Journal C'est à Dire 158 - Septembre 2010

Le journal gratuit du Haut-Doubs

À l’intérieur de ce numéro, le CATALOGUE OFFICIEL DU SALON HABITAT DÉCO ET JARDINS - Micropolis - du 22 au 25 octobre 2010

NOUVEAU À MORTEAU

27 septembre 2010 N° 158

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Plus d’informations en page 15 de ce journal

S O M M A I R E

La “friche” de la Grande rue à Morteau bientôt rénovée. Détruit par le feu le 29 décembre dernier, le bâtiment de la Grande rue qui abrite le tabac-presse devrait être en travaux prochainement après neuf mois de débat entre les experts. (page 4) Danger sur la côte des Fins. Excédés par la vitesse excessive des automobilistes entre Morteau et Les Fins, des riverains ont lancé une pétition. Ils attendent des mesures pour éviter un drame. Les autorités tarderaient à réagir. (page 5) Immobilier : légère reprise. Après un écroulement du nombre de transactions en 2009, les prix ont été orientés à la baisse en 2010. Point positif : le nombre de ventes est reparti à la hausse. Le Haut-Doubs est toujours dans les zones les plus chères. (page 9) La généalogie prend racine. Toujours plus nombreuses sont les personnes à chercher la trace de leurs ancêtres. Un engouement pour la généalogie qui conduit certaines mairies à prendre des mesures de sauvegarde. (pages 28-29)

Économie suisse, travail frontalier ÇA REPART ! (Dossier pages 15 à 21)

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R E T O U R S U R I N F O

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Pas de Lidl au Russey

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Un nouvel exploitant au cinéma “Le Paris”

ÉDITORIAL

Lʼ article paru le mois der- nier dans nos colonnes, consacré à lʼaccueil péri- scolaire des enfants scolarisés à Morteau, nʼa pas vraiment été apprécié par le maire de Morteau, Annie Genevard, qui défend bec et ongles la poli- tique sociale menée dans sa commune. Selon M me Genevard, le problème pointé du doigt dans lʼarticle - à savoir lʼabsence de solutions dʼaccueil le mercredi matin -, est provisoirement réglé. “Nous avons trouvé une solution pour la rentrée afin de complé- ter ce seul créneau qui n’était pas encore couvert en matière de gar- de d’enfants” tient à préciser Madame le maire qui nʼa pas caché sa colère de voir dénon- cée une carence qui différenciait Morteau de la plupart des autres communes du Val, bien pourvues D e Lidl il nʼy aura point au Russey. Cette décision nʼest pas la conséquence de la farouche opposition menée par Super U fin février ou par certains habitants : elle serait la résultante dʼun choix com- mercial de lʼenseigne spéciali- sée dans le hard-discount qui a revu son idée dʼinstallation dans la zone commerciale des Ron- deys en raison dʼune zone de chalandise jugée trop petite. “J’ai appris que Lidl ne viendrait pas il y a environ un mois par l’intermédiaire d’un représentant du groupe” explique le maire du Russey Gilles Robert. Sur les 25 000 m 2 de zone, la moitié est encore commercialisable. 7 500 m 2 ont des options de réser- vations. Rappelons que lʼannonce de lʼinstallation de Lidl avait créé un vif émoi chez les salariés de Super U, inquiets de lʼarrivée dʼune concurrence directe alors que leur est magasin fut - et est toujours - le moteur de la zone. De lʼémoi, il y en eut également chez certains habitants qui eux, désiraient un Lidl. La commu-

Girouettes “Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c’est le vent…” affir- mait en son temps le succulent Edgar Faure. Alors les maires P.S. des grandes villes de France sont- ils des girouettes ou alors est-ce le vent de la politique nationale qui les fait ainsi changer de discours ? Par exemple, le maire de Besan- çon Jean-Louis Fousseret nʼa pas exclu, loin de là, lʼhypothèse dʼune candidature aux législatives de 2012, au nom, a-t-il argué, de la sacro-sainte nécessité de “chan- ger de système.” Ne soyons pas dupes : le P.S. national pousse- ra ses barons locaux, maires des grandes villes, à la grande recon- quête du pouvoir que la gauche attend maintenant depuis des lustres. Cʼest donc au nom de la mission de laquelle il se sentirait investi que le maire de Besançon retournera à la bagarre des légis- latives, lui qui affirmait, pas plus tard que lors des dernières muni- cipales, quʼil souhaitait ne plus se consacrer quʼà sa ville et à son agglomération. Sans doute y a- t-il chez M. Fousseret et dʼautres barons du P.S. non parlementaires une pointe de frustration par rap- port aux maires et de présidents de collectivités locales, quasiment tous sénateurs ou députés… On peut le comprendre. Mais là où le discours confine à une certaine hypocrisie, cʼest quand le maire de Besançon affirme que le jour où une loi prévoirait lʼinterdiction totale du cumul, il serait le premier à la voter ! Ce partisan du non- cumul serait donc intellectuelle- ment immunisé contre le remords puisque le cumul est encore auto- risé ! C.Q.F.D. Cette posture, que Jean-Louis Fousseret ne sera pas le seul à adopter dʼici 2012, loin de là, finit de faire tomber ce véri- table leurre que tentent encore de nous agiter la plupart des dirigeants de gauche quand ils disent sʼoffusquer contre les cumulards intempestifs. Nʼétait-ce pas Arnaud Montebourg, drapé dans son cos- tume de parangon de droiture, qui tirait à boulets rouges sur le cumul lorsquʼil nʼétait que député ? On ne lʼentend plus sur le sujet depuis quʼil est également président du Conseil général de Saône-et-Loi- re. Jean-Louis Fousseret aurait eu autrement plus de panache de camper sur ses convictions dʼantan. Mais les bonnes intentions sont aussi volatiles que le vent… J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Frédéric Car- taud, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2010 Crédits photos : C’est à dire, Festi’Maîche, Foxazik, Mairie de Morteau, Mélibée, Rhin et Danube, Tag Heuer, Tissot

en matière de périscolaire. Et Annie Genevard de rappeler les principales actions en matière de petite enfance engagées depuis plusieurs années : études sur- veillées gratuites pour les familles, activités sportives et culturelles midi et soir gratuites pour les familles, accueil le matin avant lʼécole dès 7 heures moyennant une participation de 2 euros par séance, etc. Il ne manquait donc plus que ce créneau du mercre- di matin, désormais comblé à entendre le maire de Morteau qui a réservé deux places au Chat Perché, en attendant une solu- tion plus pérenne que la muni- cipalité, nous lʼavions dit, est en train dʼétudier avec la M.J.C. de Morteau. Le Chat Perché et la M.J.C. sont subventionnés par la ville de Morteau à hauteur de 240 000 euros chaque année. Cette annonce du renoncement de Lidl permet à Super U dʼaborder les fêtes de fin dʼannée dans la sérénité : “On sait qu’il n’y a pas une zone de chalan- dise extensible et il n’y a pas 30 000 clients devant la porte. Nous avons défendu nos convic- tions et nous demandons à la mairie qu’une commission pour promouvoir la zone soit créée afin qu’elle bouge” dit Laëtitia Vermot, directrice du Super U. Le maire Gilles Robert en est conscient : “Il y a d’autres commerces à fai- re venir dans notre zone, qui seraient moins concurrentiels. On va travailler en concertation avec Super U” , explique-t-il. ne était divisée. Lors dʼun conseil municipal original où devait être prise la décision dʼoffrir la pos- sibilité de sʼinstaller aux Ron- deys, 50 salariés du Super U avaient débarqué dans la salle située au premier étage de la mairie pour faire connaître et entendre leur mécontentement. Le conseil avait voté “pour” lʼarrivée du hard-discounter à 10 voix contre 8. Une décision aujourdʼhui caduque.

L e cinéma Le Paris à Morteau a un nouvel exploitant-gérant depuis le 15 septembre. Jean-Charles Gabireau a signé un contrat de location-gérance de six ans renouvelables avec la communauté de communes du Val de Morteau, propriétaire des lieux. Suite à des difficultés dʼordre personnel, la précédente exploi- tante avait lâché la gestion du Paris en catastrophe en janvier dernier, gestion reprise en main en régie par la collectivité en atten- dant de trouver une solution. Cʼest donc sur de nouvelles bases que redémarre Le Paris. Jean-Charles Gabireau, exploi- tant dʼun autre nouveau cinéma à Poligny, affiche ses ambitions. “Nous allons augmenter le nombre de séances, jusqu’à 19

cinéma dʼici Noël dʼun projec- teur numérique 3D, indispen- sable selon lui dans lʼavenir. La fréquentation du Paris doit aug- menter “d’au moins 20 %” dʼaprès M. Gabireau.

par semaine, fonctionner du lun- di au dimanche, sans relâche et travailler beaucoup plus avec les associations locales. L’idée est de faire bouger autrement Le Paris” insiste le nouvel exploi- tant qui a le projet dʼéquiper son

Petite enfance :

Morteau réagit

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Qualité, service, accueil et choix.

apporter un conseil adapté sur le choix d’un matériau et sa mise en œuvre. Ici, l’accompagnement du client est dans la culture de l’entreprise. Tout Faire n’est pas seulement grossiste en matériaux de construction. Ce magasin commercialise tous les produits nécessaires aux aménagements intérieurs comme les placards coulissants, les dressings, les escaliers et les meubles de salle de bains vendus montés ! Il dispose également d’une nou- velle gamme de portes intérieures à découvrir dans le show- room . Les clients peuvent aussi commander des fenêtres et des portes fenêtres en P.V.C., bois, bois-alu, ou alu. “Si la personne n’a pas de menuisier ou de carreleur pour mettre en œuvre nos produits, nous pouvons lui en recommander un” indique Chantal Billod, responsable du magasin. Un conseiller en menuiserie peut se déplacer au domicile du client pour prendre les cotes, à condition que ce dernier ait accepté au préalable le devis. Cela vaut pour les fenêtres, les portes-fenêtres, les escaliers et les portes de garage.

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Le bâtiment de la Grande rue bientôt rénové Un permis de construire doit être déposé prochainement pour ce bâtiment qui a été dévasté par le feu il y a dix mois. Les travaux devraient démarrer dans la foulée.

L e 29 décembre 2009, le bâtiment situé au numéro 11 de la Gran- de rue àMorteau a été dévasté par les flammes. Le feu a détruit les deux appartements du premier étage. Quant aux deux commerces du rez-de-chaussée, un tabac-presse et une agence immobilière, ils ont subi des dégâts importants, consé- quence de la quantité d’eau déver- sée par les pompiers sur la mai-

son pour éteindre l’incendie. Et puis, plus rien… Cela fait neuf mois maintenant que le bâtiment fantomatique est à ciel ouvert. La pluie, le froid de l’hiver, la neige, la chaleur de l’été, finissent par le dégrader un peu plus chaque jour. Des boules de Noël sont encore accro- chées dans la vitrine de Squa- re Habitat, signe que rien n’a bougé depuis les événements. Mais la situation devrait chan-

ger dans les prochaines semaines. Après les débats d’experts en assurance qui ont duré des mois, les travaux de rénovation devraient pouvoir enfin démarrer. Selon nos informations, le dos- sier connaît actuellement et enfin une évolution favorable. Un per- mis de construire est sur le point d’être déposé. Il s’agit de pro- céder à une reconstruction com- plète de l’intérieur de ce bâti-

Cela fait neuf mois que le bâtiment est ouvert aux quatre vents.

ment dont la façade qui donne sur la Grande rue est d’une architecture remarquable. “Le cas échéant, nous ferons tout

Halle à Morteau. Patrick Duc n’a pas oublié l’implication de Madame le maire qui l’a épau- lé depuis que le sinistre a eu

re Habitat qui a été relogé dès le lendemain dans les locaux du Crédit Agricole de Morteau attend aussi de pouvoir réinté- grer ses bureaux Grande rue qui ont été dévastés par les infil- trations d’eau. “Nous partons sur l’hypothèse que le bâtiment sera couvert bientôt. J’avais l’espoir que l’on puisse démé- nager d’ici la fin de l’année, mais je pense que ce ne sera pas pos- sible” indique Alban Foulquier, responsable de l’agence immo- bilière. Affaire à suivre. T.C.

Les Fins “Je réussis dans les affaires depuis que mon père est passé maire” Prenez une chanson gratinée, un clip aux petits oignons, et laissez mijoter le tout sur Internet jusqu’à obtenir un buzz. C’est André Taillard, alias John&C, qui donne la recette.

lieu. Mais il souhaite maintenant pouvoir regagner la Grande rue. “Il est temps que les nou- velles soient bonnes. Nous nous sommes bagarrés beaucoup. Au bout d’un moment, on

pour instruire le permis de construire dans les meilleurs délais pour que les travaux puissent démarrer rapidement. Il faudrait que ce bâtiment puisse être couvert avant l’hiver” indique Annie

“Il est temps que les nouvelles soient bonnes.”

Genevard, maire de Morteau, qui s’intéresse de près à ce sujet. C’est sous son impulsion que les gérants du bureau de tabac ont pu être relogés place de la

commence à baisser les bras. Pour retrouver notre niveau d’activité il faut que l’on retour- ne dans la Grande rue” dit-il. Le personnel de l’agence Squa-

“J e réussis dans les affaires depuis que mon père est passé maire” dit la chanson. Les paroles sont gratinées mais toute res- semblance avec des personnes existantes est for- tuite (!) si l’on en croit André Taillard dont le clip fait un petit buzz sur Internet. Musicien par plaisir, auteur, il vient d’enregistrer sous le nom de John&C, “Au nom du père, au nom du fils”, le premier volet de “Ainsi sont-ils”. Sur une musique reggae de Frédéric Huot-Mar- chand, il signe une caricature au vitriol du fils à papa enrobant le tout d’une pichenette à la classe politique dont la réputation est entamée par les “affaires”. André Taillard puise sont inspiration dans le monde qui l’entoure. Dans l’actualité, ce ne sont pas les scandales qui manquent. D’autres chansons sont à venir. “C’est le début d’un projet. À terme, “Ainsi sont- ils” va regrouper pas mal de monde, beaucoup de portraits” annonce l’auteur. S’ils sont aussi décapants que celui de ce type à demi désœuvré qui trouve son salut grâce au statut de son père maire, ça promet ! Cette chanson n’aurait sans doute pas rencon- tré le même retentissement si elle ne s’était pas accompagnée d’un clip, assez bien fait, diffusé sur Internet. Le film a été tourné en quatre jours aux Fins, dans les jardins du château Pertu- sier à Morteau, ou encore sur la route des Gras.

Dès sa mise en ligne le 1 er septembre, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre sur la toile. Le bouche a oreille a fonctionné. À ce jour, le clip a été vu plus de 4 300 fois sur le Net. Ce n’est pas un record, mais c’est déjà pas mal. John&C fait mouche. “Je trouvais que le clip était un moyen de communication idéal pour faire comprendre l’histoire. Ensuite, l’intérêt d’Internet est que ça ne coûte rien pour diffuser une chanson. Ce n’est pas comme un C.D. qu’il faut produire et vendre ensuite” dit-il avant de conclure : “Mon but est que les gens s’amusent sur cette musique.” Et accessoirement qu’ils en parlent com- me c’est le cas actuellement dans le Val de Morteau où les commentaires vont bon train sur cette chanson révélatrice tout de même d’une exaspération ambiante. Il y a ceux qui en rient, d’autres qui trouvent que John&C a franchi la ligne jaune. N’est-ce pas là aussi le but rechercher par un auteur un tan- tinet provocateur qui se prend assez peu au sérieux ? C’est ce qui fait le sel de la démocra- tie où l’on tolère - encore - la liberté d’expression. Ceux qui doutent peuvent suivre le malicieux conseil de notre Madeleine Proust nationale : “Quand on voit ce qu’on voit, quand on sait ce qu’on sait, on a meilleur temps de penser ce qu’on pense et d’ ne rien dire.” T.C.

Publi-information MORTEAU AUTOMOBILES se spécialise dans les véhicules allemands

Le garage “Morteau Automobiles” devient le grand spécialiste des véhicules de marques allemandes, et des voitures haut de gamme. Avec une quinzaine de véhicules en exposition permanente. A udi, Volkswagen, Mercedes, BMW… Les plus presti- gieuses marques allemandes ont désormais leur spécialiste. Mor- teauAutomobiles devient une adres- se incontournable en matière de véhicules récents de marques alle- mandes (à partir de 6 mois, 6 000 km), et haut de gamme. Avec son hall d’exposition couvert, une quinzaine de véhicules sont expo- sés en permanence à Morteau. Le succès de Morteau Automobiles tient aussi à la compétence de ses collaborateurs et des fondateurs du groupe GH Auto. “Nous faisons vraiment une recherche personna-

“Pour que les gens s’amusent.”

Damien Grenouillet et Jacques Henriet, fondateurs du groupe GH Auto et au centre, Christophe Dalloz, conseiller clientèle de Morteau Automobiles.

à Villers-le-Lac et à Maîche, pour l’entretien et la réparation des véhi- cules toutes marques. Morteau Automobiles propose un service personnalisé à ses clients : “Nous assurons les reprises et pro- posons des solutions de finance- ment très intéressantes” ajoute Christophe Dalloz. Si les véhicules de marque alle- mande deviennent la spécialité de Morteau Automobiles, le groupe GH Auto, avec plus de 700 véhi- cules vendus chaque année, pro- pose des véhicules adaptés à tous les budgets. La force d’un groupe entièrement dédié à l’automobile.

lisée pour nos clients. Notre objec- tif est de trouver des véhicules com- pétitifs avec un équipement supé- rieur pour un prix équivalent à ce qu’on peut trouver en conces- sion. En ce moment, nous avons énormément de demandes pour ce genre de véhicules” commentent Damien Grenouillet, le chef des ventes du groupe GHAuto et Chris- tophe Dalloz, le conseiller clientè- le de Morteau Automobiles. MorteauAutomobiles s’appuie sur le savoir-faire du groupe GHAuto, spécialiste depuis plus de dix ans des véhicules toutes marques. GH Auto, c’est aussi deux autres sites,

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Le clip tourné dans le Haut-Doubs a été déjà vu plus de 4 300 fois.

V A L D E M O R T E A U

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La sécurité de la côte des Fins en question Des riverains de la R.D 437 et du lotissement de la Dame Blanche sont mobilisés pour attirer l’attention des autorités sur le danger que représente la circulation dans la côte des Fins pour les habitants. Sécurité routière

L e 21 mai, à 5 heures du matin, une voiture des- cendant la”côte des Fins” a quitté la route dépar- tementale 437 pour aller s’écraser plusieurs mètres plus bas, dans un tas de sable, à côté d’une mai- son du lotissement de la Dame Blanche. En vol, le véhicule a accroché deux arbres fruitiers et une partie du muret de la pro- priété voisine. Les causes de l’accident : l’alcool et une vitesse excessive. Le chauffeur du véhi- cule, qui était seul, a été blessé. S’il avait eu lieu en pleine jour- née, quand des enfants jouent à l’extérieur, les conséquences de l’accident auraient pu être dramatiques. C’est ce scénario, le pire de tous, que redoutent les riverains de la R.D. 437 dont le pas-de-porte donne sur la rou- te départementale. Jérôme Laf- fly est l’un d’eux. Depuis cet évé- nement qui le concerne direc- tement puisqu’il a eu à en subir les dégâts matériels, ce jeune père de famille se démène pour à 70 kilomètres heure, mais selon lui, rare sont les automobilistes à la respecter. “Ici, c’est un vrai coupe-gorge. Tous les matins, j’appréhende quand mon épou- se sort de la maison avec les deux enfants. Quand j’ai acheté cet- te maison, ça ne roulait com- me ça” dit-il. Patrick Debros- se, son voisin, habitant le lotis- sement de la Dame Blanche, dont le toit des premières mai- sons est situé juste en contre- bas de la route, est exaspéré. “Quand on a construit ici, on nous a dit que le trafic serait évacué vers la route des Micro- techniques. On peut encore attendre…” rappelle-t-il. Jusqu’à nouvel ordre, le projet est suspendu. “S’ils ne font pas cette route, qu’ils dédient des budgets pour sécuriser cette départementale. Pourquoi ne pas installer un îlot central comme dans la plaine de Mathay, des trottoirs. Et pourquoi pas un radar ?” enchaîne Jérôme Laf- fly. “Un jour, je vais prendre une voiture, une moto ou un camion sur ma terrasse” lâche Patrick qui aimerait rencontrer le mai- re pour lui exposer la situation. Or, à ce jour, malgré les sollici- tations, les deux habitants esti- ment que la mairie fait la sour- alerter les autorités sur le danger que repré- sente pour les habitants cet axe routier fré- quenté chaque jour par 11 000 véhicules. La vitesse y est limitée

de oreille depuis cet accident. Jamais disent-ils, ils n’ont reçu la visite du maire des Fins Gérard Colard. Pourtant, l’élu déclare avoir pris connaissance du dossier. “Je dois me mettre en rapport avec le service terri- torial d’aménagement de Pon- tarlier (S.T.A.) pour discuter de la globalité du problème de la circulation sur la commune des Fins. L’idée est d’analyser les points noirs de la circulation sur l’agglomération avant d’envisager des solutions” explique-t-il. Tout cela risque de prendre du temps. Pour accélérer les choses, Jérôme Laffly a lancé une péti- tion qui a déjà réuni 84 signa- tures. Il a alerté l’État, le Conseil général, dont le vice-président, Jean-Marie Bart lui a répon- du le 22 juillet en indiquant avoir “chargé les services de la Direc- tion des routes et des infra- structures d’analyser rapidement la situation et d’envisager, dans la mesure du possible, des mesures d’amélioration de la sécurité.” Depuis 1992, trois personnes se sont tuées dans la côte des Fins et il y a eu 16 accidents corpo- rels. En faudra-t-il d’autres pour déclencher une réflexion autour de la sécurité de cette route ? Le conseiller général Albert Rognon connaît le problème. Selon lui, il faut y apporter une réponse non pas répressive en installant un nouveau radar, mais préventive. Il cite l’exemple de Valdahon où la municipalité a placé à l’entrée de l’agglomération un système de contrôle automatique de la vites- se qui en temps réel indique à l’automobiliste l’allure à laquel- le il roule. “On peut peut-être ins- taller un dispositif équivalent qui invite les conducteurs à lever le pied. Il ne faut pas forcément un radar, mais de la citoyen- neté. En tout cas, il faut trouver une solution pour que les auto- mobilistes aillent moins vite. N’oublions pas que des gens vivent le long de cette route et qu’aujourd’hui ils sortent de chez eux avec la peur au ventre.” Reste à savoir qui du Conseil général ou de la commune pren- drait la responsabilité d’une tel- le installation ? Interpellée également, la gendarmerie a effectué des contrôles de la vites- se en plaçant une voi- ture banalisée le long de la voie descendante.

Jérôme Laffly et Patrick Debrosse, porte-parole des habitants, souhaitent que

les autorités compétentes

sécurisent enfin la côte des Fins.

“Analyser les points noirs de la circulation.”

T.C.

Le 5 mai, la voiture a quitté la route pour s’écraser plusieurs mètres plus bas dans un tas de sable.

V A L D E M O R T E A U

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Les pompiers recrutent Morteau Les soldats du feu ont besoin de renfort. L’année dernière, les pompiers de Morteau ont réali- sé près de 1 200 interventions dans la com- munauté de communes.

Le plus ancien club de gymnastique de Morteau a inauguré une nouvelle salle flambant neuve. U ne rentrée pas comme les autres pour la Saint-Michel, plus vieille associa- tion sportive de Morteau (107 ans). Depuis début septembre, elle possède une nou- velle salle de gymnastique flambant neuve. Du high-tech destiné à former les futurs gym- nastes de demain ou permettre aux plus jeunes de découvrir ce sport complet en tou- te sécurité. C’est vrai qu’elle a de la gueule cette salle. Plafond haut, tapis sentant bon le neuf, cheval-d’arçon lustré, barres paral- La Saint-Michel saute de joie Morteau

À Morteau,une campagne de sensibilisation est menée pour inciter la population et les salariés d’entreprises à s’engager com- me soldat du feuvolontaire.Bref, si l’uniforme vous intéresse,il y aurabienun casque ouune pai- re de bottes à votre taille. Les pompiers de Morteau, en lien avec le Service départe- mental d’Incendie et de Secours (S.D.I.S.), mènent une quantaine) ne sont pas en bais- se mais nous sommes obli- gés de préparer l’avenir” concè- de le centre de secours mor- tuacien. Cette campagne organisée en partenariat avec la ville consis- tera dans un premier temps en un affichage dans les magasins et lieux publics du Val de Morteau. Chaque citoyen aura ainsi la possi- bilité de trouver rapidement les contacts pour s’engager comme volontaire. L’information va paraître dans le bulletin municipal mor- tuacien et sera relayée sur expérience pilote via une grande campagne de sen- sibilisation de la population. “Nos effectifs (une cin-

les sites internet du S.D.I.S. (www.sdis25.com) et de la vil- le de Morteau (www.morteau.org). Des conventions avec plu- sieurs entreprises vont être signées. Ainsi, les formations seront intégrées dans le cur- sus de la formation profes- sionnelle continue. Chaque trimestre, le S.D.I.S. parti- cipera aussi à des manifes- tations en lien avec la vie loca- chefs d’entreprises locaux. L’an dernier, les pompiers de Morteau sont intervenus envi- ron 800 fois dans leur zone et 1 200 fois à l’échelle de la communauté de communes. Dans le Doubs, les hommes du feu ont réalisé 32 813 interventions réparties entre les 70 centres d’incendie et de secours. Pour effectuer ces missions, aux côtés des pro- fessionnels, ils sont 2 247 sapeurs-pompiers volontaires à assurer la qualité des secours de proximité. Peut- être seront-ils un peu plus avec cette campagne. le ou créera des événements spéci- fiques comme une manœuvre géné- rale auxquelles seront conviés les

La présidente Monique Saillard dans la nouvelle salle de la Saint-Michel.

Dans le cursus de la formation professionnelle.

lèles et asymétriques rangées au millimètre : tout ce matériel donne envie de se donner, de suer. D’ailleurs, les gymnastes ont fait montre lors de l’inauguration au public de leur talent en réalisant plusieurs choré- graphies devant un public… forcément conquis. Pour l’occasion, Monique Saillard - cinquiè- me présidente de l’association - avait invi- té anciens, parents, sociétaires et élus pour ce moment particulier. Ces derniers, via les subventions, ont permis la construction de cet espace dont le montant des travaux avoisine le million d’euros. “Nous avons une aide du Conseil général en grande partie, du Conseil régional, de la Ville de Morteau et de la communauté de communes” dit la prési- dente qui n’oublie pas de mentionner que la Saint-Michel a cassé sa tirelire. “ Ç a fai- sait 20 ans que l’on se posait la question de savoir si on lançait les travaux ou non. En vendant du terrain, nous avons pu finan- cer une partie de cette construction.”

Beaucoup de monde lors de l’inauguration.

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Histoire Barthélémy Belzon,

Belzon, est qu’il est parvenu à mettre au point une fabrique mécanique de pièces. Cette stan- dardisation permettait l’interchangeabilité des pièces d’une montre à une autre.” L’application de ce procédé s’est accompagnée d’un gain de pré- cision et de la productivité à une époque où la fabrication de pièces dépendait surtout de petits ate- liers d’horlogerie indépendants. Cette diversité ne permettait pas, semble-t-il, d’atteindre une qualité constante. En 1886, Bar- thélémy Belzon dépose même le brevet de sa montre à Londres. L’aventure mortuacienne de cet industriel s’arrêtera quelques années plus tard. Il quittera Mor- teau pour Paris. “Il a englouti toute sa fortune familiale dans l’entreprise. Ruiné, il a dû se résoudre à la céder.” En 1890, la société passe sous la direction de Bernard Hass-Jeune, un brillant ingénieur qui va l’exploiter jusqu’en 1894. La gran- de fabrique connaîtra ensuite des fortunes diverses. Le bâti- ment emblématique de l’histoire ouvrière et horlogère de Mor- teau sera détruit au début des années quatre-vingt. M. Belzon est passé à la postérité puis- qu’une rue de Morteau porte son nom.

industriel révolutionnaire Ingénieur de formation, il a donné à l’horlogerie mortuacienne un rythme industriel en créant la “grande fabrique”.

L’ histoire horlogère de Mor- teau est indissociable du nom de Barthélémy Bel- zon (dit Élie Belzon). Cet ingé- nieur venu du Sud de la Fran- ce est le premier à avoir indus- trialisé la fabrication de montres mécaniques dans leVal. “En 1880, il a racheté les terrains de la

grande corvée (actuelle rue Pas- teur) pour construire une usine” raconte l’historien Henri Leiser qui effectue actuellement un tra- vail de recherche sur le sujet. L’établissement sera connu sous le nom de la “grande fabrique”. En 1885, l’entreprise emploie 800 ouvriers. “La réussite de M.

Barthélémy Belzon, assis au premier rang au centre. À sa gauche, Bernard Hass-Jeune qui reprendra la direc- tion de l’entreprise en 1894.

Histoire

Une photo de famille de 1910 conservée par le Mortuacien Robert Zipper fait rejaillir les souvenirs de ce descendant de la famille d’Irénée et Henriette Faivre, 16 enfants, une des plus grandes familles mortuaciennes. Une vie mortuacienne, il y a 100 ans…

E n haut du cliché jauni par le temps, Francis Faivre. Le jeune hom- me, alors âgé de 17 ans, s’aventure avec deux autres amis de Morteau sur le Doubs gelé à hauteur du pont deMorteau.Nous sommes en janvier 1911, quelques

le Faivre, meurtrie également par la perte de deux autres enfants, les deux jumeaux Fer- nand et Louis (qui entourent Francis sur la photo), tous deux tués au combat au début de la Grande Guerre en 1914. Cette photo de 1910 que Robert

l’une sera bonne puis repasseuse, un autre effectuera ses obliga- tions militaires de 1936 à 1945, d’autres seront bergers. C’est la chronique d’un autre temps, celui où les autorités mor- tuaciennes avaient obligé Iré- née Faivre à tuer son chien pour avoir droit aux bons de la sou- pe populaire pour sa famille. “Une époque rude, âpre, où on était exigeant envers les enfants, mais en même temps de laquel- le on garde des souvenirs d’une poésie qu’on a du mal à expri- mer” résume Robert Zipper qui possède des archives photogra- phiques familiales étonnam- ment fournies. Un petit pan de l’histoire locale que seul le sou- venir des plus anciens peut ravi- ver aujourd’hui. J.-F.H.

semaines seulement après cette photo de famille. La glace rompt sous les pieds de l’infortuné jeune hom- me qui périt noyé dans les eaux glacées du

Zipper n’a retrouvé que quarante plus tard, est le témoin d’une époque, celui d’une famille “nombreuse, populaire et besogneuse” comme le résume aujourd’hui

Obligé Irénée Faivre à tuer son chien.

Doubs. Le jour des obsèques de Francis Faivre, Henriette Faivre mettait aumonde le 13 ème enfant de cette famille qui en comp- tera au total 16, faisant des Faivre de Morteau une des dynasties familiales les plus connues du Val. Ce drame a endeuillé la famil-

le Mortuacien qui est le fils d’une des filles Faivre, Georgette. En bas de la photo, entourant le père, René Faivre, qui sera chauf- fagiste rue Neuve à Morteau, et Henri Faivre qui fondera plus tard l’entreprise Barostar, deve- nue leader mondial des baro- mètres. Parmi les autres enfants,

La famille Faivre en 1910. Parmi les enfants, Henri, le futur fondateur de Barostar (deuxième enfant en partant de la droite).

V A L D E M O R T E A U

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Villers-le-Lac

En bref…

Le collège de Villers-le-Lac joue son avenir Le projet de rénovation du collège de Villers-le-Lac est mis entre parenthèses jus- qu’en 2012. Le collectif de défense du collège rencontrait le recteur le 24 septembre.

Frontaliers Rechercher un emploi après 50 ans ? La Maison transfron- talière européenne et Ecti organisent 4 ateliers dʼaccompagnement au retour à lʼemploi des personnes de plus de 50 ans. Les jeudis 7, 14, 21 et 28 octobre de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures dans les locaux du Groupement transfrontalier européen (29, Grande rue) à Morteau. Ate- liers gratuits destinés aux per- sonnes de plus de 50 ans recherchant un emploi en France ou en Suisse. La pré- sence aux 4 ateliers est indis- pensable. Renseignements et inscriptions au 03 81 68 55 19. Commerce Lʼassociation des commer- çants et artisans de Morteau, rebaptisée M.V.V. (“Morteau votre ville”) est à la recherche de bénévoles dʼici la fin de lʼannée. Objectif : épauler les commerçants dans la prépa- ration des animations de fin dʼannée notamment. Contac- ter Béatrice Godard (la Mai- son de Béa) au 03 81 67 72 43 ou Danielle Roussel-Galle (Évasion Beau- té) au 03 81 67 13 04.

L e collège de Villers-le- Lac fermera-t-il un jour ses portes ? À cette question brutale, la réponse est non, du moins jus- qu’en 2016-2017. Même si le mouvement de rapprochement avec son voisin, le collège de Morteau a été amorcé il y a deux ans. Depuis 2008, il n’existe en effet plus qu’un principal pour les deux établissements, Villers- le-Lac ayant désormais à sa tête un principal-adjoint. À court terme, ce sont les deux conseils

d’administration qui fusion- neront. Mais les craintes de voir le col- lège fermer ses portes sont semble-t-il infondées et c’est jus- tement pour dissiper les craintes que le maire de Villers-le-Lac, accompagné d’un collectif de défense du collège, rencontrait le recteur d’académie Éric Mar- tin le 24 septembre dernier. “L’objectif est de maintenir la pres- sion et de réclamer au recteur un écrit officiel qui donne au Conseil général toutes les garanties que

le collège sera maintenu” résu- me Thierry Munier, enseignant au collège et membre du collec- tif. Car c’est bien le Conseil général qui avait lancé en 2005 un vas- te programme de rénovation du collège de Villers à hauteur de 8 millions d’euros. Projet bru- talement mis entre parenthèses quand l’Éducation Nationale a pris la décision de mettre l’établissement de Villers en réseau avec le collège de Mor- teau. “Tout le monde compren-

Le collège de Villers est un des plus petits du département.

sion. “Le recteur nous a dit qu’il y aurait maintien des deux sites, nous attendons maintenant un écrit officiel” ajoute Thierry Munier. La communauté de communes, de son côté, a réaffirmé lors de

dra bien qu’on ne voulait pas investir 8millions d’euros d’argent public sans garantie de la péren- nité de cet établissement” com- mente Claude Jeannerot, le pré- sident du Conseil général du Doubs.

Alors depuis deux ans, c’est le statu quo à Vil- lers. Le Conseil géné- ral a tout de même investi depuis 200 000 euros pour des opérations de mainte- nance, mais le grand

sa dernière réunion le 16 septembre dernier, son attachement au collège deVillers en estimant que la mise en réseau des deux collèges ne peut qu’être bénéfique pourVil- lers. Du côté des ensei-

“On ne peut plus rien décider depuis Villers.”

projet de rénovation ficelé par le cabinet Prillard-Lapprand est toujours en attente. La période d’observation et de mise en place de la mise en réseau entre les collèges de Vil- lers-le-Lac et de Morteau doit courir jusqu’en 2012, délai déci- dé par le rectorat. “L’opération de restructuration n’est en rien annulée, elle est juste reportée” résume Claude Jeannerot qui attend donc la position officielle du recteur. De son côté, le collec- tif continue à maintenir la pres-

gnants, on est un peu plus cir- conspect. “Le souci, c’est qu’on ne peut plus rien décider depuis Vil- lers, les emplois du temps sont faits depuis Morteau, etc.” illustre M. Munier. Avec 180 élèves cette année, le collège de Villers-le-Lac est un des plus petits du département. Ce qui ne lui empêche pas d’être en pointe sur plusieurs domaines d’activité, notamment en termes d’équipements informatiques et de nouvelles technologies. J.-F.H.

L’enveloppe que le Conseil général réserve à sa rénovation est quasiment de 8 millions d’euros.

PUBLI-INFORMATION

Home Plénitude Service :

un crédit d’impôt équivalent à 50 % du total. “Grâce à nos agréments, nous sommes également habilités à recevoir les C.E.S.U. pré-financés” précise la gérante. Home Plénitude Service est déjà agréé pour les sorties d’hospitalisation, elle le sera bientôt par les caisses de retraite et les mutuelles. D’autres prestations sont proposées par la structure de Gilley comme le ménage et le repassage à destina- tion de tous, ainsi que la garde des enfants de plus de trois ans, toujours à domicile. “Notre activité est en plei- ne évolution” résume Isabelle Battu qui intervient personnellement dans la mise en place des services auprès de chacune des familles. Le service à la personne est un domai- ne où l’humain et la confiance jouent énormément. Il est suffisamment sen- sible pour ne pas le confier à n’importe

l’authentique service à la personne

Home Plénitude Service est installé à Gilley depuis juillet 2009. En un an, la structure a su convaincre les familles de son professionnalisme. Elle emploie désormais six personnes.

L’ exigence, c’est sans doute ce qui caractérise le mieux Isabelle Bat- tu, la gérante de la structure Home Plénitude Service, créée à Gil- ley en juillet 2009. Elle est exigean- te envers elle-même d’abord, envers le personnel qu’elle recrute et très poin- tilleuse sur la qualité des prestations qu’elle propose. Home Plénitude Service est une entre- prise de services à la personne orien-

tée essentiellement vers les publics les plus fragilisés, personnes âgées ou han- dicapées, qui souhaitent rester à domi- cile. C’est donc le personnel qualifié de Home Plénitude Service qui vient à elles, leur proposant toutes les pres- tations liées au maintien à domici- le : aide au lever, au coucher, à la mobi- lité, repas, ménage… Les prestations sont à la carte et individualisées. La structure de Gilley intervient pour

l’instant sur l’ensemble du Saugeais et sur le Val de Morteau. En un an, la progression de l’activité est à la hauteur des espérances d’Isabelle Battu qui a dû embaucher 5 personnes. Pour l’instant, seul le bouche-à-oreille a assuré le succès de la structure qu’elle compte encore faire évoluer. “Nous avons de plus en plus de demandes se félicite Isabelle Battu , d’où ces embauches régulières. J’ai des idées très précises sur les per- sonnes âgées ou handicapées, ce qui explique les tests très poussés que je fais quand je recrute du personnel. je suis très exigeante” confirme la respon- sable qui s’est donc entourée d’une auxiliaire de vie, d’une assistante de vie et de deux aides à domicile ainsi que d’une secrétaire-comptable. En relation permanente avec les ser- vices sociaux et les collectivités de tutel- le, Home Plénitude Service propose des services à la carte en fonction du besoin de chacun. Les tarifs sont réduits en fonction des prestations sociales auxquelles les bénéficiaires ont droit et le coût final est encore allégé par

qui. Alors il est pré- férable de s’adresser à une professionnel- le pour qui ses notions sont primor- diales. Home Pléni- tude Service sera par conséquent le meilleur interlocuteur pour assurer le plus longtemps possible le maintien à domicile de vos proches.

“Notre activité est en pleine évolution.”

5, rue Pasteur - 25650 GILLEY Tél. : 03 81 67 78 65 - Port. 06 84 16 55 53 E-mail : homeplenitudeservice@orange.fr Home Plénitude Service

L’équipe de Home Plénitude Service au complet. Au premier plan, la dirigeante Isabelle Battu

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V A L D E M O R T E A U

L’immobilier a amorcé sa reprise Les notaires du Doubs ont livré leur baromètre annuel de l’immobilier. Après une chute brutale des transactions en 2009, les prix ont également enregistré un fléchis- sement. Mais les volumes de vente repartent à la hausse. Marché

En bref…

après une baisse de 5,9 % en 2009, les prix se sont stabilisés cette année. Le prix médian par m 2 qui était de 1 734 euros est passé à 1 633 euros en 2010 dans le Doubs. Concernant les maisons anciennes, la tendan- ce baissière observée depuis deux ans est toujours notable cette année : - 3,8 % entre fin août 2009 et fin août 2010. Ain- si le prix de vente d’une maison ancienne est passé de 166 400 à 160 000 euros en moyenne. Bien sûr avec des disparités selon les

zones du département. Une mai- son moyenne à Besançon sera toujours vendue 220 000 euros, 216 000 sur la région deMorteau, 160 000 dans le secteur deMaîche, contre 134 000 seulement dans la périphérie de Montbéliard. Les appartements neufs ont su maintenir leur prix : + 6 %, et ce, “grâce notamment au dispositif fiscal incitatif Scellier” précisent les notaires. Les terrains à bâtir enfin conti- nuent à afficher des prix à la haus- se : + 9,4 %. Cependant, la sur- facemoyenne d’acquisition a bais- sé. La demande de biens semble s’être recentrée sur les villes cet- te année : Besançon et sa péri- phérie enregistrent en effet 61 % des transactions d’appartements anciens. Concernant le volume des ventes, il est à nouveau en augmentation, après une chute sévère en 2009 qui avait symbo- lisé l’entrée de l’immobilier dans la crise. Tous ces chiffres doivent être mis en perspective avec ceux des années précédentes. “Il ne faut pas oublier qu’avant la cri- se, notre département avait enre- gistré huit années de hausse ininterrompue” nuancent les notaires du Doubs. Et ces chiffres cachent en outre des disparités importantes selon les secteurs géographiques. Pour le même type de maison dans le secteur de Baume-les-Dames, un acquéreur déboursera 120 600 euros et à Besançon 220 000 euros, soit plus de 80 % plus cher. J.-F.H.

Montlebon 15 ème Bourse des Collection- neurs à la Salle des Fêtes de Montlebon le 17 octobre. Montbenoît Dernier (?) rebondissement de lʼaffaire Jean-Marie Barrand à Montbenoît dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises : le couple sʼest vu vider ses comptes en banques sur injonc- tion du maire de la commu- ne. Frontaliers (bis) Le 2 ème pilier imposé. Jeudi 16 septembre, lʼAssemblée nationale en France a voté un projet dʼavenant à la conven- tion fiscale franco-suisse de 1966. Ce texte a principalement pour objectif lʼéchange dʼinformations en cas de frau- de fiscale. Un article concerne directement les frontaliers qui rapatrient leur 2ème pilier sous forme de capital, puisque la Suisse pourra désormais lʼimposer. Le texte doit enco- re être signé par le Sénat. Tennis Le Tennis-Club de Maîche orga- nise un tournoi amical de double-mixte le dimanche 17 octobre. Inscriptions jusquʼau 14 octobre au 06 62 62 73 99.

C omme tous les ans à la même époque, les notaires du Doubs ont révélé les conclusions de leur observatoire de l’immobilier. La grande leçon de cette cuvée 2010, c’est la légère baisse des

prix de l’immobilier dans notre département qui contraste bien sûr énormément avec les années de folie qu’a connu l’immobilier entre 2003 et 2008. “Après une chute brutale des transactions immobilières, particulièrement

marquée dans notre départe- ment, qui était l’élément majeur de 2009, les prix ont également enregistré une baisse en 2010” résume la Chambre des notaires du Doubs. Pour les appartements anciens,

Prix de vente des maisons anciennes. Le Haut-Doubs arrive juste après Besançon.

Prix de vente médian et évolution sur 12 mois

BESANÇON

5% des entrées

220 000 € /-8,9% 216 200 € /-5,3% 216 000 € /-8,7%

ZONE URBAINE PONTARLIER MORTEAU MONT D’OR ET LACS PÉRIPHÉRIE BESANÇON MAICHE DOUBS ORNANS - VALDAHON MONTBÉLIARD PÉRIPHÉRIE MONTBÉLIARD BAUME-LES-DAMES

5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées 5% des entrées

185 500 € /-5% 179 800 € /-8,9%

160 000 € /-5,3% 160 000 € /-3,8% 159 000 € /6%

145 000 € /1% 134 000 € /-4,3%

120 700 € /-7,2%

0 €

50 000 €

100 000 € 150 000 € 200 000 €

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V A L D E M O R T E A U

La télé analogique disparaît le 16 novembre Attention au rush chez les spécialistes d’ici le 16 novembre. Les foyers situés en zone blanche verront un écran noir appa- raître dans la nuit du 15 au 16 novembre… Télévision

D’ une rue à l’autre dans le Haut-Doubs, nous ne sommes pas tous égaux devant la télévision. Suivant que l’on habite telle commune, et même au sein de la même com- mune, telle rue, on reçoit, ou pas, les chaînes de la T.N.T. analo- gique. Le 16 novembre prochain, la télé- vision numérique terrestre bas- culera intégralement au numé- rique. Il existera alors deux solu- tions pour ceux qui sont en zone blanche, soit s’équiper d’une para- bole, soit passer par le réseau téléphonique A.D.S.L. style “Live- box”. Et ce, quel que soit l’âge

de votre téléviseur, aussi récent soit-il. “Les nouveaux téléviseurs intègrent tous la T.N.T., mais pour le hertzien seulement, pré- vient David Bessadet, le gérant du magasin Expert à Morteau. Quand tout basculera au numé- rique à la mi-novembre, ceux qui sont en zone blanche devront s’équiper de la parabole et d’un terminal. L’État accorde des aides pour cela, selon les revenus. Deuxième solution pour avoir la télé : passer par le réseau télé- phonique style Livebox. ” Et enco- re, être en zone A.D.S.L. ne signi- fie pas automatiquement être éligible à la télé… Pour y voir

plus clair dans ce capharnaüm, l’État a mis en place un numé- ro : le 0970 818 818. La proxi- mité du Haut-Doubs ajoute une autre difficulté au problème car les deux réseaux T.N.T., suisse et français, s’entrecroisent par- fois, si bien que certains télé- spectateurs bien placés peuvent simultanément recevoir la T.N.T. française et les chaînes suisses. Alors un conseil de profession- nel : ne pas attendre le dernier moment pour se préparer au passage au tout numérique. “Nous avons déjà du monde com- me deux fois Noël !” confirme David Bessadet. J.-F.H.

Au Meix-Musy, la société Itas-Tin a installé il y a quelques mois une antenne pour la T.N.T., proche de l’historique relais de T.D.F.

Renseignements au 0970 818 818

Morteau

Mise en demeure pour le remblaiement du marais La Commission de Protection des Eaux saisit le pré- fet pour lui demander de mettre en demeure le propriétaire du remblai qui s’avance sur le marais de Morteau afin qu’il se conforme à la législation.

L e propriétaire du terrain s’était engagé à enlever une partie du remblai qui empiète sur le marais de Mor- teau au Mondey, dans la conti- nuité de l’ancienne centrale à béton. Or, ce n’est toujours pas fait alors qu’il devait le faire dans le cadre d’un accord amiable trou- vé il y a quelques mois avec la mairie de Morteau. “Il avait pro- mis qu’il l’enlèverait l’année der- nière, ce n’est pas fait” consta- te le collectif de défense du marais qui revient à la charge. Si bien qu’aujourd’hui, c’est la commission de protection des eaux qui se mêle de l’affaire. L’association bisontine qui est parmi les plus actives quand il s’agit de défendre l’environnement entre en scè- ne. Elle vient de transmettre un courrier au préfet pour demander la mise en demeu- re du propriétaire qui à la sui- te de cela devrait être amené

pour commencer à régulariser la situation vis-à-vis de l’administration. La C.P.E. entend faire respecter la procé- dure fixée par la loi sur l’eau de 1992 qui s’applique quand le remblai dépasse les seuils régle- mentaires, ce qui semble être le cas. “Les services de l’État vont examiner le dossier. Soit ils obligeront le propriétaire à enle- ver le remblai, soit ils l’autoriseront à le laisser en échange de mesures compensa- toires” précise la Commission de Protection des Eaux. Le remblai empiétant sur une zone inondable, la loi dit qu’il faut dégager en compensation une surface pour permettre l’épanchement des crues. “Un procès-verbal a également été déposé au titre de remblaiement illégal et de destruction d’espèces protégées” annonce le collectif de défense du marais. T.C.

Si l’administration autorise le remblai, des mesures compensatoires devront être trouvées.

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