Journal C'est à dire 212 - Août 2015

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Maîche “Je peux marcher la tête haute” L’ancien maire de Maîche sort de son silence. Il répond aux attaques de l’équipe municipale en place au sujet de la dette communale et rap- pelle les projets menés. Il dit avoir servi la col- lectivité sans jamais se servir.

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J oseph Parrenin n’a plus de fonction élective à Maîche depuis sa défai- te aux élections munici- pales de mars 2014. Élu dans la minorité, il a démissionné. C’était la meilleure chose à faire selon lui. Après avoir passé près de 50 années au service de la col- lectivité comme conseiller muni- cipal, maire deThiébouhans, puis de Maîche (1995-2014), conseiller général, régional et député, il ter- mine son mandat de conseiller régional jusqu’à décembre et gar- de également la présidence de

l’Agence régionale de dévelop- pement (A.R.D.).À 74 ans, l’ancien agriculteur ne se représentera pas aux élections régionalesmême si certains au Parti socialiste ont tenté de le convaincre de repar- tir. Depuis sa ferme de Thiébouhans, l’homme garde un œil sur “sa” commune d’autant qu’un bulle- tin municipal (novembre 2014) publié par l’actuelle équipe muni- cipale, relayé par un article dans nos colonnes, l’accuse d’avoir plom- bé les finances communales. Jose- ph Parrenin se défend. Entretien.

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C’est à dire : Comment avez- vous vécu la publication par la majorité en place d’une lettre dite confidentielle adressée par le préfet faisant état des comptes de la com- mune ? Joseph Parrenin : Je l’ai mal vécu pour deux raisons. J’estime avoir un bilan positif. Je rap- pelle que lorsque je suis arrivé à la mairie de Maîche (1995), France Ébauches venait de dis- paraître la veille et la taxe pro- fessionnelle avec. Nous avions perdu 1 million de francs. Mon objectif était d’apporter des ser- vices, ce que nous avons réus- si à faire. Je n’ai jamais critiqué ce qui a été fait avant. La secon- de raison qui me laisse amer est la méthode. Dans son premier discours, le maire a dit qu’il ne critiquerait pas ce qui a été fait… il fait tout le contraire. Je peux marcher la tête haute dans les rues de Maîche. J’ai d’ailleurs reçu des lettres de félicitations après mon départ.

demander ce que l’on peut éco- nomiser. Lorsque l’on gère le bien public, on doit être deux fois plus rigoureux que pour ses biens personnels. Dès leur pri- se de fonction, le maire et ses adjoints ont voté une augmen- tation de 40 % de leurs indem- nités. Je n’ai jamais eu les indem- nités maximales, j’ai toujours payé les restaurants avec ma carte bancaire. Il y a encore des économies à faire notamment avec la consommation énergé- tique. Nous avions prévu des travaux aux écoles (accès sécu- risé, préau…). Je ne vois rien venir… sauf encore pour le mai- re, aujourd’hui président de la communauté de Communes, une indemnité multipliée par 10 par rapport à celle que j’avais, jus- qu’en mars 2014… Càd : Comment jugez-vous les actions de l’actuelle équi- pe ? J.P. : Ces attaques de la nou- impôts (+ 2 %). L’abattement sur les bases de calcul de la taxe d’habitation est supprimé. De fait, la taxe va augmenter au niveau communal et intercom- munal. Ils ont renégocié le taux du prêt de la Maison de santé à la hausse (3,26 au lieu de 3,16 % sur 5 ans de plus), soit un coût supplémentaire de 100 000 euros ! Est-ce de la com- pétence ? Càd : Pourquoi avoir démis- sionné ? Vous auriez pu peser dans le débat au sein du conseil ? J.P. : C’était trop compliqué. Il faut savoir tourner la page mais pour la suite, je reste disponible auprès des élus d’opposition. Je m’intéresserai toujours à l’avenir de notre territoire, auquel j’ai consacré beaucoup de temps, d’énergie, de passion et de com- pétences. Encore une fois, de quoi marcher la tête haute ! Propos recueillis par E.Ch. velle équipe ont en réa- lité pour seul but la cri- tique du passé et leur absence de projet pour la ville. Cela m’inquiète… Ils ont aussi augmenté les

Càd : Les finances sont-elles dans le rouge ? J.P. : Ce n’est pas la réalité. Nous avons des dettes mais nous avons aussi créé des équipements (mai- son médicale, extension de la gendarmerie, centre médico- social) qui nous rapportent des loyers ! Nous ne sommes pas la seule commune du plateau à avoir été repérée par le réseau d’alerte. D’autres sont bien pires que nous. La préfecture a ouvert le parapluie trois mois après les élections municipales, pourquoi pas avant ? La question se pose…Maîche n’est pas en dan- ger. Des investissements étaient nécessaires pour faire entrer la ville dans l’ère de la moderni- té avec la piscine, les tennis cou- verts, la crèche, la M.A.R.P.A., l’E.H.P.A.D., les aménagements du centre-ville, la station d’épuration, le réseau d’assainissement. Notre poli- tique volontariste d’urbanisme J.P. : La dette par habitant se situe dans la moyenne. 40 % de la dette ont permis de finan- cer des équipements qui rap- portent chaque mois des loyers. Si l’on retranche ces investis- sements qui rapportent, la det- te est équivalente à celle de 1995. Càd : Les frais de fonction- nement de la commune ont néanmoins crû ces dernières années… J.P. : C’est normal, car beau- coup de services sont gérés en régie, comme le périscolaire, la cantine, la crèche (40 places), le service d’assainissement (S.I.A.P.) pour 5 communes, assu- mé par les agents communaux. Un budget de fonctionnement n’est pas simple. Son analyse nécessite beaucoup de rigueur et de compétence. Càd : Ne pensez-vous pas que l’équipe actuelle a un défi à relever avec les baisses de dotations ? J.P. : Tous les matins, on doit se pour maîtriser le prix du foncier a permis la construction de plus de 300 pavillons. Càd : Et pour la det- te ?

Joseph Parrenin, ancien maire de Maîche est encore conseiller régional jusqu’à décembre.

“Ils ont augmenté leurs indemnités.”

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