La Presse Pontissalienne 184 - Février 2015
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
2, 50 €
N° 184
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
FÉVRIER 2015
LE FRANC SUISSE BAT DES RECORDS Les frontaliers face au taux de change
Un effet d’aubaine… mais un vrai danger pour l’emploi
LE DOSSIER en p. 18 à 23
Un budget de 82 millions d’euros L’hôpital retrouve la santé financière SANTÉ L’événement p. 6 et 7
SPÉCIAL TOURISTES p. 36 à 39 Vacances d’hiver : Le meilleur des animations
Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 184 - Février 2015
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Un nouveau directeur à Décathlon
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Une erreur de calendrier qui ne passe pas inaperçue à Levier
Séisme “Tu fais quoi comme boulot ?” deman- de l’un. “Je suis frontalier” répond l’autre. Frontalier : le terme est devenu une ban- nière, un étendard, un métier à part entiè- re. Derrière ce terme que d’aucuns envient en ces temps où le franc suisse s’envole ne se cachent pourtant pas que des métiers hautement qualifiés. Il y a les petites mains de l’horlogerie qui assem- blent à longueur de journée des pièces, il y a aussi ces opérateurs sur des machines industrielles, et ces serveurs dans les bars ou les restaurants helvétiques. Il y a ces milliers de travailleurs qui passent des heures quotidiennes dans leur voi- ture, ces hommes et ces femmes qui paient de lourds impôts et des cotisa- tions santé revues à la hausse. Il y a aus- sicette ambiance de travail, un peu spé- ciale parfois, où suspicion et jalousie sous-tendent les rapports entre collègues, les Suisses d’un côté, les “pendulaires” de l’autre. Mais unanimement, sans dou- te parce que tous les frontaliers travaillent pour une industrie à la pointe de l’innovation, pour des marques presti- gieuses ou pour des établissements de renom, il y a cette fierté du travail bien fait. Si bien, on l’a dit, que frontalier est devenu un métier. L’actualité récente du déplafonnement du franc suisse a remis en pleine lumière la situation de ces sala- riés qui, sans travailler plus, ont du jour au lendemain vu leur fiche de paye bon- dir de 20 % par le seul jeu des monnaies. Si cette nouvelle est bonne à prendre de prime abord pour eux, ensuite pour l’économie et le commerce de ce côté-ci de la frontière, il n’y a sans doute que peu de raisons de se réjouir. Car si cet- te parité exceptionnelle du franc suisse par rapport à l’euro perdure, c’est tout un pan de l’économie locale qui risque d’être ébranlé. L’Arc jurassien, entité qua- siment unique en Europe puisque fron- talière de deux pays dont l’un est dans l’euro et l’autre en dehors, tient pour l’instant sa prospérité du subtil équilibre entre d’un côté un espace où règne le quasi-plein emploi dû à un système éco- nomique qui favorise la croissance et de l’autre, côté France, un territoire moins favorisé économiquement mais riche d’une main-d’œuvre abondante et très bien for- mée. Non, le coup de tonnerre provoqué le 15 janvier dernier par la Banque Natio- nale Suisse n’est pas une bonne nouvel- le pour la sérénité de l’emploi. Qu’il soit serveur, ouvrier qualifié, manutention- naire, chauffeur ou cadre, le “frontalier” s’il est lucide, ne peut pas se réjouir de ce séisme monétaire. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Février 2015 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Amis du musée, G.T.E., F.K.G. Dentaire, Nestlé, Offices de tourisme, Vaucher Manufacture, Yacapa. Jean-François Hauser. Régie publicitaire :
de notre pays ?” Si en effet Amedy Coulibaly a pu bénéficier d’une remise de peine en mai 2014, cela n’est pas le fait de la loi Taubi- ra qui a été promulguée quelques mois plus tard, en août. Depuis, elle n’est toujours pas entrée en application. “À mon sens, Annie Genevard a fait de la politique pure à l’occasion d’une soirée qui ne se prêtait pas à ce genre d’exercice.” La députée s’est justifiée le 31 jan- vier dans le quotidien régional sur sa position, sans reconnaître pour autant avoir tiré une conclusion trop hâtive dans l’analyse de ces terribles événements dont les causes profondes et complexes dépassent le cadre législatif.
L ors des vœux du conseiller général Jean- Pierre Gurtner, le maire socialiste de Levier, Guy Magnin-Feysot, n’a pas apprécié les propos tenus en public par la députée U.M.P. Annie Genevard en lien avec les récents atten- tats. Elle a déclaré, selon lui, “qu’Amedy Cou- libaly avait été libéré à cause de la loi Taubira et que, sans cette loi, on aurait pu épargner des victimes !…” rapporte Guy Magnin-Fey- sot. Il poursuit sans mâcher ses mots à l’égard de la parlementaire : “Comment un député de la République peut-elle, au mieux proférer ou relayer une telle désinformation ou, au pire, dif- famer volontairement la ministre de la Justice
Jean-Victor Vernier (à gauche) sera remplacé par Dimitri Belleney qui poursuit l’expérience des bornes tactiles mettant tout le catalogue Décathlon à la disposition des clients du magasin.
l’extension du rayon nordique. Il y a encore, je pense, des marges de progression. Il manque peut-être sur le site de Pontarlier un espace découverte où les gens puis- sent pratiquer certains sports.” Depuis son arrivée, Décathon Pontarlier a multiplié son chiffre d’affaires par 3,5. C’est dire si l’enseigne était atten- due. Son successeur s’inscrit dans la continuité. À la tête d’une équipe de 54 salariés, soit 29 équivalents temps plein, il souhaite poursuivre la politique de formation, déve- lopper encore les services et les partenariats. “On doit opti- miser encore le temps de par- tage entre les vendeurs et les clients.”
A ux commandes du magasin Décathlon depuis l’ouverture en novembre 2011, Jean-Victor Vernier a choisi de voler vers d’autres horizons profes- sionnels. Il passe le témoin à Dimitri Belleney qui ne sera pas dépaysé puisqu’il est Bisontin d’origine. Cet ama- teur de sport de montagne arrive avec six ans d’expérience dans la bou- tique. “Avant Pontarlier, j’étais directeur du magasin de Châ- lons-en-Champagne.” Jean- Victor Vernier part sur un bilan exceptionnel. Certes dans un contexte éminemment favo- rable, encore fallait-il valori- ser l’opportunité. “On a su adapter l’offre. Exemple avec
Guy Magnin-Feysot estime qu’Annie Genevard a fait de la politique lors d’une soirée qui ne s’y prêtait pas.
Sécurité routière : les frontaliers visés
routes qui sont mal dimensionnées mais les comportements qui sont mal adap- tés” explique le sous-préfet. Sur les 18 personnes qui ont trouvé la mort, tous étaient des hommes avec 12 points sur leur permis de conduire. “Certains oublient le danger, doublent n’importe où pour gagner quelques minutes sur le trajet” regrette un gendarme de la compagnie de Pontarlier. Le temps de quelques minutes, des agents de la D.D.T. accompagnés de deux gendarmes de la brigade motori- sée de Pontarlier ont rappelé que la vites- se et l’alcool étaient les principales causes des accidents dans le Haut-Doubs. Les automobilistes écoutent. Certains se montrent convaincus du bien-fondé de l’opération : “Il y a des routes que ma femme ne veut plus emprunter le soir car des frontaliers doublent n’importe où” , explique Michel. Retraité qui a travaillé
J amais le Haut-Doubs n’aura payé un si lourd tribut à la route. En 2014, 18 personnes ont perdu la vie dans l’arrondissement de Pontarlier, soit 11 personnes de plus qu’en 2013. Elles avaient entre 25 et 44 ans et résidaient pour 15 d’entre elles dans le Haut-Doubs. L’explication : “Un relâchement des com- portements caractérisé par la vitesse et l’alcool” regrette le sous-préfet Bruno Charlot venu mardi 13 janvier avec la D.D.T. organiser une opération de sen- sibilisation à Montlebon et aux Verrières pour cibler une partie des automobi- listes : les frontaliers. S’ils ne sont pas les plus touchés par les accidents mortels, il était nécessai- re de les mettre en garde : “Les gens qui se tuent dans le Haut-Doubs sont des personnes du Haut-Doubs. Là, c’est une opération de sensibilisation, bientôt, il y aura la répression. Ce ne sont pas les
Zoom E n 2014 dans l’arrondissement de Pontarlier, 414 permis ont été reti- rés (contre 264 en 2013) dont 93 pour excès de vitesse (contre 51 en 2013) et 304 pour alcoolémie (209 en 2013). Des chiffres qui prouvent bien le relâ- chement et les contrôles désormais renforcés. La gendarmerie sur le qui-vive après une année 2014 terrible en matière de mortalité sur les routes du Haut-Doubs.
en Suisse, il connaît bien le phénomè- ne. “Doubler pour gagner quelques, minutes, je ne vois pas l’intérêt.” Plus tard, au tour de ce père de famille d’abonder dans son sens : “Les gen- darmes devraient plutôt se rendre à Vil- lers-le-Lac où le matin certains se met- tent sur la voie de gauche pour éviter d’être flashés par le radar tronçon.” Cet- te “méthode” ne fonctionne pas assure un gendarme. Comme l’explique le capi- taine de gendarmerie Gilles Guérin, des opérations seront conduites. Objectif en 2015 : diminuer de manière drastique ce bilan.
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L’INTERVIEW DU MOIS
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MASSIF DU JURA
Entretien avec le commissaire au Massif “On reste trop dépendant du tourisme hivernal”
En place depuis plus d’un an, Thierry Delorme le commissaire au Massif du Jura évoque les forces, les faiblesses et les perspectives d’un territoire plutôt gâté par la nature mais qui n’en reste pas moins fragile.
L a Presse Pontissalienne : Pouvez-vous nous rappeler quel est votre territoire d’intervention ? Thierry Delorme : Lemassif du Jura s’étire sur une large partie de la Franche- Comté jusqu’au sud du Territoire-de- Belfort et inclut le département de l’Ain en région Rhône-Alpes. Le mas- sif du Jura correspond à la partie mon- tagneuse et à la zone de piémont. Soit 574 150 habitants, 902 communes dont les villes de Pontarlier, Morteau, Maîche,Valdahon, Gex, Oyonnax, Bel- ley… L.P.P. : Qu’est-ce qui vous a marqué sur ce massif ? T.D. : Enmétropole, c’est le massif mon- tagneux le plus homogène aussi bien au niveau de la répartition de la popu- lation que des activités. On dénombre un grand nombre de P.M.E. La popu- lation du Massif du Jura est plus jeu- ne qu’ailleurs. Cette montagne abri- te une agriculture particulièrement dynamique grâce à ses productions A.O.P. comme le comté. La proximité avec la Suisse explique un taux de chômage plus bas que la moyenne nationale. L’autre atout jurassien rési- de dans la richesse du patrimoine naturel et la qualité paysagère. Au final, ce massif bénéficie d’une situa- tion plutôt favorable qui comporte aussi des fragilités. Si le taux d’emplois industriels reste élevé, il se concentre sur quelques secteurs. On doit donc veiller à la diversification des pro- ductions. Le travail frontalier est un atout considérable avec le risque de dépendance vis-à-vis d’un pays tiers, ce qui peut être source de fragilité. L.P.P. : D’autres faiblesses à signaler ? T.D. : On peut évoquer le tourisme qui souffre encore d’un manque de noto- riété. On reste trop dépendant du tou- risme hivernal, d’où la nécessité d’élargir la période de fréquentation, ce qui induit aussi d’améliorer la qua- lité d’accueil et de développer l’offre d’hébergement et de diversifier les activités. Les atouts naturels sont nombreux mais on est sur un milieu
mesurer la notoriété spontanée. Elle est passée de 36 % à 46 % entre 2003 et 2013. Aujourd’hui, on talonne les Vosges et le Massif Central. On a rat- trapé notre retard. En décembre der- nier, les Montagnes du Jura ont été retenues avec onze autres régions pour représenter l’offre touristique française à l’étranger. Cela a abouti à la signature d’un contrat de desti- nation qui servira de levier pour par- tir à la conquête de nouveaux mar- chés sur l’Allemagne et le Royaume-Uni. L.P.P. : C’est une belle reconnaissance ! T.D. : Cela concrétise en tout cas une belle dynamique qu’il faut continuer à faire prospérer. Des crédits d’État complémentaires seront alloués par rapport à ce contrat de destination. Cela permettra d’inscrire la desti- nation Montagnes du Jura dans la durée et d’amplifier les démarches de prospection à l’étranger. L.P.P. : Qui s’occupe de ce contrat de desti- nation ? T.D. : Le projet est géré par le collectif Montagnes du Jura avec le soutien de l’État. Il est porté juridiquement par le Comité Régional du Tourisme de Franche-Comté. L.P.P. : Comment se présente la prochaine Convention Interrégionale de Massif 2015- 2020 ? T.D. : On travaille avec les deux Régions et en concertation avec les Conseils généraux sur cette nouvelle conven- tion de massif en cours d’élaboration Il s’agit d’apporter des crédits pour répondre aux enjeux définis dans le schéma interrégional d’aménagement et de développement du Massif du Jura. Aujourd’hui, le préfet coordi- nateur du Massif a reçu une feuille de route où l’État apporte 13,5 mil- lions d’euros. La future convention se décline en quatre axes stratégiques. Le premier s’articule autour de l’attractivité des territoires avec les questions de mobilité et de dévelop- pement des usages numériques. Le second concerne la valorisation éco- nomique des ressources naturelles et des compétences reconnues sur le mas- sif. Une partie des actions sont ciblées sur l’adaptation aux changements cli- matiques et sur le développement des énergies renouvelables. Le quatriè- me et dernier volet est consacré aux actions de coopération inter-massif et franco-suisse. L.P.P. : À combien s’élevait l’enveloppe finan- cière de la précédente convention ? T.D. : Au total, un peu plus de 60 mil- lions d’euros dont 14,8 millions au niveau de l’État ont été mis en œuvre sur une période de 7 ans, de 2007 à 2014. L.P.P. :Qui décide dumontant attribué à chaque massif ? T.D. : C’est un choix gouvernemental. Le préfet coordinateur de Massif a fait remonter, après concertation, des propositions d’actions à mettre en œuvre au regard des orientations fixées pour les territoires de massif et le niveau national détermine les types d’actions et les budgets ouverts à la contractualisation par massif. Globalement, on a pointé un certain
Après un an d’exercice, Thierry Delorme, le commissaire au Massif du Jura, a pris toute la mesure des enjeux de ce massif qu’il trouve particulièrement jeune dans sa population et homogène dans la répartition des activités.
mise en place des S.C.O.T. Le com- missariat au Massif du Jura est très attentif à a préservation des paysages, aumaintien du pastoralisme. On veille par exemple à l’intégration des équi- pements sur les opérations que nous soutenons. On retrouve cette démarche à travers la destination “Montagnes du Jura.” L.P.P. : Serez-vous impacté par la fusion entre la Franche-Comté et la Bourgogne ? T.D. : Non, la vocation interrégionale du commissariat ne sera pas modi- fiée. L.P.P. : Vos missions restent assez transver- sales ? T.D. : Oui, on ne porte pas de politique agricole ou forestière mais on gère des crédits d’intervention sur l’aménagement du territoire. On vient en complément sur les filières. On rai- sonne par rapport à un territoire avec l’objectif de décloisonner les choses. L.P.P. : Quels sont les projets au menu de l’année 2015 ? T.D. : On devra finaliser la nouvelle convention interrégionale de massif, poursuivre le travail engagé autour des Montagnes du Jura. 2015 sera une année de lancement de nouveaux programmes. Propos recueillis par F.C.
l’économie touristique est plus déve- loppée dans d’autres secteurs du mas- sif. On note quand même aujourd’hui l’envie de valoriser davantage les potentialités touristiques du Haut- Doubs. Les choses évoluent dans le bon sens. La preuve avec la mise en place de plusieurs contrats de station dont le dernier remonte en novembre 2014 sur la communauté de communes duVal deMorteau. Idem avec le pôle d’excellence rurale autour du lac Saint-Point, le projet d’extension du Conifer, l’aménagement du Gou- nefay, le développement des circuits de randonnée franco-suisses. D’autres projets sont en train d’émerger. L.P.P. : Quelques mots sur la filière bois ? T.D. : On est sur un massif très boisé avec un déficit de mobilisation de la ressource. Il y a des actions à mener sur les conditions d’exploitation, contre le morcellement des parcelles et pour mieux valoriser la production locale. On doit s’efforcer de dynamiser le réseau des petites scieries en conti- nuant à structurer les filières de la construction bois et du bois énergie. Autre sujet important sur le Haut- Doubs : la question de la préservation des espaces et la répartition des acti- vités. Sur ce secteur, on constate de très fortes pressions sur les terres agricoles. La solution passe par la
nombre de priorités qui nous sem- blaient importantes. L.P.P. : Pouvez-vous citer quelques exemples ? T.D. : On peut parler de la mobilité des personnes. On a financé des actions en faveur du covoiturage. Se pose la problématique des usages numériques où il reste encore des choses à déve- lopper. Il y a aussi des enjeux impor- tants à relever sur la valorisation éco- nomique. On doit renforcer les coopérations entre les entreprises ou intersecteurs pour gagner en lisibili- té. L.P.P. : À quel niveau les collectivités vont- elles contribuer à la convention de massif ? T.D. : La participation des collectivités sera connue prochainement. Elle relè- ve aussi du plan État-Région. Cette convention de massif s’articule éga- lement avec les fonds communau- taires. Je pense notamment au pro- gramme F.E.D.E.R. qui comprend un axe spécifique sur l’ensemble du mas- sif. Ce volet était géré par le com- missariat avant d’être transféré au Conseil régional de Franche-Comté. L.P.P. : Quelle est la place du Haut-Doubs dans le Massif du Jura ? T.D. : Toute la partie frontalière profi- te de la proximité avec la Suisse. C’est un vrai atout. On se rend compte que
karstique très sensible avec des gros enjeux autour de la qualité de l’eau. Le massif ne manque pas d’arguments positifs mais la situation impo- se des points de vigi- lance. Tous ces éléments ont été mis en éviden- ce en 2013 par le comi- té de massif lors de la réalisation du nouveau Schéma Interrégional du Massif du Jura. L.P.P. : Comment se porte la marque Montagnes du Jura ? T.D. : Cette marque a été mise en place en 2003 sur les départements de l’Ain, du Doubs, du Jura et les deux régions Franche-Comté et Rhô- ne-Alpes dans le but de s’affranchir du décou- page administratif avec l’objectif de devenir une destination touristique à l’échelle européenne. En dix ans, on a pu
“On talonne les Vosges et le Massif Central.”
PONTARLIER
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SOCIÉTÉ
Raz de marée chez les buralistes Pontarlier avec Charlie Hebdo Comme partout en France, les Pontissaliens se sont mobilisés suite aux attentats du 7 janvier perpétrés au siège du journal satirique Charlie Hebdo. Le 14 janvier, le nouveau numéro de la publication s’est arraché dans les kiosques du Haut-Doubs.
F in janvier, alors qu’il était en atten- te d’un nouveau réassort, Ber- nard Mangin, le buraliste situé au pied de la porte Saint-Pierre à Pon- tarlier recevait encore vingt demandes par jour de clients qui cherchaient le dernier numéro du journal satirique Charlie Hebdo. “Je suis à 450 exem- plaires vendus. Je n’ai jamais vu cela !” observe le commerçant. Habituelle- ment, il en écoule tout au plus un ou deux par semaine. Au final, ce numé- ro 1 178 avec Mahomet en couvertu- re se sera vendu à plus de 7 millions
ciers. Dans les 48 heures qui ont sui- vi, une policière municipale a été exé- cutée par un troisième homme. Il en tuera quatre autres dans un super- marché casher à l’est de Paris.Au total, 17 personnes auront trouvé la mort lors de ces expéditions punitives. Ce crime abject a bouleversé la Fran- ce. Spontanément, les gens se sont retrouvés dans la rue pour dénoncer en silence ce qu’ils considéraient com- me une atteinte odieuse à la liberté d’expression, un des fondements de notre démocratie, et à ceux qui la font vivre. D’un coup, en France et ailleurs dans le monde on a vu des foules recueillies qui répondaient au même nom “Je suis Charlie.” Ainsi à Pontarlier, le soir du 8 janvier, sous une pluie battante, plus de 2 000 personnes se sont regroupées sur la place d’Arçon devant la mairie pour
d’exemplaires en France et dans le monde. L’hebdomadaire qui assume sur sa une être un “journal irresponsable” est devenu le symbole de la liberté d’expression et d’une forme de résis- tance au fanatisme religieux qui a conduit aux attentats du 7 janvier à Paris au siège de la rédaction de Char- lie Hebdo. Ce jour-là, douze personnes ont été abattues lâchement par deux terroristes. Parmi les victimes figu- raient les dessinateursWolinski, Charb, Cabu, Honoré, Tignous et deux poli-
Plus de 2 000 personnes se sont rassemblées le 8 janvier à Pontarlier. La Presse Pontissalienne avait bouclé son édition du mois la veille au matin, quelques heures avant les attentats. La rédaction n’a donc pas pu réagir à temps à l’horreur de l’imprévisible. Naturellement, ses journalistes étaient eux aussi tous Charlie.
curer Charlie Hebdo. “J’en avais 40. En 10 minutes, j’ai tout vendu” remarque Bernard Mangin. Le raz de marée a été total. En quelques minutes, le numéro 1 178 est devenu introu- vable dans les kiosques de Pontarlier comme partout en France. Pour faire face à une demande phénoménale, le journal sera réédité les jours suivants. Nous verrons bien maintenant quel succès rencontrera le prochain numé- ro de Charlie Hebdo qui doit sortir le 11 février. Espérons que ce souffle en faveur de la démocratie et de la défen- se de la liberté d’expression incarnée aussi par la presse en général ne retom- bera pas comme un soufflé. T.C.
Avec une telle mobilisation qui a fait l’objet d’une couverture médiatique hors du commun, il fallait s’attendre à ce que le numéro de Charlie Hebdo qui allait suivre, réalisé avec courage et détermination par “ceux qui res- tent”, allait s’arracher dans les kiosques. Le journal satirique et ses caricatures, qui vendait en moyenne 30 000 exem- plaires par semaine avant le 7 janvier, allait devenir “le” journal à acheter sans que la majorité des gens, qui ne l’avait jamais lu auparavant, sache ce qu’elle allait trouver à l’intérieur. À l’aube du 14 janvier, en ville des clients patientaient devant la porte des bureaux de tabac qui n’avaient pas encore ouvert leurs portes, pour se pro-
Le buraliste Bernard Mangin recevait encore fin janvier, trois semaines après les attentats, 20 demandes par jour pour Charlie Hebdo.
dire que la barbarie ne triompherait pas des valeurs républicaines qui constituent le socle de notre démocratie. Le samedi 10 janvier, nom- breux étaient les habi- tants du Haut-Doubs à s’être rendus à Besançon pour participer à la mani- festation historique qui a rassemblé plus de 25 000 personnes !
“Tout vendu en 10 minutes.”
L’ÉVÉNEMENT L’HÔPITAL AU MEILLEUR DE SA FORME
L’hôpital retrouve l’équilibre financier Finances Budget : 82 millions d’euros Après des années difficiles, le centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté (C.H.I.H.C.) récol- te les fruits d’une politique d’investissement ambi- tieuse, confortée par la mobilisation de tous les acteurs de l’établissement. Éclairages. Rénové à plus de 80 % et stabilisé financièrement après quelques années difficiles, l’hôpital de Pontarlier promu lui aussi à l’intercommunalité continue à tisser sa toile sur le Haut-Doubs où il devient l’établissement pivot incontournable de tout un territoire de santé. Recrutement Un hôpital jeune et plus attractif qu’il n’y paraît
d’une politique d’investissement plutôt courageuse. Le mérite en revient aussi au personnel qui a su se mobiliser davantage. L’activité a été développée grâ- ce aux efforts de tous, ce qui a permis compte tenu des nou- veaux modes de financement lié à l’activité, un redressement financier. Suite aux déficits de 2010 et 2011, on peut consi- dérer qu’il y a eu une prise de conscience. Les efforts du personnel ne s’arrêtent pas là. L’objectif a été de conserver les emplois, en limi- tant la masse salariale par un allongement de la période per- mettant un accès au statut de fonctionnaire. “On s’attache à conserver les emplois mais en limitant le rythme des titulari- sations” , poursuit Mickaël Moris- seau. Le C.H.I.H.C., c’est en moyenne 1 300 salariés ou envi- ron 1 000 équivalents temps plein. De loin, le plus gros employeur du Haut-Doubs. “En terme d’activité, de recettes et de maîtrise des dépenses, les indi- cateurs sont plutôt favorables” , observe Olivier Volle. Autre piste d’économie, le recours à l’intérim médical (médecins) en nette diminution depuis 2012. Un choix stratégique non négli- geable sur une ligne budgétai- re qui coûtait parfois jusqu’à 700 000 euros par an. La moder-
contre versement, bien enten- du, d’une indemnité de sortie. Heureuse initiative dans le contexte actuel… “Le bilan 2014 n’est pas encore arrêté. Si on intègre les aides de fin d’année de l’A.R.S., soit environ 600 000 euros, on devrait par- venir à l’équilibre” , annonceMic- kaël Morisseau, le directeur administratif et financier. Plusieurs raisons expliquent ce retour à l’équilibre financier. Techniquement, un gros travail a été conduit sur les structures financières, qui a permis à l’établissement de se désendet- ter à partir du milieu de l’année 2013. “On a franchi un palier qui nous a permis de reconsti- tuer des provisions.” L’hôpital a aussi développé sa capacité d’accueil avec l’ouverture de l’unité de neurologie-cardiolo- gie, soit 10 lits supplémentaires. Idem en chimiothérapie où les travaux ont permis de doubler les capacités et donc l’activité. “On peut signaler qu’on avait enregistré 1 300 naissances en 2013 contre 1 200 habituelle- ment. Cela participe aussi au redressement.” L’activité en chirurgie orthopé- dique et en urologie évolue posi- tivement dans des services où les équipes médicales ont été renforcées. Pas de doute, l’établissement récolte les fruits
nisation des équipements se fait désormais de façon plus quali- tative. Chaque pôle dispose d’une enveloppe et décide lui-même des changements à réaliser. “Cela a permis de mieux gérer les inves- tissements et d’aller à l’essentiel. Côté recrutement, les choses sont rentrées dans lʼordre en psychiatrie avec quatre prati- ciens en poste. “On reste vigi- lant au niveau de la gastro-enté- rologie et de la gynécologie an L a moyenne dʼâge au C.H.I.H.C. avoisine 40 ans avec des différences suivant les catégories de per- sonnel. Une population plutôt vieillissante au niveau des aides-soignantes et des infir- mières relativement jeunes. La jeunesse est aussi de cir- constance du côté des méde- cins et lʼhôpital nʼa rien à craindre dʼun “papy-boom” car la pyramide est assez régu- lière.
Aujourd’hui, on investit en moyenne 600 000 euros par an en biomédical au lieu d’1 million auparavant sans perdre en effi- cacité. C’est cela la logique de pôles.” F.C. Les nouveaux ne sont pas insensibles à la qualité de lʼenvironnement technique et opérationnel. “La force dʼun petit hôpital comme le nôtre réside aussi dans sa capacité à offrir de très bonnes condi- tions dʼaccueil aux jeunes méde- cins.” sachant aussi quʼon a des pistes très sérieuses pour assurer les départs” , précise Olivier Volle. Sur un total de 120 médecins et internes, on dénombre une quinzaine de praticiens venus de lʼétranger, essentiellement dʼEurope de lʼEst. On retrouve cette configuration dans la plu- part des établissements de taille similaire.
“L e C.H.I. de Haute- Comté se porte plu- tôt bien. La seule chose qui nous pèse concerne la perte de recettes liée à la fin du droit d’option pour les frontaliers” , analyse Olivier Volle, le directeur du C.H.I. de Haute-Comté aujourd’hui pier- re angulaire d’un groupement associant les établissements de Pontarlier, Doubs, Mouthe, Levier, Nozeroy ainsi que le centre médico-psychologique à Morteau. La fin du droit d’option, c’est 3 millions en moins dans les caisses de l’hôpital. Cette perte, Patrick Genre qui préside le C.H.I.H.C. n’en veut pas. Il réclame compensation. “On a déjà envoyé deux cour- riers dans ce sens au ministère de la Santé sans avoir reçu de réponse. On demande qu’une mesure financière pérenne soit attribuée. Sans cette compensa- tion, on devrait mettre en place un plan de retour à l’équilibre. Rappelons que l’hôpital de Pon- tarlier est l’établissement le plus
touché par ce phénomène. Il n’est pas question de subir une telle perte. Pour l’instant, on en res- te à l’échange de courriers mais on est prêt à aller plus loin. Sans ces 3 millions d’euros, on serait contraint de fermer des lits donc de creuser le déficit. C’est un cercle vicieux.” Entre 2010 et 2013, les recettes ont progressé de 75 à 82 mil- lions d’euros alors que dans le même temps les charges aug- mentaient aussi mais dans une moindre amplitude, passant de
77 à 82 millions d’euros.Avec plus de produits que de dépenses, la situation s’assainit donc en 2013. D’autant plus que la direc- tion a profité de cette bouffée d’oxygène pour renégocier un emprunt en francs suisses de 3 millions d’euros
Du personnel qui a su se mobiliser davantage.
La Presse Pontissalienne n° 184 - Février 2015
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Efficacité sur ordonnance en 2015 Bilan et perspectives Le directeur de l’hôpital
Le chantier de modernisation de l’hôpital engagé depuis plusieurs années se pro- longe en 2015 avec le même souci d’améliorer l’offre de santé sur le territoire du Haut-Doubs. Entretien avec Olivier Volle en poste depuis le 1 er octobre 2013.
ment d’intérêt économique public- privé. L.P.P. : Des mouvements de services sont-ils programmés en 2015 ? O.V. : On va déplacer le centre médico-pyschologique dans le bâtiment de l’ancienne curemédi- cale, ce qui signifie un rappro- chement vers les urgences. L’année 2015 sera aussi mar- quée par le transfert du Centre d’Accueil Thérapeutique en Temps Partiel (C.A.T.T.P.) dans les locaux de la cure médicale. Ce C.A.T.T.P. comprend le res- taurant associatif installé rue Émile-Thomas près de la cli- nique. Avec ce mouvement, on libère la maison de la rue Émi- le-Thomas qui seramise en ven- te. On devait aussi procéder à ces déménagements pour des rai- sons de sécurité incendie. L.P.P. : D’autres travaux ? O.V. : On refait l’isolation exté- rieure du bâtiment de médeci- ne en changeant le bardage et les fenêtres. On poursuit égale- ment la réorganisation des flux aux urgences pour améliorer le confort des usagers. Deux nou- velles salles de consultation seront aménagées au pôlemère-enfant, ce qui permettra de mieux prendre en charge les grossesses pathologiques. L.P.P. : Et l’ancienne maison de retrai- te ? O.V. : On a engagé une opération de déconstruction dans ce bâti- ment qui n’avait plus aucune uti- lité. Cela va permettre de libé- rer de l’emprise au sol.Une partie de cet espace servira de parking. L.P.P. : Qu’en est-il de la balnéothéra- pie et de l’aile inoccupée au Grand- vallier ? O.V. : La balnéothérapie est tou- jours suspendue. Au niveau des locaux inoccupés, on étudie deux pistes. La première relève du sec-
L a Presse Pontissalienne : Qui s’occupe aujourd’hui de la chambre mortuaire depuis le départ des der- nières sœurs hospitalières ? Olivier Volle : Les établissements qui enregistrent plus de 200 décès par an, comme c’est le cas à Pontarlier, sont obligés d’avoir un tel équipement. Pour l’instant, on pallie avec les moyens du bord sans trop de difficultés. On a aussi rappelé une retraitée en
renfort.
gie améliore le traitement et réduit les risques hémorragiques. Le temps de séjour est prati- quement divisé par deux grâce à cet instrument qui permettra de faire des actes en chirurgie ambulatoire. C’est un avantage pour le patient et cela offre aus- si la possibilité pour l’établissement de réaffecter des lits. On peut signaler pour 2015 le remplacement de l’I.R.M. réa- lisé dans le cadre d’un groupe-
L.P.P. : Quels sont les principaux inves- tissements techniques à retenir de l’année 2014 ? O.V. : On a investi 450 000 euros dans l’acquisition d’une nouvel- le table numérisée en radiolo- gie. Cet équipement permet d’effectuer des examens de meilleure qualité avec des temps d’exposition raccourcis. Dans la même logique, le laser en urolo-
Olivier Volle, le directeur de l’hôpital compte bien aboutir pour trouver des solutions d’occupation dans l’aile vide du Grandvallier qui pourrait abriter une maison relais et un foyer d’accueil médicalisé
collaborerait avec les médecins locaux pour qu’ils nous relaient la nuit. Pour l’hôpital, ce n’est pas forcément un investissement rentable mais cela relève d’un engagement du président de la République, que chaque Fran- çais soit à moins de 30 minutes d’un point de soins d’urgence. Avec cette antenne on couvrira 50 % du Haut-Doubs horloger. Cela permet de référencer le centre hospitalier comme l’établissement pivot sur leHaut- Doubs. L’hôpital de Pontarlier est avec le C.H.U. le seul éta- blissement qui parvient àmain- tenir un service d’urgence sans trop de difficultés. Ce point a été pris en compte à l’attribution de cette antenne S.M.U.R. L.P.P. : Comment s’articule le nouveau projet d’établissement sur les cinq ans à venir ? O.V. : Ce document détermine le plan d’actions qui s’articule en six axes principaux : oncologie, développement de la chirurgie ambulatoire, prise en charge de l’obésité, développement des coopérations avec les autres éta- blissements, développement durable et gériatrie. Propos recueillis par F.C.
teur social avec la création d’une maison relais où seraient héber- gées des personnes handicapées. Ce concept assez efficace asso- cie des chambres individuelles et des espaces de vie communs. On est en relation avec le doc- teur Marie-Noëlle Besançon qui a créé l’association des Invités au Festin et avec qui ont pour- rait répliquer l’expérience de cet- te maison relais bisontine au Grandvallier. La deuxième pis- te concerne l’ouverture d’un foyer d’accueil médicalisé pour per- sonnes handicapées psychiques. On travaille en concertation avec l’hygiène sociale de Franche- Comté.On comprend vite l’intérêt d’installer de telles structures au Grandvallier avec la proxi- mité des équipes du pôle psy- chiatrique et les synergies pos- sibles à développer. L.P.P. : Le projet d’ouvrir une antenne S.M.U.R. sur le plateau de Maîche res- te-t-il d’actualité ? O.V. : Oui, à partir dumoment où l’on nous a désignés, on n’a pas refusé. Il reste encore des moda- lités à définir. Le principe serait de constituer une équipe de 5 personnes avec médecin, infir- mière, ambulancier qui serait opérationnelle en journée. On
Le nouvel E.H.P.A.D. livré fin 2016 Levier 66 places d’hébergement L’hexagone construit dans les années soixante-dix à Levier n’est pas conçu pour la prise en charge de personnes dépendantes. Il sera remplacé par une nouvelle réalisation. Au grand soulagement de tous.
D’une surface de 2 400 m 2 , le nouvel E.H.P.A.D. conçu sur les plans du cabi- net Paillard offrira 66 places d’héberge ment.
T out finit par arriver. Dans sa configuration actuelle, le C.H.I.H.C. gère quatre Éta- blissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (E.H.P.A.D.) à Mouthe, Doubs, Noze- roy et Levier. Ce dernier était le seul à ne pas avoir encore fait l’objet d’une rénovation. Il était temps car résidents, familles et personnel se désespéraient d’une amélioration de conditions de vie. Cette maison de retraite a ouvert en 1974-1975. D’une capacité de 48 places, elle remplissait bien son rôle pour des seniors encore autonomes ou presque. Quarante ans plus tard, le constat n’est plus le même avec un outil obsolète.
La ville prête à accompagner la réalisation d’une Maison de santé Politique L’impact de la mutualisation Après son élection en mars 2014, Patrick Genre
ensuite remise en cause avec l’arrêt de l’aide à la pierre versée par le Conseil général. “Il a fallu trouver d’autres modes de financement” , explique Mic- kaël Morisseau, le directeur adminis- tratif et financier du C.H.I.H.C. Le problème est maintenant réglé.Déci- sion a été prise de partir sur une nou- velle réalisation dont lemontant s’élève à 10 millions d’euros avec notamment des aides de l’A.R.S.(2,5millions d’euros) et du C.N.A.S.A. (1,3 million d’euros). Sans oublier la précieuse contribution de la communauté de communes Alti- tude 800 qui cède le terrain et met 1,5 million d’euros au pot. Le nouvel E.H.P.A.D. s’étendra sur 2 400 m 2 et comprendra 63 places d’hébergement permanent et 3 places d’hébergement temporaire. Ce bâti- ment à ossature bois conçu par le cabi- net Paillard et construit par l’entreprise Bâti 2000 répondra aux normes de la RéglementationThermique 2012. “Après la sélection du maître d’œuvre, on fina- lise les préparatifs du permis de construi- re qui devrait être délivré fin janvier. Si tout va bien, on lancera le chantier cet été pour une livraison attendue au dernier trimestre 2016.” Il n’est pas prévu de démolir l’hexagone qui devrait, après transfert des rési- dents, entrer dans le giron de la com- munauté de communes.
“LaVille de Pontarlier via le C.C.A.S. est prête à proposer un site pour construire une maison de santé mais c’est à eux d’écrire le projet” , poursuit le maire soucieux que l’hôpital déve- loppe ses relations avec les généra- listes. Ce qui laisse sous-entendre qu’on peut fairemieux dans ce domai- ne. Personne n’a oublié comment s’est terminée cette maison de santé avant l’heure qui était installée derrière la clinique.En queue de poisson… “Avant de se lancer, il faudra bien prendre les éléments de gestion. C’est un pro- jet de longue haleine.” Le président du C.H.I.H.C. cherche aussi des solutions sur le devenir de l’ancien hôpital qui pourrait vite devenir une charge. “On est dans un environnement contraint avec des locaux compliqués à changer de des- tination. On a déjà étudié plusieurs pistes avec des locaux administra- tifs, une résidence hôtelière, une rési- dence pour des personnes âgées…”
pitaliers de Territoire. L’offre de santé sur le Haut-Doubs reste pour l’instant acceptable. “Le Haut-Doubs ne figure pas dans les zones blanches recen- sées par l’A.R.S. On n’est donc pas en situa- tion de déficit d’offre médicalemais le départ en retraite de plusieurs
I l est prêt à partir en croisade pour obtenir des mesures de compen- sation à la hauteur des pertes induites par la fin du droit d’option, qui prive l’hôpital d’une recette importante. “Ces 3 millions d’euros sont essentiels. Comme la fin du droit d’option est étalée, on subi- ra 90 % de l’impact en 2015. On ne veut surtout pas appauvrir l’offre de soins locale. On cherche plutôt à l’enrichir en développant des passe- relles avec le C.H.R.U. de Besançon.” L’avenir rime maintenant avec mutualisation comme le prévoit la loi Santé avec les Groupements Hos- continue à présider le C.H.I.H.C. qu’il souhaite ancrer durablement au cœur du Haut-Doubs.
“La coopération a été un gage de pérennité.”
“Cette structure très vieillissante n’est plus du tout fonctionnelle pour gérer des per- sonnes âgées dépen- dantes” , indique Olivier Volle. Une modernisa- tion s’imposait. Démarrage du projet en 2005 avec différents scénarios à l’étude : réhabilitation ou réha- bilitation-extension. La construction des autres E.H.P.A.D. va retarder l’opération qui sera
Trouver d’autres modes de financement.
généralistes peut faire basculer ce fragile équilibre. La création du C.H.I.H.C. n’a pas été une affaire de tout repos. Ce regroupement nous a permis d’atteindre une taille critique. Cela a permis de dégager des écono- mies de fonctionnement pour enrichir l’offre de soins, acquérir des équipe- ments. On voit combien la coopéra- tion a été un gage de pérennité.” Pontarlier voit arriver une nouvelle génération de médecins soucieux de s’engager pour mieux se structurer.
PONTARLIER
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La Presse Pontissalienne n° 184 - Février 2015
IMMOBILIER
Impact de la loi Pinel Bientôt un plan pour limiter la tension locative
Pontarlier est finalement retenu dans le dispositif immobilier “Pinel”. Loin d’être suffisante pour pallier la baisse de l’offre de logements et l’augmentation des prix, la mesure s’inscrit dans une nouvelle politique urbanistique qui sera présentée en mars.
C’ est une première car- touche. Mais la cible est loin d’être atteinte. Dans “l’arsenal” que présente- ra la mairie pour limiter la tension locative d’ici le mois de mars, l’entrée dans le dispositif de la loi “Pinel” de Pontarlier aura dans l’immobilier local “un effet structurant, libérateur et modérateur” annonce le maire Patrick Genre. Libérateur par- ce que des investisseurs pourront défis- caliser. Et modérateur parce que les loyers seront plafonnés. Le maire et ses services ont déposé un dossier auprès du préfet pour deman- der à ce que Pontarlier intègre la “loi Pinel”. Au départ, elle ne l’intégrait pas. “Nous avons argumenté sur la ten- sion réelle du logement qui se traduit
revenu pouvant atteindre 21 % sur 12 ans. En contrepartie, le propriétaire s’engage à respecter des plafonds de loyers ne dépassant pas 8,69 euros le m 2 . À Pontarlier où des logements de 70 m 2 se louent plus de 800 euros (hors charges), cela équivaudrait pour cet exemple à un plafonnement à 608 euros, soit 200 euros de moins que le mar- ché. La rentabilité n’est pas excep- tionnelle. Sur le terrain, l’annonce du “Pinel” ne semble pas attirer les foules dans les agences immobilières. “Les personnes ne sont pas intéressées pour le moment, remarque l’agence “Immobilier Pon- tissalien”, située rue du Vieux-Châ- teau à Pontarlier. Il est plus judicieux d’acheter un appartement à rénover pour le relouer ensuite et bénéficier de la défiscalisation sur les travaux” com- mente Cyrille Mattera, professionnel de l’immobilier. Le maire Patrick Gen- re l’a bien compris : “Ce dispositif Pinel n’est peut-être pas suffisant mais il pourrait faire diminuer le prix des loyers. Il s’inscrit dans une politique urbanistique que nous présenterons en mars” annonce-t-il. Si le premier magistrat n’a pas voulu en dire plus, quelques pistes sont connues. Elles visent à libérer du ter- rain à la fois pour les promoteurs publics et les privés. “L’objectif est déjà de déve- lopper de 40 % la constructibilité dans l’hyper-centre et de 30 % sur la ville” calcule le premier magistrat. Sur le terrain, Pontarlier bouchera ses dents creuses (espaces du centre-ville inoc- cupés) sans s’étendre sur des terrains naturels. Parce que le logement est
par des demandes croissantes et une offre insuffisante. Pour preuve, on a un taux de vacances de logements nul, le plus faible de Franche-Comté, y com- pris dans le logement social. Un bailleur social (N.D.L.R. : Néolia) a même 0 % de taux de vacances : c’est du jamais vu !” commente le maire dont le tra-
vail de lobbying a payé. Concrètement, ce dispo- sitif Pinel qui remplace la loi Duflot (et avant elle, Scellier, Censi, Malraux) ouvre droit pour tout contribuable français qui acquiert entre le 1 er janvier et le 31 décembre 2016 un logement neuf ou en état futur d’achèvement, une réduction d’impôt sur le
“Les gens ne se bousculent pas.”
Patrick Genre, maire de Pontarlier, a présenté un dossier argumenté au préfet pour que Pontarlier bénéficie de la loi Pinel.
devenu une préoccupation, la munici- palité pourrait libérer de ses terrains. Pour les vendre à qui ? Pour l’heure, rien n’est décidé. “Il y aura bien évi- demment une part aux logements sociaux. Nous serons incitatifs et vigi- lants” , prévient la mairie qui se féli- cite de pouvoir tenir un engagement : la création de 300 logements durant ce mandat. Après la sortie de terre du quartier des Épinettes à l’entrée de la ville avec 280 logements dont 75 sociaux, l’îlot Saint-Pierre sera le pro- chain chantier immobilier. Une opé- ration programmée d’amélioration de l’habitat (O.P.A.H.) est également en cours d’étude. Revers de la médaille : plus il y a de logements, plus la tension demeure
forte alors même que la population municipale diminue. Un paradoxe ? Deux explications à cela : la taille des foyers régresse du fait que les familles deviennent pour beaucoup monopa- rentales (il y avait 3 personnes par foyer en 1968 à Pontarlier contre 2,1 en 2011) et en raison de la sociologie du Haut-Doubs. “À 18 ans, les jeunes ont souvent un travail en Suisse, de l’argent…Alors ils prennent leur indé- pendance dans un logement” constate Patrick Genre. En matière d’offre de logements, la capitale du Haut-Doubs agit. Reste à convaincre des investisseurs devenus frileux après les événements finan- ciers suisses. E.Ch.
Objectif au centre-ville pour créer des logements : boucher les espaces et faciliter les constructions dans l’hyper-centre.
État civil de janvier 2015
20/01/15 – Roman de Mickaël DUS- SOUILLEZ, pompier et de Emilie JEAN- NIN, designer. 21/01/15 – Nils de Stéphane CHANEZ, pharmacien et de Agnès GUIGON, ortho- phoniste. 21/01/15 – Thallya de Tony MARTELIN, cariste et de Alexia GRANDJEAN, employée en cosmétique. 21/01/15 – Sasha de Patrick BELOT, agri- culteur et de Auriane GROSPERRIN, bro- deuse. 22/01/15 – Hugo de Pierre SAILLARD, régleur et de Kathy DEMUTH, courtier. 22/01/15 – Lucas de Matthieu RASSEL, monteur en bâtiment et de Ambre PAS- QUA, agent de production. 22/01/15 – Émilio de Paulo NUMAO FER- REIRA, chauffeur routier et de Mélanie ROTA, caissière. 22/01/15 – Giulyan de Tony BERRARD, livreur et de Mélissa TOGNOL, agent des services hospitaliers. 22/01/15 – Alix de Mathieu DROZ-BAR- THOLET, brancardier et de Laure PER- REY, infirmière. 23/01/15 – Livio de Patrice SALVI, micro- technicien et de Charlotte MARTINA, hor- logère. 23/01/15 – Aleyna de Nouredine TAHRI, chauffeur poids lourds et de Mimouna HADOUR, auxiliaire de vie. 23 /01/15 – Lola de Mickaël SAINTVOI- RIN, commercial et de Christelle DE OLI- VEIRA Christelle, agent des services hos- pitaliers. 23/01/15- Nathan de Sébastien BLON- DEAU, ouvrier et de Géraldine CATY, infir- mière. 24/0115 – Lily de Marc BLONDEAU, expert comptable et de Sylvie SOUEF, infirmiè- re libérale. 26/01/15–AnnaëlledeYohanDOLE,maçon et de Julie MILLOUX, aide à domicile. 26/01/15 – Énéa de Sylvan FERRARI, maçon et de Gaëlle DANIEL, aide-soi- gnante.
26/01/15 – Liam de Geoffrey MEHEU, électromécanicien et de Eloïse MICHEL, infirmière. 27/01/15 – Adryan de Samuel MILLE, res- ponsable horlogerie et de Christelle MAI- TRET, visiteuse horlogerie. 27/01/15 – Élise de Sébastien REUILLE- ROMPRE, technicien et de Alice DAVID horlogère. 28/01/15 – Simon de Pierre JACQUIN, technicien en horlogerie et de Nathalie BARTHET, éducatrice. 29/01/15 – Héléna de Arnaud INVERNIZZI, bûcheron et de Loïse BERT, sans pro- fession. 29/01/15 – Luis de Jean-Philippe NUMAO FERREIRA, responsable de magasin et de Nathalie BOURDIN, vendeuse. 30/01/15 – Angèle de Stéphanie DA ROCHA, ingénieur chimiste. MARIAGES 17/01/15 – Bertrand GIRARDOT, menui- sier et de Julie PERNOT, esthéticienne. DÉCÈS 31/12/14 – Annie SONDEJ, 61 ans, retrai- tée, domiciliée à Montlebon (Doubs), épou- se de Léon BOLE DU CHOMONT. 03/01/15 – Hubert PIERRE, 88 ans, retrai- té, domicilié à Les Fins (Doubs), époux de Josette CLAUDE. 05/01/15 – Jeanne-Antide MOUGIN, 86 ans, retraitée, domiciliée à Goux-les-Usiers (Doubs), veuve de Henri FLEURY. 07/01/15 – Renée LANQUETIN, 85 ans, retraitée, domiciliée à Mouthe (Doubs), épouse de Jean BERTHET-TISSOT. 07/01/15 – Anne-Marie PROST, 83 ans, retraitée, domiciliée à Cize (Jura), épou- se de Jean ROUSSILLON. 09/01/15 – Dora TRIMAILLE, 77 ans, sans profession, domiciliée à Longevilles-Mont- d'Or (Doubs), célibataire. 09/01/15 – Joseph LORIOD, 77 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs).
09/01/15 – Laure BILLOD, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Grand'Combe-Châteleu (Doubs), veuve de Justin CHABOD. 12/01/15 – Patrice BASIN, 55 ans, ouvrier horloger, domicilié à Petite Chaux (Doubs), célibataire. 14/01/15 – Jeannine VERLAINE, 79 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gilles WENDUNG. 13/01/15 – Albert BULLY, 83 ans, retraité, domicilié à Censeau (Jura), célibataire. 16/01/15 – Michel CHAGROT, 86 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Lucie AMIOT. 16/01/15 – Nicole RAMONATXO, 81 ans, retraitée, domiciliée à Mouthe (Doubs), époux de Georges DECROIX. 16/01/15 – Marie GUICHARD, 94 ans, retraitée, domiciliée à Arc-Sous-Monte- not (Doubs), célibataire. 20/01/15 – Félicienne PARROD, 61 ans, sans profession, domiciliée à La Cluse- et-Mijoux (Doubs), célibataire. 21/01/15 – Christophe COMBET, 61 ans, sans profession, domicilié à Malbuisson (Doubs). 23/01/15 – Fernande SIRE, 91 ans, retrai- tée, domiciliée à Montlebon (Doubs), veu- ve de Pierre BOUCARD. 24/01/15 – Jean-Pierre BAVEREL, 66 ans, retraité, domicilié à Dompierre-Les-Tilleuls (Doubs). 24/01/15 – Paulette PLANÇON, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Camille VUILLEMIN. 26/01/15 – Jean BULLE PIOUROT, 95 ans, retraité, domicilié à Les Fourgs (Doubs), veuf de Irène BULLE. 24/01/15 – Marie GREMAUD, 86 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), veu- ve de Jacques AMIEZ. 27/01/15 – Michel CHEVALET, 80 ans, retraité, domicilié à Mignovillard (Jura) veuf de Paulette JEANNIN. 27/01/15 – Louis PETITE, 96 ans, retrai- té, domicilié à Frasne (Doubs), veuf de Renée FAURE
NAISSANCES 01/01/15 – Lara de Vitor ANTUNES RIBEI- RO, manœuvre et de Vera BELO VALEN- TE RIBEIRO, sans profession. 01/01/15 – Noa de Julien BENOIT-GUYOD, éducateur sportif et de Anne-Laure SAN- DONA, éducateur sportif. 02/01/15 – David de Daniel RODRIGUES, mécanicien et de Amandine GRENTHE, infirmière. 02/01/15 – Enzo de Abdel BENYAHIA, agent de fabrication et de Mylène LAFOS- SE, sans profession. 03/01/15 – Alice de Bruno GUINCHARD, agriculteur et de Maude PESEUX, secré- taire comptable. 04/01/15 – Nolan de Gaëtan AYMONIN, fromager et de Aurélie CATTET, comp- table. 04/01/15 – Enora de Guillaume DE OLI- VEIRA DUARTE, menuisier et de Julie CARTIER, employée. 04/01/15 – Malia de Alexandri PITOU, commercial et de Judith RIVIERE, assis- tante de clientèle. 05/01/15 – Nathan de Adrien ROUSSEL, chauffagiste et de Marie LONCHAMPT, aide à domicile. 06/01/15 – Louis de Ludovic MIOREL, chauffeur poids lourds et de Fanny CAS- SARD, secrétaire médicale. 03/01/15 – Timothy de Sullivan JACQUET, mécanicien et de Angélique MONNIER, pâtissière. 08/01/15 – Simon de Antoine EMONIN, menuisier et de Élise CERF, vendeuse. 09/01/15 – Maëline de Pierre BARÇON, ouvrier de scierie et de Céline MARION, employée commerciale. 09/01/15 – Enzo de Johanna MONNOT, sans profession.
09/01/15 – Léonie de Nicolas LANGLOIS, chef de chantier et de Aline REVIL-SIGNO- RAT, aide médico-psychologique. 09/01/15 – Danis de Sasa HALILIC, inté- rimaire et de Nadège GAGLIARDI, sans profession. 10/01/15 – Stacy de Vincent CAVOLO, ouvrier et de Stéphanie POUX, contrô- leuse. 10/01/15 – Emile de Anthony BESSON, maçon et de Marie-Laure TISSOT, télé- vendeuse. 10/01/15 – Jade et Yuna de Anthony BON- NET, charpentier et de Elodie COURVOI- SIER, déléguée mandataire. 11/01/15 – Constance de Martial PARENT, employé piscicole et Lise GOUVIER, ven- deuse. 11/01/15 – Alaettin de Yasar ÇELIK, ouvrier scieur et de Meral ÇETINKAYA, ouvrière. 11/01/15 – Lenny de Roddy ARBEY, sans profession et de Guenaelle LEFEBVRE, aide à domicile. 11/01/15 – Marceau de Nicolas WENGER, commerçant de golf et de Christelle DARD, assistante commerciale. 12/01/15 – Théophile de Eric GAY, trans- porteur et de Pascale JOUFFROY, sans profession. 12/01/15 – Marius de Jessy CHAPOU- TOT, technicien télécommunication et de Andréa RICART, sans profession. 13/01/15 – Louis de Anthony DARÉ, chauf- fagiste et de Sarah MARGUET, infirmiè- re. 13/01/15 – Karen de Emmanuel JEAN- NOT, affineur et de Virginie JEANNERET DE LA COUDRE, ouvrière. 14/01/15 – Teddy de Tommy HUBLER, directeur de société et de Karen VALLET, aide soignante. 14/01/15 – Siméon de ThibaudMARGUET, infirmier et de Clélie MERCET, infirmière.
15/01/15 – Thomas de Fabio MARQUES DE SA, mécanicien régleur et de Isabel- le RAMALHO, opératrice en horlogerie. 16/01/15 – Marcel de Frédéric GUYON, entraîneur et de Laura VERGUET, conseillè- re en assurances. 16/01/15 – Célestine de Bertrand DOMINÉ, dessinateur bâtiment et de Sabrina JOU- BERT, auxiliaire de vie sociale. 16/01/15 – Mathys de Maxime MONNIER, agriculteur et de Marie BRUTILLOT, aide- soignante. 17/01/15 – Evan de Arnaud TREBOS, maçon et de Audrey SOUDANT, infirmiè- re. 17/01/15 – Kylian de Cédric LEGENDRE, gestionnaire de stocks et de Mélanie DEFRASNE-LONCHAMPT, horlogère. 18/01/15 – Lina de Steven SCHLICK, infor- maticien et de Cécile PETIOT, laboranti- ne en chimie. 18/01/15 – Alya de Farid ZARROUKI, car- releur et de Nadia MOHAMEDI, sans pro- fession. 19/01/15 – Ulysse de Lionnel PAULIN, charpentier et de Julie COURTOIS, pro- fesseur en activité physique adaptée. 19/01/15 – Nolhan de Georges FOUR- NIER, stagiaire en formation profession- nelle et de Murielle RICHARD, sans pro- fession. 19/01/15 – Clara de Thomas DROZ-VIN- CENT, technicien bureau d’études et de Cécile DE GRIBALDI, professeur des écoles. 19/01/15 – Lyson de Jérôme PACOT, infir- mier et de Anne-Laure ERADÈS, infir- mière. 19/01/15 – Noémie de Anthony BARDEY, ouvrier mécanicien et de Leslie-Anne JOURNOT, aide-soignante.
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