarde ouvre cinq nouvelles chambres Les chambres qui se situent dans les combles de l’hôtel sont en cours d’aménagement. Elles seront prêtes pour l’été. Hôtellerie

Commerce L’âme du Terminus est la musique Bar emblématique du Val de Morteau, le Terminus concocte sur fond de bonne musique un cocktail fait de nouveautés.

L’ enthousiasme de Claude Gyss est intact. Après trois ans passés à la tête duTerminus,l’ancien commer- cial ne regrette pas d’avoir pla- qué les assurances pour tenter une aventure qui lui trottait depuis longtemps dans la tête : reprendre un bar.Lui et sa peti- te équipe s’éclatent derrière le zinc de ce café emblématique du Val de Morteau qui séduit une clientèle de plus en plus large. Une réputation,ça s’entretient ! “Je n’ai pas envie de m’endormir. C’est un métier où il faut sans cesseinnover”dit-il.ClaudeGyss s’efforce donc d’apporter de nou- velles idées pour faire du Ter- minus un lieu où se croisent des ambiances différentes en fonc- tion des heures de la journée.

Il vient de mettre en place une carte de dégustation de thé appréciée par une clientèle essentiellement féminine. Une carte de cocktails est également proposée. Bientôt, pendant l’Euro 2008, tous les matches seront pour la fin du mois de juin. À la rentrée de septembre, les consommateurs trouveront à cette adresse de la petite res- tauration. “Nous sommes en pleine évolution en ce moment, surtout depuis que la cigarette a été interdite dans nos éta- blissements.” Les bars se créent de nouveaux cercles d’habitués retransmis sur des écrans géants. La nou- velle terrasse sera entièrement aménagée

qui ont aussi de nouvelles attentes. Mais aujourd’hui l’âme du Ter- minus reste la musique. Avec trois concerts par mois, il est devenu un des lieux les plus

D ans quelques semaines, cinqnouvelleschambres viendrontcompléterl’offre hôtelière de La Guim- barde. Elles se situent dans les comblesdecetétablissementemblé- matique de Morteau qui connaît

beaucoup de la météo. Alain Hirchy a poussé le chal- lenge au-delà de l’hôtellerie en ouvrant un piano bar au rez-de- chaussée de l’établissement dans lequel se succèdent chaque same- di soir depuis deux ans des musi- ciens, des groupes, des chan- sonniers, qui déroulent leur pres- tation dans une ambiance de cabaret. Récemment, le public a eu droit à du théâtre.L’animation du lieu s’arrêtera avec l’Euro 2008 dont les matches seront retransmis ici, et la fête de la musique qui débutera dès le samedi midi sur la place de la Guimbarde avec trois groupes. Le piano-bar rouvrira ses portes à la rentrée sur une saison cul- turelle prometteuse.

19 chambres d’un bon standing. Nous en aurons 25 à terme puisque nous transformons par ailleurs un appartement qui se situe au premier étage de l’hôtel. Nous allons l’aménager en sal- le de réunion et créer une

prisés des groupes régionaux qui sollici- tent Claude Gyss pour se produire ici, à Morteau. “On pas- se du rock au blues en

“Nous sommes en pleine évolution.”

une seconde jeunesse sous l’impulsion d’Alain Hirchy quienestpropriétairedepuis 2005.Pourl’instant,lesarti- sanss’affairentpourquetout soit prêt à l’été.L’ensemble

chambre supplémentai- re” indique Brigitte Pier- luigi, responsable de La Guimbarde. L’établissement trouve son rythme de croisiè-

passant par le funk.L’ambiance est directement liée au style de musique.” Le prochain grand rendez-vous du Terminus est la fête de la musique où cette année deux groupes se parta- geront la scène :The Idol (repri- se de Billy Idol) etTom Cat Bla- ke (blues).

“Nous aurons 25 chambres à terme.”

delatoiturequireposesurunechar- pente enboiscossueaété restau- ré.Des“chiens-assis”doiventenco- re être créés dans le respect de l’architecturegénéraledubâtiment. Decesfutureschambres,lavuesera imprenable sur le bas de ville et le Doubs. “Nous disposons déjà de

re. En semaine, 90 % de la fré- quentation sont liés à la clien- tèle d’affaire de passage dans le Haut-Doubs. La part des tou- ristes est plus faible,à l’exception des week-ends et des périodes de vacances. À ces moments-là, le niveau de réservation dépend

L’ensemble de la toiture a été restauré.

Claude Gyss : “Je n’ai pas envie de m’endormir. C’est un métier où il faut sans cesse innover.”

LES RENDEZ-VOUS EXTRA MAI JUIN 2008

Prévention Les élèves à l’école de la sécurité Pour la troisième année, les élèves de l’école Pergaud à Morteau ont été sen- sibilisés aux risques de la route. À pied ou à vélo, ils ont appris les règles néces- saires de la vigilance.

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L a sécurité routière, ça ne s’apprend pas à 18 ans le jour où on décroche son permis. C’est dès le plus jeu- ne âge que la prise de conscien- ce doit avoir lieu. Nathalie Fran- cesconi, mère de famille mor- tuacienne, l’a bien compris. Depuis trois ans, elle est à l’initiative d’une journée sans voiture destinée aux élèves de l’école Pergaud. Le principe est simple : un jour dans l’année, on interdit la circulation dans la rue Pergaud et les élèves et leurs parents sont incités à venir à l’école à pied ou à vélo. Le 27 mai dernier, l’opération était reconduite et chaque année, l’engouement ne se dément pas. Les organisateurs avaient orga- nisé huit lieux de rendez-vous - baptisés pedibus et vélobus - où se sont donné rendez-vous les familles à 8 heures. “L’idée était de venir à pied ou à vélo pour l’heure de l’école. Puis tou- te la journée, des animations à destination des élèves de mater- nelle et de primaire étaient mises sur pied par l’association Pré- vention routière, par la police municipale, la brigade motori- sée de Pontarlier, etc. Les enfants sont très sensibles à cette ques- tion” se félicite Nathalie Fran- cesconi. L’après-midi était consa-

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La police municipale s’est également investie dans l’action.

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crée à des exercices physiques également orientés sur le thè- me du jour : comment éviter un obstacle, comment anticiper un choc ?… “On s’aperçoit qu’après cette journée de prévention, les parents sont plus sensibles à ces questions. Certains laissent de côté la voiture et emmènent leurs enfants à pied.”

Invitée à suivre cette journée, la mairie de Morteau s’est dite “emballée.” Elle travaillerait pour étendre cette action citoyenne à toutes les écoles de la ville dès l’année prochaine. Les parents intéressés par cet- te initiative peuvent contac- ter Nathalie Francesconi au 03 81 67 54 59.

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Eurobureau : entreprise générale de l’équipement de bureau Cette société a changé de dirigeants l’été dernier. Fidèle à une noto- riété basée sur la confiance et la proximité, elle propose désormais aux professionnels des solutions complètes en équipement de bureau.

ne tombent pas sur une centrale d’appels délocalisée. On tient à conserver cette proximité. Samas Office, le plus gros fournisseur de mobilier du bureau en France, vient de nous accorder un contrat exclu- sif de distribution sur le Doubs et une partie du Jura.” Tout comme l’équipement Wifi pour les bars, résidences hôtelières, cam- ping, etc. dont l’exclusivité se décli- ne par un accès libre ou payant au choix du gestionnaire et une traça-

bureau” , indique Thierry Bancel qui a repris cette affaire avec Rémy Tis- serand. Cette reprise passait par le renforcement des moyens humains et financiers nécessaires à un élar- gissement de compétences. Histoire d’assurer une transition har- monieuse, René Emilli travaille tou- jours au sein de la société où il occu- pe maintenant une fonction de cadre commercial. Le siège de la rue Ara- go a été transféré dans des nouveaux locaux plus vastes au 17, rue Denis

F ondée en 1972 par René Emilli, Eurobureau était spécialisée dans l’agencement, le mobi- lier et les fournitures de P U B L I - I N F O R M A T I O N

bureau. “On a conservé la même acti- vité en y adjoignant les services rela- tifs à la téléphonie et l’informatique qui font désormais partie intégran- te de l’équipement professionnel de

bilité des accès et Siemens pour toute la téléphonie de l’entreprise (PABX, IPBX, et autres applications liées à la téléphonie). “On peut fonc- tionner en direct ou par le biais de ces commerciaux de luxe que sont ces grands groupes.”

Papin. “On a pratiquement triplé en surface. Le bâtiment abrite cinq bureaux et un ate- lier dédié à l’informatique et la téléphonie, ainsi qu’un dépôt de mobiliers de plus de 500 m 2 .” La nouvelle équi- pe compte sept salariés et la moyenne d’âge avoisine 40 ans.

Une offre de services de très haut niveau.

La force d’Eurobureau réside éga- lement dans sa réactivité. “On dis- pose d’une équipe suffisamment étof- fée et polyvalente pour faire face à tout type d’urgence notamment au niveau des services informatiques ou téléphonie, deux domaines où la panne n’attend pas.” Cette recherche d’efficacité est encore optimisée en 2008 par la création de deux postes supplémentaires. 17, rue Denis Papin 25300 PONTARLIER Tél. : 03 81 46 83 15 Fax : 03 81 46 53 31 http://www.euro-bureau.fr

Eurobureau intervient au service d’une clientèle professionnelle très diversifiée, des collectivités aux arti- sans en passant par les P.M.E./P.M.I. La stratégie de développement ins- taurée par les nouveaux dirigeants concilie les avantages d’une struc- ture à dimension humaine à une offre de services de très haut niveau. “Quand les gens nous contactent, ils

L’équipe au complet avec de gauche à droite : Rémy Tisserand (associé), Kévin Receveur (technicien informatique), Séverine Chanez (chargée de clientèle fourniture de bureau), Jean-Louis Desprez (monteur-livreur mobilier), Boris Devillers (technicien téléphonie), René Emilli (cadre commercial mobilier). Devant : Thierry Bancel (gérant).

9

V A L D E M O R T E A U

Des interrogations subsistent autour de la villa Bougaud Histoire C’est dans cette maison mortuacienne de la rue de l’Helvétie que le commande- ment allemand avait établi son quartier général pendant la guerre. Au moment de Libération, les archives qu’il abritait auraient disparu pour éviter les représailles.

L’ histoire n’a pas laissé de traces visibles. Seule la plaque commémorative posée en limite de pro- priété,ruedel’Helvétie,indiqueque lavillaBougaudestlesymboledela Libération de Morteau.Le 24 août 1944,le bâtiment dans le lequel la Kommandantur avait établi son quartier général, est tombé aux mains de la résistance au terme d’un combat durant lequel le capitaine Hoffmann qui com- mandait les forces allemandes

dans leVal de Morteau a été bles- sé. “Une quarantaine de soldats était retranchée dans le périmètre de la villa Bougaud protégée par des barbelés et un mirador ins- tallé sur le toit de la ferme voi- sine. Quand les Allemands ont vu que leur capitaine était bles- sé, ils se sont rendus” avant d’être faits prisonniers se souvient Robert Samson,dont le père Jean a participé à l’assaut.Lui n’avait que 17 ans à l’époque. Pour se protéger du feu de la

mitrailleuse postée dans le mira- dor, les résistants, une trentai- ne au total emmenée par le capi- taine Batelier, se seraient abri- tés derrière les maisons envi- ronnantes. Selon Robert Sam- son, il semblerait que le capitaine Hoffmann en personne tenait l’arme automatique qui visait les maquisards. Cet officier allemand est un per- sonnage ambigu. “Il n’avait pas la réputation d’un belliciste” esti- me Henri Leiser, spécialiste de

La bâtisse est située à l’entrée de Morteau depuis Villers-le-Lac.

l’histoire locale.Plusieurs témoi- gnages confirment le comporte- ment de ce militaire qui, paraît- il, faisait preuve de clémence à l’égard de la population locale. “Ce n’était pas un foudre de guer- re, c’est vrai. Il n’était pas har-

le rapide combat, durant lequel aucun maquisard n’a été tué, l’homme a été transporté à l’hôpital de Morteau pour y être soigné. Devant la gravité des plaies, il sera transporté à l’hôpital du Locle par les F.F.I.

sans représailles sur la popula- tion locale.” La prise du siège local de la Kom- mandantur ne s’est pas arrê- tée à un combat.Une fois débar- rassé de l’occupant, le bâtiment aurait été visité pas des Mor- tuaciens “qui n’étaient pas des résistants” raconte Robert Sam- son. Il s’agissait de personnes qui auraient collaboré avec l’ennemi, et dont les lettres de dénonciation étaient consignées dans ces bureaux. “On l’a beau- coup dit à l’époque mais cela n’a jamais été prouvé.” Selon Henri Leiser, “les archives auraient en effet été emmenées par les résis- tants et détruites” afin d’éviter sans doute un lynchage en règle au sein de la population du Val de Morteau.C’est sur cette incon- nue que s’est refermée la page d’histoire de la villa Bougaud.

L’histoire raconte que “c’est un chirurgien juif qui l’aurait opéré.” Cer- taines disent qu’il aurait refusé d’être pris en charge par ce méde- cin compte tenu de ses

gneux. Plusieurs fois il m’est arrivé de le croi- ser, auxArces,alors qu’il promenait seul son chien. Moi, j’étais à vélo et je partais rejoindre le maquis” se souvient

“C’est un chirurgien

juif qui l’aurait opéré.”

Robert Samson. Il avait la répu- tation d’être un bel homme, déambulant parfois dans les rues de la ville en veste blanche. “Il a d’ailleurs eu une maîtresse atti- trée à Morteau…” Malgré cette clémence apparente, c’est lui qui aurait ouvert le feu sur les résistants qui prenaient la villa Bougaud. “Était-ce peut- être par honneur militaire ?” s’interroge Robert Samson.Après

origines, d’autres témoins de la scène à l’époque auraient décla- ré le contraire. Toujours est-il que le capitaine Hoffmann est décédé des suites de ses blessures quelques jours plus tard. Avant de mourir, il aurait donné pour consigne aux forces allemandes qui ont effectué un retour offen- sif le 25 août à Morteau, au len- demain de l’attaque de la villa Bougaud, “de passer leur chemin

T.C.

La villa Bougaud est tombée le 24 août 1944.

11 D O S S I E R Les nouveaux visages de la délinquance dans le Haut-Doubs

Les sources officielles font état d’une baisse générale de la délinquance. Mais derrière ces chiffres, la réalité du terrain n’est pas aussi linéaire. Dans le Haut-Doubs, les forces de l’ordre font état d’une cer- taine recrudescence des faits de délinquance depuis quelques mois, en tout cas d’une évolution des types de délinquance. Certaines affaires de cambriolages survenues dans le Val de Morteau récemment rappel- lent que les zones rurales ne sont pas épargnées, loin s’en faut. Plus largement, dans la circonscription de Pontarlier, les autorités font état de nouvelles formes de délinquance qui n’existaient pas il y a quelques années. Vandalisme, alcool, drogue… C’est aussi le quotidien du Haut-Doubs. Enquête.

Bilan

Délinquance : les chiffres seraient en baisse

Le Doubs ferait mieux que la moyenne nationa- le en matière de délinquance, avec un taux d’élucidation également meilleur. Les chiffres cachent une délinquance très variée.

cédente, “ce qui représente 1 650 victimes en moins” d’après la préfecture du Doubs. Le taux d’élucidation global est de 49,19 % (45,25 % pour la police et 49,19 % pour la gendarme- rie). “Un fait sur deux a donc été élucidé.” Les chiffres sont lar- gement supérieurs à la moyen- ne nationale qui fait état d’un taux d’élucidation de 36,11 %. La délinquance de voie publique (vols à main armée, cambrio- lages, vols à la tire, vols de voi- tures) aurait également bais- sé assez nettement dans le Doubs, de l’ordre de 13,5 % en zone police. Les résultats sont également bons en ce qui concerne les violences intrafamiliales…) où le bilan fait état d’une baisse de 9,90 % dans le Haut-Doubs. Plus marginales,mais en hausse éga- lement, les violences dites urbaines (comme les incendies de véhicules), ont enregistré une augmentation de 47,16 % en zone gendarmerie, c’est-à-dire essentiellement en milieu non urbain.La police note également que “les incendies de poubelles semblent se développer, passant de 204 faits en 2006 à 263 en atteintes volon- taires à l’intégrité physique (homi- cides, coups et blessures, vio- lences sexuelles,

2007.” En campagne, notam- ment dans le Haut-Doubs, ces faits ont bondi de 166 %. Parmi les faits principaux élu- cidés par les services de l’ordre dans le Doubs l’an dernier, on peut citer cette initiative de la police judiciaire qui procédait, depuis juin 2006, à une enquê- te sur trois ressortissantes alba- naises qui se prostituaient. Un réseau de proxénétisme a été mis en évidence par les sur- veillances. Les investigations montraient que les jeunes femmes adressaient des man- dats Western Union à hauteur de 50 000 euros à trois indivi- dus. Le chef de proxénétisme aggravé commis en bande orga- nisé était mis en évidence, les trois individus ont été écroués. Et on s’en souvient, en fin d’année dernière, de l’activité des Renseignements Généraux qui avait été marquée par la conclusion judiciaire d’une affai- re d’association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme. Cette affaire a impli- qué sept individus, membres d’un groupe de combattants isla- mistes, qui se préparaient depuis plusieurs mois par des entraî- nements paramilitaires dans les bois, à aller combattre en Irak. La délinquance, même dans le Doubs, peut prendre mille visages. J.-F.H.

D ans le cadre d’une sur- veillance d’initiative des sites d’ e-commerce afin de rechercher des personnes proposant des objets contrefaits ou volés, ou exerçant un travail dissimulé, un ven- deur important est repéré sur le secteur de Levier. Depuis jan- vier 2005, pas moins de 3 500 ventes d’objets avaient été réa- lisées pour un montant total de plus de 85 000 euros. En raison de la variété des objets propo- sés (D.V.D., C.D., jeux P.C., consoles, lames de rasoir,

jouets…) et le fait qu’ils soient proposés neufs ou sous blisters , des investigations complémen- taires ont été engagées. Les recherches permettent de loca- liser la personne mise en cause qui reconnaît avoir dérobé depuis la fin 2004 la quasi-totalité des objets, soit près de 3 500 jeux, D.V.D., au magasin Leclerc d’houtaud. Cette enquête a per- mis de solutionner plus de 3 000 vols à la roulotte et l’exercice ve à du travail dissimulé, d’autres vols à la roulotte et de la vente de contrefaçon. C’est un des exemples, parmi d’autres, du taux élucidation des affaires qui est supérieur l’année dernière dans le Doubs par rap- port à la moyenne nationale. Ce taux dépasse 60 % pour les atteintes violentes aux per- sonnes. L’an dernier,la délinquance géné- rale a baissé dans le Doubs de 8,93 % par rapport à l’année pré- d’un travail dissimu- lé. Cette récente enquête de la gendar- merie du Haut-Doubs a débouché sur une autre enquête relati-

Une augmentation de 166 % des feux de poubelle.

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Nombre de faits constatés

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D O S S I E R

12

Une hausse de la délinquance depuis la mi-mars La communauté de brigade de Morteau confirme cette tendance haussière récente même si le bilan à plus long terme serait aussi à la baisse. Quelle délin- quance en 2008 dans le Haut-Doubs horloger ? Secteur de Morteau

extrémité. La règle aujourd’hui, c’est la mobilité. Dans les enquêtes, cela nous amène de plus en plus loin.” Malgré ce constat, à Morteau, on reconnaît néanmoins “une baisse géné- rale de la délinquance depuis plusieurs années.” Bien sûr, de temps en temps, on a “des rafales.” Comme ce cambriolage en règle

L’ année 2008 avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices,plutôt calme,jusqu’à “la mi-mars où on a senti une recrudescence des faits” confirme le major Gilles Goelzer, responsable de la com- munauté de brigades de Mor- teau qui regroupe 17 communes (cantons de Montbenoît et de Morteau) pour quelque 20 000 habitants. Un des derniers exemples en date,c’est le cambriolage en plein jour, dimanche 25 mai, de

l’entreprise Masnada aux Fins. Des individus masqués ont fra- cassé l’accès principal du maga- sin, ont dérobé quelques tron- çonneuses avant de prendre la poudre d’escampette six minutes plus tard. Chose stupéfiante : aucun des automobilistes qui passaient sur cette route fré- quentée (l’axe Morteau-Le Rus- sey) n’a daigné donner le signal à la gendarmerie. “C’est une auto- mobiliste de l’Ain qui nous a appelés, le seul coup de télépho- ne qu’on ait reçu” s’étonne le

major Goelzer qui note au pas- sage “un manque de civisme décevant de la population. Entre la délation et le geste citoyen, il y a quand même une marge…” Fin mai, les individus étaient toujours en fuite.

de la boutique mortua- cienne de sous-vêtements Arc-en-ciel en février. “Ils ont vidé toute la réser- ve, ont opéré en toute impunité, une nuit. Ce

La cocaïne qu’on voit arriver en force.

Un des éléments relati- vement nouveau dans notre secteur, c’est “la grande mobilité des auteurs. Ils n’hésitent plus

à commettre un forfait à un endroit, traverser la région et en commettre un autre à l’autre

sont des gens bien rôdés. C’est une enquête de longue haleine qui devrait durer au moins six mois” confient les forces de l’ordre. À part cela, quelques boutiques, une école maternel- le visitée pour les fonds de cais- se, “de la petite délinquance loca- le.” Les vols de métaux font aussi parfois l’actualité du Haut-Doubs horloger,à l’image de l’entreprise Baron à Grand’Combe-Chate- leu, dévalisée courant mai, un acte “signé des gens du voya- ge” selon les enquêteurs. Le métal ainsi dérobé est artifi- ciellement abîmé, écrasé, puis revendu à des casses peu scru- puleuses qui paient en géné- ral le fruit de leur recel en liqui- de, peu regardants sur l’origine de la marchandise. Bien sûr il y a également les affaires de stupéfiants. L’herbe et la résine de cannabis arrivent toujours en tête dans le Haut- Doubs grâce notamment à la proximité de la Suisse où cer-

Le major Goelzer est à la tête d’un effectif de 22 personnes, 16 à Morteau et 6 à Montbenoît.

tains cantons tolèrent la vente de ces substances. Mais ces der- nières sont aujourd’hui talon- nées par la cocaïne “qu’on voit arriver en force car les prix ont énormément baissé. Sur ce point, l’ouverture des frontières n’a rien eu de bénéfique.” Dernier phénomène notable enfin, depuis peu de temps, les escroqueries liées aux ventes sur Internet. “Nous avons deux ou trois plaintes par semaine. Ça va de la paire de baskets à la voiture” confie la gendarme- rie. Certaines personnes trop crédules se font même avoir sur cette fameuse escroquerie dite

“à la nigérienne” qui consiste à répondre à un e-mail soi-disant envoyé par la fille ou la veuve d’un dignitaire d’Afrique qui se dit dans une situation délicate. Récemment, une personne de Morteau et une autre de Villers- le-Lac sont venues porter plain- te à la gendarmerie de Morteau. Tombées dans le panneau de cette grotesque supercherie,elles avaient effectué chacune un vire- ment de… 10 000 euros à cet- te pseudo-victime. Somme qui s’est naturellement évaporée dans la nature…

J.-F.H.

Les affaires de stupéfiants sont toujours d’actualité dans le Haut-Doubs.

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