Journal C'est à Dire 133 - Juin 2008

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P L A T E A U D E M A Î C H E

A près trois ans de préparation et de travaux,la station d’épuration de Gou- mois est désormais opérationnelle. Elle des- sert Goumoisetses300habitants,mais aus- si, plus haut, Fessevillers et ses 150 âmes. Cette station répond aux besoins éven- tuels de 900 équivalents-habitants. Avec les activités artisanales (fromageries…) et les touristes, la capacité est suffisan- te pour absorber tous les effluents. “En été, la population de Goumois double. Il fallait donc prévoir assez large. Le coût des équipements s’explique aussi par le fait que les réseaux sont assez étendus. Et il y a 10 km de réseaux entre Fessevillers et la station” explique Patrick Loriau, le maire de Goumois. Subventions déduites et participation de Fessevillers comprise, la facture finale s’élève à environ 250 000 euros pour Goumois. En partenariat avec Fessevillers, Goumois a lancé le 15 mai sa station d’épuration. Coût global : 860 000 euros pour 900 équi- valents-habitants. De quoi gérer le rush touristique de l’été. La commune a enfin son système d’assainissement Goumois

État de catastrophe naturelle reconnu à Saint-Hippolyte Saint-Hippolyte

Cette reconnaissance a été accordée le 18 avril à 10 com- munes au nord du département suite à un orage survenu l’été dernier. Elle va permettre aux victimes d’être mieux indemnisées. Soulagement.

L a violence des orages qui s’étaientabattussurlesecteur les8et9août2007reste enco- re dans toutes les mémoires. a brusque montée des eaux a très vite

donc avec l’épisode orageux surve- nu l’été dernier. “On s’est porté com- mune sinistrée sans trop savoir si la démarche allait aboutir car le plus gros des dégâts se concentrait sur une

généré d’importantes inon- dations et coulées de boues aux effets dévastateurs sur les routes et dans les habi- tations. “On a déjà eu de gros coups d’eau par le pas- sé mais les ouvrages avaient

partie seulement de la com- mune, le long d’une combe d’environ 200 mètres de large sur 3 à 4 km de long” , poursuit l’élu ravi de béné- ficier de cet état de catas- trophe naturelle au titre

“Les deux voitures complètement inondées.”

des inondations et coulées de boue. Habitant dans la combe en question, Valérie et Frédéric Tirole ne sont pas

bien résisté tout comme les rives de chaussée” ,note Michel Loichot,le mai- re de Saint-Hippolyte. Rien à voir

Chez les Tirole, le montant des dégâts avoisinait les 40 000 euros.

prêts d’oublier cette journée du 9 août. “En quelques minutes, on s’est retrou- vé avec plus d’un mètre d’eau dans la cour. Un glissement de terrain avait obstrué un ruisseau et tout est ressorti par une bouche d’égout sous forme de geyser. Les deux voitures, dont une neuve, ont été complètement inondées. On a dû les classer en épave. Le mon- tant des dégâts approchait 40 000 euros” , rappelle Valérie Tiro- le. L’état de catastrophe naturelle a fait l’objet d’un arrêté interministériel en date du 18 avril. Il concerne égale- ment Allenjoie, Audincourt, Colom- bier-Fontaine, Fesches-le-Châtel,Glay, Hérimoncourt, Pompierre-sur-Doubs, Roche-lès-Clerval et Seloncourt. Cha- cune des communes était ensuite

tenue d’informer dans les plus brefs ses administrés sinistrés. Ils dispo- saient alors d’un délai de 10 jours après la date de publication de l’arrêté pour déclarer les dommages maté- riels directs qu’ils ont subis auprès de leur compagnie d’assurance. La démarche s’applique aussi aux com- munes et au Conseil général qui ont dû entreprendre des travaux sur les routes endommagées. Cet arrêté profite surtout aux par- ticuliers les moins bien assurés. Les autres ne s’en plaignent pas non plus. “Comme on était bien couverts, tous les dégâts ont été pris en charge par l’assurance. Il reste encore quelques petits travaux à régler” , poursuit Valé- rie Tirole qui a déjà renvoyé sa décla- ration à son assureur.

L’inauguration de l’équipement a eu lieu samedi 17 mai.

L’eau était montée en quelques minutes.

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