La Presse Pontissalienne 126 - Avril 2010

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2 €

AVRIL 2010 N° 126

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

GRANDES SURFACES LA COURSE EN AVANT CONTINUE

POLÉMIQUE p.8 Le courrier qui sème le trouble au service des routes Une lettre envoyée par un salarié du service territorial d’aménagement de Pontarlier (S.T.A.) à sa hiérarchie jette un pavé dans la mare du Conseil général. Le syndicat C.G.T. a été saisi. p.6 et 7 7 millions d’euros pour Métabief Le Conseil général du Doubs a présenté son nouveau plan d’action pour moderniser la station de Métabief. Un nouvel espoir donné aux acteurs du tourisme. Faut-il y croire. L’ÉVÉNEMENT

TRAVAUX PUBLICS p.26 La mairie de Frasne condamnée Suite à des irrégularités constatées dans un appel d’offres, la mairie de Frasne vient d’être condamnée. Elle a dû verser plus de 20 000 euros à un entrepreneur du Haut-Doubs.

Pontarlier et sa périphérie renforcent encore l’offre commerciale LE DOSSIER en p. 15 à 20

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

2

La Presse Pontissalienne n° 126 - Avril 2010

Liliane Lucchesi émue mais pas abattue

Couac autour de la saucisse de Morteau abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets

Otage Lʼaffaire très médiatisée du jet privé dʼAlain Joyandet, dont la facture se serait élevée à 116 500 euros pour un aller-retour express en Martinique ne peut quʼempirer la fracture ouverte qui sépare désormais lʼélu du citoyen. Et dire que cʼest le groupe de ce même Alain Joyandet qui quelques jours plus tard au Conseil régional, lors de la séance dʼinstallation des nouveaux élus, avait fait la proposition de rédui- re le nombre de membres de la com- mission permanente de 25 % au Conseil régional, au nom de la bon- ne gestion des deniers publics, paraît soudain totalement saugrenu, voire malhonnête. Malhonnête, à lʼimage aussi de la décision soufflée par le P.S. national à Marie-Guite Dufay qui le jour même annonçait que le Conseil régional gèlerait sa contribution finan- cière dans le contrat de projets État- Région, exerçant dès lors un réel chan- tage à lʼÉtat dans la lutte à laquelle se livrent ouvertement depuis le 21 mars les Régions quasiment toutes de gauche à lʼÉtat et sa politique gou- vernementale de droite. Dans ces deux exemples initiés par les deux nou- veaux leaders du Conseil régional, cʼest le citoyen qui est pris en otage. Le citoyen contribuable dʼune part, lʼadministré de lʼautre. Lʼabstention record quʼhélas nous annoncions dans notre précédente édition a donc triom- phé du récent scrutin régional et en deux attitudes aussi inadmissibles lʼune que lʼautre, M. Joyandet et M me Dufay poursuivent en quelque sor- te lʼœuvre de sabotage du lien de confiance qui unissait autrefois la clas- se politique de ses administrés. En ne se déplaçant pas aux urnes en mars, cʼest un vrai message que les citoyens ont voulu faire passer à la classe poli- tique. Mais ne nous leurrons pas : la distance abyssale qui sʼest creusée entre les “élites” et le “peuple” arran- gent en fait ceux qui souhaitent le sta- tu quo et en vérité, ils sont plus nom- breux quʼils ne veulent le laisser croire. Nʼa-t-on pas entendu beaucoup de candidats souhaiter une campagne “la plus courte possible ?” Comment espérer redonner lʼélan citoyen aux abstentionnistes avec de tels discours ? Lʼinstruction civique et le retour au réel des dirigeants, quʼils soient nationaux ou régionaux, comptent parmi les urgences. Car à ce rythme-là, lʼexplosion sociale nʼest plus très loin en France. J ean-François Hauser Éditorial

A dopté au mois dʼaoût, le nouveau cahier des charges de lʼI.G.P. (identification géo- graphique protégée) indique que la sau- cisse de Morteau doit être fabriquée avec du porc élevé au lactosérum, peu importe la région dʼorigine du porc. “Au départ, nous avions pro- posé à l’Europe une zone d’approvisionnement en porc étendue à la Franche-Comté, la Bres- se de l’Ain et la Saône-et-Loire. Elle a été refu- sée. L’alternative a donc été d’étendre la zone à toute la France à condition que les porcs soient élevés au lactosérum” rappelle lʼassociation de défense de lʼI.G.P. Morteau Montbéliard. Même si aujourdʼhui 90 % des fabricants achè- tent des porcs en Franche-Comté et dans les régions limitrophes, cʼest sur ces nouvelles bases que la filière se structure avec quelques couacs à la mise en route. La société Claviè- re de Dole qui, avec Amiotte dʼAvoudrey, est un des deux plus gros fabricants de saucisses de Morteau sʼest visiblement fait rappeler à lʼordre lors du Conseil dʼadministration de lʼassociation le 14 janvier dernier. À lʼoccasion dʼun contrôle de flux, il a été détec- té “une non-conformité grave d’août à octobre sur les approvisionnements, du fait du recours à un fournisseur non habilité.” Dans ce même rapport, la société Clavière répond que la non- conformité est traitée et quʼelle “ne se renou- vellera pas puisque le fournisseur concerné est désormais habilité dans la démarche “saucis- se de Morteau .” Suite à cette affaire, Hubert Ducrot, directeur de lʼentreprise, parle de “mau- vais procès. Je n’ai pas envie de polémiquer sur ce sujet qui est clos. La société Clavière a toujours respecté les règles d’approvisionnement

La Pontissalienne était visiblement émue le 26 mars dernier, de ne plus faire partie de l’exécutif régional.

L e 26 mars, Liliane Luc- chesi était présente au Conseil régional pour assister à lʼélection de Marie-Guite Dufay confir- mée dans sa fonction de présidente. Un moment dʼémotion pour la conseillè- re municipale de Pontarlier qui nʼa pas pris part au vote puisquʼelle a perdu le siè- ge de conseillère régiona- le quʼelle occupait depuis novembre 2008. “C’est le jeu du scrutin de liste qui fait que des candidats se trou- vent à la frontière. Je n’ai pas été élue. Ça a été difficile pour moi, car j’étais engagée dans mon récent mandat. En faisant partie de la majorité, il y a une possibilité d’agir. La Région est une collecti- vité qui permet de se proje- ter vers l’avenir” confie-t-elle. Néanmoins, Liliane Lucche- si reste solidaire de la nou-

velle équipe régionale dont elle estime faire encore par- tie au titre de militante socia- liste. “Je ne cours pas après les postes. Je me bats pour des valeurs. Évidemment, je n’interviendrai pas dans la politique régionale, mais dans le débat au niveau du parti socialiste. Je suis heureuse du résultat de ces élections car pour moi la Franche-Com- té avait besoin de rester à gauche.” Et puis rien ne dit que lʼélue pontissalienne ne fera pas partie à nouveau de la majo- rité régionale sans passer par les urnes. La chance lui a souri une première fois il y a deux ans, puisquʼelle a rem- placé à lʼassemblée Martial Bourquin élu sénateur. Si un siège venait à se libérer dans la majorité régionale, cʼest à elle quʼil reviendrait. S uite à lʼarticle paru dans le dernier numé- ro de La Presse Pon- tissalienne, les riverains du groupe scolaire Joliot-Curie ont lancé une pétition contre le projet dʼinstallation dʼune nouvelle antenne- relais dans le quartier (rue Denis-Papin). Cette péti- tion a déjà recueilli qua- rante signatures. Le col- lectif envisage de transmettre ce document à Patrick Genre, maire de Pontarlier, ainsi quʼaux ser- vices dʼOrange France. Lʼopérateur justifie cet équi- pement par le fait quʼil per- mettra de développer la technologie 3G. Cette tech- nologie donne la possibili- té aux abonnés de consul- ter, entre autres, Internet sur leur téléphone portable. Dans le dernier numéro de La Presse Pontissalienne, France Télécom Orange précisait par ailleurs avoir lʼobligation de couvrir en 3G 91 % du territoire natio- nal dʼici la fin de lʼannée et 98 % dʼici fin 2011.

Environ 4 000 tonnes de saucisse sont fabriquées chaque année.

en porc fixées par le cahier des charges” sou- ligne-t-il, en rappelant par ailleurs que la sau- cisse de Morteau Clavière a reçu la médaille dʼargent lors du concours agricole à Paris. Le problème selon des membres de lʼassociation est que lʼentorse au cahier des charges obser- vée pendant plusieurs mois dans cette entre- prise a pu créer en plus une distorsion de concur- rence. Un porc élevé au lactosérum coûte plus cher quʼun porc qui ne lʼest pas. “Il peut y avoir une différence qui est de l’ordre de 30 à 50 cen- times d’euros le kilo. Au final, c’est 10 % d’économie sur le produit fini” confie-t-on chez les fabricants de saucisse. Au moins cette affaire montre que lʼassociation fait preuve de fermeté vis-à-vis de ses adhé- rents et que les contrôles quʼelle organise por- tent leurs fruits. Tout le monde devra rentrer dans le rang ou alors en sortir.

Une pétition contre les antennes-relais

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Avril 2010 Commission paritaire : 1102I80130

Crédits photos : Aéroclub de Pontarlier, C.F.D., Musée, O.T.S.I.. Nozeroy, Ville de Pontarlier.

cuisinella ETS PRÉVALET

6, ROUTE DE DIJON PONTARLIER Tél. 03 81 39 80 39

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 126 - Avril 2010

4

7 MILLIONS POUR MÉTABIEF Le Conseil général reprend la main sur

le dossier Métabief. Dans les deux prochaines années, c’est la collectivité départementale qui pilotera directement le destin de la station- phare du Haut-Doubs, mettant ainsi “sur la touche” l’actuel gestionnaire Orex qui arrivait en fin de contrat. Un des éléments principaux du plan annoncé le 25 mars par le Conseil général est le lancement - enfin - des investis- sements sur l’enneigement artificiel. Mais les incertitudes demeurent sur le calendrier précis et sur le mode de financement de ces investissements. Alors nouveaux effets

d’annonce ou réel démarrage ? Réponse d’ici la fin de l’année.

MÉTABIEF Pour le tourisme Le Conseil général affiche son plan de relance La station de Métabief entre dans une nouvelle ère. Le Département a annoncé son plan d’action pour dynamiser le tourisme dans ce secteur avec à la clef des investissements attendus depuis longtemps.

C ette fois-ci, c’est la bonne ! Le syndicat mixte du Mont d’Or dont le Conseil géné- ral est le principal action- naire va investir sur la sta- tion de Métabief. 6 à 7 millions d’euros vont être dédiés à l’activité ski. Cet- te enveloppe englobe notamment l’installation de canons à neige sur 20 hectares, et l’aménagement du front de neige. Après une série d’effets d’annonce qui

En effet, le syndicat n’a pas renou- velé le contrat de la société Orex qui exploitait la station. “Cette entrepri- se a bien géré, ce n’est pas un signe de défiance en son encontre” affirme le Département. Toujours est-il que le syndicat se passera des services du prestataire pendant deux ans, le temps de faire avancer les projets comme si Orex l’en avait empêché jusque-là. La présence du gestionnaire qui par définition gérait n’avait a priori pas d’incidence sur le processus d’investissement. Le fond de vérité, selon nos sources, c’est que ce prestataire n’aurait pas donné pleine satisfaction à tout le monde sur le Haut-Doubs. “Le Conseil général ne travaille pas dans une éprouvette. Nous sommes dans un environnement auquel nous sommes sensibles” note une source proche du dossier. Orex avait donc des détrac- teurs mais aussi des soutiens. Depuis quelques mois, les avis étaient très nuancés. Un des principaux points de litige restera la gestion du dossier O.R.I.L. (opération de réhabilitation

20 hectares vont être enneigés artificiellement à Métabief.

n’a jamais été leur métier et encore moins un enjeu” note un observateur du tourisme local. Parfois, même la station de Métabief était perçue plus comme une épine dans le pied du Conseil général que comme un territoire à valoriser. Il y a dix ans, selon nos informations, lorsque le président Girard était enco- re à la tête de la collectivité, trois scé- narios avaient été étudiés pour scel- ler l’avenir de la station : la fermeture pure et simple, la vente à un opéra- teur privé, ou la valorisation à tra- vers un grand plan de relance du tou- risme. C’est la troisième option qui a été retenue. À l’époque, la marge de manœuvre financière du Départe- ment était sans doute plus large qu’aujourd’hui. Le grand plan de relan- ce n’a jamais vu le jour. Espérons maintenant que les objectifs promis seront tenus. T.C.

ment de la station de Métabief repo- se sur une succession d’études qui ont fini au placard. C’est le cas du rapport Setel réalisé en 1997 qui pro- posait un plan d’action pour dyna- miser le tourisme sur le Mont d’Or et les deux lacs. Les canons à neige y étaient déjà évoqués, tout comme le tourisme quatre saisons ou la néces- sité de réaliser une expertise tech- nique de l’hébergement locatif sur le Haut-Doubs. Les points faibles de ce territoire en matière de tourisme sont connus depuis longtemps mais les solutions peinent à émerger. Ce constat de lenteur revient à s’interroger sur la volonté politique de faire du tourisme un axe fort du développement économique du Haut- Doubs, un territoire qui jusqu’à pré- sent n’avait pas besoin de ce com- merce pour être prospère. “Quels que soient les présidents qui se sont suc- cédé au Conseil général, le tourisme

des logements de loisirs). Le syndicat mixte et son actionnaire majoritaire reprennent donc la main sur Métabief pour les deux ans qui viennent. Ensuite, les partenaires aviseront sur le mode de gestion le mieux adapté pour la station. Cette fois-ci, il semble que les élus aient réuni toutes les conditions pour le projet aille à son terme. Il ne s’agirait donc pas d’un nouvel effet d’annonce auquel le Conseil géné- ral nous a habitués depuis plus de 15 ans, mais d’un programme concret d’actions à mener. Rappelons quand même que Claude Jeannerot est allé au bout du projet de construction d’un nouveau télésiège, initié par son pré- décesseur Claude Girard. Cet équi- pement est opérationnel depuis décembre 2005, et c’est le seul outil structurant construit ces dernières années sur Métabief. À part cela, l’histoire du développe-

dure depuis des années, le S.M.I.X. passe à l’action. La meilleure preuve, “c’est que nous avons réglé le problème de l’eau pour les canons à neige. L’autre signe, c’est que le Conseil général reprend la gestion en direct du site” dit-on dans l’entourage du prési- dent du Conseil géné- ral Claude Jeanne- rot.

“Le tourisme n’a jamais été leur métier.”

La Presse Pontissalienne n° 126 - Avril 2010

5

TOURISME

Montagne, lac Grand angle sur les projets touristiques du Haut-Doubs Jeudi 25 mars, le Conseil général du Doubs présentait à Pontarlier son plan de développement touristique sur le Haut-Doubs. Avec le programme de régénération des routes (20 millions d’euros) et l’aide aux communes (530 millions d’euros), ce plan synonyme d’emplois non délo- calisables reste l’une des priorités budgétaires du Département. Claude Jeannerot l’a confirmé avant d’annoncer la reprise en main par le Département de la station de Métabief et d’évoquer les aménagements prioritaires que sont l’enneigement artificiel et le front de piste. De faire aussi le point sur le Conifer et la restructuration des tremplins de Chaux-Neuve avant de conclure sur l’échéancier de la Voie Verte dont la mise en service est attendue entre 2012 et 2013.

13 millions d’euros pour la Voie Verte

Le syndicat des milieux aquatiques sur les rails

Le Conifer Le petit train touristique des Hôpi- taux-Neufs voit sa fréquentation aug- menter d’année en année. Il n’est tou- jours pas autorisé à traverser la commune de Montperreux qui ne veut pas prendre le risque d’un accident, éboulement susceptible de se retour- ner contre elle. C’est pourquoi l’association gestionnaire de la ligne a préféré transmettre le dossier au Département. “Le Conifer doit jouer un rôle structurant, c’est fondamental. On s’est fixé comme objectif d’arriver à La Cluse-et-Mijoux en 2010. Je m’emploie à régler les questions fon- cières en apportant toutes les garan- ties aux élus de Montperreux.” Le Tremplin de Chaux-Neuve La restructuration est engagée pour accueillir de nouveau une coupe du Monde. Le retentissement du trem- plin dépasse donc largement le cadre départemental. “La Région, l’État et le département du Jura sont venus rejoindre le Doubs” , s’est félicité Clau- de Jeannerot.

La demande d’enquête publique a été déposée auprès de l’État et devrait être bouclée en juillet. Le lancement du chantier piloté par le Syndicat mixte des deux lacs est programmé à partir du printemps 2011 pour une mise en service espérée entre 2012 et 2013. “D’ici là, on va essayer de trouver des solutions alternatives pour les com- munes de Malbuisson et de Montper- reux qui se retrouvent désormais exclues du tracé” , précise Claude Jeannerot. Coût total du projet : 13millions d’euros. Le Conseil général suit également de près la rénovation de la piscine deMal- buisson, l’aménagement des bases nau- tiques sans oublier un éventuel coup de pouce à la Maison de la Réserve.

Ce projet est désormais bien avancé. Le Conseil général s’est prononcé favo- rablement sur le principe d’adhésion le 23 mars 2010. “Il s’agissait de fédé- rer les 6 communautés de communes du Haut-Doubs autour de la préser- vation des zones humides et des rivières en cohérence avec les orientations natio- nales et européennes. Le Conseil géné- ral va apporter 40 % du fonctionne- ment. Et le produit de la taxe départementale des espaces naturels sensibles permettra d’assurer l’investissement.” Prochaine étape : l’adoption des statuts par les commu- nautés de communes.

REPÈRES En 2010 11 millions d’euros pour le tourisme dans le département En 2010, le Conseil général du Doubs investit massivement dans la politique touristique. Voici le détail. 1 - Budget 2010 relatif à la politique touristique En investissement : - Soutien aux équipements touristiques (hôtellerie, hébergements collectifs à caractère associatif, cam- pings, gîtes, chambres dʼhôtes…) : 650 000 euros en autorisation de programme. - Soutien à lʼaménagement et la valorisation des grands sites touristiques (Fonds dʼinvestissement touristique) : 400 000 euros en autorisation de programme. - Soutien aux projets structurants dans le Haut-Doubs (F.D.H.D.) : 500 000 euros en autorisation de pro- gramme. En fonctionnement : - Subvention au fonctionnement du C.D.T. : 1 616 000 euros - Subvention au fonctionnement des organismes tou- ristiques Logis de France, Gîtes de France, Cléva- cances, U.D.O.T.S.I. (union départementale des offices de tourisme et des syndicats dʼinitiative), Offices de tourisme, Routes du Comté, Montagnes du Jura… : 440 000 euros - Soutien au S.M.I.X. du Mont dʼOr : 600 000 euros - Cotisation au Comité de promotion des produits régio- naux : 1 500 euros 2 - Les chiffres 2010 sur les sites patrimoniaux qui par- ticipent à la politique touristique - Saline Royale dʼArc-et-Senans : investissement : 560 000 euros Fonctionnement : 636 000 euros Musée Courbet : investissement : 5 199 000 euros Fonctionnement : 632 000 euros - Musée des maisons comtoises (Nancray) : investis- sement : 31 000 euros Fonctionnement : 340 000 euros

6 600 emplois directs dans le tourisme

La part du tourisme dans le P.I.B. du Doubs avoisine 2,4 %, contre 5 % dans le Jura. La différence s’explique avant tout par le caractère industriel du Doubs où l’on recense environ 6 600 emplois rattachés directement à l’activité touristique.

Mise en service espéré entre 2012 et 2013.

RÉACTION

ment pas réglée disent-ils. Pourquoi d’ailleurs la capacité de la réserve n’est-elle pas réduite des 2/3 comme la sur- face à enneiger ? Pour étendre l’enneigement artificiel plus tard ? La verrue du col du Moron que constituera cette réserve de 90 000 m 3 entourée de digues de plus de 10 m de haut n’est donc pas remise en cause et il sera toujours Cher et pas écolo Les Verts à moitié satisfaits S’ils approuvent la révision à la baisse de la surface équipée de canons à neige

L e Conseil général annonce qu’après un an et demi d’étude et de sondages, la question de l’eau est pra- tiquement réglée et que désormais l’installation des canons à neige peut être envisagée. Toutefois, la balle est dans le camp de l’État qui doit encore se prononcer sur le lieu du captage : rivière de la Jougnena ou ancien puits de captage de Métabief non protégeables. La situation n’est pas aussi simple qu’il y paraît et les Verts interpellent le Conseil général sur l’utilisation de la ressource en eau dans le cadre du nouveau program- me de développement touristique. “Sur le plan environ- nemental, la question de la ressource en eau n’est absolu- (elle passe de 60 hectares à 20 hectares), les Verts estiment cependant que le projet reste soumis à caution.

possible d’étendre la surface enneigée avec d’autres canons à neige plus tard.” L’organisation des canons à neige tel- le qu’elle est présentée ne satisfait donc pas les Verts qui pourraient jouer les trouble-fête. Ils pointent du doigt un second problème : le financement. “Ce projet reste très coûteux au regard des finances locales et du risque éco- nomique lié notamment aux change- ments climatiques.” Il y a comme un air de désaccord qui flotte au sein de la majorité départementale qui pour- rait retarder encore les projets sur Métabief.

“Pour étendre l’enneigement arti- ficiel plus tard ?”

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 126 - Avril 2010

6

ANALYSE

Après les élections régionales

La gauche a gagné dans les plus grandes communes Traditionnellement ancré à droite, le Haut-Doubs glisse-t-il doucement à gauche à l’occasion de ces régionales ? Les communes les plus importantes du secteur ont voté majoritairement pour la liste conduite par Marie-Guite Dufay. Un camouflet pour les leaders locaux de la droite ?

L a Région Franche-Comté a été remportée haut la main par la présidente sortante. La liste de Marie-Guite Dufay devance cel- le conduite par l’U.M.P. Alain Joyan- det avec 47,41 % des suffrages expri- més, contre 38,37%pour son adversaire de droite. Le F.N., troisième liste pré- sente au second tour, atteint 14,22 % des suffrages. Pour le Doubs, et ce n’est

centres du Haut-Doubs. Un des exemples les plus emblématiques par exemple est le score réalisé à Chapel- le-des-Bois par la gauche qui dépasse les 65%. Alors ce scrutin est-il un camouflet pour les élus de droite du Haut-Doubs ? Peut-être. Car en cristallisant leur rejet de la politique gouvernementa- le essentiellement dans les communes dirigées par des barons de la droite, c’est peut-être aussi à ces derniers que les électeurs ont voulu adresser leur mécontentement. La visite de ce dernier à Morteau et à Pontarlier quelques jours avant le scru- tin a certainement apporté le coup de grâce aux espoirs de la droite locale. Car au lieu de servir les intérêts du candidat U.M.P., cette visite prési- dentielle a certainement joué l’effet inverse. L’an prochain, d’autres échéances élec-

Sur le plan local, et c’est là peut-être l’enseignement de ce scrutin régional, la gauche fait également une vraie per- cée, notamment dans les principales communes du Haut-Doubs. Les plus emblématiques, Morteau et Pontar- lier, ont toutes deux basculé à gauche. Et ce sont justement des communes où leur maire respectif était fortement engagé auprès du candidat Joyandet, Patrick Genre en 5ème place et Annie Genevard en 6ème position. Ils sont tous deux élus conseillers régionaux, mais paradoxalement se trouvent en minorité dans leur propre ville sur ce scrutin régional. Ceci dit, en 2004, la gauche était déjà arrivée en tête àMor- teau lors du précédent scrutin régio- nal. Si la droite rassemble néanmoins la majorité des suffrages dans tous les cantons du Haut-Doubs, la gauche fait une percée dans les autres bourgs-

pas une surprise, la lis- te P.S.-Verts réalise ses meilleurs scores dans les grandes agglomé- rations que sont Mont- béliard et Besançon. Dans la capitale com- toise, Marie-Guite Dufay culmine même à 58,30 % des suffrages, quatre points de plus que Raymond Forni en 2004.

L’an prochain, d’autres échéances électorales.

Marie-Guite Dufay a été reconduite sans surprise à son poste de présidente le 26 mars dernier.

progression de la gauche est un fait avéré ou si ces dernières régionales ont sonné uniquement comme un rejet massif de la politique nationale.

torales concerneront le Haut-Doubs avec les cantonales. Les conseillers généraux des cantons de Montbenoît, Mouthe, Pontarlier et Vercel seront renouvelés. C’est sans doute à cette occasion que l’on pourra vérifier si la

J.-F.H.

Coulisses et anecdotes autour de la visite présidentielle DÉCRYPTAGE Retour sur le 9 mars

Les journalistes de La Presse Pontissalienne ont suivi de près le président de la République de Morteau à Pontarlier. Le point sur ce que les autres médias n’ont pas montré…

1 200 personnes se sont retrouvées salle Pourny.

3 - L’avion qui s’est posé sur l’aérodrome transportait un véhicule officiel de remplacement au cas où celui du président de la République aurait défailli. Intox Cet avion de l’armée de l’air transportait 26 jour- nalistes accrédités en provenance de Paris. Il s’agit d’un appareil de type Casa qui ressemble d’ailleurs au Transall, un avion militaire d’un gabarit supérieur.

INFO OU INTOX ? Les rumeurs se sont propagées dans le Haut-Doubs suite à la visite du président de la République Nicolas Sarkozy. Voici un florilège de c’est qui s’est dit, pas toujours à tort. 1 - À Pontarlier, le coût de la visite pour la mairie s’élève à 7 800 euros. Info Lors du dernier conseil municipal, le maire Patrick Genre a donné le détail de cette somme. Elle se décompose en plusieurs postes de dépen- se dont 3 725 euros pour le véhicule qui trans- portait les barrières, 1 017 euros pour le cloi- sonnement du local presse à la salle Pourny, et 853 euros pour le balayage et le nettoyage. Pour cette dernière opération, la ville a dû louer une machine car la sienne était en panne. Au total, 900 heures de personnel techniques ont été uti- lisées pour cette visite présidentielle. 2 - La ville de Pontarlier a acheté un canapé pour mettre à la salle Pourny où était accueilli le président. Intox Il ne s’agit pas d’un achat mais d’un prêt par un commerçant pontissalien d’un canapé et de deux fauteuils qui lui ont été restitués après la visi- te officielle.

Chez Schrader,

le président a voulu jouer la carte de la convivialité.

Une centaine d’élèves

contenus au centre

de Pontarlier par les forces de l’ordre, loin des caméras.

5 - Le lycée Edgar-Faure de Morteau a offert une montre de 60 euros au président Sarkozy. Info Le lycée utilise des mouvements chinois pour que les élèves puissent se faire la main sur des pièces à faible valeur ajoutée. Pour l’anecdote, il portait lors de sa venue une Girard Perregaux modèle 1966 “L’équation duTemps”.Valeur com- merciale : 33 400 F.S., soit environ 24 000 euros.

6 - Le maire de Pontarlier aurait reçu la consigne de ne pas trop s’approcher du président lors de la visite, à cause de sa grande taille. Intox Beaucoup de monde l’a affirmé, personne ne l’a confirmé. Même si eneffet,lemaire se tenait àune certaine distance, le directeur de Schrader, aussi grand que le maire, côtoyait de près le président.

4 - La route des Crêtes entre Les Gras et Pontarlier devait servir d’itinéraire de repli. Info Le président de la République s’est déplacé en hélicoptère. Si le vol avait été impossible entre Morteau et Pontarlier pour des raisons de météo, le convoi présidentiel serait passé par la rou- te des Crêtes pour rejoindre Pontarlier. Un iti- néraire plus facile à sécuriser.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 126 - Avril 2010

7

POLITIQUE

Du chantage à l’État Le conseiller régional Patrick Genre “déçu” de sa première séance Le maire de Pontarlier a fait ses premiers pas

“Une chose est sûre : je ne changerai pas.”

au Conseil régional le 26 mars dernier. Il ne cache pas sa déception face à la politisation des débats. Mais assure qu’il va trouver ses marques.

L a Presse Pontissalienne : Le Conseil régional s’est installé, l’ambiance n’était pas vraiment à l’apaisement entre la majorité et l’opposition. Vous êtes déçu de ce “baptême du feu” ? Patrick Genre : Je suis un peu déçu en effet mais ce n’était que la séance d’installation. Je me suis engagé au Conseil régional pour parler des dos- siers régionaux. Il y a un temps pour tout, celui de la campagne est fini. Cet-

être engagé auprès d’Alain Joyandet et de vous retrouver dans l’opposition ? P.G. : Je ne regrette en aucun cas d’être parti derrière Alain Joyandet et je le dis haut et fort. Pendant la campagne, j’ai appris à connaître l’homme, j’ai fait de belles rencontres, rencontré des pro- blématiques nouvelles et dorénavant, j’assumerai mon travail dans l’opposition mais dans une opposition que l’on espère disponible, attentive et constructive. Je ne regrette absolu- ment pas mon engagement. L.P.P. : Et vous gardez néanmoins votre indé- pendance ? P.G. : Je maintiens évidemment que je ne prendrai pas de carte à l’U.M.P. ni d’ailleurs dans aucun autre parti. Je ne suis lié à aucun parti et je m’en féli- cite une nouvelle fois. Car je ne vois pas l’action publique comme unemaniè- re de se tirer dans les pattes. L.P.P. : Le Conseil régional n’est pas la mairie de Pontarlier, c’est une instance beaucoup

te première séance m’a déçu car on a assisté à une attaque en règle. Je ne vois pas la politique comme cela.Mais le vrai travail commencera après le 19 avril au moment où chacun des conseillers régionaux saura dans quelles com- missions il travaillera. J’attends surtout de tra- vailler.

“Livraison courant septembre.”

choses sont un peu plus gênantes.Mais je vais trouver mes marques, il n’y a pas de problème. Une chose est sûre : je ne changerai pas. L.P.P. :Quelle est votre réaction suite à l’annonce faite par Marie-Guite Dufay qu’elle stoppait la part de financements de la Région dans les

contrats de projets État-Région ? P.G. : L’annonce faite par la présidente de Région du gel des contrats de pro- jets est grave. C’est du chantage par rapport à l’État que je trouve inac- ceptable. Nous attendons maintenant des explications de sa part. Propos recueillis par J.-F.H.

plus politisée. Il faudra vous y faire… P.G. : J’ai constaté en effet que le débat était beaucoup plus politisé. Je ferai le bilan après ces quatre ans d’engagement. Dans les dossiers, le travail n’est pas plus compliqué qu’ailleurs. C’est dans le fonctionne- ment de l’institution que certaines

L.P.P. : Pas de regret de vous

Les Cuisines Semin viennent de se voir attribuer la charte qualité 2010. De quoi conforter encore la notoriété de ce cuisiniste qui saura vous proposer un accompagnement sur mesure. ÇA SE CUISINE L’expertise qualité,

PUBLI-INFORMATION

L’ année 2010 se décline une nouvelle fois sous le sceau de la qualité chez Pierre Semin plus que jamais fidè- le à cette exigence. 2010, c’est également les 15 ans d’existence de la société Semin installée depuis sa création rue de la Halle. L’enseigne s’inscrit pleinement dans la dynamique de commerce de centre- ville à haute valeur ajoutée qu’on

apprécie pour sa dimension humai- ne et son sérieux. Sans oublier cet- te considération vis-à-vis du client qui tend parfois à disparaître.

Courbes ou rectilignes, les Cuisines Semin s’adaptent à toutes vos envies.

Cette notion de haute valeur ajoutée s’applique d’abord et surtout aux services proposés. Elle se caractérise aussi à travers des produits

On y vient sur recommandation.

avec qui nous collaborons régulièrement.” L’arrivée du printemps aux Cuisines Semin se traduit par l’installation de trois nouveaux modèles aux lignes résolument contemporaines qui viennent agréablement compléter les ensembles déjà exposés. Envie d’innovation, d’originalité, volonté d’être bien reçu et accompagné dans son projet de cuisine, n’hésitez pas à pousser la porte et venir découvrir les Cuisines Semin, un commerce à visage humain.

la vitrine, le respect du client dans ses choix, ses réclamations…” , détaille Pierre Semin qui devient ainsi le premier cuisiniste pontissalien à se voir décerner cette charte qualité valable pour l’année 2010. Du “sur-mesure” à chaque étape qui intègre même la possibilité d’une prise en charge de l’aménagement intérieur de la pièce où sera installée la nouvelle cuisine. “On peut au besoin assurer la maîtrise d’œuvre complète de l’agencement en sollicitant les corps de métier adéquats, nos partenaires

originaux, tendance, de noble facture sans être forcément à des prix inabordables. C’est toute la nuance.

“En privilégiant le centre-ville, on a choisi de s’adresser à une clientèle recherchant une prestation qui ne se réduit pas au simple acte de vente” , confirme Pierre Semin qui préfère proposer un concept plutôt qu’une marque spécifique. Ce concept basé sur l’accueil, le conseil et le suivi du client, lui a déjà valu plusieurs distinctions professionnelles. Les Cuisines Semin ont ainsi acquis une belle notoriété. On y vient sur recommandation, en toute confiance. D’où l’idée d’aller encore plus loin dans la démarche en postulant à la charte qualité définie selon les critères de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Une véritable expertise. “On est jugé sur l’accueil, les compétences professionnelles, l’écoute, le conseil, l’ambiance du magasin, le respect des horaires, l’attractivité de

Pierre Semin est le premier cuisiniste pontissalien à se voir décerner la Charte Qualité 2010 accordée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs.

Centre Ville - Face Théâtre 9 rue de la Halle - PONTARLIER - 03 81 39 14 06 www.cuisines-semin.fr

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 126 - Avril 2010

8

POLÉMIQUE La hiérarchie alertée Le courrier qui sème le trouble au Conseil général à Pontarlier Une lettre envoyée par un salarié du service territorial d’aménagement (S.T.A.) de Pontarlier à sa hiérarchie jette un pavé dans la mare au Conseil général. La C.G.T. a été saisie de l’affaire.

NAISSANCES 26/02/10 – Sonia de Yvan TASSETTI, charpen- tier et de Severine NICOLAS, serveuse. 26/02/10–ZoédeFabienRIEME,ouvrierdescie- rieetdePatriciaHUMBERT,dessinatriceenhor- logerie. 26/02/10 – Léandro de Aldo DA CONCEIÇAO, opticien et de Carole PÉGUET, opticienne. 28/02/10 – Lana de Cédric LAGIOIA, maçon et de Nadège FOLLOT, sans profession. 01/03/10 – Jérémy de Sébastien DALOZ, scieur et de Rachel DORNIER, animatrice péri scolaire. 01/03/10 – Cali de Raphaël JAVAUX, technicien maintenanceetdeSandrineBESSON,employée de banque. 01/03/10 – Engjell de Gani IBRAHIMI, sans pro- fession et de Mysherefe CENAJ, sans profes- sion. 01/03/10 – Juline de Fabrice SABBADINI, horlo- geretdeStéphanieBOUILLO,monteusedeson- de échographique. 01/03/10 – Tess de Emeric DELAUZUN, horlo- ger et de Gaëlle VERDAN, horlogère. 01/03/10–MaxencedeSylvainVASSEUR,ingé- nieur et de Marie-Laure BACON, assistante de direction. 01/03/10 – Evan de Vincent NICOD, scieur affu- teur et de Elodie ROY, opératrice. 02/03/10 – Lucas de Carole PRÉVALET, ouvriè- re. 02/03/10 – Oliver de Jérôme FAIVRE, sans pro- fession et de Vanessa PERNODET, assistante maternelle. 02/03/10 – Sacha et Lola de Benoit LARUELLE, agent d'entretien et de Nathalie ARNOUX, hor- ticultrice. 02/03/10 – Louna de Luis CANHOTO, polisseur et de Stéphanie GAIFFE, opératrice en horloge- rie. 02/03/10 – Charlotte de Christophe KUHNER, designerindustrieletdeMarie-BarbaraVINCENT, esthéticienne. 03/03/10–LiloudeJérômeALDROVANDI,élec- tricien et de Amandine VALENTIN, assistante maternelle. 03/03/10–CharlizedeFrankieMOUREY,anten- niste et de Elodie PERSON, responsable parfu- merie. 03/03/10 – Jade de Jérôme MAGNIN-FEYSOT, mécanicien rectifieur et de Mickaëlle BOUR- GEOIS, préparatrice en pharmacie. 04/03/10 – Meryem de Metin YAZICI, menuisier ébéniste et de Yasemin BULDUK, horlogère. 04/03/10 – Gemma de Brice LAGIER, sans pro- Sont mis en cause dans ce cour- rier adressé à la hiérarchie du Conseil général et envoyé au syndicat C.G.T. de la collectivi- té départementale, plusieurs autres salariés du S.T.A. qui ne rempliraient pas leur mission correctement, mais surtout des pratiques jugées excessives. Et aussi des actes de “harcèlement moral, montré du doigt dans le privé mais qui paraît totalement légal ou méconnu dans l’administration” commente ce salarié avant de poursuivre : “Il vaudrait mieux que les syndi- C’ est une personne pour le moins désabusée qui adresse ce cour- rier au Conseil géné- ral du Doubs dont dépend le Ser- vice Territorial d’Aménagement (S.T.A.) de Pontarlier, installé rocade Georges Pompidou et qui emploie désormais 110 agents, depuis le rattachement du per- sonnel de l’ex-D.D.E. au Conseil général.

cats, éventuellement la hiérar- chie bisontine et les élus essaient de désamorcer la bombe avant que celle-ci n’éclate.” Cet agent souligne néanmoins un point positif (certainement aussi méconnu du grand public) : “Je vous remercie pour les avan- cées dont ont pu bénéficier les mères de famille en poste au Conseil général à savoir d’emmener garder leurs enfants

nico-commercialetdeStéphanieMIGNON,assis- tante maternelle. 10/03/10 – Axel de Johan VUILLEMIN, techni- cien en électronique et de Isabelle CUENOT, secrétaire médicale. 10/03/10–ChloédeNicolasPOINTURIER,logis- tiqueetdeCindyBERTIN,secrétairecomptable. 10/03/10–BéatricedeJeanPACAULT,ingénieur et de Cécile PAPON, gestionnaire ressources humaines. 11/03/10 – Émile de Mickaël SIRON, agriculteur et de Mélanie ROGNON, infirmière. 11/03/10 – Alicia de Jérôme LARESCHE, agri- culteur et de Stéphanie BOLLE, aide-soignante. 11/03/10 – Pierrick de Nicolas KATONA, foreur artificier et de Martine DROZ-GREY, assistante maternelle. 12/03/10–KantindeFrancisGABRIEL,plaquiste et de Aurore FANCHIN, ouvrière. 13/03/10–WendydeJean-PhilippeMOURLON, opérateur en injection plastique et de Sandrine LANQUETIN, sans profession. 12/03/10 – Thibaud de Frédéric ROUSSILLON, bûcheron et de Aurore TRIVELLIN, sans profes- sion. 12/03/10–LoladeJean-VincentGIRARDET,tech- nicien et de Maud POULAIN, sans profession. 12/03/10–RobindeJoséBOUCINHA,ingénieur et de Béatrice COLLETTAT, aide soigante. 12/03/10 –Esteban de Fabrice ROUSSEL-GAL- LE,mécaniciensoudeuretdeEugéniePAGNOT, intérimaire. 12/03/10–JustindeYannBLONDELLE,employé de commerce et de Ophélie TROISGROS, infir- mière. 14/03/10 – Hugo de Gaëtan MATHIEU, chauf- feur et de Emmanuelle COUSAERT, comptable notarial. 14/03/10 – Léo de Nicolas BAUDUIN, électro- mécanicien et de Émilie BOILLOD, sans profes- sion. 14/03/10 – Jeanne de Arnaud POROT, infirmier et de Hélène MINARD, ingénieur de recherche. 15/03/10 – Elvire de Elvedina JUKANOVIC, sans profession. 15/03/10 – Kenji de Jean-Philippe THOMAS, cariste et Heidi NEUTE, sans profession. 15/03/10 – Hugo de Ludovic PEREZ, horloger et de Patricia BOUCHE, opératrice. 17/03/10 – Lola de Michaël RENAUD, polisseur et de Céline MARPAUX, adjoint administratif. 17/03/10 – Augustin de Arnaud GACHOD, bou- cher et de Pascale LACOSTE, vendeuse. 17/03/10 – Lola de Hugo HOUIN, couvreur et de tut doré et une voiture orange pour les besoins privés (nounou, courses au supermarché le ven- dredi après-midi)…” D’autres salariés sont pointés du doigt comme l’un d’eux qui “aspire sa voiture pendant les heures de service avec le maté- riel de la société de nettoyage” va “faire son plein en Suisse ou une autre course pendant les heures de travail” , fait “des plans de maison pour des particuliers pendant le temps de travail” ou encore “s’absente parfois une demi-journée entière pour ses affaires personnelles.” Au-delà des petits arrangements dénoncés et de la grande frus- tration qui transparaît dans cet- te lettre envoyée à la hiérarchie, c’est un vrai mal-être qui res- sort de ce courrier : “Malheur à ces plus faibles qui ont l’audace de protester, ils sont bien vite convoqués dans le bureau du grand chef qui leur conseille le secteur privé qu’ils ne sont pas

Parmi les reproches de ce salarié figure l’utilisation abusive

des véhicules de service orange pour les besoins personnels.

comptable. 24/03/10 – Heïdi de Jean-Baptiste CATTIN, agri- culteur et de Stéphanie REGNIER, secrétaire. 24/03/10 – Anton de Guillaume MOREL, audio prothésiste et de Murielle BLARDONE, secrétai- re. 23/03/10–MarikadeNicolasBARILLOT,laqueur et de Cathy GIRARDET, aide maternelle. 24/03/10–LucasdeJean-PhilippeBOZOR,mili- taire et de Laurence CHENDEROWSKY, anima- trice. 24/03/10 – Maxime et Hugo de Sébastien VIEN- NET, mécanicien auto et de Delphine VIEILLE, aide-soignante. 25/03/10–LisydeMichaëlCHOPARD-LALLIER, décolleteur et de Céline DUVAL, secrétaire de direction. 26/03/10–LindseydeAlexandreBRISMONTIER, mécanicien et de Sandrine DE SA, sans profes- sion. DÉCÈS 27/02/10–JulietteSAGE,87ans,retraitée,domi- ciliée à Montperreux (Doubs), veuve de Fernand KOPLIN. 27/02/10 – Gabrielle MARADAN, 97 ans, retrai- tée, domiciliée à Oye-et-Pallet (Doubs), épouse de Pierre ROYET. 27/02/10 – Jean POURCHET, 84 ans, retraité, domiciliéàMaisons-du-Bois-Lièvremont(Doubs), veuf de Odette PERNOT. 28/02/10–AsuncionSORIAPRIOR,78ans,retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Pedro Juan SERRANO SAHUQUILLO. 01/03/10 – Jacqueline BOILLOD-CERNEUX, 77 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Maurice CERTOT. 01/03/10 – Suzanne FAIVRE, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 02/03/10 – Simone BONNET, 87 ans, retraitée, domiciliéeàLesCombes(Doubs),veuvedeLouis CHÂLONS. 02/03/10 – Zohra ZOUBIRI, 83 ans, retraitée, domiciliée à Besançon (Doubs), veuve de Bra- him FOUGHALI. 01/03/10 – Norma RIZZOLO, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Anto- nino RIVA. 02/03/10–RobertJARDIN,92ans,retraité,domi- cilié à Métabief (Doubs), époux de Jacqueline GIROD. 03/03/10–FrançoiseBOLOGNEL,83ans,retrai- tée,domiciliéeàJougne(Doubs),veuvedeLouis GRENIER. 04/03/10 – Marcelle BENIER, 68 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 05/03/10–GeorgetteBRESSAND,95ans,retrai- tée, domiciliée à Bouverans (Doubs), veuve de De son côté, la direction du S.T.A. à Pontarlier, prend acte de cet- te alerte mais veut relativiser : “Comme dans toute entreprise d’une certaine taille - le S.T.A. compte désormais plus de 100 agents -, il y a des problèmes d’ordre relationnel. Mais pour alerter la hiérarchie, il serait préférable qu’on utilise des voies normales. Si des gens s’estiment Le sujet doit être abordé lors du comité d’hygiène et de sécurité ce mois-ci. “En général, ces mes- sages assez peu ragoûtants cachent des choses sérieuses. Nous restons vigilants” affirme la déléguée C.G.T.

Corine PINGAT, opératrice. 17/03/10 – Flora de Sébastien ARDOUIN, élec- tricien et de Nadège PERRIN, aide médico psy- chologique. 17/03/10 – Léo de Sébastien ROY, responsable de rayon et de Aurélie PLEWA, employée Office du Tourisme. 16/03/10 – Séraphin de Laurant FAIVRE, dessi- nateur et de Séverine PECCLET, comptable. 18/03/10–JessicadeEmmanelHENRIET,méca- nicien agricole et de Déborah BELAUBRE, sans profession. 18/03/10 – Jules de Maxime DUPIN, décolleteur etdePatriciaMÉTROZ,employéedeproduction. 19/03/10 – Léna de Emmanuel SAILLARD, mon- teur en ventilation et de Stéphanie LAITHIER, employée en horlogerie. 19/03/10 – Anaïs de Sylvain JEANNIN, agricul- teur et de Mathilde NOIR, infirmière. 19/03/10–MathysdeFlorianJEANPERRIN,agent de service et de Manon ZITOUNI, collégienne. 20/03/10–MariondeFrédéricPAVIET,menuisier et de Claire JANTET, chargé d'aménagement. 20/03/10–HyacinthedeJérémyBÉPOIX,employé de bureau et de Laetitia DÉBOIS, dessinatrice. 20/03/10 – Merve de Benjamin USLU, régleur commande numérique et de Yasemin GEDIK, sans profession. 21/03/10 – Nathan de Albin CORDIER, agricul- teur et de Mélanie CAGNON, infirmière. 22/03/10–MarinadeLuisDOCANTOMACEDO JOSÉ, ouvrier paysagiste et de Sandrine ALVES, sans profession. 20/03/10 – Élèna de Romuald BREDIN, agricul- teur bûcheron débardeur et de Pauline IELSCH, sans profession. 22/03/10 – Lidzy de Mickael BAUD, magasinier cariste et de Stéphanie CAGNON, opératrice en horlogerie. 23/03/10 – Orlane de Yann DAVID, plaquiste- peintre et de Natacha VIREY, ouvrière. 22/03/10 – Jules de Adrien MICHAUD, horloger etdeCharlotteCHAPUIS,professeurdesécoles. 22/03/10–CharlottedeDavidLELANDAIS,caris- te et de Sabrina DE OLIVEIRA, chef d'entreprise. 24/03/10–JaysondeSébastienVACELET,ouvrier et de Marlène ROY, ouvrière. 22/03/10 – Rose de Kévin FAIVRE, employé de banque et de Sophie TERRETTAZ, directrice de la poste. 23/03/10 – Abygaël de Arnaud EME, électromé- canicien et de Corinne CHOLLOT, assistante de direction. 23/03/10–LisadeTonyBOLE-RICHARD,gérant decampingetdeRachelleDROZ-VINCENT,esthé- ticienne. 23/03/10 – Mélissa de Manuel DA SILVA OLIVEI- RA, magasinier et de Marielle LECHINE, chef Ces dernières, loin d’être indif- férentes, restent néanmoins pru- dentes : “Nous avons tenu une réunion sur le sujet, note Annie Bouvier, déléguée C.G.T. au Conseil général du Doubs. C’est vrai qu’avec la décentralisation, le travail social s’est compliqué. ” Et selon une source syndicale, “Pontarlier, c’est assez spécial…” contents de leur poste au Conseil général. Ce genre de passage à tabac moral a déjà été vécu par plusieurs personnes qui en par- lent peu de peur de représailles pour leur poste” ajoute l’agent qui a donc saisi les instances syndicales.

Albert COURTOIS. 05/03/10 - Gabrielle VILLIER, 99 ans, sans pro- fession, domiciliée à Villers-Le-Lac (Doubs) céli- bataire. 06/03/10 – Yasar CAKMAK, 23 ans, sans pro- fession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) céliba- taire. 06/03/10 – Paulette GODIN, 89 ans, retraitée, domiciliéeàFrasne(Doubs)veuvedeBÔLEMar- cel. 07/03/10 – Claude DENISET, 65 ans, retraité, domicilié à Mournans-Charbonny (Jura) époux de marie GUY. 07/03/10 – Jean GIRARDET, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Lucien- ne TISSOT. 08/03/10–SimonneMOUROT,90ans,retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) célibataire. 08/03/10–Anne-MarieJEANNINGROS,72ans, retraitée, domiciliée à Les Verrières-de-Joux (Doubs) épouse de Simon BAUD. 08/03/10–RobertMOREL,88ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 09/03/10 – Emile FAIVRE, 82 ans, retraité, domi- cilié à Bulle (Doubs) veuf de Rose VIENNET. 08/03/10 – Yvonne VERGUET, 86 ans, retraitée, domiciliéeàDoubs(Doubs)veuvedeMarieFELIX. 16/03/10–RogerFICHET,79ans,retraité,domi- cilé à Pontarlier (Doubs) époux de Suzy CHAR- PENTIER. 16/03/10 – Raymond FAIVRE, 92 ans, retraité, domicilié à Gilley (Doubs) veuf de Denise BOL- LE-REDDAT. 17/03/10 – Denise LAMBERT, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Ray- mond BRESSAND. 18/03/10–MariePOTTE,76ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs). 19/03/10-JoséGASPARARAÚJO,63ans,retrai- té,domiciliéàPontarlier(Doubs)épouxdeMaria de Lurdes MORGADO BERNARDINO. 22/03/10–Jean-PierreMAILLEFER,57ans,sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs) céli- bataire. 22/03/10 – Henri HOUSSEAUX, 88 ans, com- merçant retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Jeannine PLEWA. 22/03/10 – Georges SORNAY, 78 ans, employé municipalretraité,domiciliéàPontarlier(Doubs). 22/03/10 – Angèle MONNIN, 92 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Léon VUILLEMIN. 22/03/10 – Jean LOCATELLI, 94 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Odette SANCEY. 23/03/10 – Joseph FAIGNIEZ, 78 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux Jeanne BRESSANT. victimes, ils ont des recours. On ne m’a pas rendu compte de ce genre de questions de manière formelle” assure Jean-Louis Chauvin, le patron du S.T.A. pontissalien. Cependant, ce der- nier assure qu’il “n’y a pas de problème que l’on prenne à la légère. Ce n’est pas dans notre habitude de balayer ce genre de questions d’un revers de lamain” tout en reconnaissant, comme c’est certainement le cas dans toute structure professionnel- le, que “certains problèmes inter- personnels peuvent rejaillir sur l’ambiance de travail.” J.-F.H.

en voiture oran- ge…” Mais ajou- te : “Il faudrait veiller à le géné- raliser à toutes les catégories et à toutes les direc- tions.” Toujours d’après ce cour- rier incendiaire, “bien avant cette nouvelle mesure” certains auraient bénéficié d’un traitement de faveur : “un sta-

“Le travail social s’est compliqué.”

État-civil de mars

fession et de Patrizia GAGLIANO, responsable communication. 04/03/10 – Janelle de Geoffrey PERILLEUX, usi- neur et de Céline IMADOUCHENE, aide comp- table. 04/03/10 – Timéo de Adrien PHILIPPE, prépara- teur en solutions et de Delphine VIONNET, opti- cienne. 04/03/10 – Sheyenne de Mickaël DOLE, ouvrier travauxpublicsetdeVanessaPASZKO,employée en hôtellerie. 06/03/10 – Tomde Jean-Christophe COQUART, responsable manutention et de Jessie GUEZET, technicienne de production. 06/03/10 – Alexia de Myriam CLECH, sans pro- fession. 06/03/10 – Axel de Miguel DA SILVA, commer- cial et de Fabienne BUISSART, professeur des écoles. 06/03/10–LanadeRomainBARBIER,maréchal ferrant et de Elodie DEMEESTER, ouvrière hor- logère. 06/03/10 – Zaya de David MOREL, ébéniste et de Adeline FROSSARD, assistante maternelle. 06/03/10 – Jean de Olivier ANDREANI, employé de banque et de Géraldine COMTE, infirmière. 06/03/10 – Gabin de Stéphane BULLE, ensei- gnant et de Armelle LOCATELLI, professeur des écoles. 07/03/10 – Éline de Stéphane INVERNIZZI, arti- san menuisier et de Aurélie DUHAMEL, horlo- gère. 08/03/10 – Elsa de Benoît DEFRASNE, comp- table et de Anne-Lise CART, employée adminis- trative. 08/03/10 – Anaé de Christophe PRINCE, ouvrier et de Julie CLEMENT, employée commerciale. 09/03/10 – Yann de Thomas RABA, vendeur, et de Jennifer VIEILLE, sans profession. 09/03/10 – Ylan de Romaric BOURDIN, opéra- teur et de Sonia LAITHIER, conseillère clientèle. 09/03/10 – Leona de Agron RAMADANI, pilote de bateau et de Hélène PESSEY, serveuse. 09/03/10 – Jade de Jérôme VADROT, paysagis- te et de Angélique PETITE, vendeuse. 09/03/10 – Alex de Vincent FUMEY, armurier et de Laetitia PERNY, ouvrière. 10/03/10 – Maé de Frédéric CLAUDET, horloger et de Stéphanie GACHOD, monitrice auto éco- le. 10/03/10–LouisedeSébastienDONZELOT,res- ponsable administratif et de Marie LAURENT, assistante de direction. 10/03/10–ClarissedeChristophePERREY,tech-

Made with FlippingBook Online newsletter