Journal C'est à dire 212 - Août 2015
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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31 août 2015 N° 212
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
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S O M M A I R E
L’hôpital se serre la ceinture. Le centre hospitalier de Morteau doit réaliser 400 000 euros d’économies sur trois ans. Les syndi- cats sont inquiets, la direction rassure. (page 4) Le bâtiment du Gardot divise. Le projet architectural du futur bâtiment d’accueil des skieurs et des randonneurs sur le site du Gardot à Montlebon ne fait pas l’unanimité. (page 13) Joseph Parrenin sort du silence. L’ancien maire de Maîche répond aux attaques de la nouvelle équipe municipale qui l’accusait de mauvaise gestion. (page 31) Polémique autour d’une salle. Divisions autour du projet de la mairie de Pierrefontaine-les-Varans de rénover la salle paroissiale. Une pétition contre le projet a recueilli 504 signatures. (page 36)
ILS ONT RÉPONDU À UNE GRANDE ENQUÊTE FRONTALIERS : LA FIN DES IDÉES REÇUES (Le dossier en pages 19 à 29)
R E T O U R S U R I N F O
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L’ancienne douane a accueilli ses premiers locataires
ÉDITORIAL
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La commune des Fins organise son premier forum des associations
Clichés Que n’a-t-on déjà dit sur les fron- taliers ? Ce serait une catégorie de travailleurs à part, qui dépen- sent sans compter grâce à un pou- voir d’achat plus élevé que la moyen- ne, qui n’épargne pas, voire qui est systématiquement surendetté. Le frontalier n’aurait aucune vie socia- le de l’autre côté de la frontière, se contentant de faire les allers et retours seul au volant de sa gros- se cylindrée et ignorant toute rela- tion amicale avec ses collègues suisses. Tous ces clichés éculés qui ont puisé leurs racines sur une peti- te minorité de “néo-frontaliers” sans doute parfois un peu “flambeurs” sont réduits à néant à la lecture de la très instructive enquête menée directement auprès des principaux intéressés par le Crédit Agricole et dont le journal C’est à dire publie en exclusivité la quasi-totalité des résultats. Pour une fois, on ne par- le pas des frontaliers à leur place, ce sont eux qui donnent des indi- cations précises sur leur mode de vie, leur niveau de revenu, d’épargne, la façon dont ils se logent ou se déplacent. Cette photogra- phie précise apporte des ensei- gnements approndis, parfois sur- prenants : on y apprend par exemple que les frontaliers sont de bons épar- gnants ou que nombre d’entre eux nouent de solides relations sociales côté suisse. Au-delà de cette enquê- te qui également servira de pré- cieux repères à la banque qui est en commanditaire, cette étude a permis de constater la formidable diversité des métiers qu’offre la Suis- se frontalière, de Bâle à Genève en passant évidemment par la fran- ge franc-comtoise de la Suisse et ce, à tous les niveaux de qualifi- cation, de l’ouvrier recherché pour sa technicité, au plus pointu des ingénieurs ou au plus grand spé- cialiste de la haute finance. Si la conjoncture helvétique est forte- ment soumise aux soubresauts de l’économie mondiale - on le consta- te en ce moment avec les inquié- tants soubresauts des bourses asia- tiques - on peut se rassurer sur l’avenir de l’emploi frontalier en apprenant que d’après tous les baro- mètres internationaux, la Suisse est le pays numéro 1 au monde en matière d’innovation, de recherche et de développement. Avoir un tel voisin apporte tout de même pour notre région un sacré réconfort alors que côté français, la croissance est toujours en panne sèche. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Août 2015 Crédits photos : C’est à dire, Cabinet S. Roux, S.D.I.S. 25, Ville de Morteau, Maud Jacquot.
B eaucoup se sont posé la question dans le Val de Mor- teau de la pertinence de caler un chantier routier du 24 au 27 août, alors que les vacances horlogères sont ter- minées et que les flux de circu- lation ont repris leur rythme de croisière sur la R.D. 461 entre Morteau et Villers-le-Lac, à savoir environ 12 000 véhicules par jour. Dans le cas de ces travaux de reprise des couches de roule- ment à la sortie de Morteau, la date retenue a été imposée par plusieurs contraintes. Les expli- cations du Service territorial d’aménagement de Pontarlier (Conseil général) qui gère les routes départementales du Haut- Doubs : “On avait prévu ces tra- vaux durant les vacances d’été mais il y avait jusqu’à mi-juillet des travaux sur la R.D. 215 à Vil- lers-le-Lac. Nous ne pouvions donc pas prendre le risque de voir ces deux chantiers se réa- d’une restructuration complè- te est désormais habitée. La municipalité a aménagé 10 appartements labellisés B.B.C. (6 au premier étage et 4 au second) dans ce bâtiment qu’elle a acquis en 2010. Elle les loue à des seniors vivant seuls, autonomes, mais qui ont perdu en partie leur mobilité. Équipée d’un ascenseur, la rési- dence est aussi idéalement située en bas de ville à proxi- mité des commerces et des services. Les locataires béné- ficient de loyers modérés qui varient de 250 à 320 euros par mois. “Nous avons visé dans le mille avec ce projet” se félici- te le maire Dominique Mollier. Le rez-de-chaussée de l’ancienne A près trois ans de travaux, l’ancienne douane de Vil- lers-le-Lac qui a fait l’objet
douane a été dédié à des acti- vités de service. Ainsi, un cabi- net dentaire, un ostéopathe, un psychologue, un kinésithéra- peute et les bureaux de l’A.D.M.R. se partagent ce pre- mier niveau. Si l’intérieur du bâtiment a été totalement transformé, la muni- cipalité a veillé à préserver son enveloppe extérieure dans ce projet de rénovation. L’opération sera totalement achevée lorsque l’aménagement du parc public, qui jouxte l’ancienne douane, sera terminé.
mations et des démonstrations” précise Nathalie Picard, adjoin- te en charge des relations avec les associations et responsable des affaires sociales. Des associations caritatives seront là également comme Emmaüs et le Secours Catho-
L e samedi 19 septembre à partir de 13 h 30, la mai- rie des Fins organise le pre- mier Forum des associations à la salle polyvalente. Plus d’une vingtaine d’associations du Val de Morteau qui accueillent des enfants et des adultes seront présentes, l’occasion pour les habitants du secteur de décou- vrir l’activité de chacune d’elles et pourquoi pas d’y adhérer. Il y aura des associations spor- tives comme l’aïkido, le judo, le handball, les clubs de gym, le ski-club et même le tout nou- veau club de base-ball qui recru- te des joueurs. “Nous sommes en train d’étudier la possibilité d’installer ce club à proximité du terrain de foot du Bas-de- la-Chaux” indique le maire des Fins Bruno Todeschini. “Tout au long de l’après-midi, les asso- ciations vont proposer des ani-
lique qui recherchent des béné- voles. L’association “À hauteur d’hommes, auteurs d’humanité” qui vient en aide aux enfants du Népal tiendra aussi un stand. C’est d’ailleurs à elle que sera reversée la recette de la buvet- te du Forum.
Le coût de ce projet est néan- moins important. L’investissement s’élève à 2,7 millions d’euros si on englobe l’achat de l’ancienne douane. La munici- palité a bénéficié d’environ 50 % de subventions. Pourquoi des travaux routiers fin août ?
liser en même temps. Il fallait aus- si un certain délai pour organiser le chantier avec l’entreprise qui ne pouvait pas réserver ses engins du jour pour le lendemain. Par ailleurs, cette même entreprise avait calé ses quinze jours de vacances jusqu’à mi-août. Nous avons démarré le plus tôt pos- sible ensuite. L’important était de réaliser le chantier avant la fin du mois d’août.” C’est l’entreprise Vermot qui a réalisé ces travaux sur la R.D. 461. Il s’agissait de reprendre 1 km de chaussée à la sortie de Morteau. “Les travaux ont notam- ment consisté à relever le vira- ge pour éviter les accidents qui se sont déjà produits à cet endroit.” Facture de ce chantier qui aura duré un peu moins de quatre jours : 180 000 euros. Les automobilistes du Haut-Doubs peuvent être rassurés : aucun autre chantier n’est programmé avant le printemps prochain.
Actif tout au long de l’année, le Comité des fêtes des Fins participera à ce premier forum des associations.
Difficulté supplémentaire : les routes annexes comme celle reliant les Frenelots à Villers-le-Lac avaient également été coupées.
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Morteau L’hôpital doit se serrer la ceinture L’hôpital de Morteau doit réaliser 400 000 euros d’économies sur trois ans. Ce plan d’économie imposé par l’Agence régionale de santé ne remettra pas en cau- se la qualité du service assure la direction. Les syndicats sont inquiets.
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L e climat de confiance relayé par la nouvelle directrice de l’hôpital de Morteau en avril dernier dans nos colonnes (voir Càd N° 208) s’est brusquement refroi- di au début de l’été suite aux injonctions de l’Agence régiona- le de santé (A.R.S.) faites à la plu- part des établissements de soins de la région de réaliser un plan d’économies. Sur le plan national, c’est un plan de 3milliards d’euros d’économies qu’a décidé le gou- vernement. PourMorteau,ce plan s’élève à 400 000 euros d’ici 2017. “C’est la conséquence de la déci-
séjours plus pertinents” confir- me en langage diplomatique la directrice pour signi- fier que les séjours en lits de médecine qui durent 30 ou 40 jours, ce ne sera plus pos- sible à l’avenir. En fili- grane, l’idée de l’hôpital Paul-Nappez est également de développer les séjours alternatifs à l’hospitalisation. En 2014, 83 journées avaient ainsi été comp- tabilisées à l’E.H.P.A.D. pour des personnes dont la famille souhaitait prendre quelques
sion du gouvernement d’imposer aux établissements locaux de
passer à la tarification à l’activité, la fameu- se T2A. Si on reste sur le mode de fonctionne- ment actuel, on verrait baisser notre budget de 400 000 euros. Nous sommes donc obligés de
“Les conséquences pourraient très vite être dramatiques.”
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Un projet de communication ? Parlons-en !
faire évoluer l’activité” résume Delphine Uring la directrice. En clair, l’hôpital devra faire plus d’actes, pour obtenir plus de moyens. La durée des séjours en médecine devrait donc être réduite. “L’idée est d’avoir des
jours de repos. Fin juin de cet- te année, 78 journées avaient déjà été enregistrées. “On déve- loppe ce type de dispositif d’accueil temporaire à l’E.H.P.A.D. qui répond à une partie de la question poursuit la directrice. Cela permet de libé- rer les lits en service de méde- cine.” Si l’hôpital parvient à une durée moyenne de séjour en médecine de dix jours, cela per- mettra deux entrées et deux sor- ties tous les jours. “C’est un chan- gement complet de logique, une petite révolution culturelle admet Delphine Uring. C’est ce que nous nous sommes attaché à expliquer aux médecins et au personnel de l’hôpital.” Pour réussir cette “peti- te révolution”, la directrice de l’hôpital estime aussi qu’il sera “nécessaire d’avoir un service commerce ne lui convient pas. Et avec ça, Morteau est une “petite cité de caractère”… On se demande bien pourquoi Annie Genevard a dépensé tant d’énergie pour obtenir ce label auquel la ville n’avait pas droit puisqu’elle ne réunissait pas tous les critères qui permettent à une commune de faire partie du réseau “Petites cités com- toises de caractère”. T.C. Les travaux de terrassement ont démarré dans le parc de la maison Lemoine qui tire son nom du notaire à laquelle elle appartenait.
Pour la direction, ces craintes ne sont pas fondées. “Il n’y a aucune menace sur la pérenni- té de l’hôpital de Morteau assu- re Delphine Uring. L’idée émise est même de passer de 20 à 22 lits en médecine et également de 20 à 22 lits en soins de suite et de réadaptation.” Sous réserve d’obtenir la confirmation écrite de l’A.R.S. Si la directrice recon- naît le non-remplacement des départs en retraite (soit 4 postes sur les 180 que compte l’hôpital), le principal des économies demandées se fera sur les mar- chés de fournitures et les regrou- pements d’achats effectués par l’hôpital. L’augmentation des recettes liées à la T2A viendra contrebalancer les exigences en termes d’économies. J.-F.H.
d’infirmiers à domicile plus effi- cace encore.” Ce changement de cap imposé par les autorités sanitaires inquiète les syndicats de l’hôpital. “Le centre hospitalier de Morteau se retrouve confron- té à une réelle cure d’austérité, dont les conséquences pourraient très vite être dramatiques tant sur la question de l’emploi, des conditions de travail, que sur la sécurité et la qualité des soins dispensés aux patients et rési- dents” commente Lylian Ortiz au nom du syndicat C.G.T. de l’hôpital. Selon le syndicat, “les premières annonces sont d’ores et déjà inquiétantes : non-rem- placement de deux départs en retraite, fin des remplacements d’été, non-reconduction de cer- tains C.D.D.”
Immobilier L’hôpital de Morteau, comme la plupart des hôpitaux de France, doit faire des économies. Morteau, drôle de cité de caractère…
La sortie de terre d’un nouveau programme immobilier rue de la Chaussée, dans le périmètre classé de l’église et de la mairie, interpelle.
L es grands arbres du parc de la maison Lemoine ont été tron- çonnés en vue de la construction de la résidence Altus dont les travaux de ter- rassement viennent de démar- rer rue de la Chaussée à Mor- teau. Ce nouveau programme immobilier compte 19 appar- tements auxquels s’ajoutent 30 stationnements privatifs et des garages. Une fois bâti, ce col- lectif va créer un surprenant
contraste avec la maison de maître qu’il touchera presque. Cette propriété, une des plus belles de Morteau, qui a une histoire, perd une grande par-
En revanche, si ce program- me sort de terre rue de la Chaussée, c’est parce que la municipalité a accordé le per- mis de construire. Elle a donné
tie de sa valeur patri- moniale sous l’effet de la densification urbai- ne. Faut-il le repro- cher aux promoteurs
son feu vert à ce pro- jet situé pourtant dans le périmètre classé de l’église et de la mairie. Étonnant de la part
Pointilleuse sur la couleur d’une enseigne.
du projet ? A priori non. Après tout, leur métier est de valori- ser les terrains encore construc- tibles en ville.
d’une municipalité qui au nom de ce même périmètre classé sait être très pointilleuse lorsque la couleur de l’enseigne d’un
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Villers-le-Lac Les massifs de fleurs sont la cible d’incivilités
Les Fins Une nouvelle discothèque au Bas-de-la-Chaux
toutes pour les mêmes raisons. Il y a tout d’abord ceux qui, au printemps, “font leur marché” dans les ronds- points fraîchement plantés avant de
risme, et le pont de Villers-le-Lac où la municipalité a fini par retirer un tiers des jardinières. “C’est affligeant et désolant. Nous avons fait beaucoup
Cela fait plusieurs semaines maintenant que les massifs garnis de fleurs de Villers-le-Lac sont pillés ou saccagés. Le maire, Dominique Mollier, en a ras-le-bol.
repiquer dans leur jardin plants et autres arbustes. Puis il y en a d’autres qui piétinent, arrachent et jet- tent les fleurs dans le Doubs, parfois même avec leur jar-
d’efforts pour embellir la commune et une minorité de personnes qui se croient per- mises saccage tout. Le gui- de Michelin nous classe par- mi les villages fleuris et voilà
D epuis le début de l’été, la com- mune deVillers-le-Lac est la cible de vandales qui s’en prennent aux massifs fleuris et aux jardinières qui embellissent les espaces publics. Des incivilités régu- lières qui exaspèrent le maire Domi-
“Cette fois-ci, je dis stop.”
nique Mollier. “Cette fois-ci, je dis stop, proteste l’élue, car le fleurissement représente un budget de 12 000 euros par an et c’est sans compter les heures de travail des employés communaux qui s’en chargent.” Les fleurs disparaissent mais pas
dinière. Les endroits sensibles sont les deux ronds-points de F.F.B. et Isa France, le massif de l’Office du tou-
le résultat. Notre paysagiste a été par- ticulièrement choqué par ces actes” déplore Dominique Mollier qui a dépo- sé plainte au mois de juillet. Fin août, un jeune en état d’ivresse a été sur- pris en train de détruire une jardi- nière. Mais selon la mairie, il ne s’agirait que d’un cas isolé. Il y aurait d’autres pillards. Les caméras de sur- veillance situées dans le périmètre de l’Office du tourisme n’ont visiblement pas permis d’identifier d’autres indi- vidus se livrant à ces incivilités. Animée par un sentiment de décep- tion mêlé de colère, Dominique Mol- lier ne sait pas encore si, avec son conseil, ils continueront à l’avenir à fleurir Villers-le-Lac comme ils l’ont fait cette année. “Je suis partagée entre l’envie de ne plus accorder 1 euro de budget à cela et le fait de me dire que si nous ne continuons pas à fleurir la commune, on prive tous les gens qui trouvent cela joli.” Comme si s’attaquer aux fleurs ne suffisait pas, certains jettent main- tenant leur dévolu sur le mobilier urbain. Récemment, trois bancs publics ont été descellés à Villers-le-Lac avant d’être balancés dans le Doubs où ils ont été retrouvés. On touche le fond. T.C.
V ides depuis 2013, les locaux de la discothèque le NG 2 et avant elle duMonte Cristo seront bientôt occu- pés. Le site ne change pas de destination puisque c’est un nouveau night-club qui s’installe dans ce bâtiment. Il ouvrira ses portes dans les prochaines semaines. Le complexe de nuit s’appelle Omnia, com- me l’indique l’enseigne qui a été accro- chée fin août sur la façade du bâtiment. Contactés, les responsables de la nou- velle discothèque n’ont pas encore don- né suite à nos sollicitations à l’heure où nous bouclons cette édition. En revanche, sur la page Facebook dédiée à l’Omnia Night-club, on apprend que la discothèque recrute du personnel. Après le Monte Cristo et le NG2, place à l’Omnia Night-club.
Les fleurs des jardinières accrochées au parapet du pont ont été arrachées.
Publi-information Chrysalide donne de l’humanité au service à la personne En 2014, Mélanie Perez a créé Chrysalide à Villers-le-Lac, son entreprise de service à la personne. Entourée d’une équipe qualifiée, elle apporte une sensibilité humaine particulière au métier d’auxiliaire de vie.
Mélanie Perez est spécialisée dans l’aide à la personne.
L’ aide à la personne est une vocation chez Mélanie Perez. Elle en a fait sa profession. En 2014, enrichie de son expérience après quinze années passées à travailler au contact des malades à domicile et en milieu hospitalier, elle a créé Chry- salide à Villers-le-Lac, son entre- prise d’aide à la personne. “Ce qui me tient à cœur, c’est de tout faire pour qu’une personne puisse rester à son domicile” explique l’entrepreneuse de 32 ans. Elle s’est entourée d’une équipe d’auxiliaires de vie formées et diplômées qui ont la même exi- gence de prise en charge.
La nature altruiste de Mélanie Per- ez a déteint sur la pratique de son métier au quotidien et sur l’état d’esprit de Chrysalide. L’humanité est essentielle à son travail lors- qu’il s’agit d’accompagner des per- sonnes âgées, un public pour lequel
ont toujours affaire à la même auxiliaire de vie (à l’exception des périodes de vacances où c’est une personne de l’équipe qui assure les permanences). Cet- te stabilité est un gage de qua- lité pour la personne et pour sa famille. “Chaque mois, je fais le bilan avec nos personnes aidées pour voir ce qui va et ce qui peut être amélioré afin d’ajuster le ser- vice aux attentes de chacun. Nous sommes dans une prestation sur mesure. Souvent, je me rapproche de l’entourage de la personne pour l’impliquer également dans sa prise en charge” explique Méla- nie Perez. Les personnes qui font appel à Chrysalide peuvent bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (A.P.A.) versée par
le Conseil départemental. En fonction des situations, la pres- tation ouvre droit à des crédits ou à des déductions d’impôts. Après un an et demi de fonc- tionnement sur le Val de Mor- teau, Mélanie Perez envisage d’étendre son réseau d’intervention au Russey et à Maîche. Le service de Chrysa- lide sera opérationnel en jan- vier 2016 sur ces deux nouveaux secteurs. Néanmoins, les per- sonnes qui cherchent une auxi- liaire de vie sur cette partie du Haut-Doubs peuvent d’ores et déjà prendre contact avec Méla- nie Perez. Ce sera l’occasion de convenir d’un premier rendez- vous pour faire le point sur la situation et le niveau de ser- vice attendu.
de créer du lien social avec elle et autour d’elle pour rompre la solitude. À sa demande, on peut préparer avec elle un gâteau quand elle veut recevoir des amis. On peut partir en balade, l’emmener faire des courses, prendre un café. Le cas échéant, nous pouvons aussi l’accompagner à un rendez-vous chez le médecin. Cependant, on ne s’impose pas. Nous respectons l’environnement de la personne et ses habitudes” détaille Méla- nie Perez. L’équipe de Chrysalide donne une sensibilité particulière au rôle d’auxiliaire de vie. Les per- sonnes âgées qui font appel au service de ce prestataire dans le Val de Morteau sont satisfaites. Elles le sont d’autant plus qu’elles
elle éprouve un res- pect sincère et pro- fond. “On s’occupe de leur toilette, du ménage, des tâches
“Créer du lien social et rompre la solitude.”
qui font partie de leur bien-être et de leur confort. Mais notre rôle ne s’arrête pas là. Accompagner une per- sonne âgée, c’est aussi prendre le temps
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Montlebon La Maison de l’enfance a ouvert ses portes
adaptés. Salle de couchage, de change, jeux, cuisines équi- pées…, rien n’a été oublié. L’endroit est fonctionnel et bien intégré. “Certaines salles sont insonorisées : pour le confort des enfants, celui des équipes, ce sera vraiment un plus” témoigne la mairie. 8 personnes travailleront au multi-accueil. C’est l’association Familles Rurales qui gérera les petits Belmontois. Les autres salariés s’occuperont du péri- scolaire qui accueillera dès la rentrée les enfants de mater-
équipes et enfants. Premières découvertes à la ren- trée pour cet espace situé au second étage ouvert du lundi au vendredi. La zone pour accé- der à ce bâtiment sera piéton- ne. Elle a le mérite d’être située à deux pas de l’école. E.Ch.
Depuis lundi 17 août, 24 enfants âgés de 0 à 6 ans pro- fitent de l’espace multi-accueil créé au centre du vil- lage. Les écoliers découvriront le périscolaire à la rentrée. Montlebon a investi pour l’avenir.
L e cœur de Montlebon n’aura jamais aussi bien porté son nom. Après la mairie, l’école, le stade de foot, de tennis, l’église, la supé- rette, voici un nouveau venu : l’espace multi-accueil. Créé par la mairie, un bâtiment flambant neuf de 249 m 2 sur deux niveaux a ouvert ses portes. Il accueille plusieurs services : un espace multi-accueil au rez-de-chaus- sée et le périscolaire à l’étage. Le bâtiment, fait de bois et de zinc, résonne depuis lundi 17 août des sons des bambins : “La microcrèche de Derrière- le-Mont (qui était située dans l’ancienne école) a été redéployée dans ces nouveaux locaux, au centre du village” explique Cathe- rine Rognon, le maire.
Avec 2 036 habitants, Montle- bon offre un service de plus à ses administrés avec cet accueil réservé aux enfants âgés de 0 à 6 ans pouvant accueillir 24 enfants. Toutes les places sont d’ailleurs prises. “La priorité est donnée aux petits Belmontois. Il y a encore un manque
nelle et de primaire. Il sera ouvert dès 6 h 30. “Jusqu’à 100 enfants sont inscrits, rapporte Catherine
d’assistantes mater- nelles sur notre ter- ritoire” explique le premier magistrat. L’opportunité a été
Le périscolaire à l’étage.
trouvée de regrouper les ser- vices scolaires avec cet accueil après une étude de faisabili- té. Les travaux, débutés en sep- tembre 2013, se sont termi- nés durant l’été. Le temps pour le personnel de déménager le matériel présent dans la micro- crèche et d’aménager des locaux
Rognon. 79 d’entre eux occu- paient auparavant la salle des fêtes (pour la restauration). Nous manquions d’espace.” Le bâtiment (B.B.C.), chauffé par la chaufferie bois qui ali- mente aussi la mairie, la sal- le des fêtes, aura le mérite d’offrir davantage de places aux
Un bâtiment de bois et de zinc.
Montlebon
“Tout le monde a mouillé le maillot” Montlebon et Morteau ont mutualisé les moyens techniques et financiers pour créer le sta- de synthétique tant attendu. Les entraînements ont démarré. Le complexe est surtout atten- du pour l’hiver, moment où les pelouses naturelles ne sont pas toujours praticables.
À Montlebon, le vert du ter- rain synthétique a rem- placé le jaune du terrain stabilisé. Attendu de longue date, lancé par l’ancienne équi- pe municipale, le terrain syn- thétique est opérationnel depuis
le 10 août. “Il faut plutôt l’appeler terrain de jeux syn- thétiques” corrige le maire de Montlebon Catherine Rognon. Outre les footballeurs du F.C. Morteau-Montlebon, les écoliers pourront l’utiliser comme la classe de football du collège
Surtout, les services et les élus de Morteau et Montlebon ont collaboré pour arriver à fina- liser ce dossier “qui paraît plus facile qu’il en a l’air à mettre en place” constate la mairesse. Pour l’entretien futur du complexe, tous les détails n’ont pas enco- re été finalisés.
La microcrèche au rez-de-chaussée.
Jeanne-d’Arc ou encore l’A.D.A.P.E.I. qui a le pro- jet de créer une section foot. “Sur ce projet, la mutualisation a été jouée à fond. Montlebon paie
Outre des entraînements, des matches pourront se dérouler sur l’aire de jeu. Les joueurs du F.C. Mor- teau-Montlebon engagés
“Aussi pour le collège.”
Publi-information Un nouvel ostéopathe s’installe à Morteau
en championnat de Ligue régio- nale 2 (L.R. 2) n’auront plus à reporter leurs entraînements. Le club souhaite mettre en pla- ce une équipe de foot féminin à la rentrée pour les filles nées entre 2003 et 2010. Une jour- née découverte se déroule mar- di 1 er septembre au stade. L’inauguration de l’espace est prévue le 25 septembre. La com- mune est désormais équipée d’un plateau sportif digne de ce nom.
la moitié du financement et Mor- teau l’autre moitié. On a anti- cipé la mutualisation. Nous avons mouillé le maillot mais le résultat est là” détaille le pre- mier magistrat. Chacune des deux collectivités a déboursé 100 000 euros pour cette réali- sation qui a bénéficié de sub- ventions de la fédération fran- çaise de football, de la Région, du Département, de la réser- ve parlementaire de la députée Annie Genevard.
P einture grise, décora- tion épurée, le cabi- net donne envie de se poser sur la table d’auscultation. Depuis quatre mois, Logan Picard est ins- tallé dans l’Espace Émile-Cattin comme ostéopathe. Diplômé à Lyon, il a exercé plusieurs années dans le val de Morteau Problèmes de dos, maux de tête, règles douloureuses, problème de fécondité… peuvent être réglés. Ostéopathe diplômé, Logan Picard a ouvert son cabinet dans le pôle médical situé 8, avenue Charles- de-Gaulle à Morteau.
avant d’ouvrir son propre cabi- net au rez-de-chaussée d’un bâtiment partagé avec San- dra Juillerat, infirmière libé- rale. Il reste un cabinet à louer dans cet espace médical. La méthode de Logan Picard : “Rechercher les endroits du corps où il n’y a pas de mou- vements pour rétablir le bon fonctionnement” explique le praticien. Comme ses collègues, après six années d’étude, il maîtrise parfaitement l’anatomie du corps humain. “Ce n’est pas parce que vous avez un problème de cervicales que j’interviendrai dessus… Je chercherai le problème à l’origine de ce mal” dit-il.
Logan Picard, ostéopathe installé dans le bâtiment Émile-Cattin à Morteau.
ment. Les séances durent envi- ron 1 heure. Même si vous ne pensez pas avoir de dou- leurs, mieux vaut faire un bilan tous les ans. De quoi retrouver l’énergie !
te à outils nous permettant de rétablir un équilibre dans le corps.” Sa limite : “Nous avons la connaissance pour savoir quand nous ne pouvons pas intervenir.” Disponible, il pro- pose des rendez-vous rapide-
Logan Picard peut résorber et soigner des douleurs crâniennes, de ventre, des soucis de petit bassin, d’érection, de règles douloureuses, des pro-
“Je cherche le problème à l’origine du mal.”
Renseignements : Ostéopathe D.O. Logan Picard, 8 avenue Charles-de-Gaulle à Morteau au 06 44 30 28 90 ou logpicard@me.com
blèmes de fécondité… “Nous avons, les ostéopathes, une boî-
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Grand’Combe-Chateleu “L’arbre à chapeaux” a pris racine “L’arbre à chapeaux” ouvre ses portes mi-septembre. Chambres d’hôtes haut de gamme et café-découverte, ce concept original est la concrétisation d’un projet porté par une jeune femme qui passe ainsi du monde l’horlogerie haut de gamme à celui du tourisme et de l’accueil.
C’ est dans une ferme du XVII ème siècle, au lieu- dit les Bois-du- Fourg, qu’Isabelle omte-Béliard et son mari Chris- tophe mettent la dernière touche à un chantier qui aura duré de longs mois, tant ils ont mis de soin à choisir l’aménagement et la décoration jusque dans les moindres détails. Le résultat est à la hauteur. Une décoration soi-
gnée, cosy et authentique à la fois, pour ce qui va certainement devenir une des adresses de charme les plus prisées du Haut- Doubs. Bienvenue à “L’arbre à chapeaux”, gîte, chambres d’hôtes et café. Ce lieu hors du temps ouvre ses portes début sep- tembre. Le projet mûrit dans l’esprit d’Isabelle Comte-Béliard depuis plusieurs années déjà. “À 40 ans,
j’avais décidé de me mettre à mon compte… J’ai juste quelques années de retard” relate dans un grand sourire celle qui vit actuel- lement une reconversion profes- sionnelle totale puisqu’elle tou- jours travaillé dans la vente, la communication et le marke- ting horloger en France, en Suis- se et à l’international. Isabelle n’y trouvant plus son compte, elle a donc décidé de poser ses valises. “Dans l’horlogerie, l’aspect financier a pris le dessus, je m’éloignais de mes valeurs. C’était le bon moment pour moi de me lancer dans ce projet.” Un pro- jet d’équipe puisqu’il associe plei- nement son mari Christophe et même ses deux enfants Manon et Léo. “Tout le monde a adhé- ré au projet et y a participé.” La petite famille a donc entre- pris avec l’aide d’artisans locaux et d’artisans d’art la rénova- tion complète d’une partie de leur ferme dans laquelle logeait aupa- ravant la grand-mère d’Isabelle. “On a remis la maison dans son jus, en gardant le tuyé et le four à pain, tout en y apportant notre touche contemporaine” dit la pro- priétaire. Mais c’est beaucoup plus que cela car il a fallu mettre aux normes de 2015 une ferme
Isabelle Comte-Béliard et son mari Christophe ont mûri le projet pendant plus de dix ans avant de le voir aboutir.
datant de 1685, le tout validé par les Bâtiments de France. Le gigantesque chantier a démarré en janvier 2014, il vient à pei- ne de se terminer. L’idée d’Isabelle était d’en “faire un lieu d’accueil, de découverte, de partage, de vie.” De la simple chambre d’hôtes, le
Nous avons également prévu d’y organiser des soirées à thèmes, avec chant, danse, théâtre, contes…” Ainsi ouvre mi-septembre “L’arbre à chapeaux”. Derrière ce nom poétique se cachent plu- sieurs symboles, chers à la famil-
leur “chapeau” à l’entrée, se décou- vrent et qu’on crée ici un vrai réseau social, entre vrais amis” développe Isabelle Comte. La partie hébergement qui sera classée en chambres d’hôtes 4 épis comprend plusieurs chambres dont une suite en duplex, le tout aménagé avec un goût exquis et un sens aigu du détail, mélange harmonieux de matériaux nobles et de couleurs vives. En prime, le sourire accueillant d’Isabelle qui se remémore ce vieux proverbe asiatique : “Si tu ne souris pas, n’ouvre pas boutique…” Ici, le sourire, l’accueil et l’amitié sont compris. J.-F.H.
concept a évolué car en même temps, “nous voulions aménager une partie dédiée à la découverte des produits
le Comte-Béliard. “D’abord nous collec- tionnons les chapeaux. Ensuite il y a cette notion de racines qui
Classé en chambres d’hôtes 4 épis.
régionaux et des savoir-faire locaux. Nous avons réussi à trou- ver une licence IV. Ce sera donc également un café. L’idée est aus- si de faire venir les gens d’ici, les producteurs également en créant un café-découverte et art de vivre.
nous est chère. C’est une allusion aussi à l’arbre à palabre dans certains pays d’Afrique, autour duquel on se retrouve pour dis- cuter. Le chapeau, c’est aussi le rôle social qu’on se donne. Mon rêve, c’est que les gens laissent
Les chambres d’hôtes et le café ont été aménagés dans une partie de cette ferme datant de 1685, l’autre partie étant celle où résident les propriétaires.
“Liberté Fitness vous aide à perdre du poids” En quatre ans, Sébastien Guillien a fait de Liberté Fitness un lieu prisé de toutes les personnes qui veulent perdre du poids, améliorer leur condition physique ou la conserver. Publi-information
Sébastien Guillien, gérant de Liberté Fitness est titulaire d’un brevet professionnel et d’une licence éducation et motricité.
V otre club, Liberté Fitness, entame sa quatrième année de fonctionnement. Quel bilan dressez-vous de cette pério- de ? Sébastien Guillien : Le bilan est très positif. Lorsque j’ai repris ce club, il comptait 66 adhérents actifs. Il y en a plus de 1 000 aujourd’hui dont 80 enfants qui sui- vent le programme “Born to move” conçu pour les 4-12 ans. En quatre ans, nous avons pratiquement doublé la surface de travail qui est de 700 mètres carrés. Quelles sont les raisons d’un tel succès ? S.G. : Nous ne dérogeons pas à la règle que nous nous sommes fixée. Notre rôle est de redonner la forme aux gens et de les motiver dès qu’ils passent la porte de Liberté Fitness. Pour cela on pro- pose du matériel high-tech , des cours Lesmills, des programmes personnali- sés et surtout une super équipe de pro- fessionnels spécialisés dans l’entraînement sportif et la remise en forme. Nous leur donnons tous les outils possibles pour qu’ils atteignent leur objectif de perdre du poids par exemple, de soulager les problèmes de dos, ou d’augmenter leur masse musculaire. Ce qui plaît également à nos clients, c’est
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Morteau La nouvelle caserne livrée en 2017 Le plateformage du terrain de la future caserne des pompiers de Morteau démarrera cet automne rue du Bief. De quoi accueillir dans de meilleures condi- tions les 65 pompiers locaux.
En bref…
Emploi Le marché de lʼemploi en Suis- se affiche un net repli par rap- port à lʼan dernier rapporte lʼAdecco Swiss Job market. La demande de personnel a clai- rement baissé (- 8 %). Ce repli touche surtout la Suisse orien- tale, Zurich et la région léma- nique (Vaud, Valais). Seule lueur dʼespoir : le secteur finance recru- te davantage de personnel et le canton de Neuchâtel continue à offrir des postes (+ 9 %). Marché bio Samedi 5 septembre de 9 heures à 16 heures : marché bio à Saint-Julien-lès-Russey. Cʼest la 9 ème édition de ce mar- ché bio désormais bien ancré sur le plateau horloger entre Maîche et Morteau. Lʼhistoire : une bande dʼhabitants de Saint- Julien, sous le nom des Éter- lous, unie par des valeurs com- munes de respect de lʼenvironnement et dʼanimation du village, décide de créer le 1er marché bio en 2008. Cʼest le début de lʼaventure, un ren- dez-vous annuel sous lʼégide de la bonne humeur. Lʼidée res- te toujours la même : faire venir des producteurs bio régionaux et permettre à chacun de fai- re ses courses avec des pro- duits frais et locaux. Contact : Laurence Dromard au 07 81 08 64 56.
L a vieille caserne Lucien- Parraudinauguréeen1959 vitsesderniersmoisruede la Glapiney à Morteau. Devenusobsolètesetbeaucouptrop exigus, les locaux seront désaffec- tés dès la mise en service du nou- veau centredesecoursattendupour 2017,dontlestravauxs’apprêtentà démarrer. Ils seront ensuite récu- pérés par la commune qui en est
propriétaire,etcertainement réha- bilités en logements. Pour édifier la nouvelle caserne, la communauté de communes du Val de Morteau met à la dis- position du S.D.I.S. (service départemental d’incendie et de secours), maître d’ouvrage du projet, un terrain de 90 ares rue du Bief, à cheval sur les com- munes de Morteau et Les Fins,
La future caserne des pompiers de Morteau.
king. “La surface utile du bâti- ment sera de 1 400 m 2 , le nou- veau centre de secours pourra accueillir jusqu’à 17 véhicules” précise le directeur du S.D.I.S. Le centre de secours de Morteau compte 65 pompiers dont une vingtaine de femmes et une tren- taine de jeunes sapeurs. Ces sol- dats du feu réalisent un peu moins de 1 000 interventions par an. Le coût global de cette nou- velle caserne atteint les 3,7 mil- lions d’euros. La majeure partie est prise en charge par le S.D.I.S. mais toutes les communes de la communauté de communes par- ticipent financièrement propor- tionnellement à leur taille. J.-F.H.
entre l’entreprise Brademont et le cabinet de radiologie. “La livraison devrait avoir lieu en 2017 si tout va bien, pour peu qu’il n’y ait pas 1,50 mètre de neige pendant de longs mois” avance le colonel René Cellier, directeur départemental par inté- rim des pompiers du Doubs. “Nous engagerons le plateforma- ge cet automne” ajoute la com- munauté de communes du Val de Morteau. Les travaux propre- ment dits du bâtiment démar- reront dès le printemps prochain. Le nouveau centre de secours et ses aménagements s’étaleront sur 8 000 m 2 , comprenant le bâti- ment principal, une aire d’évolution des engins et un par-
Vue arrière du bâtiment.
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Enseignement 60 nouveaux lauréats de l’horlogerie
L e 9 juillet, au château Pertusier, 60 adultes ont reçu un diplôme qui valide leurs compé- tences en horlogerie. 24 d’entre eux qui ont suivi “la formation transfrontalière en horlogerie” ont obtenu le certificat délivré par la Convention Patronale de l’Industrie Horlogère Suisse en même temps qu’un C.A.P. hor- loger. Les 36 autres lauréats qui ont participé à la formation modulaire en horlogerie pour adultes ont décroché des cer- tificats pour un module accom- pli (posage-emboîtage ou base). C’est avec ces différents bagages que des nouveaux diplômés vont continuer à se former en vue d’obtenir le Certificat fédéral de capacité d’horloger. D’autres vont chercher un emploi en Suis- se dans un secteur industriel qui conserve son dynamisme malgré un durcissement de la conjoncture économique ces der- niers mois. C’est tout l’enjeu de ces for- mations que de faciliter l’accès au marché du travail à des per- sonnes sans emploi ou en recon- version professionnelle princi- palement. Ces apprentissages sont complémentaires à la filiè- re horlogerie du lycée Edgar- Faure de Morteau. Ces formations reconnues par l’industrie horlogère correspon- dent à l’identité industrielle de l’Arc jurassien franco-suisse. Elles ont été mises en place dans
60 adultes formés en horlogerie par le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs dans le cadre d’une coopé- ration transfrontalière avec la Suisse ont reçu leur diplôme en juillet. Les formations en horlogerie ne sont pas toujours la voie royale On dit souvent que les formations en horlogerie ouvrent systéma- tiquement de belles perspectives aux élèves qui les ont suivies, avec au bout, dʼalléchants emplois, côté suisse essentiellement. Ce nʼest pas forcément toujours le cas et cʼest ce quʼa voulu expli- quer une mère de famille du Val de Morteau dépitée de consta- ter que son fils, après avoir obtenu son C.A.P. dʼhorlogerie, se retrouve sans aucune possibilité de poursuivre dans cette voie. “En effet, le niveau scolaire étant très élevé cette année, les élèves désirant aller en B.M.A. (brevet des métiers dʼart) et ayant 14 ou 15 de moyenne et de bonnes appréciations scolaires se sont retrou- vés sur listes supplémentaires raconte-t-elle. Ces élèves-là nʼont aucune chance dʼêtre pris pour la rentrée sachant quʼil nʼy a que 15 élèves sur 45 qui peuvent intégrer cette classe de B.M.A.” Résultat : son fils qui a pourtant obtenu une moyenne générale qui frôlait les 15/20 se retrouve sans solution. Il ne peut pas redou- bler non plus puisquʼil a validé son C.A.P., qui plus est avec les félicitations. Ce jeune a donc décidé de se réorienter complètement. “Je veux juste alerter les élèves de 3 ème ayant la possibilité de faire des études jusquʼau Bac de le faire. Car un C.A.P. en horlogerie ne suffit pas” ajoute cette mère de famille désemparée à lʼannonce des résultats de lʼannée début juillet. Le lycée de Morteau est vic- time de son succès et de son niveau. Le recrutement national qui est organisé pénalise indirectement les jeunes de la région.
Certains diplômés vont continuer à se former afin d’augmenter leur niveau de compétence avant de chercher un emploi.
le cadre d’un partenariat étroit entre la Conférence Transjuras- sienne, la Convention patrona- le horlogère Suisse et le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs. C’est en effet dans les locaux du G.R.E.T.A. de Maîche et de Mor-
l’Éducation Nationale” insiste François Girod du service for- mation du Conseil régional de Franche-Comté. En vingt ans, cette collectivité a investi 1,6 mil- lion d’euros dans cette forma- tion professionnalisante
tiques. Si elles semblent indis- pensables aujourd’hui, cela n’a pas toujours été le cas. “En 1990, il y avait 14 % de chômage sur la région de Morteau. Toutes les entreprises d’horlogerie fer- maient. À l’époque, lorsque j’ai lancé l’idée de chercher une qua- lification autour du support hor- loger, je suis passé pour un far- felu” se souvient Serge Kalina, ancien cadre du G.R.E.T.A. Aujourd’hui, il peut se targuer d’avoir contribué par ce biais à faire émerger “ une nouvelle espè- ce de gens : les frontaliers” dit- il avec humour.
teau que les élèves ont suivi pendant neuf mois la formation transfrontalière en horlogerie avant
(7 700 euros par élè- ve). C’est aussi au G.R.E.T.A. que d’autres élèves ont suivi en soi- rée la formation modu-
“Je suis passé pour un farfelu.”
d’obtenir leur diplôme. Cette dernière a été créée en 1994. “Elle apporte une double certi- fication de la Convention patro- nale horlogère suisse et de
laire en horlogerie. Ces formations sont sur mesu- re pour répondre aux besoins en main-d’œuvre émis par les entreprises horlogères helvé-
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