La Presse Pontissalienne 119 - Septembre 2009

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 119 Septembre 2009

2 €

Le premier mercredi du mois

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

L’événement

Les statistiques de l’emploi suisse en berne MENACES SUR L’EMPLOI FRONTALIER La vallée de Joux résiste encore à la tempête

Débat

p. 10

Faut-il interdire le vol des U.L.M. ? Les vols d’U.L.M. dans le ciel pontissalien agacent de plus en plus les riverains de l’aérodrome d’Houtaud. Difficile de trouver des solutions à ce problème récurrent. Économie p. 30 À quoi sert vraiment l’A.R.D. ? Avec un budget annuel de 2 millions d’euros, l’Agence Régionale de Développement est de plus en plus contestée. L’opposition veut même la supprimer. Bilan de son action. Le dossier p. 15 à 19 Médecine de campagne : la convalescence L’offremédicale est encore en souffrance dans le Haut-Doubs. Mais les projets de maisons médicales sont de plus en plus nombreux.

Lire en p. 4 et 5

Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - publipresse@wanadoo.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 119 - Septembre 2009

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Paris-Berne : consolation dans la crise

Moral La grippe A pointe son nez menaçant, la crise économique est confortable- ment installée et lʼautomne arrive avec ses mauvaises nouvelles fiscales… Avec cette rentrée qui pourrait paraître bien morose, il serait aisé de se lais- ser envahir par un vague à lʼâme des- tructeur. Mais au lieu de cela, tentons de déceler plutôt toutes les bonnes rai- sons dʼy croire en cette rentrée 2009 dans le Haut-Doubs. En se creusant la tête, on peut bien en trouver une dizaine de bonnes raisons de garder le moral, non ? Essayons… Première raison : lʼété 2009 a été un très bon cru pour le tourisme de proximité, le Haut-Doubs en a apparemment bien profité. Deuxième motif de satisfac- tion : le mouvement associatif local est toujours aussi motivé et dynamique. Pour preuve par exemple, le formidable enchaînement de fêtes populaires qui ont égayé cet été le Haut-Doubs pon- tissalien. Troisième sourire de la ren- trée : disons quʼune fois encore grâce à la solide épaule suisse, lʼéconomie du Haut-Doubs tient encore le choc. À côté de lʼhorlogerie qui donne de sérieux signes de faiblesses momen- tanés, dʼautres pans de lʼéconomie hel- vétique se portent encore bien. Qua- trième point qui découle du précédent : le pouvoir dʼachat, et donc, la consom- mation, reste assez élevé ici par rap- port à la moyenne nationale. Ce cin- quième indicateur est corroboré par le suivant : les premiers signes (à confir- mer) dʼune reprise ont été accrédités par les statisticiens nationaux. La Fran- ce en effet, a renoué avec la crois- sance au cours du deuxième trimestre 2009. Le volet fiscal ensuite : si pour beaucoup, lʼautomne restera synony- me dʼimpôts divers (sur le revenu, locaux…), dʼautres ont lʼagréable sur- prise de voir leur imposition diminuée voire de bénéficier dʼun rembourse- ment, effets directs des mesures déci- dées par lʼactuel gouvernement et qui contribuent aussi à redonner le souri- re. Évoquons encore les prix des four- nitures scolaires qui selon les études officielles seraient moins chères cette année et on arrive quasiment en quelques lignes seulement à lister une dizaine de raisons de ne pas sombrer dans la morosité. Méthode Coué ? Peut-être. Mais en ces temps, à quoi bon ajouter de la morosité à la moro- sité ? Bonne rentrée à tous. ? J ean-François Hauser Éditorial

Houtaud-Pontarlier : avancée pour les piétons abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets

L e 1 er décembre, une pai- re de rames T.G.V. reliant Paris à Berne et Berne à Paris sera supprimée. Il ne restera alors plus quʼun aller- retour entre les capitales suis- se et française. Un coup dur. Les nombreuses pressions des élus français et suisses pour éviter cette disparition nʼont toutefois pas été vaines. Réunis en mairie de Pontar- lier fin août, les maires (Patrick Genre pour Pontarlier, Phi- lippe Alpy pour Frasne), col- lectivités territoriales (Conseil général et régional), députés, représentants des cantons suisses, conseiller dʼÉtat, res- ponsables de la S.N.C.F. ou de C.F.F. sont parvenus à un premier accord après 3 heures de discussions. Celui dʼassurer la pérennité de la rame “pré- servée” jusquʼen 2011. Un second accord devrait être signé le 15 septembre : il

concerne la création dʼune nouvelle ligne ferroviaire en Berne et Frasne. Car aujour- dʼhui, les collectivités doivent parer au plus pressé en créant une nouvelle ligne histoire de ne pas laisser sur le quai de nombreux voyageurs. Problème : la note sʼannonce salée. Qui va payer une nou- velle liaison ferroviaire ? “On a des solutions mais il faudra attendre la réponse définiti- ve de la S.N.C.F. et C.F.F. le 15 septembre.Je suis confiant, dit lemaire de Pontarlier. Après avoir failli dérailler, nous voilà sur les bons rails” image le maire de Pontarlier. Lʼidée dʼun transport en bus entre Berne et Paris nʼest en tout cas pas envisagée. “On espère avoir cette nouvelle ligne dès le mois de décembre… ou en tout cas dans les semaines qui sui- vent !”

D ans notre précédent numéro, un habitant dʼHoutaud se plaignait de la difficulté de rejoindre Pontarlier à pied “sans mettre sa vie en danger.” La faute à un parcours non sécu- risé, bordé de peu de trottoirs ou de passages piétons et for- tement impacté par une haus- se croissante du trafic avec plus de 13 000 véhicules par jour. Rappelons que la dévia- tion prévue entre Houtaud et Pontarlier nʼest toujours pas actée. Après avoir alerté les forces décisionnelles (mairie dʼHoutaud, Pontarlier, sous- préfecture, Conseil général, communauté de communes…), Michel Claude nous a alertés sur le sujet et sur les mésa-

Lʼentêtement de lʼhomme semble fonctionner : “À force d’explications, il a été conve- nu de matérialiser, à la pein- ture, une zone dédiée aux pié- tons le long des magasins Paquette” ajoute-t-il. Ce traça- ge devrait avoir lieu en sep- tembre. “Quant à la voie lon- geant la zone commerciale, le traçage de passages pour pié- ton à l’entrée des parkings des magasins pourrait se heurter à des contraintes réglemen- taires de distance. Un adjoint a proposé une solution diver- gente, c’est-à-dire un traçage adapté. Il s’agirait de tracer un espace pour les piétons autre qu’un passage pour piétons.” À la manière du piéton qui che- mine, le dossier avance lente- ment… mais sûrement.

ventures vécues en adressant un film sur sa randonnée, ponc- tuée de nombreuses difficul- tés : franchissement du rond- point de la Route nationale à proximité du garage Renault sans oublier lʼinconscience de certains automobilistes. Ce der- nier a eu droit à une réunion avec Gérard Rognon, maire dʼHoutaud, et ses adjoints : “Le dossier avance péniblement, car la municipalité met en avant les travaux qui devraient être entrepris en 2010.J’ai eu beau- coup de mal à expliquer que la sécurité n’avait pas de prix. Un peu de peinture et, pourquoi pas, quelques bacs à fleurs et/ou barrières ne coûtaient pas une fortune en attendant que les travaux démarrent” explique Michel Claude.

TRANSPORT Les Suisses se sentent trahis Train “Paris-Berne” : le mécontentement suisse De l’argent suisse finance la réfection du tronçon ferroviaire Frasne-Dijon au même moment où Lyria supprime la moitié de son offre sur cette ligne. Les Suisses peuvent-ils se désengager ? L a société Lyria l’a dit et redit.Elle veut supprimer la liaison Paris- Neuchâtel-Berne en raison d’une rentabilité trop faible par rap- port au coût d’exploitation malgré la montée au créneau des élus suissesetfrançais.ÀPontarlieroùpassece trainpermettantderejoindre la capitale,les utilisateurs sont contre cette suppression à l’instar d’une majorité de Suisses. La décision de Lyria - en contradiction avec la politique des transports de la Confédération suisse - semble pourtant inéluctable. Il y aura m

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L’ÉVÉNEMENT

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MENACES SUR L’EMPLOI FRONTALIER

tion économique est actif. Les investissements se maintiennent dans l’industrie du biomédical. Le bâtiment ne porte pas non plus les symp- tômes de la récession. “Il y a certes une légère augmentation du taux de chômage dans ce sec- teur, mais ce domaine reste très dynamique. Les taux d’intérêt sont bas, ce qui incite les particu- liers à investir dans l’immobilier” . Le paradoxe de cette situation est que malgré la crise, le canton de Vaud crée plus d’emplois en ce moment qu’avant la crise. Roger Piccand l’explique. “L’économie vaudoise représente pour les secteurs du secondaire et du tertiaire 318 000 déstabilisant l’économie à l’échelle internationale. La crise frappe aussi la Suisse inquiète pour la suite des événements. Les prochains mois seront décisifs. Le point dans le canton de Vaud et dans la Vallée de Joux. Pour l’instant, cette dernière ne ressent que des effets atténués de la récession. Le marché de l’emploi est sous tension en Suisse. Il y a deux ans, les industriels helvétiques y compris dans l’horlogerie, reconnaissaient manquer de main-d’œuvre pour absorber une croissance exceptionnelle. Le nombre de frontalier n’a jamais été aussi élevé. Aujourd’hui, ils cherchent des pistes pour tenter de garder leur personnel le plus longtemps possible en espérant que la reprise économique ne tardera pas. En un an, la conjoncture s’est renversée,

CRISE ÉCONOMIQUE Canton de Vaud Les prévisions ne sont pas bonnes Compte tenu de son profil économique, le canton de Vaud est plus sensible aux turbulences économiques que d’autres. Dans quelques mois, le taux de chômage devrait passer la barre de 6 % soit un point de plus qu’actuellement.

Enfin, comme la plupart des entreprises indus- trielles helvétiques, celles du canton de Vaud exportent leurs marchandises. Près de la moi- tié de ce qui est produit dans ce pays est expor- tée et notamment en Europe. “Alors quand l’Allemagne et la France, entre autres, s’enfoncent dans la crise, les carnets de commandes fondent. Les exportateurs et les sous-traitants sont ceux qui souffrent le plus” poursuit Roger Piccand. Pour passer le cap, de multiples sociétés ont recours au chômage partiel. Les statistiques pré- sentées par le service cantonal de l’emploi sont éloquentes. “En juillet 2008, 113 postes étaient concernés par du chômage partiel. En juillet 2009, il y en avait 5 500. Il y a un an, 96 entreprises y avaient recours, aujourd’hui elles sont 550” pré- cise l’expert. Ces chiffres sont la preuve que le tissu économique du canton de Vaud est mal- mené. Cependant, tous les secteurs ne sont pas tou- chés de la même manière. Le service de promo-

L a crise frappe le Canton de Vaud. Le taux de chômage est passé de 3,6 % en juillet 2008 à 5,1 % un an plus tard. La dégradation va se poursuivre. “Les prévisions ne sont pas bonnes” observe Roger Piccand, responsable du service cantonal de l’emploi. Les experts prévoient en effet qu’à l’échelle de la Suisse, ce taux dépasse les 5 % l’année prochaine, alors qu’il est encore de 3,8 %. “Comme traditionnellement le taux de chômage est plus élevé dans ce canton que dans le reste du pays, on risque de franchir la barre des 6 %” suppose-t-il. Ce territoire est plus sensible aux turbulences

de la conjoncture internationale pour plusieurs raisons. Tout d’abord son économie est moins diversifiée que dans les cantons alémaniques, mais en revanche, elle l’est davantage que dans le canton de Neuchâtel très industrialisé. Ensui- te, selon Roger Piccand, l’immigration et le niveau de qualification de la main-d’œuvre sont deux autres éléments qui composent le profil écono- mique du canton duVaud. “Beaucoup d’étrangers se sont installés ici. Ils ne sont pas forcément qualifiés. Ils se retrouvent plus facilement au chômage en période difficile. Les intérimaires sont les premiers à avoir perdu leur emploi.”

emplois au 2 ème semestre 2009. À même époque en 2008, nous étions à 313 700 emplois. Le nombre de créations d’emplois augmente.Mais cette croissance est insuffisante pour absorber l’augmentation de la population vaudoise qui a gagné plus de 16 000 personnes en un an. Statistiquement, il y a donc plus d’emplois qu’avant la crise mais c’est insuffisant pour absor- ber les nouveaux arrivants.” En période de recul économique, les accords bilatéraux qui autori- sent la libre circulation des per- sonnes accentueraient les diffi- cultés économiques auxquelles le canton de Vaud est confronté. T.C.

“Le nombre de création d’emplois augmente.”

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COMMENTAIRES L’avis des mutuelles Le doute accompagne la rentrée économique Pour l’instant - et heureusement -, il n’y a pas eu de licenciements massifs en Suisse. Mais les mutuelles frontalières se préparent au pire.

L e Groupement Transfrontalier Européen comme La Frontalière suivent de près l’évolution de la conjoncture en Suisse. “Il n’y a pas de vaste plan de licenciement prévu pour l’instant, mais la situation est inquiétante” précise Jean-François Besson, secrétaire général du Groupement à la sor- tie d’une réunion avec le syndicat Unia. Les oracles se sont tus. Personne ne sait quand l’économie sortira du marasme. “Il n’y a pas de signe fort de reprise. Des entreprises qui ont tenu jusque-là en puisant dans leur tré- sorerie, vont se trouver en difficulté. S’il n’y a pas de reprise, il faut s’attendre à des licen- ciements” ajoute-t-il. Le Groupement Trans- frontalier Européen a développé un service emploi pour accompagner les frontaliers. Une cinquantaine d’offres d’emploi sont en ligne sur le site Internet de cet organisme. La mutuelle La Frontalière a pris également d’importantes mesures pour épauler les tra- vailleurs frontaliers confrontés au chômage.

RIPOSTE Au 1 er janvier 2010 Les cantons suisses unissent leurs forces Finie la rivalité et la guerre économique entre les cantons voisins. Les cantons de Suisse romande viennent de créer le Greater Geneva Berne Area (G.G.B.A.). Objectif : unir leurs forces.

J usqu’ici, en Suisse, c’était un peu comme entre les régions françaises : on pratiquait le “chacun pour soi”. Chaque canton développait son propre service de promotion exogène et devait se battre contre son voisin pour tenter d’attirer des investissements étrangers sur son territoire. Comme arme, ils avaient à leur disposition l’arrêté Bonny.Voté dans les années soixante-dix par la Confédération, ce dis-

dix ans. Cet arrêté est un moyen pour la Confédération d’accorder des aides directes aux projets de diversification de l’économie privée. Le can- ton doit faire un effort équi- valent. Cette aide prend la for- me de cautionnements (garanties), de contributions au service de l’intérêt et donc d’allégements fiscaux. Mais l’arrêté Bonny a trouvé ses limites. Les cantons qui l’ont beaucoup utilisé (Neu- châtel et Vaud font partie de ceux-là) ont dû, à la demande de Confédération, compenser les bénéfices reçus, par une contribution aux cantons les plus “pauvres”. Cette réorien- tation de la politique confédé- rale a poussé les cantons à réflé- chir à un nouveau système. Et la crise étant passé par là, il fallait trouver de nouvelles armes. Les cantons de Suisse occi- dentale viennent donc de créer le Greater Geneva Berne Area (G.G.B.A.), un outil qui entre-

ra en fonction le 1 er janvier pro- chain. C’est une structure com- mune de prospection et d’acquisition d’entreprises à l’étranger. Après avoir ciblé certains marchés prioritaires - les États-Unis, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Inde, la Chine, le Brésil et la Russie - elles ont envoyé “un délégué dans chacun de ces pays. Et quand une entreprise étrangè- re de microtechiques souhaite- ra s’installer en Suisse, on la dirigera vers le canton de Neu- châtel, si c’est dans l’informatique, on l’enverra dans le canton de Genève, etc. On joue la solidarité entre can- tons” résume Frédéric Hainard, conseiller d’État neuchâtelois en charge de l’économie. La création d’une structure de promotion et d’acquisition com- mune à la Suisse occidentale constitue une avancée histo- rique, on est loin de la gué- guerre habituelle entre régions. J.-F.H.

Cependant,AlainMarguet, son responsable, refuse de céder au pessimisme tout en étant vigilant. “Depuis le début de l’année, nous avons eu 110 retours d’adhérents qui ont per- du leur emploi. Ce n’est pas dramatique. Depuis le mois de janvier, nous avons enregistré en moyenne une soixantaine de nouveaux contrats chaquemois.” C’est le signe que la Suisse continue à embaucher. Le domaine médical (infirmières) et l’industrie biomédicale sont deux secteurs encore porteurs. Le bâtiment et le B.T.P. semain- tiennent aussi. “Nous sommes

“Il n’y a pas de signe fort de reprise.”

positif permet aux entreprises étrangères de venir s’implanter en Suisse dans des conditions par- ticulièrement avantageuses. Elles bénéfi- cient notam- ment d’un allé- gement confortable de l’impôt fédéral direct pendant

Alain Marguet de La Frontalière.

“Un délégué dans chacun de ces pays.”

prudents, car nous pensons que les mois de septembre et octobre vont être difficiles pour- suit Alain Marguet. Des licenciements ont été envisagés, ils seront probablement actuali- sés.”

TENDANCE

Industrie horlogère

La Vallée de Joux résiste bien Avec un taux de chômage de 1,3 point inférieur à celui du canton,

Éric Duruz, directeur de l’association pour le déve- loppement des activités écono- miques de la Vallée de Joux (photo archive L.P.P.).

la Vallée de Joux est moins touchée par la crise. Les grandes marques horlogères tiennent bon.

E n ces temps agités, la Val- lée de Joux profiterait-elle d’un microclimat écono- mique ? En tout cas, si l’on se fie aux derniers chiffres du chôma- ge, elle résiste mieux aux tur- bulences que le reste du canton deVaud. “En juillet, tous secteurs confondus, le taux de chômage était de 3,8 % (un chiffre qui se rapporte aux habitants de laVal- lée de Joux), alors que la moyen- ne Vaudoise était de 5,1 %. Sur cette même période, le nombre de frontaliers recule de 2,7%, ce qui

logère (734). “LaVallée de Joux résiste actuel- lement bien. Ce qui est étonnant, c’est que ce territoire a toujours subi les conséquences des crises économiques de façon atténuée comparé à des régions telles que le canton de Neuchâtel” obser- ve Éric Duruz. Selon le direc- teur de l’A.D.A.E.V., cette résis- tance s’explique par la nature du tissu économique qui abrite parmi les entreprises horlogères les plus prestigieuses. “Nous avons ici desmarques qui ne sont pas nouvellement créées. Aude- mars-Piguet par exemple existe depuis 1875.Une entreprise com- me celle-là a traversé toutes les tempêtes comme Jaeger-LeCoultre depuis 1833. Les industriels de la Vallée de Joux respectent un certain nombre de valeurs.Même en période de forte croissance, ils n’ont pas fait n’importe quoi.C’est la raison pour laquelle leurs bateaux sont moins affectés que ceux d’autres entreprises qui doi-

donc pas alarmante dans ce bas- sin horloger qui a passé ces cinq dernières années au rythme du plein-emploi (- de 2 % de chô- mage) et d’une croissance spec- taculaire. “Plus de 1 000 emplois frontaliers ont été créés. Il y a une légère régression actuellement, mais c’est toujours très difficile pour les gens qui perdent leur emploi.” La mécanique se grippe au fur et à mesure que la crise de confiance se propage de maniè- re pandémique pour s’emparer des consommateurs du monde entier. Malgré tout, l’horlogerie est solide en Vallée de Joux. Le mouvement ralentit, mais la réserve de marche est grande. Dans le canton de Vaud, il y a plus de demandeurs d’emplois dans des secteurs tels que l’enseignement (878), le com- merce (1 725), l’hôtellerie (2 270) que dans l’industrie électronique, optique et les microtechniques dont fait partie l’industrie hor-

mesures. Certaines personnes partant en retraite n’ont par exemple pas été remplacées. En Vallée de Joux, les industriels maintiennent leurs investisse- ments. Audemars-Piguet vient d’inaugurer sa nouvelle usine (35 millions de francs suisses). L’extension de Jaeger-LeCoultre sera bientôt terminée.Autre signe fort dans le contexte actuel : “La première pierre de l’extension de l’école technique est posée” se féli- cite Éric Duruz. Ces investisse-

ments sont la preuve que la branche horlogère a confiance en son marché. Les instituts financiers la considèrent com- me “solide” ce qui ne fut pas le cas lors de la crise précédente. Toujours est-il que les diplômés qui sortent de l’école technique ont des difficultés à trouver un emploi dans l’horlogerie. Ça aus- si c’est nouveau, mais pas alar- mant pour la Vallée de Joux. T.C.

vent aujourd’hui prendre des mesures restrictives. La présen- ce du groupe Swatch qui détient Blancpain et Breguet est aussi un élément stabilisateur.” Ces grandesmarques horlogères ont pour la plupart leurs propres boutiques qui commercialisent leurs produits. “Cela leur permet de prendre la température immé- diate des marchés et d’ajuster ainsi leur stratégie.” Pour faire face au ralentisse- ment, les patrons ont pris des

correspond à une centaine de per- sonnes en moins sur un total de 3 600” attesteÉric Duruz, directeur de l’association pour le dévelop- pement des acti- vités économiques de la Vallée de Joux (A.D.A.E.V.). La situation n’est

“Ils n’ont pas fait n’importe quoi.”

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EN BREF

POLÉMIQUE Nouvelles élections en octobre C.C.L.-syndicats : le torchon brûle Au début de l’été, le tribunal administratif de Besançon annulait les élections profession- nelles à la C.C.L. Si la collectivité prend acte de cette décision, ses responsables estiment injustifiée l’attitude de la C.F.D.T.

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F aut-il prendre le terme “paterna- lisme” sous sa noble définition, c’est-à-dire l’attitude qu’adoptaient ces quelques industriels du XIXème siècle qui faisaient preuve de diligence et d’attentions auprès de leur person- nel, ou alors faut-il y voir une trop gran- de volonté d’ingérence, voire de “court- circuitage” de l’indépendance d’esprit de ses salariés ? C’est la vraie question à poser après que le tribunal administratif de Besançon a annulé les élections professionnelles à la C.C.L. au motif que la collectivité aurait placé ses “agents maison” et que ne figurait aucun agent encarté dans un syndicat. La C.C.L., naturellement, réfute en bloc ses accusations et reven- dique néanmoins le paternalisme qui sévit dans cette structure intercommu- nale qui compte 80 salariés. “Il y a une vraie ambiance au sein de la C.C.L., tout le monde se sent impliqué et respon- sable. Nous avions voulu privilégier la représentation aux élections par des agents qui le souhaitaient, même s’ils

n’appartenaient à aucun syndicat, et c’est ce qu’on nous reproche. On en prend acte” observe Gilles Jeannin, le direc- teur général des services de la C.C.L. qui plaide pour maintenir au sein de la C.C.L. “l’état d’esprit d’une entreprise où on est gagnant-gagnant. La C.C.L. est une jeune collectivité, construite sur de vraies valeurs d’estime réciproque entre les services et l’administration, nous tenons à ce que cela se perpétue.” Dans un courrier plutôt direct, le pré- sident de la C.C.L. Patrick Genre n’a pas manqué de dénoncer l’attitude de

Le tribunal administratif a annulé les élections à la C.C.L. car aucun agent ne s’est présenté sous une bannière syndicale.

agent ne se présente sous la bannière d’un syndicat, il sera procédé à un deuxiè- me tour et si le même scénario se repro- duit, les représentants du personnel seront désignés par tirage au sort ! Au risque de désigner au final des agents qui n’ont aucune motivation pour exer- cer ce type de responsabilité. C’est bien cette “aberration” que dénoncent les res- ponsables de la C.C.L. Cette affaire a pris une tournure poli- tique, la section P.S. du Haut-Doubs par- lant de “distorsions infligées à la démo-

cratie sociale par Patrick Genre” qui aurait agi “au mépris de la loi. Dès lors, il faut s’interroger : cette troublante affaire ne traduirait-elle pas des pra- tiques autocratiques ?” se demande le P.S. du Haut-Doubs. “No comment” pré- fère ajouter la C.C.L. face à cette salve de l’opposition qu’elle juge bien stérile. De son côté, la C.F.D.T. du Doubs conti- nue de dénoncer “la chape de plomb que fait peser la C.C.L.” sur ce dossier syn- dical. J.-F.H.

la C.F.D.T., le syndicat qui est à l’origine du recours au tribunal administra- tif, l’accusant d’une cer- taine malhonnêteté intel- lectuelle dans ce dossier. La C.C.L. renonce à por- ter l’affaire plus haut, au Conseil d’État, et organi- sera de nouvelles élections professionnelles d’ici le mois d’octobre. Si aucun

Dénoncer l’attitude de la C.F.D.T.

État-civil de juillet-août

11/07/09 – Suzanne PARRIAUX, 91 ans, retraitée, domiciliée à Remoray-Boujeons (Doubs), veuve de Raymond MARIOTTE. 12/07/09–Jean-MarcKOLANEK,58ans,serrurier, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Nicole NEGRI. 12/07/09 – Berthe BEZ, 81 ans, retraitée, domici- liée à Pontarlier (Doubs), 14/07/09 – Joseph BOURNEZ, 81 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs), époux de Denise VUILLEMIN. 14/07/09–LéonCORDIER,90ans,agriculteurretrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Marie CLERC. 14/07/09 – Marcelle PAILLARD, 91 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de René FERRARI. 17/07/09–OctaveBARTHET,84ans,commerçant retraité,domiciliéàPontarlier(Doubs),veufdeChris- tiane DUCHEMIN. 16/07/09–NicoleBEUREL,62ans,retraitée,domi- ciliée à Onglières (Jura), épouse de Jean MALAISÉ 23/07/09 – Pierre MAIROT, 71 ans, retraité, domi- ciliéàPontarlier(Doubs),épouxdeJacquelinePER- RIN 24/07/09 – Denise BALAVOINE, 82 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jacques VUILLE- NEUVE 08/08/09 – Elettra CRESPINO, 71 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Hubert JEUNET-MANCY. 09/08/09 – Renée VARESCON, 94 ans, sans pro- fession, domiciliée à Saint-Antoine (Doubs) veuve de Vincent GRESARD. 11/08/09 – Roberte CHENEVEZ, 86 ans, retraitée, domiciliée à Maisons-du-Bois-Lièvremont (Doubs) épouse de Pierre LANQUETIN. 14/08/09–EdvigeLAVAIRE,97ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire. 16/08/09 – Marcel FAVRE, 73 ans, retraité, domici- liéàVillers-Le-Lac(Doubs)épouxdeJeanneSIRON. 18/08/09–MarieCARRÉRA,90ans,retraitée,domi- ciliéeàToulouse(Haute-Garonne),veuvedeGeorges QUERRY. 18/08/09–MarcellePRINCE,91ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeMarcelFAIVRE. 18/08/09 – Michelle DÉCORBEZ, 75 ans, retraitée, domiciliée à Goux-les-Usiers (Doubs), célibataire. 18/08/09–LéonVUILLEMIN,87ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Angèle MON- NIN. 20/08/09 – Germaine FAIVRE, 81 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), célibataire.

16/08/09 – Magda de Gérald GUILLAUME, archi- tecte et de Frédérique PERRIN, céramiste. 17/08/09 – Aykut de Sahin MERT, décolleteur et de Oznur SARIBAS, ouvrière. 17/08/09–BenjamindeNicolasRELANGE,artisan maçonetdeDelphineLACOMBE,sansprofession. 17/08/09 – Romy de Stéphane COURVOISIER, régleur en décolletage et de Nathalie PELLOQUIN, opérateur en décolletage. 17/08/09 – Maïssa de Sidi-Mohamed FIRDAOUIS- SI,ingénieuretdeNaïmaTAHRI,déléguéeàlatutel- le. 18/08/09 – Emilien de David PERRET, menuisier et de Elise FOURNIER, conseillère en EFS. 18/08/09–BryandeNicolasLEFÈVRE,décolleteur et de Danielle COCHU, assistante maternelle. 18/08/09–LoladeFabienROUGET,ouvrierenhor- logerie et de Audrey BLONDEAU-TOINY, ouvrière. 19/08/09 – Pelin de Mikael BAYRAK, magasinier cariste et de AKCAY Leyla, ouvrière. 18/08/09 – Amandine de Fabien CARA, ingénieur et de Aimeline COLBEAUX, enseignante. 19/08/09 – Soan de Stéphane VUILLIER, armurier et de Mélinda TESSITORE, sans profession. 19/08/09 – Lucie de Stéphane CASTELLA, régleur et de Marie-Laure PINTE, technicienne de produc- tion. 20/08/09–GabindeJérômeVERMOT,jardinierpay- sagiste et de Elise JOUILLEROT, esthéticienne. 20/08/09 – Kilina de Jean-Luc ROY, marin d'Etat et de Véronique MINARY, gérante adjoint. 20/08/09 – Lily de Julien CUENOT, polisseur et de Sylvia VUILLEQUEZ, opératrice en horlogerie. 20/08/09 – Candice de Arnaud POUTHIER, ouvrier et de Emilie ROLAND, aide soignante.

08/08/09–ZoédeJean-NoëlSCALABRINO,menui- sier et de Marie DROZ-VINCENT, ostéopathe. 09/08/09 – Maeva de Luc-Etienne GUYOT, géo- logue et de Emilienne RAZAFIMANDIMBY, sans profession. 09/08/09–NathanyeldeJonathanWACHBAR,ser- rurier automobile et de Audrey MILFORT, assistan- te médicale. 09/08/09 – Mathis de Philippe LOURENCO, chauf- feur livreur et de Véronique SAILLARD, secrétaire. 09/08/09 – Silouane de Damien HENRIET, com- mercial et de Marie-Anne JACQUOT, aide médico- psychologique. 09/08/09–EthandeSteveROUSSEL-DELIF,décol- leteur et de Aline BARTHOD, acheteuse. 09/08/09–AugustindeStéphanePREVALET,atta- ché territorial et de Blandine MICHEL, institutrice. 10/08/09 – Pauline de Raphaël LACOSTE, dentis- te et de Béatrice BORDET, pharmacienne. 10/08/09 – Mathis de Sébastien MARGUET, agri- culteur et de Aurélie FAIVRE, intendante. 11/08/09 – Malko de Grégory JACQUIN, mécani- cien et de Joannie PETITHUGUENIN, magasinier. 12/08/09 – Tommy de Emmanuel PLISSON, tech- nicien qualité et de Valérie MASSEREAU, assistan- te maternelle. 13/08/09–TaodeStéphaneCRISOSTOMO,agent immobilier et de Audrey GRESSET, sertisseuse. 12/08/09 – Nils de Nicolas NIEDERLANDER, cher- cheur en biologie et de Laureline MASO, médecin généraliste. 13/08/09–YanisdeMathieuZMAÏC,décolleteuret de Sophie MONTAVON, sans profession. 13/08/09 – Elyncan de Erdinç METIN, polisseur et de Nursen POLAT, sans profession. 13/08/09–LyloudeSébastienCOCHETEAU,polis- seur et de Emilie LOPES, éducatrice spécialisée. 14/08/09 – Paolo de Guillaume GOUGET, vendeur et de Laetitia DISPENZA, sans profession. 14/08/09–NaïmdeYacineALIME,intérimaireetde Laetitia ZITO, étudiante. 14/08/09 – Emma de Jérémy BOLLE, opérateur régleur et de Elodie RENAULT, employée commer- ciale. 15/08/09 – Mathilde de Ludovic MANNIER, serru- riersoudeuretdeCharlèneCHAMBELLAND,cais- sière. 15/08/09–RomanedeChristopheJOLIVET,chauf- feur routier et de Céline JARDOT, infirmière. 15/08/09–LiliandeCyrilleBOBILLIER-CHAUMON, agriculteur et de Julie COURGEY, professeur. 16/08/09 – Antoine de Stéphane ROUSSEL-GAL- LE,comptableetdeSophieFAIVRE,aidesoignante. 16/08/09 – Mevyn de Frédéric ZAHIROVIC, opéra- teur de production et de Emilyne COMTE.

NAISSANCES

22/07/09 – Gabin de David BOREL, professeur d'EPS et Virginie ANRIOT, enseignante. 22/07/09–LéanedeAlainSIRK,ouvrieretdeChris- telle SIEBERT, sans profession. 21/07/09–ChiaradeLoïcBARD,commercialetde Claudia SANTAGATA, intérimaire. 22/07/09 – Haley de Sylvie LEQUES, employée de commerce. 23/07/09 – Gabin de Sébastien FRUND, cuisinier et de Lydia GLORIOD, infirmière. 23/07/09 – Naïla de Alexis PRCANOVIC, ouvrier et de Amra KULJUHOVIC, ouvrière. 23/07/09 – Mathis de Hervé DELACROIX, agricul- teur et de Anne PORCHEROT, responsable mar- keting. 23/07/09 – Anouk de Philippe BIBET, chef de parc et de Evy CHOPARD, assistante dentaire. 23/07/09 – Thomas de Damien JACQUET, boulan- ger et de Maïté AL SHAWWAF, horlogère. 24/07/09 – Ilona de Pascal FERNANDEZ, opéra- teur et de Blandine RAWYLER, sans profession. 06/08/09 – Angélina de Samuel MONNET, maçon et de Gaelle ROY, sans profession. 06/08/09 – Sara de Adel MARAGHNI, plieur sur commande et de Amina MARRI, sans profession. 06/08/09 – Léa de Fabrice VERNOIT, gestionnaire financier et de Marjorie DODERMANN, assistante maternelle. 06/08/09 – Zoé de Rodolphe CUPILLARD, com- mercialetdeVirginieREYMOND,secrétairecomp- table. 07/08/09 – Armand de Alexis BAUD, photographe et de Marion BRUN, infirmière. 07/08/09 – Soan de Fabrice BARNIER, formateur interne et de Maïté BASSEVILLE, coiffeuse. 07/08/09 – Laura de David COUR, chef cuisinier et deAnabeladaConceiçàoCOUTINHOFERNANDES, chef de caisse. 08/08/09 – Killian de Jérôme ELISABETH, char- pentier et de Céline MOREL, serveuse. 09/08/09 – Tiziano de Anthony CAU, réceptionnis- te et de Johanita EME, sans profession. 08/08/09–EmmadePhilippeLASSER,médecinet de Maryline PELLEGRINI, médecin. 08/08/09 – Emma de Marc MAUGAIN, sans pro- fession et de Patricia FAIVRE, secrétaire. 08/08/09 – Juline de Olivier SCHWARTZMANN, mécanicien monteur et de Cyrielle LETOUBLON, infirmière. 08/08/09–EnzodePhilippePRÉBIN,employémuni- cipal et de Anita MERCIER, sans profession.

17/07/09–ValentinedeAlainDÉNOUVEAUX,char- pentier et de Marie PASDELOUP, employée admi- nistratif. 17/07/09 – Martin de Lilian LONCHAMPT, agricul- teur et de Pauline BLONDEAU, aide-soignante. 17/07/09–TaniadeSergeMAILLOT,employéetde Laetitia VERNIER, employée de commerce. 17/07/09 – Morgan de Laurent FAIVRE-ROUSSEL et de Virginie PIERRE, opératrice en horlogerie. 18/07/09 – Nora de Issam MHIMDATE, électricien et de Marika MICHAUX, sans profession. 18/07/09–LuciedeDamienSCHAFER,agentcom- mercialetdeClairePEGUIRON,employéedecom- merce. 18/07/09–MariusdeVincentDELAYAT,enseignant et de Sonia REGAZZONI, sans profession. 18/07/09–NoahdeCédricFAILUTTI,manipulateur en radiologie et de Aurélie POURCHET, factrice. 18/07/09 – Soizic de Florent BONNEFOY, agricul- teur et de Emmanuelle SAILLARD, coiffeuse. 18/07/09 – Tiziano de Nicolas CUPILLARD, ouvrier et de Roxane GASPARI, secrétaire. 19/07/09–SavanadeChristopheORDENER,sans profession et de Adeline BOUVET, employée. 19/07/09–LénideBenoîtJUSOT-CHAUNY,conduc- teurdetélésiègeetdeDelphineVAUPRE,sanspro- fession. 19/07/09 – Talia de David PANTIGNY, peintre en bâtiment et de Mélanie SALVI, sans profession. 19/07/09 – Lola de Nicolas CHAGROT, chauffeur et de Marilyne GERMAIN, hôtesse de caisse. 19/07/09–MathysdeYannickGRAPPE,opérateur sur commande numérique et de Jennifer CHA- PELLE, employée de vente. 20/07/09 – Hugo de Loïc POURROY, fromager et de Charline DELAGNEAU, vendeuse en fromage- rie. 21/07/09 – Ilyes de Sidi-Mohamed BENALI, opé- rateur sur commande numérique et de Malika EL HANDOUZ, sans profession. 21/07/09 – Hania de Boubaker LAMAMRA, ergo- thérapeuteetdeSabrinaBELKAIBECH,comptable. 21/07/09 – Coralie de Christophe GALLIOT, agri- culteur et de Isabelle CASTELLA, technicienne de laboratoire. 21/07/09 – Baptiste de Cédric BILLOD-LAILLET, menuisier et de Hélène DALZIN, enseignante. 21/07/09 - Gabin de Jérôme BOBILLIER-CHAU- MONT kinésitérapeuthe et Virginie BOICHUT, coif- feuse.

10/07/09–SatinedeBrahimBELGACEM,ingénieur et de Maud SECQUEVILLE, secrétaire. 10/07/09 – Lucie de Jérôme BIXEL, pharmacien et de Sophie LUGNIER, pharmacien. 11/07/09 – Théo de Stéphane GROS, ramasseur de lait et de Cécile PLESSIS, secrétaire de mairie. 11/07/09 – Félicie de Lionel ROBBE, ingénieur et de Rosine CAPELLI, professeur des écoles. 11/07/09 – Nina de Daniel SAIPREY, paysagiste et de Hélène REGNIER, assistante dentaire. 12/07/09–AlisondeAngéliqueBRUTILLOT,ouvriè- re. 12/07/09–LanadeGeraldBERTHET,aidesoignant et de Karen PARENT, aide soigante. 13/07/09–TitouandeThierryFAIVRE,artisanmaçon- menuisier et de Monika HAULISOVA, contrôleuse de gestion. 13/07/09 – Lola de Renaud LEGLISE, sans profes- sion et de Lysianne QUELEN, hôtesse de caisse. 13/07/09 – Nina de Alain LACROIX, cuisinier et de Céline BERNARDIN, aide technicienne. 13/07/09 – Elena de Cédric FERRANDO, employé debanqueetdeSandrineGRANDVOINNET,secré- taire. 13/07/09–MarcdeBrunoLAUNAY,chauffeurlivreur et de Maryse HUGUES-DISSILE, agent des ser- vices hospitaliers. 14/07/09 – Camille de Yannick PRZYBOR, accom- pagnateur sportif et de Kristine LARSEN, artisan archéologue. 15/07/09 – Benjamin de Oscar KRUSE, menuisier et de Yael PISANI, sans profession. 15/07/09 – Noa de Vincent PEYLABOUD, chauffa- giste et de Sabrina POBELLE, employée commer- ciale. 15/07/09–NinadeSilfriedPERROT-MINNOT,maga- sinier et de Stéphanie COURTET, infirmière. 15/07/09–ClémencedeDamienGUINCHARD,arti- san et de Maryse BEZ, assistante dentaire. 16/07/09–BastiendeArnaudGUINCHARD,dépan- neurchauffagisteetdeCarolineFUSILLIER,secré- taire. 16/07/09 – Emma de Nicolas FAIVRE, technicien en horlogerie et de Alexandra BRESILLION, sans profession. 16/07/09–AnaïsdeEmmanuelBOURDENET,des- sinateurconstructeuretdeSophiePETITALOT,char- gée de relation clientèle.

MARIAGES

18/07/09 – Jacques FOURNERET, intérimaire et Elizabeta STANOJKOVSKA, étudiante. 21/08/09 – Gabriel KOSATKA, préparateur véhi- cules et Nathalie NOBLET, assistante maternelle. 22/08/09 – Julien PIRALLA, développeur informa- ticien et Mélanie POURCHET, aide-soignante. 22/08/09 – Thierry MAILLEFER, ouvrier et Adeline CURLIER, intérimaire.

DÉCÈS

10/07/09–MathildeCUPILLARD,90ans,retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de André CUPILLARD,

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 119 - Septembre 2009

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POLITIQUE Une des deux élus “écolos” Véronique Gey démissionne du conseil municipal Élue sans trop s’y attendre aux municipales de 2008, la deuxième conseillère du groupe écologiste renonce à son mandat. Explications.

PRÉVENTION Fermeture de classes ? Grippe A : Pontarlier se prépare La ville a acheté 1 500 masques, au cas où… Et organise la continuité du service public en cas d’épidémie. Du côté des écoles, on se tient prêt également. L es réunions s’enchaînent à la mairie de Pontarlier et à la Communauté de Communes du Larmont pour être paré, au cas où la grippeA prenait l’allure d’une épidémie généralisée. 1 500 masques ont déjà été commandés et “la ville prépare son plan de poursuite des activités” confie-t-on à la direction générale des services. Concrètement, l’idée est de pouvoir assurer le fonction- nement des services indispensables,même si lesmembres de ces services venaient à être touchés. Il sera donc tou- jours possible, par exemple, d’aller enregistrer une nais- sance ou un décès à l’état civil même en cas d’épidémie. “Pour que les services de l’eau, de l’assainissement, l’état civil, les pompes funèbres… fonctionnent encore au mini- mum, il faut au moins 40 % du personnel. Nous peaufi- nons l’organisation au cas où les effectifs baisseraient autant que cela” ajoute Gilles Jeannin, le directeur géné- ral des services de la ville et de la C.C.L. C’est aussi du côté des écoles et des crèches que les pré- cautions sont les plus importantes. Comme dans la plu- part des villes, un document devrait être distribué à tous les parents dès la rentrée contenant force conseils pour parer à toute éventualité. Si trois enfants sont atteints dans une même classe, le ministère de l’Éducation pré- voit la fermeture de la classe. Mais si une épidémie venait à se répandre à Pontarlier, et dans leHaut-Doubs en géné- ral, ce sont aussi les parents qui s’en trouveraient fort dépourvus. Comment organiser la garde des enfants si une classe ou une école venait à fermer ? Sur ce point, aucune réponse du ministère. J.-F.H.

L a Presse Pontissalienne : Qu’est- ce qui motive cette décision ? Véronique Gey : Un ensemble de raisons qui relèvent à la fois du champ politique, personnel et professionnel. Si j’étais bien can- didate sur la liste conduite par François Mandil, ce n’était pas forcément en deuxième position. Car à l’époque de la campagne, j’étais engagée dans une forma- tion d’éco-interprète très pre- nante.

challenge en essayant de m’y impliquer le mieux possible. J’ai volontairement mis de côté mes projets professionnels et ma vie personnelle. L.P.P. : Politiquement, c’est un échec ? V.G. : Le fait de pas être dans un parti m’a mise dans une situation inconfortable. Je man- quais aussi d’expérience pour faire passer mes idées liées à l’écologie et l’éducation à l’environnement. L.P.P. : C’est difficile de faire de l’écologie à Pontarlier ? V.G. : C’est vrai qu’on a parfois le sentiment d’être isolé vis-à-vis de tout ce qui touche à la biodi- versité. Ce volet est souvent négli- gé par la majorité aussi bien quand il s’agit de régler des pro- blèmes de pollution ponctuels ou demener des actions en faveur des espèces ou des milieux sen- sibles.

“Une situation inconfortable.”

L.P.P. : Vous avez pourtant accepté cette place de conseiller… V.G. : On ne pen- sait pas obtenir près de 15 % des voix, ce qui nous donnait deux sièges. J’ai fina- lement accepté de relever ce

L’isolement, la difficulté de faire passer ses idées poussent Véronique Gey à quitter le conseil municipal pontissalien.

soulagée de ne plus perdre mon temps et mon énergie en vain, amère néanmoins vis-à-vis des citoyens qui nous ont accordé leurs suffrages. Mais je pense être plus efficace en œuvrant dans le milieu associatif. Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : La politique, c’est fini ? V.G. : Oui, c’est sûr. Tout n’est pas négatif dans cette expérience municipale qui m’a permis de comprendre comment fonction- naient les rouages du système. Je quitte mes fonctions d’élue

T’aslelook“Barbaterribles” Le petit commerce indépendant du centre-ville est heureux de vous annoncer le premier anniversaire de la boutique “les Enfants Terribles”. Le samedi 26 septembre, journée anniversaire pleine de surprises.

Le sourire de Guylaine et Julia est toujours de mise aux Enfants Terribles.

G uylaine a grandi dans l’univers des Barbapapa. On en trouve un peu partout au 72, rue de la République. Elle ado- re aussi les enfants, les habits et… le commerce. Cela se précise. Ajou- tez-y un brin d’audace et d’originalité. Voilà comment elle a fini par ouvrir il y a tout juste un an sa petite affai- re au centre-ville baptisée, c’est de circonstance,“Les Enfants Terribles”. Charmante boutique aménagée de façon ludique, colorée et utile. C’est- à-dire à la manière d’une maman qui sait par expérience que c’est par- fois rébarbatif de traîner ses ché- rubins dans les magasins. D’où le

table à langer. On ne sait jamais. Guylaine, c’est comme ça, apprécie plutôt la qualité. Ce qui tombe plu- tôt bien dans un centre-ville qui n’a d’autre alternative que de proposer des produits à valeur ajoutée, un ton au-dessus de ce que l’on pourrait trouver à l’extérieur de Pontarlier intra-muros . “J’ai toujours eu le goût des belles choses, des belles matières, des belles découpes.” Cette façon de se démarquer lui va bien. Les amateurs d’articles bon marché seront déçus aux Enfants Terribles. En plus, Guylaine exècre la routine. De voir les enfants habillés tous pareils lui donne de l’urticaire. Elle a pris le parti de proposer seu- lement un article par taille. Elle jongle volontiers entre les marques, en intègre sans cesse de nouvelles. C’est fantasque, enfantin. “L’idée, c’est de toujours surprendre les gens par le renouvellement des collections.” La décoration de son échoppe lais- se admirer quelques dessins enfan- tins, une fresque du même acabit qui sont en fait de véritables créa- tions de jeunes artistes locaux. “Ils réalisent à la demande des faire- part, cartes d’anniversaire et autres supports personnalisés qu’on ne trou- vera nulle part ailleurs.” Décidé- ment, elle y tient à son anti-confor- misme.

choix de proposer dans son propre commerce de quoi se relooker de pied en cape. On trouve en effet aux “Enfants terribles”, des vêtements, des chaussures, des accessoires, des objets déco, des idées cadeaux et même quelques livres et magazines de jeunesse. Soit matière à se trans- former de la tête au pied sans aller voir ailleurs. La maman commerçante sait aussi combien ça peut être ennuyant quand on est petit de battre la semelle dans un magasin. Qu’à cela ne tienne. Une idée en chasse une autre. Et le coin enfant se matérialise. Sympa- thique, il est même pourvu d’une

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Les marques qu’on trouve auxEnfants terribles

Rebelle peut-être. Avenante, c’est sûr. La formule, le style de cette bou- tique, l’accueil de Guylaine ou Julia qui effectue son apprentissage de vendeuse ne souffrent en tout cas d’aucune fausse note. “On a beau- coup de retours positifs.” Rendez-vous le samedi 26 septembre pour une journée anniversaire plei- ne de surprises.

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Des vêtements, des chaussures mais aussi des accessoires, des livres sympas toujours en un seul exemplaire.

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Boutique Les Enfants Terribles 72, rue de la République - 25300 Pontarlier

Tél./fax : 03 81 49 60 34 guylaine.perrot@neuf.fr

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 119 - Septembre 2009

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COMMÉMORATION Les 3, 4 et 5 septembre Pontarlier fête le 65 ème anniversaire de sa libération La ville s’apprête à honorer la mémoire des combattants qui ont libéré la ville. C’était le 5 septembre 1944. Au programme, cérémonies, défilé, constitution d’un camp militaire, exposition.

Scène de liesse à Pontarlier le 5 septembre 1944.

L e 5 septembre 1944, après 1 538 jours d’occupation, Pontar- lier est libérée. La vil- le s’apprête à commé- morer le 65 ème anniversaire de cet événement dont il reste enco- re quelques acteurs qui étaient à l’époque militaires ou résis- tants. Si la municipalité a choi- si de fêter cet épisode de l’histoire seulement cinq ans après les manifestations du soixantième anniversaire, c’est justement pour faire part de sa gratitude aux derniers soldats vivants de la liberté. “Tous les ans, nous commémorons la libération de la ville. Si cette année, nous avons décidé d’organiser une mani-

nies du souvenir sont prévues au Larmont devant la plaque du Commandant Valentin. Un cortège rejoindra l’église Saint- Bénigne pour l’office religieux. De 20 h 30 à 22 heures, l’Amicale F.F.I. invite ceux qui le souhai- tent à une veillée funèbre au Monument aux Morts de l’Hôtel de Ville. Le samedi 5 septembre à 9 h 30, place d’Arçon, jour du 65 ème anniversaire, il y aura une prise d’armes par le 13 ème Régi- ment du Génie de Valdahon. Un défilé suivra avec d’anciens véhi- cules militaires, avant les céré- monies auMonument auxMorts de la Déportation et au Monu- ment aux Morts du Cimetière.

festation relevée, c’est pour réunir les libérateurs qui vieillissent” souligne Christian Pourny, adjoint au maire. Une quinzaine d’anciens F.F.I. sont invités à participer à cet- te cérémonie du souvenir ainsi qu’une dizaine d’anciens com- battants du 3 ème Régiment de Tirailleurs Algériens qui a libé- ré Pontarlier après Mouthe. Les festivités vont débuter le jeudi 3 septembre par l’inauguration de l’exposition des archives municipales “Pon- tarlier 1940-1944” organisée au musée. Le lendemain, le public pourra assister à la reconstitu- tion d’un camp militaire place du Grand Cours. Des cérémo-

PORTRAITS Des noms de rue Leur nom est passé à la postérité Le Commandant Valentin et le Capitaine Bulle se sont illustrés pendant la seconde guerre mondiale. Le premier a participé à la libération de Pontarlier, et le second, originaire du Haut-Doubs, a contribué à la libération de la Savoie.

E n signe de reconnaissance, la ville de Pontarlier a baptisé deux rues du nom de soldats morts au com- bat. Il y a la rue du Commandant Valentin qui lon- ge le lycée des Augustins. Ce militaire né dans les Vosges en 1907, était à la tête du 3 ème R.T.A. (régiment de tirailleurs algériens) qui a libéré Pontarlier le 5 septembre 1944. En 1943, l’officier a participé à la campagne de Tunisie et à différents combats en Italie. “Il a été nommé chef de bataillon en juin 1944, et a débarqué à Saint-Tropez en août 1944 avec le 3 ème R.T.A.” raconte un observateur de l’histoire locale. Avant de s’engager dans la vallée du Rhône avec ses hommes, le Commandant Valentin va contribuer à libé- rer Toulon et Marseille. Dans le Haut-Doubs, c’est avec l’aide des F.F.I. qu’il libère Pontarlier. Il poursuit sa rou- te en direction de Montbéliard. C’est là qu’il est blessé le 7 septembre 1944. “Le 8 septembre, il est rapatrié à l’hôpital de Pontarlier où il décède.” La rue de la Loge sera alors débaptisée pour prendre le nom de ce soldat. Un peu plus loin, on trouve la rue du Capitaine Bulle qui abritait l’ancienne caserne des pompiers. Ce garçon est

Violents combats au Larmont Le 5 septembre 1944, le Larmont fut le théâtre de violents combats. Alors quʼune majorité de soldats allemands sʼest rendue sans trop de résistance à lʼarrivée en ville des hommes des forces alliées et des F.F.I., dʼautres ont tenté de fuir en empruntant la route en lacet du Lar- mont. Leur intention était de gagner la Suisse. “Un convoi de dix voi- tures s’est engagé dans cette voie. C’est en arrivant au dernier lacet que les Allemands se sont heurtés à une compagnie du 3 ème R.T.A. et à des F.F.I.” note un observateur de lʼhistoire locale. Le combat est violent. Dans lʼaccrochage, “un sergent-chef est tué, ainsi que cinq soldats du troisième R.T.A.dont quatre Algériens.Quand aux F.F.I., ils ont perdu deux hommes dont un lieutenant de réserve.” Un événement a été élevé en souvenir de ce fait dʼarmes.

Les Alliés ou Les Allemands, tout dépend le sens du vent ! En un quart de siècle, le village de la périphérie de Pontarlier a chan- gé de nom à deux reprises. En 1914, la commune desAlliés sʼappelait Les Allemands. Rien dʼétonnant que, compte tenu du contexte, lors de la première guerre mondiale, le conseil municipal ait décidé de changer le nom du village. En 1915, le Conseil dʼÉtat a donné son accord pour que Les Allemands deviennent Les Alliés. Mais en 1940, lorsque la France capitule et que la garnison allemande sʼinstalle à Pontarlier, LesAlliés changent à nouveau de nom pour redevenir “Les Allemands”. La dernière modification tombe en septembre 1944 avec la libération de Pontarlier. “Les panneaux sont enlevés, Les Allemands sont débaptisés pour redevenir Les Alliés.”

né à Pontarlier en 1913. “Après une enfan- ce partagée entre cette ville et Ornans il intègre Saint-Cyr.” À sa sortie de l’école militaire il est affecté au 60 ème régiment d’Infanterie de Besançon. Jean Bulle rejoint ensuite Bourg- Saint-Maurice où il prend le commandement du 7 ème bataillon de Chasseurs Alpins. Ce bataillon sera dissout en 1940. Le capitai- ne Bulle entre alors dans la résistance et “joue un rôle majeur dans la libération de la Savoie.” Le soldat est abattu le 21 août 1944 alors qu’il négocie la reddition de la garnison de l’armée allemande à Albertville. Un quar- tier militaire de la cité savoyarde porte éga- lement son nom aujourd’hui.

Il est abattu le 21 août 1944.

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