La Presse Pontissalienne 126 - Avril 2010

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 126 - Avril 2010

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PONTARLIER 8 000 m 2 disponibles L’ancien bâtiment Sbarro est vide A.J. Développement, le dernier occupant des lieux, a déménagé pour s’installer rue de la Libération. Repère Sbarro pourrait encore intéresser la mairie de Pontarlier “S i la S.C.I. Le Vitiau nous fait une proposition, nous pourrons l’étu- dier.” Patrick Genre, le maire de Pontarlier, admet que le bâtiment Sbarro pourrait encore intéresser la collectivité. Lʼélu rappelle dʼailleurs quʼau moment où cet ensemble immobilier a été vendu par Fran- co Sbarro il y a quelques années, avant que celui-ci ne déménage dans le pays de Montbéliard, la ville avait fait une proposition dʼachat. “Il l’a refu- sée, estimant qu’elle était insuffisante” se souvient le maire. À lʼépoque, la municipalité souhaitait regrouper dans ces locaux les ser- vices municipaux dispersés à différents endroits de Pontarlier. Ce projet de regroupement est toujours dʼactualité. “Il faudra de toute manière que le Centre Technique Municipal sorte du centre-ville.” Mais il nʼy a pas de caractère dʼurgence. “Ce nʼest pas une dépense prioritaire” estime Patrick Genre. Une autre piste pourrait être étudiée. Elle consisterait à construi- re un bâtiment dans la future zone des Gravilliers. Le dossier nʼest pas tranché, il ne devrait pas lʼêtre sous ce mandat.

L e bâtiment Sbarro est vide. Depuis la liquidation du fabri- cant de cuisines Delacroix, il ne restait dans ces vastes locaux que l’entreprise A.J. Développement qui occupait une partie du premier éta- ge entièrement rénové. Mais dans le cadre de la procédure collective dont fait l’objet le fabricant de cuisines, cet- te société a dû déménager à son tour pour s’installer dans un espace de 600 m 2 rue de la Libération où elle a transféré ses activités agencement et bâtiment ainsi qu’un imposant parc machines. C’est donc sur un “échec” que Laurent Pourchet clôt l’aventure Delacroix après avoir tenté de redresser l’entreprise depuis 2007, pour se recentrer sur A.J. Développement, la société qu’il a créée il y a dix-neuf ans. Le pari industriel était risqué, il était temps de mettre un terme à Delacroix pour ne pas affec- ter l’équilibre d’A.J. Développement qui emploie 25 personnes. “En ayant voulu aider Delacroix et en ayant ser-

sources, cette proprié- té globale de 20 000 m 2 serait cédée au mini- mum pour 4 millions d’euros. Si pour l’ins- tant ce lieu stratégique n’a pas attiré de nou- veaux investisseurs, il a reçu récemment la visite de malfrats. Ils se sont introduits à l’in- térieur où ils ont dégra- dé les ateliers. Une plainte a été déposée. La S.C.I. Le Vitiau est donc toujours proprié- taire de cet ensemble

vi de fournisseur, nous avons perdu des sommes importantes.Nous nous sommes retrouvés dans une situation fragile, mais pas en péril” insiste l’entrepre- neur. Il ajoute : “La seule chose qui res- te aujourd’hui de Delacroix, c’est l’en- semble immobilier de la rue de Salins de 12 500m 2 . Il est vendu actuellement de façon fragmentée. Ce dossier est entre les mains du liquidateur judiciaire.”

Le bâtiment Sbarro devrait être vendu ou loué.

En revanche, le bâti- ment Sbarro - c’est ainsi que nous l’ap- pellerons encore -- est toujours propriété de la société civile immo- bilière Le Vitiau dont Laurent Pourchet est un des associés. Pour l’instant, les parte- naires n’ont pas tran- ché l’avenir de ces 8 000 m 2 de locaux qui pourraient être ven- dus (en tout ou par- tie) ou loués. Selon nos

“Entre les mains du liquidateur judiciaire.”

immobilier, mais elle s’est séparée de deux autres parcelles de terrain (14 000m 2 ) qu’elle possédait entre Sbar- ro et Peugeot. D’après nos informa- tions, l’acquéreur, qui est un Pontis- salien, n’est pas arrêté sur ce qu’il fera de ce foncier idéalement situé dans la zone des Grands Planchants. T.C.

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