La Presse Pontissalienne 158 - Décembre 2012
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
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Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin DÉCEMBRE 2012 N° 158
GARDES D’ENFANTS LE CASSE-TÊTE DES PARENTS
COMMENT FONCTIONNENT LES STRUCTURES DANS LE HAUT-DOUBS ?
LE DOSSIER en p. 21 à 25
SÉCURITÉ
p. 8
L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 21 décembre 2012 : les “survivalistes” se préparent au pire…
La délinquance commerciale en hausse Les commerçants du Haut-Doubs dému- nis face à la violence des cambriolages.
Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 158 - Décembre 2012
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Acquisition du bâtiment Sbarro, c’est dans la boîte
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La C.C.L. réfute le caractère polluant de la station d’épuration
Pragmatisme Sans tambours ni trompettes, avec une opi- niâtreté peut-être toute féminine, la prési- dente de la Région Franche-Comté Marie- Guite Dufay a su montrer dans le dossier ferroviaire du Haut-Doubs tout ce que les citoyens sont en droit d’attendre de leurs élus locaux. La mise en place des nouvelles lignes de trains régionaux qui relieront Pon- tarlier et Frasne à Vallorbe et au Val de Tra- vers à partir du 10 décembre est une illus- tration parfaite du rôle que doivent remplir les collectivités territoriales. Parfois raillée pour son manque supposé de charisme, son déficit de notoriété ou son retrait, Marie- Guite Dufay a préparé ce dossier sans aucu- ne esbroufe et c’est avec la même modes- tie qu’elle a annoncé la mise en place de ces nouvelles lignes destinées à désen- gorger autant que faire se peut le trafic transfrontalier. Là où des comités interna- tionaux, des agglomérations transfronta- lières nés ad hoc ou encore des Confé- rences transjurassienne à la lourdeur de fonctionnement toute jacobine peinent à mettre en place des solutions concrètes, en voilà une, simple, certes coûteuse - quoique - et certainement efficace qui peut non seulement servir à pallier les carences et les promesses en l’air de la toute puis- sante mais si lourde S.N.C.F. dans le dos- sier des T.G.V. franco-suisses, mais qui est aussi une réponse immédiate à la galère ressentie par des milliers de frontaliers. Las, ces derniers ne croient plus aux pro- messes d’amélioration des routes, menés en bateau par un État devenu indigent. Sur ce point, et malgré l’énergie déployée par la nouvelle députée Annie Genevard depuis son élection en juin dernier, on ne peut que se rendre à l’évidence : le contournement de Pontarlier restera sans doute une chi- mère. Et les premiers travaux d’améliora- tion de la R.N. 57 et du trafic transfrontiè- re ne seront pas effectués avant au moins quatre ans, les services de l’État dépen- sant plus de temps et d’argent à réaliser des études et des contre-études qu’à agir. Il a donc fallu que d’autres solutions soient imaginées, plus rapides à mettre en œuvre et également plus écologiquement cor- rectes. Certains responsables politiques raillent sous cape le manque d’autorité de la présidente de Région. L’entière disponi- bilité qu’elle consacre à son seul mandat à la tête de la Franche-Comté n’aboutit jamais à des coups d’éclat. On ne demande d’ailleurs rien autre chose que du pragmatisme au service des problématiques régionales. Le dossier des T.E.R. transfrontaliers en est l’exemple parfait. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Décembre 2012 Commission paritaire : 1102I80130 Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte,
Une opération à 8 millions d’euros.
L es élus de la C.C.L. ont validé le 27 novembre dernier lʼacquisition du bâtiment qui servira de mai- son de lʼintercommunalité. Le président Patrick Genre sʼest montré très convaincant, arguant dʼune situation pro- pice et dʼune opportunité qui ne se représentera pas de sitôt. Prix du bien : 3,450 mil- lions dʼeuros auquel il convien- dra dʼajouter pour 4,65 mil- lions dʼeuros dʼaménagement. Soit une opération à 8 millions dʼeuros. Ce projet permettra le regroupement des services mutualisés de la C.C.L. du
Centre Technique Intercom- munal et du Centre Technique Municipal. La Ville de Pon- tarlier apportera un fond de concours. Le financement sʼétalera jusquʼen 2014 avec une occupation partielle des locaux espérée à partir du second semestre 2013. Une telle dépense ne remet pas en cause mais décale dans le temps la réalisation des autres projets intercommu- naux comme le funérarium, la piscine et la médiathèque. Cinq élus ont voté contre cet- te décision. Suffisamment rare pour le signaler.
L a communauté de com- munes du Larmont réagit aux propos dʼAlexandre Cheval, le garde de la Fédération de pêche du Doubs. Il a indiqué dans notre édition dʼoctobre, à lʼoccasion dʼune longue interview qui lui était consacrée, que “lʼépuration de la station de Pontarlier est cri- tiquable.” Une remarque que repousse la C.C.L. qui inves- tit de 1 à 2 millions dʼeuros dans lʼassainissement (réseaux et station dʼépuration) chaque année. Ce poste lui coûte tous les ans 2 millions dʼeuros en fonctionnement. Selon Gérard
Rognon, lʼélu en charge de cet- te question à la C.C.L., on ne peut imputer aux rejets de la station dʼépuration la dégra- dation du Doubs. “Que ce soit au niveau des mises aux normes de la station, des inves- tissements engagés dans les communes pour optimiser le réseau, de tout le travail qui est fait avec les industriels, tout concours à lʼoptimisation des traitements des eaux usées” explique Gérard Rognon. Selon lʼélu, tout est parfaitement fléché. “Les ser- vices de lʼÉtat sont attentifs aux rejets de la station” dit-il.
La C.C.L. précise en effet que des analyses sont réalisées dans le milieu naturel en amont de la station, en aval, et en aval lointain afin de détermi- ner si les rejets ont des consé- quences sur le Doubs et son milieu naturel. “La qualité de nos rejets est bien notée par les services de lʼÉtat” rappel- le Gérard Rognon avant de préciser quʼà lʼavenir, le panel des critères suivis sera enco- re élargi “afin que les rejets de la station soient plus encore en conformité avec les eaux de la rivière. Tout cela induit des coûts.”
La station de Doubs est dimensionnée pour traiter les eaux usées de 53 000 équivalents habitants.
Bouquet fleuri pour la Petite Échelle
tance des pré-bois. Ces milieux ouverts et fores- tiers rassemblent tous les stades de la colonisation de la hêtraie sapinière et la biodiversité qui lui est associée. Essentiel pour l’alimentation estivale des jeunes bovins et des vaches, ces paysages tendent à se refermer progressivement. La Petite Échelle représentera le territoire au concours national des prairies fleuries, dont la remise des prix se dérou- lera en décembre à Paris. Le premier prix a été attribué à l’alpage de la Petite Échelle, commune de Rochejean. Le prix des Jeunes Pousses à l’alpage de la Laizinette Dessous à Mouthe (photo O. Roydor).
L’ alpage de Norbert Bournez sur le Mont d’Or vient de se voir décerner le premier prix du cinquième concours de prairies fleuries du Parc Naturel Régional du Haut-Jura. Cet événe- ment transfrontalier associe aussi le Parc naturel Vaudois. Il concerne donc des agriculteurs des deux territoires et un patrimoine commun : les pré-bois ou pâturages boisés. Le jury qui était composé d’ex- perts français et suisses est intervenu courant sep- tembre sur le terrain. Sa mission : évaluer l’équi- libre agro-sylvo-pastoral et environnemental de chaque alpage inscrit au concours. Les élèves des collèges Grenier et Malraux à Pontarlier ont égale- ment établi leur propre classement dans l’attribu- tion du prix des Jeunes Pousses. On ne répétera sans doute jamais assez l’impor-
Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Amicale des pompiers, W. Donnarel, Rega.
L’INTERVIEW DU MOIS
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TRANSPORT
Lancement des lignes transfrontalières “C’est la vie de nos territoires qui est en jeu” La présidente de Région Marie-Guite Dufay
a officialisé le 29 novembre la création des deux nouvelles lignes transfrontalières en direction de Vallorbe et du Val de Travers. Une chance pour le Haut-Doubs.
L a Presse Pontissalienne : Comment jus- tifier la mise en place de ces nouvelles lignes ferroviaires ? Marie-Guite Dufay : Il s’avérait nécessai- re de proposer une nouvelle offre sur ce secteur où il n’y avait plus rien sur l’axe transfrontalier. La Régionmarque ainsi sa volonté de contribuer à un allégement de la circulation sur les routes au moment où les frontaliers les empruntent massivement. Ceci s’inscrit aussi dans le schéma de mobi- lité avec les Suisses. L.P.P. : Ces trains iront d’où à où ? M.-G.D. : À partir du 10 décembre, on aura une circulation entre Pontarlier et Travers qui sera cadencée avec un autre train ralliant Fleurier où tra- vaillent de nombreux frontaliers. On propose aussi une autre liaison entre Pontarlier-Frasne et Vallorbe avec des correspondances vers Lausanne et la Vallée de Joux. On a travaillé en étroi- te collaboration avec les cantons de Neuchâtel et de Vaud. L.P.P. : Ce projet s’est concrétisé en un temps record ! M.-G.D. : Cela correspond à six mois de propositions. Quand nous avons dévoi-
regarderai ce que don- ne cette ligne, je cher- cherai à associer à la Région et aux cantons suisses un troisième partenaire financier. Je considère que les entreprises suisses qui seront desservies doi- vent être de la partie. Ce ne serait pas nor- mal que seuls les pou- voirs publics assument ces financements. Ces entreprises sont capables d’investir dans des navettes de bus. Elles peuvent donc se mobiliser aussi par substitution en faveur des trains. L.P.P. :Combien coûtent ces ouvertures de lignes ?
“Inimaginable de priver le Haut-Doubs de T.G.V.”
M.-G.D. : Cela représente une envelop- pe de 300 000 euros pour la Région. L.P.P. : Ces lignes vont conforter l’avenir du ferroviaire dans le Haut-Doubs ? M.-G.D. : Je me réjouis pour le Haut- Doubs. C’est vraiment une étape qu’il faut suivre de près. Pour la gare de Pontarlier, c’est très important. Avec ces deux trains, on commence à tisser un réseau altermodal avec les fronta- liers. Soyons humbles aussi car cela ne résoudra pas tous les problèmes de circulation. Ces trains fonctionneront en complémentarité avec le covoitu- rage et d’autres moyens de transport collectifs. L.P.P. : Par les temps qui courent, c’est plutôt rare d’annoncer des ouvertures de lignes régio- nales ? M.-G.D. : On était déjà dans cette dyna- mique avec le cadencement des T.E.R. entrepris en 2011. On a fait des efforts et les résultats sont assez encoura- geants. On enregistre par exemple une progression de 12 % de fréquentation dans le cadencement supplémentaire entre Pontarlier et Dole qui comprend trois trains. On a provoqué une offre.
lé nos intentions, la S.N.C.F. nous a signa- lé que rien n’était pos- sible avant 2014. Nous sommesmontés au cré- neau pour raccourcir ces délais. Ceci grâce à la mobilisation poli- tique entre les Suisses et les Français qui a fortement pesé sur les C.F.F. et la S.N.C.F. L.P.P. : Êtes-vous confian- te sur la réussite de l’opération ? M.-G.D. : C’est une expé- rimentation. J’espère qu’elle va prendre. On verra l’an prochain si nous confortons ou si nous arrêtons. En même temps que je
“Une progression de 12 % de fréquentation.”
“C’est une expérimentation. On verra l’an prochain si nous confortons ou si nous arrêtons”, confie Marie-Guite Dufay.
soit la Région qui supporte le finan- cement des navettes entre la gare Viot- te et celle d’Auxon. Cela nous coûte quand même 2,8 millions d’euros. L.P.P. : Vous semblez pessimiste… M.-G.D. : Je tire la sonnette d’alarme. On pourrait aussi parler du Belfort- Delle qui ne sort toujours pas dumaras- me. La Région a pourtant formalisé le plan de financement et R.F.F. ne don-
On a aussi rétabli un Saint-Claude- Besançon. L.P.P. : Qu’en est-il de la situation régionale ? M.-G.D. : La S.N.C.F. repose sur unmodè- le économique qui ne tient pas la rou- te. En Franche-Comté, on est en train d’entrer dans le rouge. C’est inimagi- nable de priver le Haut-Doubs de des- sertes T.G.V. On nous parle sans ces- se de rentabilité mais on n’a pas à opposer des considérations économiques à des fonctions d’aménagement. C’est la vie de nos territoires qui est en jeu. Autre exemple, il est anormal que ce
ne toujours pas le feu vert. Autre sujet d’inquiétude sur les lignes du Haut- Jura et du Revermont qui vont néces- siter de gros travaux de maintenan- ce. Il faut instaurer un plan rail. L.P.P. : Comment réduire le budget T.E.R. ? M.-G.D. : En négociant avec la S.N.C.F. pour trouver des gains de productivi- té qui permettent de réduire les coûts. Propos recueillis par F.C.
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Cette jeune collégienne qui suit sa scolarité aux Augustins est la nouvelle présidente du Conseil général des jeunes. De l’énergie et beaucoup d’envie pour s’investir dans sa mission. Cornélia Bonnard à la tête du Conseil général des jeunes ENSEIGNEMENT Un mandat de deux ans
Déjà insépa- rables au collège des Augustins, Cornélia la blonde présidente et Tiffany sa suppléante ont dévelop- pé leur complicité à la tête du Conseil général des jeunes.
C e challenge,c’est d’abord l’affaire de deux copines inséparables qui sont liées d’amitié depuis la rentrée au collège desAugus- tins. Cornélia Bonnard vient de Dijon. Tiffany Bonin est duHaut-Doubs. Elles sont toutes les deux internes et dans la même classe de 4 ème . Il n’en fallait pas plus pour former un duo d’adolescentes comme on en trouve dans tous les internats. “On partage lesmêmes idées. À la formation des délégués, Tif-
fanym’a poussé àm’inscrire pour repré- senter le collège” , explique Cornélia. La classe est la circonscription de base du Conseil général des jeunes.Il faut d’abord être délégué avant de postuler à l’élection des conseillers généraux juniors qui représentent les collèges du départe- ment. Les deux complices ont travaillé d’arrache-pied pour défendre un projet d’établissement axé sur la création d’un journal conçu par les collégiens et pour
nélia a eu sa dose d’émotion pendant ce grand oral qu’elle n’est pas prête d’oublier. Très formateur. Sa prestation fut à la hauteur et on devine encore la joie ressentie à l’annonce des résultats. “Mon père m’a envoyé 18 S.M.S.” , indique en souriant cette jeu- ne présidente très bien soutenue par son entourage. Comme elle est issue de la commission de Pontarlier, ses deux vice-présidents appartiennent aux deux autres bassins démographiques,à savoir Besançon et Montbéliard.Voilà de quoi alimenter les loisirs à l’internat des Augustins. F.C.
te journée d’intégration leur a permis de faire connaissance et de prendre tou- te la mesure de leurs nouvelles fonc- tions. Ils ont eu à élire leur président et ses deux vice-présidents. “Pendant cette réunion, j’ai eu l’occasion de dis-
les collégiens. “On ne communique pas assez dans l’établissement. On aimerait avoir un support qui parle de sport, de culture, de loisir” , explique Tiffany qui a accepté d’être la suppléante de Cor- nélia. Les deux font la paire.Leur enthou- siasme communicatif pallie encore quelques difficultés à appréhender l’organisation et le fonctionnement de l’assemblée dont elles ont pris les com- mandes. Mais quand l’envie de bien fai- re est là, le reste n’est qu’une question de temps. Le 7 novembre dernier, les conseillers généraux juniors du Doubs étaient réunis à la Saline d’Arc-et-Senans. Cet-
La suite du programme L es nouveaux conseillers vont se réunir dans leur commission res- pective une fois par mois, de décembre à février, pour débattre des projets à mettre en œuvre en 2013. “Chaque commission dispose dʼun budget de 5 000 euros par an” , précise Cornélia. Au printemps prochain, les projets retenus seront présentés et votés en assemblée plénière. En parallè- le, les jeunes conseillers seront invités à développer une action au sein même de leur collège.
cuter avec l’ancienne pré- sidente Laurène Fleurot. Elle m’a convaincue de tenter ma chance” , pour- suit Cornélia qui faisait partie des 16 candidats. Chacun a pris la parole pour défendre ses idées. Trac énorme, cœur qui bat à tout rompre. Cor-
La joie ressentie à l’annonce des résul- tats.
L’ÉVÉNEMENT
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LE HAUT-DOUBS DES “SURVIVALISTES”
Les heures de l’humanité seraient donc comp- tées. Les théories les plus farfelues annoncent la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Ce jour- là, l’apocalypse frappera la planète pour la plonger dans le chaos. Rien que ça ! Dans la communauté des Hommes, il y a ceux qui sont convaincus que le ciel va leur tomber sur la tête et ceux qui en pleurent de rire tant cette histoire leur semble ridi- cule. Puis il y a ceux qui ne redoutent pas le néant mais une crise économique et sociale majeure, un événement naturel, un conflit, qui bousculera l’ordre établi de notre société occidentale qui vit au rythme effréné de la consommation. Ceux-là se préparent à faire face à des problèmes d’approvisionnement en denrées alimentaires, à des coupures d’électricité et à des difficultés d’alimentation en eau. On les appelle les “surviva- listes”. La Presse Pontissalienne les a rencontrés.
Dans le Haut-Doubs, un internaute a créé la chaîne de Grunswick qui rassemble un ensemble de vidéos dans lesquelles il se met en scène pour parler de sujets aussi divers que la crise économique ou la manière d’allumer un feu avec de l’amadou. Grunswick, la chaîne du survivalisme MÉDIAS Pontarlier I nternet foisonne de survivalistes qui délivrent des conseils pour survivre à un coup dur. Parmi les blogeurs actifs sur le web , il y a l’animateur de la Chaîne de Grunswick. Cet internaute, vraisemblablement installé dans le secteur de Pontarlier, que nous avons cherché a contacté en vain, poste des vidéos sur You Tube dans lesquelles il parle du surviva- lisme et du bushcraft, un domaine qui regroupe un ensemble de techniques pour survivre en milieu naturel. Grunswick ne spécule pas sur la fin du monde ou l’explosion d’un système qui conduirait à une guerre urbaine. Il ne joue pas sur les peurs. Les vidéos dans lesquelles l’animateur se met en scène à visa- ge découvert, mais sans jamais donner son nom, abordent des sujets très divers qui ont un lien. Au “bistrot du survivalis- me”, il parle de tout. À sa manière, il évoque la crise écono- mique mondiale, le pouvoir des banques ou la mortalité des abeilles.Autant de sujets qui reflètent une forme de décadence du monde dans lequel on vit. Il fait sa propre rentrée littéraire en présentant des ouvrages utiles au survivaliste car ils enseignent la conservation des aliments, la façon de faire un potager, ou de connaître les arbres fruitiers. Selon Grunswick, le survivaliste peut se pré- parer “à des événements peu dramatiques et se constituer une réserve alimentaire pour faire face à une rupture dans la chaî- ne de consommation de la société.” En cas de crise plus longue, le survivaliste a les moyens de vivre “en autarcie alimentai- re.” Pour cela, il doit être capable de se “constituer un potager, un verger, pratiquer la chasse et la pêche.” Il peut aussi, “avec peu de moyens” , élever des insectes comme les grillons pour se nourrir. Caméra au point, Grunswick part en randonnée autour de Pontarlier. L’occasion pour lui de donner des conseils pour sur- vivre en milieu naturel en apprenant par exemple à allumer un feu avec l’amadou, un champignon qui se fixe sur les arbres.
HAUT-DOUBS L’exemple de Philippe Prêt à faire face à un effondrement de la normalité
Cet habitant du Haut-Doubs dispose de six mois de réserves alimentaires dans son bunker. Actuellement, il engrange des connaissances pour maîtriser la culture de la terre. Rencontre avec un survivaliste qui se dit prêt à faire face à une crise qui bousculerait l’ordre établi.
din pour ceux qui ont la chance d’avoir un bout de terrain. “J’ai lamême démarche qu’avaient nos grands-parents. J’acquiers des connaissances qui vont dans ce sens. Pour moi, le survivalisme c’est être capable de faire attention à ce que l’on consomme. Pourquoi acheter dans une grande sur- face des tomates cultivées sous serre en Espagne alors que je peux en faire pous- ser sous mes fenêtres ? Pourquoi ne pas chercher à consommer local ? Je crois qu’on vit une période de fou. On perd la notion de beaucoup de choses. Si on veut que ça fonctionne, il faut peut-être revoir notre train de vie” conseille Philippe. Il va le moins souvent possible au super- marché et plaide pour les filières courtes, du producteur au consommateur. Être autonome sur le plan de la nourriture est une manière d’anticiper d’éventuelles menaces sur l'approvisionnement des magasins. En changeant sa façon de vivre au quo- tidien sans tout révolutionner, cet hom- me estime être capable de faire face à un “effondrement de la normalité” comme une période de chômage longue, un évé- nement climatique, un accident nucléai- re ou un conflit. Le monde peut s’effondrer autour de lui, comme cela arrive ailleurs sur la planète, Philippe sait déjà com- ment il va réagir car il a anticipé la cri- se. Pour la plupart des survivalistes, l’organisation qu’ils déploient doit leur permettre de faire face à une situation critique temporaire. Les armes à feu et les armes blanches font partie de leur paquetage. Même les plus modérés se disent prêts à défendre leur pré carré. Question de sécurité. Ce qui surprend dans cette démarche, c’est son côté égoïs- te et individualiste puisqu’elle répond à la règle du “chacun pour soi.” Et dire que l’avenir de l’humanité tient peut-être dans une boîte de conserve périmée en 2015. C’est moche.
I l a souhaité garder l’anonymat. Nous l’appellerons donc Philippe. En couple, père de famille installé dans le Haut- Doubs un job en Suisse, ce garçon mène une vie normale. Sa différen- ce est son tempérament prévoyant exa- cerbé. Philippe est par nature plus four- mi que cigale : c’est un survivaliste. Par définition, il est donc prêt à faire face à une situation de crise qui menacerait sa vie et celle des siens. S’il le faut, il se réfu- giera dans son abri enterré de l’autre côté de la frontière dans lequel il a de quoi vivre en autonomie. “Il est équipé de six lits et d’une pompe à air. C’est un endroit sec et frais, parfaitement adapté pour stoc- ker des denrées alimentaires” dit-il. Phi- lippe dispose d’environ six mois d’avance de nourriture dans son bunker : boîtes de conserves, pâtes, lait en poudre, eau, pro- duits sanitaires. Un stock qu’il entretient et régénère comme tout bon survivaliste qui se respecte. Mais que peut-il bien redouter pour se protéger ainsi ? La fin du monde ? Non. Il ne fait pas partie de ceux qui s’organisent et s’arment, dans l’espoir de survivre à l’apocalypse qui réduirait la terre à l’état de néant et l’humanité à la barbarie com- me dans le film “La route” de John Hill- coat. Une rupture qui fait froid dans le dos. “Il y a des gens qui attendent cela, qui voudraient que ça pète pour se livrer à une guérilla urbaine. Faire des réserves, cultiver le jardin, avoir un minimum de production, ça ne les intéresse pas. Ils veu- lent se battre. Moi je ne raisonne pas com-
me cela. Je suis plutôt d’une nature opti- miste” affirme Philippe qui ne fantasme pas sur les scénarios catastrophe. D’ailleurs, il ne croit à la date du 21 décembre, le jour où tout doit bascu- ler selon les oracles illuminés. “La gué- rilla urbaine, ce n’est pas du survivalis- me, c’est du crime organisé. Ce que l’on peut redouter en effet, c’est qu’en cas d’effondrement, qui assurera la sécurité des citoyens si l’État n’est plus en mesu- re de le faire ?” interroge Piero San Gior- gio, auteur de deux ouvrages sur le sujet. Chez notre habitant du Haut-Doubs, le survivalisme sonne comme un retour aux sources. Il se réapproprie des habitudes de vie comme en avaient nos aïeuls il y a
encore un demi-siècle.Alors tout devient question de bon sens, et de proximité avec la nature qui l’entoure. Par exemple, cultiver un jardin pour se nourrir, cueillir les fruits, faire des conserves, élever des bêtes, couper du bois pour se chauffer l’hiver, sont quelques-unes des pratiques qu’il plébiscite. Être capable de générer suffisamment de nourriture pour devenir autonome, voilà l’enjeu à relever à une époque où il est plus facile de pousser son caddie dans les rayons d’un supermarché que de s’éreinter à bêcher son jar-
“Revoir notre train de vie.”
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INTERVIEW
Piero San Giorgio “On risque de traverser une période difficile et violente”
L a Presse Pontissalienne :Pour certains, le survivalisme consiste à se préparer à une guérilla urbaine. Pour d’autres, l’objectif est de revenir à une vie proche de la nature. Quelle est votre définition du sur- vivalisme ? Piero San Giorgio : La difficulté est que cha- cun a sa propre définition du surviva- lisme qui est apparu dans les années cinquante aux États-Unis pendant la guerre froide. L’objectif à l’époque était de se protéger contre des attaques nucléaires. Cela a évolué pour couvrir une palette plus large de personnes.Elle vadesapocalyptiques religieuxqui croient en la fin du monde, à ceux qui se pré- parent à faire face à une catastrophe locale telle qu’un ouragan, un tremble- ment de terre, ou une période de gran- de neige qui les couperait dumonde pen- dant une durée plus ou moins longue. Pour ma part, je me prépare à l’effondrement économique. Le survi- valiste est un adulte responsable et pré- voyant. L.P.P. : Votre premier livre s’intitule “Survivre à l’effondrement économique”. Que redoutez-vous au juste et quelles seraient les conséquences ? P.S.G. : Je rejoins les analyses de beau- coup d’économistes et d’écologistes. Le détonateur des difficultés à venir est la
Auteur de deux livres sur le survivalisme, ce citoyen suisse redoute que la crise économique aboutisse à des conflits sociaux importants. Comme d’autres, il s’y prépare.
crise économique liée au montant de la dette des États. Il est tel que le danger est que nous n’ayons pas les moyens de financer ni la paix sociale, ni les solu- tions aux problèmes climatiques.Àmon sens, nous arrivons à une situation où les dix prochaines années risquent d’être difficiles. Ce ne sera pas soudain, les choses se feront lentement comme on le constate aujourd’hui en Grèce. Il n’y a pas encore eu d’explosion sociale dans ce pays, mais la probabilité d’y arriver est forte. Pourmoi, je pense qu’en Fran- ce il y amalheureusement plusieurs rai- sons qui peuvent conduire à une situa- tion similaire. L.P.P. :Le principe de solidarité prévaut dans nos sociétés. Ne croyez-vous pas qu’il est possible d’éviter “l’explosion sociale” ? P.S.G. : Lorsqu’il y a eu le tsunami au Japon, il y a eu 10 000 morts. Les gens ont survécu en travaillant ensemble. Ils ont attendu avec résilience les secours car c’est dans la culture japonaise d’être discipliné. À l’inverse en 2005, lorsqu’il y a eu l’ouraganKatrina auxÉtats-Unis, on a vu presque immédiatement des pillards s’attaquer aux magasins. Est- ce qu’en France nous sommes plus près de la culture japonaise, ou plutôt dans des réactions violentes ? Nous n’avons pas la réponse. L.P.P. : Le survivalisme est une règle individua- liste, alors que la solution aux problèmes quels qu’ils soient est sans doute collective. Quel est votre point de vue ? P.S.G. : Vous parlez de solidarité, mais nous vivons dans unmonde qui est deve- nu très individualiste, où l’on consom- me à outrance. Je crois en effet que pour résoudre les problèmes, il faudra se mettre tous ensemble.Mais avant cela, il faut commencer par se préparer soi- même, pour ensuite étendre le cercle à sa famille et à ses amis. Ce n’est qu’à partir dumoment oùnous sommes prêts que l’on peut aider les autres. Le but n’est évidemment pas de s’enterrer dans un bunker ou de se retrancher dans la forêt avec des armes. Le but est juste d’avoir un peu d’autonomie pour ensui- te aider d’autres personnes dans son vil- lage, dans son quartier. Je prône le lien social qui ne peut se faire qu’à partir d’une démarche personnelle. Le princi- pe du survivalisme est de rompre avec une mentalité d’assistanat, qui consis- te à penser qu’en cas de problème la société continuera de s’occuper de moi. L.P.P. : Mais le survivalisme n’est pas à la por- tée de tout le monde. Cela coûte de l’argent ?
P.S.G. : C’est un fait :plus on a d’argent et mieux on peut se préparer.J’ai eu la chance, c’est vrai, depouvoirm’acheterune ferme.J’ai mon potager, des boîtes de conserve, des panneaux solaires. Je dispose d’un an d’avance de nourriture. Je suis pratiquement autonome.Celam’a coû- té de l’argent.Ce que j’ai mis en place est un sys- tème idéal.Mais finale- ment, ce que j’explique aussi dansmon dernier
De nationalité suisse, Piero San Giorgio est l’auteur de “Survivre à l’effondrement économique” et de “Rues barbares.” Il est photographié devant sa ferme “survivaliste”.
“Je ne serai jamais à 100 % autonome.”
FRANCE
A 50 kilomètres au sud de Carcassonne Le délire de Bugarach Culminant à 1 230 mètres d’altitude, le pic de Bugarach est considé- ré par ceux qui croient en la théorie de l’apocalypse, comme l’endroit où il faudra être le 21 décembre pour survivre. Pour éviter les pro- blèmes, le préfet de l’Aude a décidé d’en interdire l’accès ce jour-là.
livre “Rues barbares”, est qu’il est pos- sible de trouver des solutions quand on vit en H.L.M. en organisant un potager urbain, en récupérant l’eau, etc. L.P.P. : Beaucoup de survivalistes disent qu’ils n’inventent rien. Ils reviennent aux sources,à la terre, à la vie de nos grands-parents dans les campagnes qui étaient autonomes pour beau- coup de choses. Qu’en pensez-vous ? P.S.G. : C’est exactement le sens de mon message.On imagine que ce sera le chaos, un scénario à la Mad Max, mais tout cela est très exagéré. Moi je parle d’un retour au sol local,d’une façonde consom- mer moins. Je commence à faire des conserves de légumes, des salaisons, à jardiner. Je sais cependant que je ne serai jamais à 100 % autonome. Par exemple, je ne produis pas de lait. En revanche, mes voisins ont des vaches. Ils peuvent me donner du lait en échan- ge d’autre chose.Il y a une solidarité qui existe à la campagne. D’ailleurs en cas de problème, la vie sera beaucoup plus dure à Paris où il y a une forte concen- tration humaine, qu’à Besançon qui est une ville à la campagne. Nous risquons de traverser une période difficile et vio- lente, mais à terme les gens retrouve- ront une solidarité naturelle.Nous fini- rons par aller vers un monde meilleur. L.P.P. :Est-ce qu’on vous traite parfois d’excessif et de pessimiste ? Êtes-vous taxé de jouer sur les peurs lorsque vous intitulés votre dernier livre “Rues barbares” ? P.S.G. : Que des gens le pensent, c’est certain. J’ai eu des débats houleux par- fois avec mon entourage sur ces sujets. Je constate qu’aujourd’hui,la crainte du lendemain pousse de plus en plus de gens à se constituer des réserves ali- mentaires. D’autres quittent la ville pour s’installer en campagne où le contexte est meilleur pour survivre. Propos recueillis par T.C.
À Bugarach jouit d’une notorié- té internationale. Pourquoi ? Parce que des hurluberlus du monde entier qui annoncent l’apocalypse pour le 21 décembre, prétendent, sur la base d’une inter- prétation approximative du calen- drierMaya, que ce village de l’Aude, situé au cœur du pays cathare, sera épargné. Pour être plus précis, c’est son pic mystérieux qui culmine à 1 230 mètres d’altitude, surplom- bant la bourgade, qui est considéré comme un des ultimes refuges de l’humanité, du moins de ce qu’il en restera. Depuis de nombreuses années, cet- te montagne est au cœur de tous les fantasmes,alimentant les délires
En attendant, il y a des gens sur cette planète qui prennent cette his- toire très au sérieux. C’est ce qui inquiète les autorités locales. La pression monte au fur et à mesure que l’on approche de la date fati- dique. Pour éviter les problèmes, le préfet de l’Aude aannoncé que l’accès à Bugarach serait interdit du 19 au 23 décembre.Ceux qui avaient donc prévu de se réfugier sur les pentes du pic, par conviction ou juste pour le fun, devront se résoudre à trou- ver autre chose. Par cette décision, le préfet entend également couper court au business de la fin du mon- de à Bugarach où des particuliers seraient prêts à louer appartement, maison, et terrain à prix d’or.
les plus fous. Le pic de Bugarach serait un portail qui s’ouvrirait sur un abri souterrain, d’où se déploie- raient des tunnels filant à travers la planète. Une théorie soutenue que l’ufologue ÉlisabethVan Buren dans un livre paru dans les années quatre-vingt intitulé “Bugarach, le refuge de l’apocalypse”. Mieux, il y aurait une vie sous ce massif. On y aurait entendu des bruits, pro- venant d’un atelier demaintenance de soucoupe volante ! Certains pré- tendent même que le pic va servir de piste d’atterrissage à un gigan- tesque vaisseau spatial qui sau- vera les Hommes. On nage en plein dans un scénario de science-fiction !
Le pic de Bugarach nourrit tous les fantasmes depuis de nombreuses années.
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 158 - Décembre 2012 8
SÉCURITÉ Plus de vigilance La montée en puissance de la délinquance commerciale Les commerçants locaux se sentent démunis et peu
04/11/12 – Agathe de Patrick MAGNENET, arti- san charpentier et de Camille HUOT, auxiliaire de vie. 05/11/12–KaïladeRomaneCHIADO-CAPONET, sans profession. 06/11/12 – Léna de Clément TIREFORD, régleur et de Aurélie SCAVONE, kinésithérapeute. 06/11/12 – Zélie de Guillaume PIARD, charpen- tiercouvreuretdeMarlèneMOUTENET,vendeuse. 06/11/12 - Marwa et Hajar de Nabil ATFA, ingé- nieur et de Leïla AFDILI, ingénieur. 07/11/12 – Eliott de Nicolas BOUILLAUD, chauf- feur livreur et de Stéphanie LETOUBLON, secré- taire. 07/11/12 – Lily de Florian DAVID, mécanicien et de Elodie DAYET, assistante maternelle. 08/11/12 – Julia de Damien MARTIN, mécanicien et de Léa BARRIEUX, sans profession. 09/11/12–FendiyedeRamazanCEKEREK,agent de sécurité et de Hilal KOÇAK,aide cuisinière. 08/11/12 – Mael de Laurent DERIAZ, opérateur technique et de Stéphanie MANZANO CANTE- RO, sans profession. 09/11/12 – Victor de Davy PERRIN, ingénieur et de Alice BINETRUY, sage-femme. 12/11/12–AlexandredeStéphaneZIEGLER,tech- nicienengénieclimatiqueetdeZinaSELMI,pres- tataire de bien-être. 09/11/12 – Enzo de Anthony ANDREOTTI, méca- nicien et de Vanessa PILLARD, préparatrice en pharmacie. 10/11/12–CamilledeMaxenceBROZZETTI,arbo- riste grimpeur et de Charlotte FLEURY, infirmiè- re. 10/11/12 – Léon de Bertrand DICHAMP, fontai- nier et de Sophie PAULIN, commerciale en impri- merie. 10/11/12 – Nathan de Ivann KUDELKA, informa- ticien et de Jessica LAURANSOT, esthéticienne. Les policiers et les gendarmes par le biais de leurs spécialistes en sûreté sont prêts à proposer des conseils sur la manière de mieux sécuriser les commerces à l’intérieur comme à l’extérieur. La C.C.I. du Doubs a lancé en septembre 2011 le dispositif “alerte commerce” qui permet aux commerçants d’être infor- més par S.M.S. des vols et escro- queries commis sur leur zone. “On enregistre 104 adhérents au niveau de la C.C.L. Huit alertes ont été diffusées depuis le 26 sep- tembre 2011 : cinq vols à main armée ou avec violence, un vol à l’étalage, cinq escroqueries” , détaille Nathalie Bernard de la C.C.I. du Doubs. Ces moyens ne naud. Cette violence fait peur. Preuve de cette inquiétude, les commerçants s’étaient déplacés en nombre à la réunion “sécu- rité commerce” organisée par la Chambre de commerce le 29 novembre aux Capucins. L’occasion pour les forces de l’ordre de rappeler la mise en place du plan anti-hold-up du 16 novembre au 16 janvier. “On renforce les patrouilles et la pré- sence policière sur le terrain notamment aux heures d’ouverture et de fermeture des magasins” , décrit le chef de la police. La sécurité à 100 % n’existe pas face à la délinquance commerciale.
suffiront pas à arrêter systé- matiquement les voleurs mais ils participent à la construction d’une prise de conscience col- lective qui sera certainement la solution la plus efficace pour contrer ce phénomène auquel il faudra malheureusement s’habituer. F.C.
préparés face à la recrudescence et à la violence des cambriolages. Des changements
d’habitude s’imposent.
Les forces de l’ordre, police et gendarmerie, ont répondu aux questions des commerçants.
Zooms Les couacs du 17
Les caméras La question des caméras sur lʼespace public a de nouveau été évoquée. Les commer- çants semblent très demandeurs en ville comme aux Grands-Planchants. “Lʼappel dʼoffres semble être en cours” , sʼest permis de répondre la sous-préfète sur ce projet en lʼabsence de représentants de la municipa- lité qui pilote lʼopération. La violence La violence de certains cambriolages lais- se des traces profondes dont on guérit dif- ficilement. Lʼassociation dʼaide aux victimes dʼinfraction peut apporter un soutien psy- chologique. Gens du voyage La grande distribution réclame plus de pré- sence policière car lʼarrivée des caravanes coïncide avec une recrudescence des vols. Un commerçant parle dʼun véritable pillage. Une délinquance de passage très compli- quée à circonscrire.
Plus rien ne sera comme avant La bijouterie lʼOrade au centre-ville de Pon- tarlier a été victime dʼun vol à main armée. Le 28 juillet dernier à 9 h 20, deux individus pénètrent dans le magasin où étaient pré- sents Adeline et Laurent Lambert, les gérants et leurs deux vendeuses. Les voleurs sont repartis avec un tiers du stock, tout le rayon dʼor. Lʼopération a duré six minutes. “On est tous allé suivre une séance à la cellule dʼaide psychologique. Plus rien ne sera jamais com- me avant” , confie la commerçante. La sécu- rité a été renforcée par une porte automa- tique commandée de lʼintérieur. La bijouterie nʼest plus en accès libre. Un nouveau sys- tème de surveillance permet dʼalerter enco- re plus vite les forces de lʼordre à la moindre suspicion. “On a réduit notre offre en or par le biais de collections factices. On com- mande les vrais bijoux au fur et à mesure” , conclut Adeline Lambert confiante dans le déroulement de lʼenquête menée par la P.J. de Besançon.
I l faudra s’y faire et comme le souligne le commandant Delacour à la tête du com- missariat : “Pontarlier n’est pas la petite ville tranquille où il ne se passe jamais rien. Le nombre de commerces attire la convoitise, génère de la mal- veillance.” La recrudescence des cambriolages à l’échelle natio- nale s’applique aussi au joli gâteau commercial du Haut-
Témoin cet été dʼun cambriolage nocturne dans son bureau de tabac à Houtaud, Sébas- tien Paquette a dû attendre près de 40 minutes lʼarrivée de la gendarmerie alors quʼil avait prévenu le 17 au moment des faits. Il avait même pris lʼinitiative de solliciter la police de Pontarlier qui lui a annoncé lʼenvoi dʼune patrouille au rond-point Leclerc car en limi- te de zone police. Bonjour la sécurité… “Sui- te à votre exemple, on va faire en sorte que cela ne se reproduise pas” , lui a répondu le commandant Delacour. Les faux sourds-muets Cʼest une arnaque récurrente perpétrée par des gens des pays de lʼEst, plutôt jeunes qui sollicitent le passant avec un faux docu- ment estampillé sourds et muets. Cʼest gros mais ça fonctionne toujours.
Doubs dont on pou- vait croire naïve- ment sans doute qu’il puisse être épargné. “Trois vols à main armée ont été perpétrés sur la zone Pontarlier- Doubs. Ce qui n’était jamais arri- vé sur le secteur” , observe la sous- préfète Laura Rey-
Cette violence fait peur.
État civil de novembre 2012
16/11/12 – Jody de Nicolas MERCIER, menuisier charpentier et de Elodie KLIMA, sans profession. 17/11/12 – Mathéo de Stéphane RIGOLOT, char- pentier et de Laurane PERRIN, ostéopathe. 17/11/12 – Romane de Bruno CASTETS, gazier etdeAnaïsBUIREY,aidemédico-psychologique. 18/11/12 – Lya de Lloyd GAUME, maçon et de Marilyne MOUREAUX, employée de commerce. 19/11/12 – Capucine de David DROMARD, pro- totypiste et de Emilie DAVAL, opératrice de fabri- cation. 19/11/12 – Thaïs de Julien POURCHET, décolle- teur et de Marjorie DORNIER, chef d'équipe. 15/11/12–NoamdeJonathanLAVERGNE,ouvrier en espaces verts et de Mélanie FOURNIER, sans profession. 17/11/12 – Eimeo de Gérald FOURNIER, com- merçant et de Johanne BAUD, employée de banque. 19/11/12 – Loann de Cyril TERRAZ, employé Société Nationale des Chemins de Fer et de Emi- lie VUILLEMIN, dessinatrice. 20/11/12 – Emmy de Julien ETIENNE, machinis- te et de Emilie DEFLUBE, assistante d'éducation. 18/11/12 – Baptiste de Christophe BOURQUIN, décolleteur et de Consuelo GRANDJACQUET, auxiliaire de vie scolaire. 20/11/12 – Sacha de Romuald ZELEK, serrurier et de Alexandra CART, ouvrière. 21/11/12 – Constance de Benoît LHOMME, gar- de-forestier et de Ludivine FAIVRE, chanteuse. 21/11/12 – Emma de Antoine GRAF, technicien maintenanceetdeStéphaniePARDONCHE,aide soignante. 21/11/12–IbrahimdeAbderrahmaneSAADANE, ouvrier et de Souhila KHELFA, psychologue. 21/11/12–ElenadeOlivierGAUSS,employécom- mercial et de Stéphanie LAVANGA, enseignante. 21/11/12 – Riyad de Cédric MULLER, ouvrier en horlogerie et de Samiha EL WARDI, sans profes- sion. 21/11/12 – Mathias de Eric LHOMME, agent de sécurité et de Nataliia REDKO, caissière.
22/11/12 – Augustin de Jérôme DUPREY, électri- cien et de Sabrina CARBONNEAUX, professeur des écoles. MARIAGES 10/11/12 – Frédéric SALVI, contrôleur qualité et Virginie BOURQUIN, monitrice auto-école. 16/11/12 – Mickaël GAUME, technicien et Laeti- tia BOUCHARD, comptable. 14/11/12–Jean-JacquesHÉLIAS,médecinetde Claudine,Marie,CécileMOUGIN,ouvrièreenhor- logerie. 21/11/12 – Gérard, Marie, Bernard LACOMBE, magasinier et de Catherine, Jacqueline, Nicole HARDY, professeur de musique. 22/11/12 – Shpend REXHEPI, sans profession et de Erlinda MUSTAFA, lycéenne. 20/11/12 – Simon NGONDE TAMBU, mécanicien et de Matondo KIONGOLO, aide cuisinière. DÉCÈS 27/10/12 – Firmin COUVENHES, 89 ans, retraité gardien de la paix, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Maria POMAREDE. 26/10/12 – François MAGNIN, 70 ans, retraité, domicilié à Arsure-Arsurette (Jura). 29/10/12 – Simone NICOLET, 66 ans, retraitée, domiciliée à Mouthe (Doubs), épouse de Flore IACHELINI. 30/10/12–AnselmeMARET,92ans,retraité,domi- cilié à Poligny (Jura), veuf de Renée FROISSARD. 30/10/12–GillesMARION,57ans,pizzaiolo,domi- cilié à Levier (Doubs), célibataire. 31/10/12 – Christiane FAIVRE, retraitée, domici- liée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jean GRES- SET. 31/10/12–Jean-Marie LOUVRIER, 79ans, retrai- té agricole, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Joséphine MOREL. 03/11/12 – Henry GUYON, 89 ans, retraité cuisi- nier, domicilié à Jougne (Doubs), époux de Pau- lette BONJOUR.
03/11/12 – Gabriel RONDOT, 76 ans, retraité, domicilié à Maîche (Doubs), époux de Marthe CHEVAL. 06/11/2012 – Charles JEANNIER, 90 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Jean- ne ROY. 06/12/12 – Marcel JEANDROZ, 92 ans, agent de maîtrise retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuve de Suzanne COMTE. 07/11/12 – Adeline BELINGHERI, 78 ans, retrai- tée,domiciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeJean POUX. 08/11/12 – Juliette RENAUD, 87 ans, retraité, domicilié à Chaffois (Doubs) célibataire. 10/11/12 – Romano TEMPESTA, 77 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Ginette BULLE. 16/11/12–ClaireJOBARD,94ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeLouisROUS- SILLON. 18/11/12 – Hélène PRZYBYLEK, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Mouthe (Doubs), veuve de Mar- cel LORIN. 16/11/12 – Anna GACA, 99 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Henri BOL- LE-REDDAT. 18/11/12 – André VUILLEMIN, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique BOISSENIN. 18/11/12–SylvieGRANDVOYNNET,61ans,retrai- tée,domiciliéeàOrchamps-Vennes(Doubs),épou- se de Gérard CRETENET. 21/11/12 – Gisèle FEUILLETTE, 93 ans, retraitée, domiciliéeàLevier(Doubs),veuvedePierreRAGAIN. 21/11/12 – Louis MOYSE, 87 ans, retraité, domi- ciliéàPontarlier(Doubs),épouxdeAndréeAYMO- NIN. 21/11/12 – Marguerite PIRAT, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean BELLERAUT. 23/11/12–Jean-MariePRZYBYLEC,75ans,retrai- té,domiciliéàBonnevaux(Doubs),épouxdeChan- tal CASAGRANDE.
NAISSANCES 26/10/12 – Lisenn de Frédéric CLERC, vendeur et de Marina CHABOD, aide soignante. 26/10/12 – Mohamed de Rafik MENAÏ, chauffa- giste et de Esma KHEMAÏSSIA, sans profession. 27/10/12 – Clarisse de Joël POINTURIER, tech- niciendemaintenanceetdeDominiqueREUILLE, infirmière. 27/10/12 – Jules de Sébastien PAGNIER, ingé- nieur et de Elise SALVI, infirmière. 29/10/12 – Ethan de Damien MOUTENET, déco- rateur horloger et de Alexandra PASTEUR, res- ponsable comptable. 30/10/12 – Flavie de Yann GOLLIET, ouvrier et de Virginie MAIRE, hôtesse de caisse. 30/10/12 – Fanny de Cédric REYMOND, maga- sinieretdeNathalieSOLIGNAC,sansprofession. 30/10/12 – Maxence de Yohann NEVEUX, agri- culteur et de Johannie GENSSE, vendeuse. 31/10/12 – Manon de Franck GNECCHI, gérant de bar et de Marta NEVES ANTUNES, sans pro- fession. 31/10/12 – Nathan de Franck VOISARD, char- pentier et de Carène BARTHET, enseignante. 01/11/12 – Alizée de Arnaud MARGUIER, agri- culteuretdeAngéliqueHENRIET,hôtessed'accueil. 02/11/12 – Matthieu de Jonas GRANDVOYNET, chef de projet et de Aude BOURNEZ, auxiliaire de puériculture. 02/11/12–CatiadeFrédéricDEALMEIDAPIRES, opérateur production et de Angélique TOMATIS, agent de sécurité. 03/11/12 – Théo de Francis GABRIEL, ouvrier en bâtiment et de Aurore FANCHIN, équipère poly- valente. 03/11/12 – Kimi de Sylvain AUTHIER, charpen- tieretdeFannyHAUGUEL,professeurdesécoles. 04/11/12 – Camille de Jean-Marc PIEL, cuisinier et de Rachel LÉTONDAL, aide à domicilie.
11/11/12 – Gabriel de Jérôme TIBLE, carreleur et deAmandineGARRIGOUX,fonctionnairedepoli- ce. 12/11/12–MervédeAydinGUCLUOGLU,régleur et de Seyhan KOCAK, sans profession. 13/11/12 – Sasha de John BELOT, boucher et de Marie GALMICHE, agent des services hospita- liers. 14/11/12–EnzodeSébastienBRETILLOT,machi- niste et de Fabienne POIX, factrice. 14/11/12 – Emma de Stéphane ROBIN, vendeur et de Géraldine GOGUEY, opératrice. 14/11/12 – Clément de Guillaume VUILLEMIN, responsable informatique et de Elodie FAIVRE, assistante de direction. 14/11/12 – Paul de Julien DUCHENE, ingénieur et de Céline PIDOUX, opticienne. 14/11/12 – Ema de Jérôme ROY, régleur et Auro- re MOISAN, assistante d'éducation. 14/11/12 – Norah de Bastien DUFRENOY, assis- tant conditionnement et Gaëlle POINTET, sans profession. 15/11/12–LouandeStéphaneINVERNIZZI,menui- sier et de Aurélie DUHAMEL, horlogère. 05/11/12 – Albin de Eric POCHARD, responsable de maintenance et de Mélanie MATHEZ, assis- tante administrative. 15/11/12 – Alexandre de Jean-Gérard NICOL- LIER, conseiller clientèle et de Jessica HAVARD, consultante formatrice. 15/11/12 – Eliott de Francis LANDOZ, décorateur horloger et de Séverine FLAMENT, coiffeuse. 15/11/12 – Maé de David LAMBERT, chargé de sécurité et de Laëtitia SANCEY-RICHARD, com- merciale. 18/11/12 – Léonie de Julien TOUBIN, conseiller emploietdeSarahLAMY,responsableressources humaines. 16/11/12 – Camille de François JACQUOT, élec- tricienetdeAméliePETIT,éducatricespécialisée.
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 158 - Décembre 2012
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EN BREF
PROJET L’ancien cinéma Plazza transformé La libraire pontissalien investit à Besançon Le projet porté par le libraire pontissalien Michel Méchiet à Besançon est sur le point d’aboutir. L’entrepreneur table sur un chiffre d’affaires annuel entre 3 et 5 millions d’euros.
Lallemand Exposition des œuvres récentes de Lallemand jusqu’au 7 décembre à la galerie Art et Lithographies (5, rue de la République) à Pontarlier. Abattoir Le verdict vient de tomber dans le bras de fer judiciaire entre l’abattoir du Haut- Doubs et celui de Champagnole. Ce dernier est condamné à rembourser 220 000 euros à la communauté de communes de Champagnole Plateau du Jura qui lui avait versé cette somme en 2010. Le tribunal administratif de Besançon a rendu son jugement le 13 novembre. “Cette décision me rassure mais ne me réjouit pas. C’est détestable d’en arriver là et le problème reste entier”, constate Daniel Defrasne. Le président du syndicat de l’abattoir du Haut-Doubs avait attaqué en juillet 2011 la communauté de communes de l’abattoir de façon anormale. Ces pratiques généraient une distorsion de concurrence au niveau des taxes d’abattage : 47 euros la tonne à Champagnole contre 61 euros la tonne à Pontarlier. “On reste prêt à étudier toute solution de rapprochement un tant soit peu raisonnable. Tout doit être entrepris pour sauver la situation”, estime Daniel Defrasne. À chacun ses dettes. Champagnole car elle abondait au budget de
L e principal intéressé est très motivé, la société Eurinvest à qui appartient désormais l’immeuble de l’ancien cinéma Plazza rue des Granges à Besançon est séduite par le dossier, les services de l’urbanisme et des Affaires cultu- relles tout autant. Toutes les condi- tions sont désormais réunies pour confirmer la création en 2013 d’une vaste librairie universitaire par Michel Méchiet, le libraire installé à Pontar- lier (L’Intranquille). Il ne reste que le bail commercial à signer, via l’agence Courbet à qui a été confié le dossier, et peaufiner les derniers ajustements concernant la surface commerciale, laquelle devrait finalement avoisiner les 800 m 2 , avant de lancer officielle- ment le chantier qui fait l’objet d’un nouveau permis de construire dont le dépôt est imminent. “C’est en très bon- ne voie confirme Michel Méchiet qui garde une légitime prudence. La sur- face au sol sera de 310 m 2 et on prévoit quatre niveaux supplémentaires. L’idéal pour nous serait une surface compri- se entre 900 et 1 000m 2 .” Les contraintes architecturales et de sécurité devraient néanmoins réduire la surface exploi- table “entre 750 et 800m 2 ” ajusteAnnie
Courbet, de l’agence éponyme. Michel Méchiet assure que son business plan est bouclé, il ne reste plus qu’à finali- ser les discussions avec Eurinvest concernant le financement des travaux d’aménagement à réaliser. À l’intérieur de la chapelle Notre-Dame des Jacobins, ce bâtiment du XVIII ème siècle qui abritait le Plazza, tout l’espace sera dégagé, et “notamment la coupo- le de la chapelle qui sera remise à nu pour que le public puisse jouir du point de vue. L’idée est de rendre toute leur authenticité à ces locaux” ajouteAnnie Courbet. C’est naturellement pour compenser
Michel Méchiet finalisera les derniers détails de l’opération avant la fin de l’année.
l’ouverture de la nouvelle librairie qui sera peut-être également baptisée “L’Intranquille” ne pourra pas être effective avant la fin de l’été 2013. Plus raisonnablement, on se dirige vers une ouverture à l’automne 2013, avant la période fatidique des fêtes de fin d’année. Malgré la concurrence brutale d’Internet, le porteur de projet croit plus que jamais à l’avenir de la librai- rie indépendante. “D’ici quatre ou cinq ans, on aura atteint le point maximal de l’e-commerce estimeMichel Méchiet. Les librairies indépendantes seront toujours d’actualité si, en plus d’être libraires, on est des créateurs d’émotions, de rencontres, de festivals, de salons, de rencontres.” J.-F.H.
librairies existantes ne sont pas capables de phagocyter. Sur une surface plus petite, il n’y aurait aucun intérêt, aucu- ne viabilité.” La librairie Camponovo réalisait aux environs de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel au comptant (sans compter les ventes à terme aux collectivités). L’entrepreneur table sur un chiffre d’affaires “compris entre 3 et 5 millions d’euros, avec une vingtaine de salariés à l’ouverture.” Sur ce dernier point, Michel Méchiet dit vouloir compter sur les anciens Campo qui seront “privilégiés.” Les candidatures qu’il a déjà reçues seront examinées début 2013 indique le créa- teur. Après le dépôt du permis modificatif et les éventuels recours, l’engagement des lourds travaux d’aménagement,
la disparition de Cam- ponovo que Michel Méchiet (qui fut aussi un candidat à la repri- se de Campo) s’est posi- tionné sur le site du Plazza. “Si je travaille sur ces surfaces-là, c’est bien pour reprendre ce que Camponovo faisait, notamment les sciences humaines, le domaine universitaire, etc. La fin de Campo a laissé un grand vide que les
Les anciens
Campo seront “privilégiés.”
Notre sélection de coffrets bois
Ouverture du lundi 10 au 24 décembre inclus.
Bordeaux Barthod 2009 en caisse bois (6 x 75 cl) Réf. B14 - Prix 39,90 €
Boîte carton imprimé > Terrine comtoise forestière (180 g) > Arbois Barthod 2009 Chardonnay (75 cl) > Assortiment biscuits de Noël (150 g) Réf. FC11 - Prix 26,45 €
Ouvert les dimanches
Coffret carton croco gris > Coq au vin (300 g) > Poulet au vin jaune (300 g) > Boulets comtois (200 g) > Griottines en coffret (5 cl) > Arbois Barthod 2009 Chardonnay (37,5 cl) > Arbois Barthod 2010 Ploussard (37,5 cl) Réf. FC06 - Prix 39,30 €
16 et 23 décembre
Les Vins de Bourgogne (3 x 75 cl) > Château de Corton André 1 Bourgogne Chardonnay 2008 1 Savigny-les-Beaune 2010 Clos des Guettottes
IDÉES CADEAUX
1 Saint-Romain 2010 Blanc Réf. B10 - Prix 65,75 €
Coupe en zinc rouge > Chutney de figues (125 g)
3 régions (3 x 75 cl) > 1 Crozes-Hermitage rouge Les Pends 2010 C & F Tardy 1 Haut-Médoc 2009 - Moulin de la Lagune 1 Fixin 2009 - Domaine des Tilleuls Réf. B12 - Prix 77 € Les Vins de Bordeaux (3 x 75 cl) > 1 Haut-Médoc – Château d'Arcins 2008 Cru Bourgeois 1 Moulis – Château Dutruch Grand Poujeaux 2009 1 Saint-Emilion Grand Cru 2009 Château La Croix Montalbert Réf. B11 - Prix 62 €
> Sauterne Barthod 2009 (37,5 cl) > Bloc de foie gras de canard (135 g) Réf. FC01 - Prix 30,50 €
Notre sélection de bouteilles à l'unité
Coffret carton croco rouge > Terrine comtoise campagnarde (180 g) > Caramels (160 g) > Bordeaux Barthod 2009 (37,5 cl) Réf. FC08 - Prix 19,35 € Coffret carton croco gris > Arbois Barthod 2011 Ploussard (75 cl) > Terrine de cochon au kirsch (85 g) > Terrine de canard aux Griottines (85 g) > Macarons comtois (120 g ou 150 g) Réf. FC04 - Prix 30,35 €
Pensez aux cartes cadeaux valables dans nos boutiques et notre restaurant Bonnes fêtes de fin d’année !
> Carafe Ibis Magnum Peugeot - Réf. B6 - Prix 71 € > Alsace Gewurztraminer vendanges tardives Schlumberger 2007 (37,5 cl) - Réf. B1 - 17,50 € > Champagne Sélection Barthod (75 cl) - Réf. B2 - Prix 19,95 € > Magnum Rasteau 2009 Château la Gardine (150 cl) - Réf. B4 - Prix 30 € > Étoile Vin Jaune 2005 Sélection Barthod (62 cl) - Réf. B3 - Prix 22,50 € > Beaune 1 er Cru 2009 Cuvée Cyrot-Chaudron - Hospices de Beaune (75 cl) Réf. B5 - Prix 44 € > Champagne Duval Leroy Cuvée Femme 2000 (75 cl) - Réf. B8 - Prix 95 € > Tire Bouchon Baltaze Basalte Peugeot - Réf. B7 - Prix 72 €
Découverte du Millésime 2009 Bordeaux (5 x 75 cl) Réf. B15 - Prix 45 €
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, sachez consommer avec modération, dégustations et ventes interdites aux mineurs. Photos non contractuelles.
Livraison dans toute la France E-mail : barthod-levin@barthod.fr www. b a r t h o d . f r Les Vin du Jura (3 x 75 cl) > Sélection Bathod 1 Arbois blanc Chardonnay-Savagnin 2008 1 Arbois Rouge 2009 1 Arbois Savagnin 2006 Réf. B13 - Prix 38,95 €
22 rue du Docteur Grenier Pontarlier Tél. 03 81 39 03 84
20-22 rue Bersot Besançon Tél. 03 81 82 27 14
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