Journal C'est à dire 212 - Août 2015

É C O N O M I E

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Population de sangliers en hausse, chevreuils en baisse Chasse Environ 8 000 chasseurs du Doubs participeront à l’ouverture dimanche 13 sep- tembre. Dans le Haut-Doubs, quelques dégâts de sangliers laissent apparaître une augmentation de la population. La sécurité reste un cheval de bataille.

I l est encore trop tôt pour savoir si les chasseurs du Doubs seront plus ou moins nombreux à par- courir les bois du dépar- tement le fusil à l’épaule. “Les personnes valident leur permis au dernier moment, souligne Pierre Feuvrier, directeur de la fédération départementale des chasseurs du Doubs. L’an dernier, il y avait 8 250 chas- seurs dans le département, soit une baisse de 2 % par rapport à l’année précédente.” Malgré un nombre toujours plus nombreux de jeunes chasseurs (+ 3,5 %), les effectifs continuent à s’éroder. La faute à l’âge des pratiquants. Néanmoins, les femmes arrivent en force. “Nos sessions d’examens sont remplies. Nous avons même des difficultés car nous manquons d’examinateurs” rapporte la fédération. Cette année, le prix pour prati- quer la chasse demeure inchan- gé (145 euros pour le permis départemental). À cela, il faut rajouter le prix de l’assurance et de l’action de chasse qui dif-

fère selon les territoires. “Nous avons la chance de posséder une chasse qui reste accessible finan- cièrement. Il faut compter 50 euros en moyenne par socié- té” relate la fédération. Grâce à un début d’année favo- rable sur le plan des conditions météorologiques, la reproduc- tion a été bonne. Des dégâts de sangliers dans les parcelles de maïs ou de blé ont été enregis- trés sur le plateau de Belleher- be et Maîche. “C’est assez limi- té en terme de surface et cela fait suite à une année 2014 où il n’y avait eu aucun dégât. Les prés étant secs, les animaux vont dans

Ce que rapporte la chasse Les chasseurs ne semblent pas avares lorsquʼil faut acheter une arme ou des équipements à en croire lʼenquête sur lʼimpact éco- nomique, social et environnemen- tal, conduite par le B.I.P.E.- Cabi- net de conseil en analyse straté- gique et prospective économique - agréé par le ministère de lʼEnseignement Supérieur et de la Recherche. Ils dépensent 2 156 euros par an en moyenne. En Bourgogne et Franche-Com- té, la passion génère 11,7 mil- lions dʼeuros (pour 2,1 milliards en France) et fait vivre directe- ment 1 434 personnes pour 69 000 pratiquants pour notre grande région. 55 % des chas- seurs sont des actifs dont lʼactivité professionnelle est la suivante : cadres et professions libérales (39 %), employés (21 %), ouvriers (15 %), artisans-commerçants (9 %), agriculteurs (8 %). Près de la moitié dʼentre eux (47 %) ont moins de 55 ans.

Pierre Feuvrier, directeur de la fédération de chasse du Doubs, dresse un panorama de la saison à venir.

du Haut-Doubs s’en désintéres- sent, préférant le sanglier, ou leur population diminue-t-elle vraiment ? Les chamois sont stables (393 bagues) et les cerfs sont en augmentation (72 bra- celets). Il n’y a pas de compa- gnie de cerfs établie entre Saint- Hippolyte et Pontarlier. Celle qui progresse est celle de Cha- pelle-des-Bois. La fédération doit répondre à la pression des forestiers pour réguler ce chep- tel. Au-delà de l’aspect cynégétique, la sécurité demeure au centre de toutes les attentions. Quasi- ment tous les chasseurs du

Doubs ont assisté à la journée obligatoire de sécurité, une autre se tient le 5 septembre. L’an der- nier, aucun accident mortel ni corporel n’était déploré. La fédé- ration a rappelé les consignes, notamment en matière d’alcool. L’opération “Un dimanche à la chasse” se tiendra cette année dimanche 18 octobre. Il précé- dera un autre grand événement : le lancement d’une exposition itinérante en novembre autour du centenaire de la mort de l’écrivain Louis Pergaud, amou- reux de la chasse.

alors qu’il n’y a pas d’animaux à tuer…” commente la fédéra- tion. Les chasseurs peuvent tirer les animaux en dessous de 40 kg sans restriction sauf entre Saint- Hippolyte et Goumois où l’unité de gestion a choisi d’imposer un plan de chasse pour tous les ani- maux, jeunes comme adultes. Environ 2 000 sangliers devraient être prélevés alors que le département voisin de la Haute-Saône en tue 6 000. Côté chevreuil, c’est l’inquiétude. 6 300 bracelets ont été attri- bués, soit 300 de moins que l’an dernier. Une baisse inexpliquée : est-ce parce que les chasseurs

les cultures” commen- te le directeur de la fédération qui reste mesuré. La population de san- gliers n’est pas homo- gène dans le départe-

“Des endroits où il n’y a pas de sangliers.”

ment : “Dans certains secteurs, il n’y en a pas.” Pour autant, cer- taines sociétés de chasse gro- gnent. Elles auraient souhai- té davantage de points pour pré- lever des animaux, notamment adultes. “On ne va pas faire payer des bracelets aux sociétés

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sons individuelles, l’entreprise mobili- se la coopérative d’artisans dont elle fait partie. Ce groupement lui permet de disposer de tous les corps de métiers pour réaliser un chantier clé en mains. “Si la personne le souhaite, elle peut se réserver des postes comme l’isolation. Tout sera détaillé dans un contrat unique. L’avantage du système coopératif est que les gens connaissent les artisans qui vont intervenir chez eux” dit-il. Architecture contemporaine ou au contraire traditionnelle, à vous de choi- sir l’extension qui vous convient. Au besoin, l’entreprise Myotte-Duquet peut intervenir au-delà de l’extension et réaliser une rénovation globale de l’enveloppe extérieure du pavillon (iso- lation des façades, reprise de la toitu- re, changement de fenêtre…) afin de donner à l’ensemble de la construc- tion un aspect définitivement harmo- nieux. L’exemple de l’extension d’un pavillon des années quatre-vingt à Villers-le-Lac. Avant, pendant, après les travaux.

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P U B L I - I N F O R M A T I O N

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dent aux nouvelles normes énergé- tiques qui s’imposent à ce type de construction. L’aboutissement d’un projet d’extension est le résultat d’un échange fructueux entre le client et le service de concep- tion interne à l’entreprise familiale. Le fil conducteur de la discussion est de

PENDANT

concevoir une extension qui répon- de aux attentes du propriétaire en termes de surface, d’architecture et de fonctionna- lité. “Nous sommes toujours à la recherche de tendances nouvelles

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pour améliorer encore les critères esthé- tiques et de durabilité auxquels nous sommes attachés. Nous ne faisons aucu- ne concession sur la qualité. Toutes les évolutions techniques qui accompagnent notre développement vont dans ce sens” insiste Grégory Myotte-Duquet. Comme pour la construction de mai-

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