La Presse Pontissalienne 149 - Mars 2012

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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2, 50 €

MARS 2012 N° 149

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

POPULATION, INDUSTRIE,

EMPLOI, REVENUS, LOGEMENT, AGRICULTURE… PONTARLIER ET SES ENVIRONS PASSÉS À LA LOUPE

LE DOSSIER en p. 17 à 23

L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8 Présidentielle : quel candidat votre maire parraine ? La plupart des maires sont réticents à parrainer un can- didat à la présidentielle. Ils s’expliquent. Tableau complet.

NATURE p. 31 Un Grand tétras retrouvé criblé de plombs

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 149 - Mars 2012

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Trains : après la colère, toujours des craintes

Le maire de Métabief riposte à Jean-Louis Rapy

Parrains Christian Granié, le maire des Alliés, s’en mord encore les doigts d’avoir vu son nom cité parmi les 500 élus français à avoir sou- tenu il y a dix ans de cela le candidat Bru- no Mégret, ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen, à l’élection présidentielle. Bien évi- demment on ne peut pas taxer le paisible maire des Alliés de dérive fascisante. Il avait songé que c’était au nom du pluralisme démocratique qu’il était de son devoir de donner son parrainage à un “petit” candi- dat. Erreur, car il aura traîné comme un boulet ce geste anodin qui a entaché son image. Ce seul exemple que l’on pourrait reproduire des centaines d’autres fois en France montre bien les limites d’un systè- me que le législateur a instauré en 1976 dans le but d’éviter la multiplication des candidatures fantaisistes, mais qui est aujourd’hui à bout de souffle. D’abord par- ce qu’il n’évite pas l’écueil des candidatures multiples - il y a eu jusqu’à 16 candidats en 2002 -, ensuite parce que la règle de transparence est d’une part sans le moindre intérêt etd’autre part totalement inéqui- table puisque seuls 500 noms de parrains tirés au sort sont rendus publics quand un candidat dépasse les 500 signataires. On aboutit aussi à des situations ubuesques au terme desquelles une Éva Joly, crédi- tée d’à peine plus d’1%dans les sondages aura ses 500 parrains tandis que de l’autre côté de l’échiquier Marine Le Pen que les sondeurs annoncent à près de 20% risque de ne pas les avoir. Si sur le plan déonto- logique cette différence de traitement peut se comprendre, il reste une grande injus- tice sur le plan de l’équité démocratique. Pour la candidate d’extrême droite néan- moins, cet état de fait est quelque part ras- surant et prouve a contrario que les inten- tions massives de vote en sa faveur sont plus des inclinations par défaut et par rejet du système en place qu’un vote d’adhésion à des thèses dont chacun peut mesurer facilement la vacuité. Sans doute alors devrait-on améliorer ce système des par- rainages en instaurant simplement l’anonymat des signataires comme le vote par suffrage universel se déroule dans l’anonymat de l’isoloir. Cette simple règle éviterait d’abord aux petits maires de se faire harceler à longueur de journées par les équipes des candidats ou de subir d’intolérables pressions des grands partis, voire des représailles ensuite, sans même parler du jugement moral tronqué de leurs administrés. Un changement des règles éviterait enfin l’éternel psychodrame sur- joué à chaque scrutin présidentiel par des candidats qui ne représentent rien de plus qu’eux-mêmes ou s’auto-persuadent de faire avancer la démocratie. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mars 2012 Commission paritaire : 1102I80130

faut voir en face avec des investissements de plus de 12millions d’euros, qui misent à la fois sur l’or blanc et sur l’or vert, en fait le tourisme quatre saisons. L’ex-directeur m’accuse d’être “sensible au vent”. Je le confesse, mais contrairement à lui, je suis sensible, non pas au vent personnel, mais aux vents économiques, qui confortent Métabief dans son rôle de station majeure pour le Franche-Comté et l’entraînent vers un avenir serein et prometteur pour les acteurs locaux et notamment nos artisans, commerçants, restaurateurs, prestataires de services. Contrairement à lui, je ne m’inscris pas dans un “management directif” et j’essaie de rassembler tous les acteurs locaux au profit des habitants, des résidents, des touristes et de toutes les forces vives de la station. Il ne saurait être question, contrai- rement à ce que propose l’ex- directeur en conclusion de ses propos, pour partie frap- pé d’amnésie, de confier l’avenir de la station à un “élu leader”, pourquoi pas conseillé par un éminent gourou. L’avenir de la station de Méta- bief repose, à la fois sur la modestie personnelle de cha- cun des acteurs et sur la cohé- sion entre tous les élus, car nous avons un mandat qui nous a été confié par des élec- teurs auxquels nous devons rendre compte. En ce qui concerne la commune de Métabief, nous ne rentrerons pas dans le jeu d’un aigri nar- cissique qui, à défaut d’une approche objective et prag- matique, se complaît dans le “sur moi” et la division. Nous avons décidé de définitive- ment tourner la page d’un beau parleur pontifiant et de faire, pour l’avenir de la sta- tion, confiance à une nouvel- le organisation, synonyme d’unité et de respect de l’ensemble des acteurs.” Voilà qui est dit…

G érard Dèque, maire de Métabief, a peu goûté les termes en lesquels l’ancien directeur de la station deMétabief Jean-Louis Rapy, l’a qualifié. Il s’estime “grave- ment mis en cause ès quali- tés de maire de Métabief” et tient donc à répondre à ces accusations. “Je me garde- rai bien de tomber au niveau souhaité par l’ex-directeur pour tenter d’élever le débat, tant les enjeux sont impor- tants pour la station de Méta- bief, et tant la solidarité entre les acteurs, notamment élus, s’avère indispensable. Grâce à l’engagement significatif du Conseil général du Doubs en la personne du président Clau- de Jeannerot, et du Syndicat Mixte présidé par Christian Bouday, à celui des acteurs locaux, élus et milieux socio- professionnels, la station de Métabief peut enfin envisager son avenir avec sérénité. Il est vrai que la cohésion dans l’action semble avoir beau- coup déplu à l’ex-directeur, apôtre du “diviser pour régner”. On voit bien, en filigrane de ses propos, son subjectif clas- sement entre les “bons” élus et les autres, maladroite dis- tinction qui ne résiste pas une seconde à l’observation de la réalité quotidienne sur le ter- rain. Ainsi donc l’ex-directeur aurait tout perçu, tout inven- té, tout proposé, et les élus locaux, à quelques exceptions marginales, n’auraient rien entendu ni compris.” Selon Gérard Dèque, “la réa- lité est toute autre et celles et ceux qui participent ou s’intéressent de près à ce dos- sier connaissent bien les avan- cées significatives, élaborées au cours des derniers mois par des professionnels, sous l’impulsion des élus, et qui vont aboutir à faire de Méta- bief une “station en or”, com- me le titrait “Vu du Doubs”, la revue du Conseil général. Au-delà des allégations d’une personnemanifestement aigrie et dépassée par l’ampleur de la tâche, c’est la réalité qu’il

L a présidente Marie-Guite Dufay nʼa pas caché sa colère contre la S.N.C.F. à qui elle reproche de ne pas assurer le service demandé alors que la Région Franche-Comté a mis 6 millions dʼeuros supplémentaires cette année pour davan- tage dʼoffre en matière de T.E.R. Depuis le passage au cadencement, la ponctualité nʼest plus que de 73 % alors quʼelle était de 92 % auparavant. La Région menace de ne plus payer les 90 millions dʼeuros à la S.N.C.F. si des améliorations nʼinterviennent pas dʼici mars. Les trains patinent. Du coup, la présidente de Région est inondée de courriers dʼusagers mécontents. Idem pour la F.N.A.U.T. (fédé- ration nationale des usagers des transports). Représentant de la fédération à Pontarlier, Dominique Melet évoque les points dʼachoppement pour le Haut-Doubs. Dʼabord pour la ligne Dole-Pontarlier dont les horaires sont mal adaptés. “ En les revoyant de quelques minutes, nous pourrions éviter des corres- pondances à Frasne trop longues qui nʼincitent pas les pendulaires à lʼutiliser” dit-il. La F.N.A.U.T. nʼa pas digéré la volonté de la S.N.C.F. de supprimer des trains lors du grand froid pour raison de viabilité : “Avec une pri- S auf miracle, la fin du projet approche. “Fin 2011, on a lancé un appel de cotisations auprès des professionnels en se fixant com- me objectif dʼen réunir une centaine. Cela per- mettait de compenser le désengagement logique du commissariat au Massif dont lʼapport corres- pondait à 20 % du fonctionnement de lʼEspace bois Jura-Doubs. On a reçu seulement 10 coti- sations à mi-février. On ne va pas mener les chiens à la chasse” , observe Claude Dussouillez. Le pré- sident de la C.F.D. veut encore y croire et tente un ultime appel à mobilisation. “On a envoyé un courrier à toutes les entreprises en annonçant que sʼils étaient moins dʼune quarantaine à adhé- rer fin mars, on en tirerait les conclusions.” Faute de participants, lʼespace bois Doubs Jura nʼa plus de raison dʼexister. Conséquence : le pos- te de lʼanimatrice chargée dʼanimer le dispositif ne sera pas prolongé. Sur ce coup, on ne pour- ra pas reprocher aux élus leur manque de réac- tivité quand ils ont répondu en 2009 à la deman- de de lʼassociation “O quartier bois” qui réunit des professionnels du bois. “En constatant lʼabsence dʼéchange entre les entreprises, il nous semblait intéressant de faire le lien mais cette affaire nʼa pas été comprise” , déplore à son tour Claude Muyard, élu jurassien qui préside la communau- té de communes du plateau de Nozeroy. Dominique Melet (F.N.A.U.T., à droite) a remonté le problème des usagers à la présidente de Région.

se de maintenance simple, nous aurions évi- té des suppressions.” Derrière ces ajustements de façade demeu- re une vraie crainte : celle de voir dʼici 2014 les T.G.V. Lyria disparaître. La solution : main- tenir lʼoffre de transport. “ La Région a mis de lʼargent dans la réfection de cette ligne. Il serait idiot de tout laisser tomber car le coût de lʼinfrastructure est aujourdʼhui payé par Lyria, la Région, la S.N.C.F., le Fret, le train de nuit” dit la F.N.A.U.T. qui regrette que Lyria concurrence le T.E.R. en proposant un prix de billet Dole-Pontarlier moins coûteux. “ Le citoyen paye deux fois son billet dont une par- tie en impôt” dit la fédération qui appelle tous les usagers à formuler leur besoin en trans- port en adressant un courriel à lʼadresse sui- vante : tgv.ter.bus.pontarlier@gmail.com

Espace bois Jura-Doubs : les élus abattus

La réponse des collectivités à la demande dʼaccompagnement de lʼassociation a pris la for- me de lʼEspace bois Jura-Doubs qui fédérait ini- tialement quatre communautés de communes entre le Doubs et le Jura. Depuis, Champagno- le sʼest retiré de la course. Une chargée de mis- sion a ensuite été recrutée. À elle dʼétablir un diagnostic et dʼélaborer le plan dʼactions adé- quat. Le soufflé sʼest dégonflé à partir de la troisième année. Peu de professionnels ont pris part aux groupes de travail proposés à lʼissue du colloque de Censeau. Les causes de cette démobilisation générale sont probablement multiples : mésen- tente entre professionnels, rivalités, absence de coopération historique, incompréhensions sur le rôle des uns et des autres… “On nous a repro- ché de ne pas avoir réuni les professionnels sur le projet Jura 7S” , note Claude Dussouillez. “Beau- coup pensaient quʼon allait jouer les intermé- diaires entre lʼO.N.F. et les scieurs. Mais ce tra- vail relève des compétences des associations de communes forestières du Doubs et du Jura. La démarche portée par lʼEspace Bois Jura-Doubs arrive peut-être trop tôt” , conclut Jean-Pierre Gurt- ner, le président de la C.C.A. 800. Espérons que personne ne soit en retard quand il sʼagira de prendre le bon train.

“On ne va pas faire du développement économique sans les professionnels”, poursuit Claude Dussouillez (photo archive L.P.P.).

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Amis du musée, Eloaprod, Rémy Barat.

L’INTERVIEW DU MOIS

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LÉGISLATIVES

Parti Socialiste “Je ne fais pas de plans sur la comète”

Liliane Lucchesi a été investie par le P.S. Pour la première fois, elle défendra les couleurs de son parti aux prochaines élec- tions législatives sur la 5 ème circonscription. Elle fera face à l’U.M.P. Annie Genevard.

L a Presse Pontissalienne : Vous aviez été pressentie pour être candidate en 2002. Cette fois- ci vous êtes investie par le P.S. Votre candidature a-t-elle fait débat au par- ti socialiste ? Liliane Lucchesi : Non. J’étais la candidate légitime et naturel- le. Je l’étais d’autant plus que dans le cadre de la loi sur la parité deux circonscriptions étaient réservées à des femmes : le 5 ème et la 1 ère (Besançon) où Barbara Romagnan est can- didate. L.P.P. : C’est la première fois que vous briguez un mandat de député. Êtes- vous prête à faire campagne ? L.L. : Je voudrais rappeler que la particularité de ces élections législatives est qu’elles collent à l’élection présidentielle. Pour nous, au Parti Socialiste, la pre- mière échéance est la prési- dentielle et la victoire de Fran- çois Hollande. C’est la priorité. Nous avons un devoir de vic- toire vis-à-vis de nos concitoyens. Sur la 5 ème , comme sur les autres circonscriptions, la cam- pagne présidentielle sera menée en lien avec les législatives. L.P.P. :Le profil sociologique de la 5 ème circonscription se modifie. Ce terri- toire ancré à droite peut-il basculer à gauche comme ce fut le cas du can- ton du Russey au printemps dernier ? L.L. : C’est très difficile de répondre à cette question. La réponse, ce sont les électeurs qui la donneront. Je n’anticiperai pas des résultats dans une cir- conscription qui est difficile pour la gauche. Il y a cependant des circonstances comme la réélec- tion de Christian Bouday, ou la victoire de Gilles Robert au Rus- sey, des alliances, qui génèrent des énergies et aboutissent à des victoires. Je ne fais pas de plans sur la comète. L’important, d’abord, est que les gens aillent

voter. Il n’y a pas de fatalité. Je fais confiance à la capacité de réflexion de mes concitoyens qui voient ce qui se passe depuis cinq ans. L.P.P. : La 5 ème est “gagnable” pour la gauche ? L.L. : En tout cas je trouve qu’il y a du panache à relever le gant dans une circonscription diffi- cile, marquée à droite. Je reste modeste quant aux résultats possibles. Mais les lignes bou- gent. L.P.P. : Où placez-vous la question transfrontalière dans votre campagne ? L.L. : L’enjeu transfrontalier est important. Mais il est impor- tant pour créer une dynamique de coopération, afin de tirer par- ti des effets positifs de cette fron- tière. Nous devons travailler pour un développement équili- bré de nos territoires. Il faut envisager cette coopération de proximité pour se donner aus- si les moyens de réagir si demain la situation économique en Suis- se était moins favorable. La mobilité est une question cen- trale, tout comme la formation et l’industrialisation. Il faut s’interroger également sur l’attractivité résidentielle et ses

Liliale Lucchesi siège au conseil municipal de Pontarlier, dans l’opposition.

être député sur la 5 ème cir- conscription qui compte 174 communes, il faut être capable de prendre de la hauteur.

chet” où l’on vient chercher des solutions dès que l’on a une demande. C’est un élu national qui doit avoir une vision plus large que celle de son territoi- re. Il peut néanmoins orienter les lois, les amender, en fonc- tion des enjeux de sa région. C’est un mandat prenant qui mérite de s’y consacrer pleine- ment. L.P.P. : Quel regard portez-vous sur le mandat du député U.M.P. sortant Jean- Marie Binétruy, et sur Annie Genevard qui est candidate à sa succession ? L.L. : Jean-Marie Binétruy est passé avec beaucoup de discré- tion. Annie Genevard est une collègue puisque nous sommes toutes les deux enseignantes. Je l’ai croisé au Conseil régio- nal. Je dirais que dans les inter- ventions qu’elle a faites dans ce cadre-là, elle siégeait surtout en tant que maire de Morteau. Elle a dumal à se détacher d’une réflexion communale. Or, pour

Éric Alauzet (Les Verts) candidat de l’union aux législatives ? L.L. : Pour moi la priorité est l’élection de François Hollande, même si elle passe par l’accord P.S.-E.E.L.V. Europe Écologie- Les Verts ont revendiqué des circonscriptions qu’ils ont obte- nues. Nous sommes alliés, mais je comprends que cela puisse être difficile à admettre pour des militants socialistes.À deux mois de la présidentielle, nous ne pouvons pas revenir sur cet accord et nous disperser. Il faut y aller ensemble pour se don- ner les chances de la victoire. L.P.P. : Le paradoxe est que vous aurez à composer sur la 5 ème circonscrip- tion avec un candidat des Verts qui va se présenter ? P.S. : Je sais. C’est assez dur à comprendre.Àmon sens, ce gen- re de situation crée l’incompréhension dans les rangs des militants socialistes. Propos recueillis par T.C.

L.P.P. : Vous êtes conseillère munici- pale d’opposition. La majorité vous mène la vie dure, critique vos com- pétences. Ne redoutez-vous pas que cela vous porte préjudice à Pontar- lier ? L.L. : Tout le monde à Pontarlier n’est pas attentif à ce que peut dire la majorité municipale. Les gens qui me connaissent savent que quand je m’engage, je vais au bout des choses et que je suis compétente. Les personnes que je vais rencontrer pendant la campagne en jugeront pas elles- mêmes. Et puis, Patrick Genre, le maire de Pontarlier qui s’est toujours déclaré apolitique, sera peut-être heureux de voir qu’une de ses conseillères municipales est candidates aux législatives (sourire) . L.P.P. : Que pensez-vous des tensions à gauche sur la deuxième circons- cription où des socialistes contestent l’accord P.S.-Les Verts, qui désigne

“Jean-Marie Binétruy est passé avec beaucoup de discrétion.”

conséquences, les zones rurales, et le tourisme qui peut devenir une entreprise péren- ne et non déloca- lisable sur notre territoire. Il y a des spécificités avec lesquelles il faut composer. L.P.P. :Selon vous,quel rôle doit jouer le dépu- té face aux enjeux d’un territoire ? L.L. : Le député n’est pas “un gui-

L.P.P. :Si vous étiez élue,quel genre de député seriez- vous : plutôt parisienne, pontissalien- ne ou les deux à la fois ? L.L. : Paris est incontournable. Il faut siéger à l’Assemblée Nationale, travailler dans la plus grande transparence. Mais il faut être aussi proche des gens et attentif aux répercussions des lois sur leur vie quotidien- ne. L.P.P. :Avez-vous déjà choisi votre sup- pléant, ou votre suppléante d’ailleurs ? L.L. : Non, c’est en cours. Il pour- ra être homme ou femme.

“Nous avons un devoir de victoire.”

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L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 149 - Mars 2012

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Élection Présidentielle PARRAINAGES : LES MAIRES INDÉCIS

À qui donner son parrainage ? La question préoccupe les maires qui en discutent entre eux. Ils en débattent souvent avec leur conseil municipal. Beaucoup prennent le temps de mûrir leur décision avant de donner leur signature à un candidat à l’élection présidentielle. Car tous savent que leur choix ne sera pas sans conséquences. En parrainant un candidat, ils affichent une couleur politique, tenace parfois, et s’exposent à des commentaires de la part de leurs administrés à partir du moment où leur choix est rendu public. Alors, pour éviter les critiques, certains préfèrent s’abstenir, tout en critiquant la méthode des parrainages. Votre maire parraine-t-il ou non un candidat ? La réponse dans ce tableau.

Les Alliés Christian Granié : “On ne m’y prendra plus” Depuis ses déboires de 2002, le maire des Alliés s’abstient désormais de tout soutien. Chat échaudé… P ar “souci de démocratie” dit-il, il avait fini par donner son parrainage au candidat Bruno Mégret (M.N.R.). Cʼétait il y a dix ans, à lʼapproche de lʼélection présidentielle de mai 2002. Que nʼavait-il pas fait là ! Pourtant, le maire des Alliés, qui se dit “non-raciste” avait par ce geste quʼil croyait ano- din, provoqué la colère de certains membres du conseil municipal. Il se sou- vient : “La jeune dame, sympathique dʼailleurs, était venue me voir quatre fois. Au bout de la quatrième fois, jʼai fini par signer. Élu depuis un an seulement, jʼignorais à peu près tout de ce système. Bien sûr que je le regrette” dit aujour- dʼhui Christian Granié. Résultat : depuis cet épisode, toutes les lettres de demandes quʼil reçoit pren- nent directement la direction de la poubelle. “Je ne veux plus entendre parler de cette question dit-il. Jʼai eu trop dʼembêtements.” Pour Christian Granié, cet- te question des parrainages est “comme le vote, un choix personnel qui devrait rester anonyme.”

POLITIQUE

Deux visiteurs du N.P.A.

Échaudés sans doute par le risque de voir leur nom publié, la plupart des maires du Haut-Doubs ne parraineront personne cette année. Comment marche le système ? La course aux parrainages n’est pas terminée

L orsque le général De Gaulle décide d’instaurer l’élection présidentielle au suffrage uni- versel en 1962, la question d’une pré-sélection des can-

pour pouvoir se présenter, un candi- dat devait obtenir 100 signatures d’élus. Malgré tout, entre 1965 et 1974, le nombre de candidats n’a cessé d’augmenter : 6 en 1965, 7 en 1969 et 12 en 1974. D’où la volonté du législateur de chan- ger les règles, en 1976 : la loi impose alors le parrainage de 500 élus locaux pour pouvoir être candidat. Mais ce système n’a pas empêché l’inflation de candidats, jusqu’à 16 pour l’élection de 2002. Les candidats disposent de trois semaines pour collecter les 500 par- rainages. Tous les maires du Haut- Doubs ont reçu samedi 25 février par courrier recommandé les formulaires officiels de parrainage. Mais en réa- lité, certains candidats entament la collecte presqu’un an avant l’élection pour recueillir des promesses de signa- tures. Par courrier, par téléphone, par fax ou même par “messagers inter- posés”, tout est bon pour convaincre. “J’ai reçu à mon domicile deux jeunes

didats est évoquée. L’objectif est d’écarter toute candidature fantai- siste et d’éviter de se retrouver avec une centaine de candidatures. Une règle simple a donc été instaurée :

celui qui obtient les 500 parrainages devient offi- ciellement candidat à l’élection présidentiel- le. Il reçoit de la part de l’État une avance de 153 000 euros pour sa campagne électorale. Cette année, les candi- dats déclarés à l’élection présidentielle ont jus- qu’à vendredi 16 mars pour déposer leurs 500

envoyés par Philippe Poutou du N.P.A. Je n’ai pas signé pour lui, mais juste signé la feuille des jeunes pour attes- ter qu’ils avaient bien fait leur travail. Un justificatif pour eux qui leur don- ne la garantie d’être payés” raconte ce maire du Saugeais. C’est le conseil constitutionnel qui doit s’assurer de la validité des 500 signatures. Les noms des 500 signa- taires sont ensuite rendus publics et publiés au Journal officiel, mais pas tous car lorsqu’un candidat a recueilli plus de 500 signatures, les 500 noms rendus publics sont choisis par tira- ge au sort. Dès cette publication, la campagne débute officiellement et

Une avance de 153 000 euros.

Les petites mairies sont sollicitées, beaucoup plus que les grandes.

signataires devant le conseil consti- tutionnel. Pour certains, le marathon durera jusqu’à cette échéance ulti- me.

Commune Amancey

Oui/non

Pourquoi ? Ne veut pas Non engagé

Maires

Non Non

Philippe Maréchal Bernard Laithier Gilbert Billot Patrick Grillon Claude Dhote Joël Barrand Claude Dussouillez Marie-Thérèse Girard Jean-Pierre Debois Jean-Louis Néault Gérard Paulin Catherine Marmier Jocelyne Joliot Dominique Ménétrier Raymond Perrin Pierre-Auguste Bourgeois Dominique Mamet Gilles Bolle-Reddat Andrée Fragnière Yves Louvrier Dominique Delacroix Nathalie Van De Woestyne Jean-Claude Espern

Arçon

Arc-sous-Cicon Arc-sous- Montenot

Il entend le faire mais ne veut pas dire pour qui

Pas de réponse

Aubonne Avoudrey Bannans Bolandoz Bonnevaux Boujailles Bouverans

Non Non Oui Non Non Non Non Non Non Non Oui

Ne souhaite pas donner de couleur politique au village dʼautant que 4 orientations politiques sont différentes au conseil Apolitique : Il ne sait même pas pour qui il va voter

Élu U.M.P., il parraine Nicolas Sarkozy

Bians-les-Usiers

Pas de réponse

Bugny

Celui pour qui elle veut donner son parrainage a déjà assez de signatures. Il faut éviter dʼavoir trop de candidats Car le parrainage nʼest pas anonyme Il ne veut pas donner de couleur politique au village Ne souhaite pas divulguer le nom du candidat quʼil parraine. Il sʼagit dʼun petit parti

Bulle Chaffois

Chapelle-des-Bois Chapelle-dʼHuin Chaux (La) Chaux-Neuve Cluse-et-Mijoux (La)

Dominique de Villepin

N'a pas voulu donner suite Pas de réponse

Non

Selon lui la constitution est mal faite car ce nʼest pas aux maires de décider si un candidat peut ou non se présenter

Courvières Déservillers Dommartin

Pas de réponse Pas de réponse Non

Dompierre-les-Tilleuls

Nʼa pas encore décidé

Jean Patoz Régis Marceau

Doubs

N'a pas encore décidé (Si jamais, N. Sarkozy)

La Presse Pontissalienne n° 149 - Mars 2012

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TENDANCE

Le cas de conscience des maires

Nombreux sont les élus qui préfèrent s’abstenir plutôt que de donner leur parrainage au risque de se voir attribuer une étiquette politique qui ne leur correspond pas forcément. Parrainer, oui, mais…

L a question du parrainage pose un cas de conscience à plusieurs maires. Ce n’est pas tant l’idée de donner leur voix qui les gêne que la probabilité que leur choix soit rendu public. Nom- breux disent qu’ils seraient prêts à faire acte de démocratie en donnant leur signa- ture à des candidats qui enmanquent sans adhérer à leurs idées. Ils le feraient volon- tiers pour Marine Le Pen (F.N.) (le 2 mars

sons pas de politique au conseil munici- pal. Donner son parrainage revient à intro- duire une notion politique. Je ne le sou- haite pas, alors je ne parraine personne. Selon moi, cette responsabilité ne devrait pas revenir aux maires qui ont déjà suffi- samment de chose à gérer. Il faut changer le système” explique Gérard Dèque, le mai- re de Métabief. “L’anonymat serait préfé- rable” complète Jean-François Jodon, le maire des Verrières-de-Joux. “Il serait logique que les parrainages ne soient pas rendus publics par le Journal Officiel plai- de Claude Dussouillez, le maire de Ban- nans, car cela rend frileux beaucoup d’élus qui ne sont pas affiliés à une formation politique.” L’autre question qui revient est : qui choi- sir parmi tous ces candidats dont la plu- part jetteront l’éponge faute de signa- tures ? Début janvier, Jean-François Jodon a été sollicité pour parrainer 25 candidats

différents ! Courriers, relances télépho- niques, matraquage, “c’est usant et chro- nophage.” Dur-dur de faire le tri entre les plus sérieux et les plus fantaisistes. En voici quelques- uns : ClaudeWeber (Les seniors), l’écrivain Renaud Camus (parti de l’Innocence),Axel de Boer (parti chrétien en France), Yves Bontaz (La cause des P.M.E.), Sébastien Eskénazi (Parti pour la France), Jean- Claude Matry (Ni droite Ni gauche) ou Yahia Gouasni (Parti des antisionistes). Et il y en d’autres. Jean-François Jodon, le maire des Verrières-de-Joux, a été démarché par 25 candidats en quête de parrainages.

elle devait encore réunir 43 signatures pour se pré- senter). Mais ensuite, il faut assumer le fait d’être catalogué par ses admi- nistrés. Alors, pour éviter d’avoir à se justifier, et pour échapper à une étiquette qu’on leur collerait à la peau, injustement parfois, beaucoup d’élus préfèrent s’abstenir. “Nous ne fai-

“C’est usant et chronophage.”

Commune Épenoy Étalans Flagey Frasne Gellin Gilley Les Fourgs

Oui/non

Pourquoi ?

Maires

Pas de réponse Pas de réponse

Jean Bouveresse Jean-Marie Roussel Pierre Maire Philippe Aymonier Philippe Alpy Michel Voiret Gilbert Marguet Eric Bourgeois Bernard Cuinet Didier Hernandez Gilbert Dornier Florent Paquette

Non Non Non Oui Non Non Non

Ne veut pas donner de couleur politique au village

Apolitique. Il ne veut pas donner de couleur politique au village

Voir page suivante

Il parraine Nathalie Arthaud (L.O.) Il veut que tous les partis aient leur chance

“On a déjà assez de problèmes comme ça”

Goux-les-Usiers Granges-Narboz Les Grangettes Hauterive-la-Fresse Les Hôpitaux-Neufs Les Hôpitaux-Vieux

Il donnera peut-être son parrainage Il donnera peut-être son parrainage Il donnera peut-être son parrainage

“On ne sait pas les retombées que ça peut avoir”

Il nʼa pris sa décision mais ne pense pas parrainer Le procédé nʼest pas bon. Selon lui le parrainage devrait incomber aux parlementaires et non pas aux maires

Louis Poix

Houtaud Jougne

Non

Le maire est élu au sein dʼune équipe diverse Il ne veut pas aller contre un des membres du conseil

Gérard Rognon Michel Morel Claude Page Albert Jeannin Jacques Faivre

N'a pas voulu donner suite

Labergement-Sainte-Marie Non

Levier

Il nʼa pas pris sa décision. Il nʼest pas certain de donner son parrainage Il donnera peut-être son parrainage

La Longeville

Les Longevilles-Mont-dʼOr Maisons-du-Bois-Lièvremont Non

N'a pas répondu

Claude Jacquemin-Verguet

A la tête de la commune depuis le 28 février, elle nʼa pas eu le temps de se pencher sur le dossier

Colette Vuillemin Claude Mignon Dominique Chardon Gérard Dèque Frederic Bourdin Jean-Paul Bonnet Elisabeth Rampant Daniel Menweg Fabrice Tyrode Michel Faivre Stéphanie Paen Hugues Todeschini Gilles Tissot Patrick Genre Jean-Paul Vuillaume Christian Vallet Lionel Chevassu Brigitte Prêtre Alain Sirugue Alain Mamet Jean-Pierre Lanquetin Franck Coquiard Christian Ratte Brigitte Querry Léon Bessot Xavier Vionnet Albert Grosperrin Jean-François Jodon Jean-Marie Saillard Dominique Jeannier

Malbuisson Malpas Métabief Montbenoît Montperreux Mouthe

Non mais va peut être le faire

Non Non Non Oui Non Non Oui Non Non Oui Oui Non Non Non Non Non Non Oui Oui Non

Le parrainage ne devrait pas relever de la responsabilité des maires

Voir page suivante

Il nʼa pas encore donné son parrainage

N'a pas répondu

Nans-Sous-Sainte-Anne Ouhans Oye-et-Pallet Passonfontaine Petite-Chaux La Planée Pontarlier Remoray-Boujeons La Rivière-Drugeon Rochejean Saint-Antoine Sainte-Colombe Saint-Gorgon-Main Saint-Point-Lac Touillon-et-Loutelet Vaux-et-Chantegrue Vercel-Villedieu-le-Camp Verrières-de-Joux Valdahon Sarrageois Septfontaine

Il parraine Jean-Luc Mélenchon. Il faut avoir le courage de ses opinions

Car le parrainage nʼest pas anonyme

N'a pas répondu Ne répond pas

Nicolas Dupont-Aignan Voir page suivante

Le candidat quʼil soutient a déjà assez de signatures Il parraine Eva Joly car François Hollande a assez de signatures Elle nʼa pas envie de coller une étiquette politique au village qui est trop petit

Ne répond pas

Elle donnera peut-être son parrainage

Eva Joly

Le parrainage ne lʼintéresse pas

Il ne fait pas de politique dans le village. Il ne veut donc pas donner sa voix

Ne répond pas

Elle nʼa jamais parrainé. Elle ne veut pas donner une étiquette politique au village Il ne souhaite pas engager la commune même si il soutient François Hollande Il veut éviter toute polémique. “Je ne lʼai pas donné en 2007” Nicolas Sarkozy. Car il a eu le courage dʼengager des réformes

François Hollande

Les Villedieu Vuillecin

Ne répond pas

Les candidats nʼont pas besoin de lui

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 149 - Mars 2012

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P hilippe Alpy n’est pas que maire de Frasne. Engagé dans le milieu associatif, il est désormais le vice-président national de l’A.D.M.R., riche de plus de 100 000 salariés en France. Ses obligations nationales l’ont donc contraint de lever le pied sur son militantisme politique. Il n’est plus encarté à l’U.M.P., pour ne pas mélanger les genres. “Il est clair que je voterai à droite, je ne me tromperai pas de camp, dit-il. Le maire de Frasne assume ses affinités avec la droite, mais refuse de parrainer officiellement un candidat. Engagement associatif oblige. FRASNE Philippe Alpy, homme de droite sur la réserve

“J e les ai pratiquement tous eus, sauf Sarkozy qui n’avait certai- nement pas besoin de moi : Hol- lande, Le Pen, Bayrou, Mélenchon et même des inconnus comme Nicolas Miguet. Tous par courrier, auquel je n’ai jamais répon- du. Même si je vote U.M.P., je n’ai jamais sou- tenu de candidat à la présidentielle. En démo- cratie, d’accord, il faut laisser les gens s’exprimer. Le problème, c’est qu’on se retrouve avec n’importe quel guignol et on sait qu’on va finir avec deux candidats. Alors Sarkozy, Hollan- de, Mélenchon, Bayrou, Le Pen, c’est logique. Après, les autres, ils ne servent strictement à rien. Un candidat sur deux ne sert à rien à mon avis.” MONTBENOÎT Frédéric Bourdin reste neutre Pourtant encarté à l’U.M.P., le maire de Montbenoît a choisi de ne parrainer personne lui non plus.

PONTARLIER Patrick Genre fidèle à sa ligne Le maire de Pontarlier ne parrainera personne. Non encarté il demeure, raison suffisante pour rester neutre sur cette question des parrainages.

“J e ne parraine personne car c’est un principe que j’ai respecté depuis que je suis élu. C’est dans la logique que j’ai toujours appli- quée en tant qu’élu non-encarté. Para- doxalement, je n’ai reçu aucun coup de fil. J’ai reçu des courriers qui vont de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre. Le système des parrainages est imparfait. Si on va jus- qu’au bout de la logique, une démocra- tie devrait permettre à tous les candi- dats de se présenter. Il faudrait peut-être impliquer la population et que les can- didats recueillent 100 000 signatures de la part des citoyens. La démocratie devrait permettre à tout le monde de se présenter car le bi-céphalisme n’est pas bon non plus.”

Mais je ne parraine personne. Les maires ont assez de problèmes sur le dos pour qu’on ne leur ajoute pas celui-ci. On a vu tant de fois des personnes uti- liser cet argument du parrainage à des fins mal- saines contre des maires.” L’homme de droite, qui assume pleinement sa pré- férence, ne veut donc pas “l’afficher de façon osten- tatoire. Si je n’avais pas ce genre d’engagement associatif à haut niveau, je m’afficherais sans état d’âme” ajoute le maire de Frasne.

Il votera à droite.

État civil de février 2012

17/02/12 – Elif de Adem KOÇ, fromager et de Lise YAYLA, animatrice. 17/02/12–KatherineetMélaniedeGéraldCOUR- VOISIER, agriculteur et de Lyudmyla MELNY- CHENKO, sans profession. 18/02/12 – Lilly de Pierre-André ROBBE, com- merçant et de Nathalie GRITTI, coiffeuse. 18/02/12 – Milena de Ludovic DOLE, paysagis- te et de Marjana SEFER, coiffeuse. 18/02/12 – Louis de Mickaël QUERRY, ouvrier agricole et de Lauriane MOUGE, sertisseuse. 18/02/12 – Amandine de Romain BENOIT, opé- rateur sur ligne et de Emilie PORTMANN, secré- taire médicale. 18/02/12 – Antoine de Guillaume VIVOT, ouvrier agricole et de Perrine VIENNET, secrétaire. 19/02/12 – Mathilde de Stéphane BABA, régleur commande numérique et de Charlotte LEBLANC, infirmière. 19/02/12 – Stella de Cédric TISSOT, menuisier et de Fanny SAILLARD, secrétaire commerciale. 19/02/12 – Aziz de Haci ARSLAN, logisticien et de Fatma YURDAKAN, sans profession. 20/02/12 – Esteban de Phanuel LACROIX, agri- culteur et moniteur de ski et Marie-Agnès LEN- GAGNE, assistante logistique. 20/02/12 – Simon de Bruno RAGUIN, restaurateur et de Anne-Suzy CHARMETTE, restauratrice. 21/02/12 – Ysaline de Baptiste PUGIN, horloger et de Sonia AIDOUN, horlogère. 21/02/12 – Zoé de Sandrine ROLOT, cuisinière. 21/02/12 – Noah de Thomas BÉDOURET, régleur et de Jocelyne SERGENT, secrétaire médicale. 21/02/12 – Nathael de Cédric MASCRET, ouvrier et de Amélie BOUVERESSE, chargée de com- munication. 22/02/12 – Malone de Jimmy VIEILLE, décora- teur et de Flavie BLARET, aide soignante. 22/02/12 – Ophélia de Jean NAPIOT, fromager et de Catharina LABZIZ, responsable de magasin. 22/02/12 – Annaelle de Maxime GRAIZELY, chauf- fagiste et de Amandine MOUGIN, retoucheuse vendeuse. 22/02/12 – Louann de Christophe BIDEAUX, moniteur d'équitation et de Maud LENTISCO, vendeuse. 22/02/12 – Lynna de Farid ZARROUKI, carreleur et de Nadia MOHAMEDI, agent de production. 23/02/12 – Louis de Julien PAGNOT, technico- commercial et de Virginie KLEIN, oenologue. 23/02/12 – Bleuenn de Bruno MOUGIN, mon- teur sanitaire chauffage et de Katell RACINE, professeur d'arts plastiques. 23/02/12 – Emma de Adrien SAULNIER, méca- nicien et de Sylvine RENAUD, employée dans l'agro-alimentaire. 23/02/12 – Gabin de Thierry GIRARDOT, mon- teur en horlogerie et de Marie FAIVRE, opératri- ce en horlogerie.

23/02/12 – Lilia de Sébastien PETITE, magasi- nier et de Imane FALAH, serveuse. 23/02/12 – Emma de Alexandre RIGNANESE, technicien de maintenance et de Julie MARDON, aide à domicile. 24/02/12 – Cassidy de Xavier LIÉTOT, vendeur et de Nancy FONTAINE, infirmière. 25/02/12 – Célia de Mourad GABTENI, régleur et de Aurélie PERRET-GENTIL, responsable achat 26/02/12 – Arthur de Cédric POIDEVIN, pâtis- sier traiteur et de Stéphanie DELOUBRIERE, res- ponsable de réception. 26/02/12 – Basile de Loïc ESPOSITO, infirmier et de Aurélie GUYON, infirmière. 27/02/12 – Louis de Romain CUPILLARD, chauf- feur-mécanicien et de Nathalie VIVOT, employée commerciale. 27/02/12 – Rosalie de Michaël PARSY, respon- sable d'atelier et de Stéphanie HANOT, employée de banque. 23/02/12 – Selim de Najia DAMRAOUI, intéri- maire. 27/02/12 – Elsa de Nicolas LECLERC, ensei- gnant et de Nathalie ROUYER, enseignante. 27/02/12 – Jordan de Franck SALA, vendeur et de Corinne GUYOT, vendeuse. 28/02/12 – Camille de Sylvain VASSEUR, ingé- nieur et de Marie-Laure BACON, assistante de direction. 28/02/12 – Furkan de Abdurrahman CEYHAN, polisseur et de Ayten AYDIN, sans profession. 28/02/12 – Maëlys de Eric BORDY, boulanger et de Stéphanie LE GOUSSE, sans profession. 29/02/12 – Alexis de Nicolas JOLY, ouvrier tra- vaux publics et de Claire PERROT-MINOT, secré- taire médicale. 01/03/12 – Bryan de Cyril VERDUN, boulanger et de Aurore ARANDA, serveuse. 01/03/12 – Michel de Paul THORAX, électricien et de Christelle BINETRUY, pharmacien. DÉCÈS 28/01/12 – Teresa FASANO, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pas- quale SANTAGATA. 27/01/12 – Bernard FROISSARD, 57 ans, opé- rateur régleur, domicilié à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 03/02/12 – Claude CHAGROT, 77 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Ray- monde CASAGRANDE. 03/02/12 – Roger ALLEMAND, 85 ans, retraité, domiciliéàFrasne(Doubs)veufdeDeniseTRÉAND. 01/02/12 – Hélène LARESCHE, 100 ans, retrai- tée, domiciliée à Malbuisson (Doubs) célibataire. 02/02/12 – Fabrice PARISOT, 47 ans, ouvrier, domicilié à Pontarlier (Doubs). 05/02/12 – Paulette LAMBERT, 84 ans, retraitée, domiciliée à Bians-les-Usiers (Doubs), veuve de Jean NICOD.

06/02/12 – Marthe CUENOT-BATHAUD, 88 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs), veu- ve de Aimé CUENOT. 07/02/12 – Roger BOURDIN, 86 ans, retraité, domicilié à Saint-Point-Lac (Doubs), époux de Henriette CARMILLE. 08/02/12 – Bernard JOUFFROY, 68 ans, retrai- té, domicilié à Malbuisson (Doubs), époux de Geneviève LAMBERT. 09/02/12 – Pierre LACROUTE, 78 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Adilia BARROCA BORGES. 09/02/12 – Marie CAIREY-REMONNAY, 90 ans, retraitée, domiciliée à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), veuve de Hubert VIVOT. 13/02/12 – Marie-Louise CART, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Bouverans (Doubs), épouse de Paul PATOZ. 15/02/12 – Henriette MAIRE-SEBILLE, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 15/02/12 – Georges MESNIER, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Odette VUILLAUME. 16/02/12 – Jean MORAND, 76 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Gisèle ROUX. 18/02/2012- Emilienne TOURNIER, 97 ans, retrai- tée, domiciliée à Pagnoz (Jura), veuve de Alfred RATTE 19/02/2012 – Claude WARLET, 79 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) ; époux de Michè- le BENOIT 17/02/2012 – Rémi LAURENCE, 41 ans, com- merçant, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Stéphanie FURDERER. 19/02/2012 – Raymond JEANTET, 81 ans, retrai- té, domicilié à Thésy (Jura), veuf de Marcelle BEL, 20/02/2012 – André MINARY, 76 ans, retraité, domicilié à Chaffois (Doubs). 22/02/2012 – Louis LÉPINE, 89 ans, retraité, domicilié à Andelot-en-Montagne (Jura) ; veuf de Simonne ROLET 18/02/2012- Emilienne TOURNIER, 97 ans, retrai- tée, domiciliée à Pagnoz (Jura), veuve de Alfred RATTE 19/02/2012 – Claude WARLET, 79 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) ; époux de Michè- le BENOIT 17/02/2012 – Rémi LAURENCE, 41 ans, com- merçant, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Stéphanie FURDERER. 19/02/2012 – Raymond JEANTET, 81 ans, retrai- té, domicilié à Thésy (Jura), veuf de Marcelle BEL. 20/02/2012 – André MINARY, 76 ans, retraité, domicilié à Chaffois (Doubs), célibataire. 22/02/2012 – Louis LÉPINE, 89 ans, retraité, domicilié à Andelot-en-Montagne (Jura), veuf de Simonne ROLET. 25/02/12–LouisMAGNIN,89ans,ébénisteretrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Colet- te BERREUR.

NAISSANCES 26/01/12 – Lenny de Jérôme RAVIER, mécani- cien chauffeur poids lourds et de Marie GENRE- GRANDPIERRE, aide soignante. 27/01/12 – Sacha de Pierre-Henri DODANE, ingé- nieur et de Daria BELUGINA, traductrice. 29/01/12 – Enzo de Elie REGAZZONI, monteur en climatisation et de Laetitia HENZELIN, adjoint administratif de vente. 28/01/12 – Aria de Franck BELHARET, régleur sur commandes numériques et de Ntsama ETE- TEBE, horlogère. 29/01/12 – Cloé de Samuel BORNE, chauffeur débardeur et de Fanny BARTHET, serveuse. 29/01/12 – Nina de Julien ORTELLI, ouvrier et de Préscilla MINARY, ouvrière. 29/01/12 – Elsa de Franck DOLE, employé de scierie et de BULLE Marie-Noëlle, secrétaire. 30/01/12 – Elise de Jérôme MAILLARD, agricul- teur et de Myriam MILLOT, assistante des res- sources humaines. 30/01/12 – Louisa de Simon JEUDY, magasinier et de Marion MONNET, assistante dentaire. 27/01/12 – Solène de El Hachemi TOUATI, ouvrier et de Céline PAGNIEZ, expert qualité. 30/01/12 – Maïly de Emeric FONTAINE, gérant technique et de Ingrid NABIÇA, caissière. 30/01/12 – Manon de Philippe VERON, soudeur et de Priscilla MERCIER, laborantine. 28/01/12 – Angelica de Paul ROY, sans profes- sion et de Elise VISSANT, sans profession. 01/02/12 – Agathe de Frédéric SALVI, transpor- teuretdeAmélieGAILLARD,employéedebanque. 01/02/12 – Nassim de Rabie EL RHACHI, inté- rimaire et de Hayat ABATOUY, sans profession. 01/02/12 – Clara de David LOCATELLI, électro- technicien et de Emilie VITTONI, sans profession. 01/02/12 – Bálint de Gyorgy TURI, conducteur de travaux et de Monika ZUBA, sans profession. 01/02/12 – Romane de Fabrice RUFFION, gérant de restaurant et de Laetitia MEUGIN, infirmière anesthésiste. 02/02/12 – Lison de Anthony BESSON, maçon et de Marie-Laure TISSOT, télévendeuse. 01/02/12–VincentdeLudovicBRETILLOT,ouvrier agricole et de Virginie ROUSSELOT, agent de fabrication. 02/02/12–Batin-VehbideKadirCALISKAN,maçon et de Dondü CALISKAN, sans profession. 02/02/12 – Sila-Ayfer de Sedat TOPRAK, sans profession et de Ozlem KAVAK, sans profession. 02/02/12 – Iron de Cédric VERNIER, ouvrier affuteur et de Jennifer GERBIER, employée de commerce. 5/02/12 – Arwen de Romain ARNOUX, vendeur et de Elodie ZELASKO, sans profession. 03/02/12 – Maxime de Edgar VANDEL, horloger et de Yveline CRETIN, aide-soignante.

1/02/12 – Jules de Damien MASNADA, respon- sable de magasin et de Marie-France PROST, vendeuse. 11/02/12 – Hamza de Nizami DÖNMEZ, cariste et de ÖZDEMIR Döne, ouvrière en fromagerie. 11/02/12 – Marley de Raphaël MASSON, mécani- cien et de Aurélie DENEUVILLE, sans profession. 11/02/12 – Loïse de Vincent GAUTHIER, chef de carrière et de Aurore PUPPIS, sans profession. 12/02/12 – David de Joël PARIS, employé de production et de Myriam PRADAUD, assistante de vente. 12/02/12 – Lilou de Thomas HUMBERT, régleur et de Maud CHARLIGNY, conseillère en séjour. 12/02/12 – Aurèle de Fabrice OUDOT, chef de parc et de Emilie VIEILLE, technicienne hygiène et sécurité. 13/02/12 – Gabriel de Sébastien GAUTHIER, chauffeur et de Annabelle BONDENET, employée de bureau. 13/02/12 – Lilio de Vivien DIDIER, policier et de Pauline GRIFNEE, infirmière. 13/02/12 – Nolann de Maxime GIRARD, vendeur et de Gaëlle DELACROIX, assistante comptable. 13/02/12 – Coline de Alexandre BRUNET, tech- nicien méthode et de Valérie CONTENSUZAS, secrétaire. 13/02/12 – Maya de Nicolas MEERSCHMAN, éducateur spécialisé et de Audrey BONDUEL- LE, vendeuse. 14/02/12 – Fanny de Stéphane ROUSSEL-GAL- LE, expert comptable et de Sophie FAIVRE, aide- . soignante. 14/02/12 – Théo de Cédric BESCHET, comp- table et de Maude SAILLARD, factrice. 15/02/12 – Cherryl de Janny LECHINE, char- pentier et de Isadora LAMBERT, employée libre service. 14/02/12 – Martin de Xavier CLÉMENT, agricul- teur et de Céline LAMBERT, factrice. 15/02/12 – Esma de Fatih DANGAC, polisseur et de Fatma BULDUK, sans profession. 16/02/12 – Clément de Loïc BOURGLAN, plom- bier chauffagiste et de Emilie COULON, employée de commerce. 15/02/12 – Julian de Sébastien LOUISON, bûche- ron paysagiste et de Hermeline DENAIN, tech- nicienne territoriale. 16/02/12 – Chloé de Raphaël DOYON, employé de banque et de Laetitia DELVENNE, respon- sable de production. 16/02/12 – Clara de Jean-Marie BRETILLOT, charpentier et de Julie PELLISSARD, sans pro- fession. 16/02/12 – Noé de Luc MOUREY, fromager et de Mélanie THIRY, éducatrice spécialisée.

03/02/12 – Henri de Jérome RYSER, carrossier et de Fanny SILVANT, ouvrière. 04/02/12 – Diana Meera de Rama MAHADOO, conseiller en vente et de Sonia ALMOU, infir- mière en psychiatrie. 04/02/12 – Solaya de Sylvain MUTZ, paysagis- te et de Mélanie MALARTRE, sans profession. 04/02/12 – Mathéo de Philippe MONNIN, char- pentier et de Véronique RODRIGUEZ, sans pro- fession. 05/02/12 – Emilie de Julien BEZIN, ouvrier fores- tier et de Charlène MOUREY, esthéticienne. 06/02/12 – Pierre de David CORMIER, gendar- me et de Alexandra PUVIS de CHAVANNES, enseignante. 06/02/12 – Aloïs de David CHOPARD-DIT-JEAN, marchand de combustibles et de Aline RAGOT, infirmière. 07/02/12 – Idil de Mert ADIGÜZEL, polisseur et de Oya ADIGÜZEL, horlogère. 07/02/12 – Louison de Xavier RENAUD, second fromager et de Marie-Hélène CUENOT, employée libre service. 07/02/12 – Leyna de Yazid TOUAT, mécanicien poids lourds et de Soline MOLARD, coiffeuse. 08/02/12 – Valentin de Michel PRUDENT, cher- cheur et de Amélie VALOUR, dessinatrice en bâtiment. 08/02/12 – Jeanne de Cédric LACROUX, ingé- nieur et de Bénédicte VERRET, ingénieur. 08/02/12 – Romane de Benjamin BOSSÉ, tech- nicien de maintenance et de Lysiane DODANE, chef d'équipe. 08/02/12 – Deniz de Muhammet KARAER, sans profession et de Sinem ÇETIN, sans profession. 08/02/12 – Keziah de David BRAND, construc- teur horloger et de Carole SCHUMM, horlogè- re. 09/02/12 – Charly de Matthias HANROT, édu- cateur sportif et de Hélène LAUDE, éducatrice sportive. 09/02/12 – Mus'ab de Christophe SEILER, mon- teur de réseau et de Rayhane NEMRI, sans pro- fession. 09/02/12 – Clara de Julien POURCELOT, chauf- feur routier et de Mylène RETORNAZ, conseillè- re accueil. 10/02/12 – Brayan de Antonio GUERRA OLI- VEIRA, pizzaiolo et de Francesca DI GIOVANNI, sommelière. 09/02/12 – Niels de Julien LIEB, employé de commerce et de Magali JEAMBRUN, designer. 10/02/12 – Lucien de Thomas BORNERT, des- sinateur paysagiste et de Anne-Lise BALANCHE, conseillère de vente. 10/02/12 – Ceylin de Mustafa AYKOSE, ouvrier et de Fikriye EROGLU, sans profession.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 149 - Mars 2012

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EN BREF

TOURISME

75 emplacements La Ville reprend la main sur le camping

Frontaliers La maison

transfrontalière européenne et le

syndicat Unia organisent une conférence sur les métiers de la vente et

Les trois offres reçues par la Ville pour gérer le camping ont toutes été rejetées. Les élus pontissaliens ont choisi de reprendre l’activité en régie directe, mais gardent leur confiance en Virginie Hubert, l’ancienne gestionnaire.

de l’hôtellerie en Suisse, dans les locaux du Groupement

D epuis le 1 er mars, Virginie Hubert n’a plus la responsabi- lité légale du camping du Lar- mont à Pontarlier. La déléga- tion de service public qui liait son entreprise à la ville, propriétaire de cet- te aire disposant de 75 emplacements et 7 chalets, s’est terminée le 29 février. Elle avait pourtant postulé, comme deux autres sociétés privées, pour poursuivre la gestion du camping. Mais la Ville en a décidé autrement, qui a préféré reprendre la main sur la gestion, his- toire de “donner du temps au temps” et réfléchir calmement aux investissements à engager, ou pas, dans les années futures. L’ancienne gérante devrait donc deve- nir salariée de la Ville et garder la ges- tion au quotidien du camping. “Virginie Hubert fait un très bon travail” confir-

frontalier européen à Morteau (29, Grande rue) vendredi 23 mars de 15 h à 17 h. Entrée libre et gratuite. Rens. : Monique Brulport au 03 81 39 68 53. Cinéma Diffusion du film “Tous au Larzac” à l’Olympia à Pontarlier le 19 mars à 20 h. La séance sera suivie d’un échange avec Christiane et Pierre Burguière, militants de la première heure contre l’extension du camp militaire au Larzac. Soirée organisée par les associations A.P.I.C. Haut-Doubs, A.T.T.A.C. Pontarlier, le S.E.L. Et le C.M.R. Doubs. Orgue Samedi 17 mars, chœur du Haut- Doubs à l’église Saint-Bénigne de Pontarlier. concert donné par le chœur de Vennes et le

faisante. “La première offre nous obli- geait à investir lourdement, la deuxiè- me ne nous paraissait pas forcément ras- surante et la troisième, on n’était pas persuadé que c’était la bonne approche non plus. Résultat : on a constaté qu’il y avait besoin d’estimer sur plusieurs années la façon dont tourne ce camping pour cerner au mieux ses besoins” note la direction générale des services. La Ville croit toujours en ce camping essentiellement fréquenté par les spor- tifs et les retraités (il totalise environ 9 000 nuitées par an, 300 par jour au plus haut de la saison), même si elle estime que “son remplissage est aléa- toire et qu’il manque d’atouts comme un point d’eau.” Pour Virginie Hubert, le camping du Larmont a tout pour se déve- lopper. “C’est un outil qui a de l’avenir, ses trois étoiles sont tout à fait justifiées, mais il faut les infrastructures qui sui- vent. Il faudrait notamment en été un bus vers Malbuisson” suggère-t-elle, reconnaissant au passage que jusqu’ici, elle a fait “un peu trop de social en ter- me de tarifs.” En reprenant la gestion directe du cam- ping, la Ville se donne donc le temps de la réflexion. Comme elle l’a fait récem- ment pour l’auberge de jeunesse, qui tourne désormais à plein régime, elle estime que, malgré ses handicaps, le

ment les services muni- cipaux, et ce, malgré les deux dernières années où les comptes du camping se sont terminés dans le rouge. Si la Ville a voulu sortir de ce système qui consis- tait à confier à un privé la gestion du camping, c’est qu’aucune des offres qu’elle a reçues ne lui a paru entièrement satis-

Le camping du Larmont totalise environ 9 000 nuitées par an.

“Il faut qu’on continue à y investir.”

camping du Larmont a du potentiel. À condition d’y mettre les moyens et de gérer son fonctionnement avec une rigueur inflexible. “Il faut qu’on conti- nue à y investir” confirme la Ville. Pro- chainement, un huitième chalet (acces- sible au public handicapé) sera monté sur le camping. “On va poursuivre ce rythme d’un nouveau chalet tous les deux

ans et réfléchir à des tarifs plus adap- tés afin de renforcer l’attractivité de ce camping” termine la Ville. C’est désor- mais l’élue pontissalienneArlette Richard, en charge du tourisme, qui devrait pré- sider sur le plan politique aux destinées de ce camping désormais 100 % muni- cipal. J.-F.H.

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