La Presse Pontissalienne 149 - Mars 2012

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 149 - Mars 2012 38

LARMONT Tourisme Gounefay : après les couacs, l’émerveillement Le bâtiment dont le coût est de 3 millions d’euros sera inauguré le 17 mars avec trois mois de retard en raison du froid. Le restaurant a déjà des réservations jusqu’en novembre.

D es frigos qui tombent en panne, de la nourriture à jeter, et un lave-vais- selle en carafe. Pour cou- ronner le tout, un visiteur qui se casse les dents sur une por- te close un dimanche. En l’espace d’une journée, le Gounefay a connu un cauchemar : celui d’une ouverture, sans doute précipi- tée, mais voulue par la com- munauté de communes du Lar- mont. Depuis ce week-end du 25 et 26 février maudit, tout est rentré dans l’ordre pour le plus grand bonheur de la gérante qui a recollé les morceaux depuis. “Lorsque le lave-vaisselle est tombé en panne, en raison d’une eau trop calcaire, j’ai pu sortir mes 300 verres et servir tout le

Dégustation, sous le soleil, au Gounefay.

monde” sourit après coup la patronne qui s’est démenée avec son mari Christophe Carel. Après le démarrage, place au rodage pour ce lieu surplom- bant la plaine et appelé à deve- nir le site des Pontissaliens… et des autres. “Oui, c’est rageant d’avoir dû repousser l’inauguration mais le lieu a pu être ouvert durant les vacances, concède Nathalie Bertin, élue à communauté de communes du Larmont. On ne pouvait impo- ser aux travailleurs de travailler à - 20 °C. L’eau a même gelé et pour des questions de sécurité de durabilité, il aurait été stu- pide de poursuivre les travaux dans le froid. Dans quelques semaines, tout sera oublié” pour-

suit l’élue. Et les touristes ont déjà oublié. À écouter les badauds venus se dorer la pilule sur la terrasse de ce magnifique bâtiment en bois offrant un panorama excep- tionnel vers les Alpes d’un côté et sur la plaine du Drugeon de l’autre, le lieu fait l’unanimité. Franchement, ça vaut le coup

jusqu’à 22 heures “Nous propo- sons uniquement du frais avec des produits locaux que ce soit pour le fromage, les boissons, la viande, les salaisons. La seule chose que nous ne ferons pas, ce sont les raclettes. D’autres le font très bien.” Et les prix ? Plutôt attractifs avec un plat du jour à 9 euros et de vins choisis par un sommelier reconnu. “C’est ce que nous voulions, que le beau soit profitable à tout le monde” poursuit l’élue. En famille, en couple, le Gou- nefay va séduire. Un élément à prendre en compte : bien véri- fier en bas de la montée que le restaurant est ouvert. Une pan- carte est installée. E.Ch.

d’œil. Et le coup de fourchette. Le restaurant pro- pose des plats fais et un plat du jour. On peut y déjeu- ner tous les jours lorsque la station est ouverte et le vendredi, samedi et dimanche soir

Durabilité et sécurité.

Un moment de repos après l’effort.

Made with FlippingBook HTML5