La Presse Pontissalienne 158 - Décembre 2012

MOUTHE - RÉGION DES LACS

La Presse Pontissalienne n° 158 - Décembre 2012

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EN BREF

LES FOURGS Une vraie galère Les oubliés du portable montent au pylône Pour signifier leur exaspération, des habitants organisés en collectif ont mis en vente l’antenne-relais sur Internet. Orange, l’opérateur leader, promet sa mise en service en décembre.

Solidarité Le lycée Xavier-Marmier organisait le 4 décembre une demi-journée de la solidarité. Un des ateliers avait été proposé aux élèves et étudiants par plusieurs associations : Emmaüs, les Restos du cœur, Saint-Vincent de Paul, Dirt tour 4L, Haut-Doubs repassage et le comité de jumelage de la ville d’Arbois qui ont expliqué leurs missions, organisation, fonctionnement et attentes. Des collectes ont été effectuées au profit des Restos du cœur : boîtes de conserves et tickets du livret de la carte avantages jeunes. Pétition Les habitants du Haut-Doubs sont appelés par la mairie de Pontarlier à signer la pétition contre la suppression des lignes T.G.V. Lyria Paris-Berne via Neuchâtel et Pontarlier et Paris- Lausanne via Frasne. Objectif : 5 000 signatures. Disponible dans le hall d’accueil de l’Hôtel de Ville, au rez-de-chaussée et en ligne sur la page d’accueil du site Internet de la Ville de Pontarlier : www.villepontarlier.com. Transju Que les 3 000 skieurs français et internationaux déjà inscrits à la Transju 2013 se rassurent, l’épreuve aura bien lieu les 9 et 10 février prochains. Suite au dossier préparé par Trans’Organisation, l’instance nationale de la Protection de la Nature a communiqué sa réponse positive quant aux parcours de la Transjurassienne 2013. L’année dernière, le Grand Tétras avait posé des tracas.

Le toit du Doubs ne bénéficie toujours pas de couverture en téléphonie mobile.

D ure-dure la vie sans portable. Cette privation n’est pas sans conséquences sur le quotidien des Bourris. Chaque soir après le bou- lot, on assiste à des regroupements de véhicules vers chez Platex. Les

habitants viennent y écouter leurs messages car la couverture mobile fonctionne à peu près. “On connaît des forestiers qui ont loupé des ventes de bois faute d’avoir pu être avertis” , explique David Épailly du Collectif

de Rébellion pour l’Émission de l’Antenne des Fourgs ou C.R.E.A.F. Les professionnels sont pénalisés dès l’instant où ils s’éloignent du télé- phone fixe. “Le premier réflexe aujour- d’hui, c’est de joindre les gens sur leur portable. Au plus fort de la saison, je suis contraint d’aller plusieurs fois par jour sur un point haut pour écou- ter la messagerie” , indique Roland Bulle-Piourot qui exploite les télé- skis. Ceux qui doivent assurer des astreintes ou des gardes n’osent pas sortir de chez eux. “Il existait un pal- liatif quand Orange proposait enco- re son offre mobile G.S.M. Wi-Fi qui permettait d’utiliser son portable via la box. Ce forfait n’existe plus depuis

l’opérateur Orange, le seul à pouvoir mettre en service cette antenne. Ces multiples ratés ont finalement conduit à la création du collectif qui a choisi d’exprimer sa colère en mettant en vente sur Internet le fameux mât. “Cède sur pied ou démonté à la deman- de. Hauteur environ 20 m. Plusieurs tonnes d’acier inutilisées. Plus appen- tis en lambris traditionnels 10 m 2 .” L’annonce retirée du site a eu le temps de faire le buzz . “On comprend l’exaspération des habitants, explique- t-on à la direction régionale d’Orange. On a rencontré des difficultés tech- niques. Il s’avérait nécessaire de mettre en place une solution hertzienne com- plexe. Cette antenne sera mise en ser- vice en décembre. On devrait tenir nos engagements.” L’opérateur souligne qu’il s’agit d’une situation tout à fait exceptionnelle. Il précise que l’antenne mise en ser- vice sera dans le 2G qui offre la pos- sibilité de téléphoner bien sûr mais aussi d’échanger des S.M.S. et des photos. “Ce relais est appelé à évoluer ultérieurement vers une solution 3G.” Il ne reste plus qu’à espérer une bel- le orange dans les petits souliers des Bourris. F.C.

le 12 septembre” , pour- suit David Épailly qui a préféré se tourner vers un autre opéra- teur proposant un ser- vice similaire. Le problème est ailleurs car la commune dispo- se bien d’un pylône- relais qui devait fonc- tionner depuis plus d’un an. D’où ce sentiment d’avoir été ignorés, menés en bateau par

L’impression d’être menés en bateau.

Le collectif avait choisi de mettre en vente le relais inutilisé.

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