La Presse Pontissalienne 119 - Septembre 2009

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 119 - Septembre 2009

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POLITIQUE Une des deux élus “écolos” Véronique Gey démissionne du conseil municipal Élue sans trop s’y attendre aux municipales de 2008, la deuxième conseillère du groupe écologiste renonce à son mandat. Explications.

PRÉVENTION Fermeture de classes ? Grippe A : Pontarlier se prépare La ville a acheté 1 500 masques, au cas où… Et organise la continuité du service public en cas d’épidémie. Du côté des écoles, on se tient prêt également. L es réunions s’enchaînent à la mairie de Pontarlier et à la Communauté de Communes du Larmont pour être paré, au cas où la grippeA prenait l’allure d’une épidémie généralisée. 1 500 masques ont déjà été commandés et “la ville prépare son plan de poursuite des activités” confie-t-on à la direction générale des services. Concrètement, l’idée est de pouvoir assurer le fonction- nement des services indispensables,même si lesmembres de ces services venaient à être touchés. Il sera donc tou- jours possible, par exemple, d’aller enregistrer une nais- sance ou un décès à l’état civil même en cas d’épidémie. “Pour que les services de l’eau, de l’assainissement, l’état civil, les pompes funèbres… fonctionnent encore au mini- mum, il faut au moins 40 % du personnel. Nous peaufi- nons l’organisation au cas où les effectifs baisseraient autant que cela” ajoute Gilles Jeannin, le directeur géné- ral des services de la ville et de la C.C.L. C’est aussi du côté des écoles et des crèches que les pré- cautions sont les plus importantes. Comme dans la plu- part des villes, un document devrait être distribué à tous les parents dès la rentrée contenant force conseils pour parer à toute éventualité. Si trois enfants sont atteints dans une même classe, le ministère de l’Éducation pré- voit la fermeture de la classe. Mais si une épidémie venait à se répandre à Pontarlier, et dans leHaut-Doubs en géné- ral, ce sont aussi les parents qui s’en trouveraient fort dépourvus. Comment organiser la garde des enfants si une classe ou une école venait à fermer ? Sur ce point, aucune réponse du ministère. J.-F.H.

L a Presse Pontissalienne : Qu’est- ce qui motive cette décision ? Véronique Gey : Un ensemble de raisons qui relèvent à la fois du champ politique, personnel et professionnel. Si j’étais bien can- didate sur la liste conduite par François Mandil, ce n’était pas forcément en deuxième position. Car à l’époque de la campagne, j’étais engagée dans une forma- tion d’éco-interprète très pre- nante.

challenge en essayant de m’y impliquer le mieux possible. J’ai volontairement mis de côté mes projets professionnels et ma vie personnelle. L.P.P. : Politiquement, c’est un échec ? V.G. : Le fait de pas être dans un parti m’a mise dans une situation inconfortable. Je man- quais aussi d’expérience pour faire passer mes idées liées à l’écologie et l’éducation à l’environnement. L.P.P. : C’est difficile de faire de l’écologie à Pontarlier ? V.G. : C’est vrai qu’on a parfois le sentiment d’être isolé vis-à-vis de tout ce qui touche à la biodi- versité. Ce volet est souvent négli- gé par la majorité aussi bien quand il s’agit de régler des pro- blèmes de pollution ponctuels ou demener des actions en faveur des espèces ou des milieux sen- sibles.

“Une situation inconfortable.”

L.P.P. : Vous avez pourtant accepté cette place de conseiller… V.G. : On ne pen- sait pas obtenir près de 15 % des voix, ce qui nous donnait deux sièges. J’ai fina- lement accepté de relever ce

L’isolement, la difficulté de faire passer ses idées poussent Véronique Gey à quitter le conseil municipal pontissalien.

soulagée de ne plus perdre mon temps et mon énergie en vain, amère néanmoins vis-à-vis des citoyens qui nous ont accordé leurs suffrages. Mais je pense être plus efficace en œuvrant dans le milieu associatif. Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : La politique, c’est fini ? V.G. : Oui, c’est sûr. Tout n’est pas négatif dans cette expérience municipale qui m’a permis de comprendre comment fonction- naient les rouages du système. Je quitte mes fonctions d’élue

T’aslelook“Barbaterribles” Le petit commerce indépendant du centre-ville est heureux de vous annoncer le premier anniversaire de la boutique “les Enfants Terribles”. Le samedi 26 septembre, journée anniversaire pleine de surprises.

Le sourire de Guylaine et Julia est toujours de mise aux Enfants Terribles.

G uylaine a grandi dans l’univers des Barbapapa. On en trouve un peu partout au 72, rue de la République. Elle ado- re aussi les enfants, les habits et… le commerce. Cela se précise. Ajou- tez-y un brin d’audace et d’originalité. Voilà comment elle a fini par ouvrir il y a tout juste un an sa petite affai- re au centre-ville baptisée, c’est de circonstance,“Les Enfants Terribles”. Charmante boutique aménagée de façon ludique, colorée et utile. C’est- à-dire à la manière d’une maman qui sait par expérience que c’est par- fois rébarbatif de traîner ses ché- rubins dans les magasins. D’où le

table à langer. On ne sait jamais. Guylaine, c’est comme ça, apprécie plutôt la qualité. Ce qui tombe plu- tôt bien dans un centre-ville qui n’a d’autre alternative que de proposer des produits à valeur ajoutée, un ton au-dessus de ce que l’on pourrait trouver à l’extérieur de Pontarlier intra-muros . “J’ai toujours eu le goût des belles choses, des belles matières, des belles découpes.” Cette façon de se démarquer lui va bien. Les amateurs d’articles bon marché seront déçus aux Enfants Terribles. En plus, Guylaine exècre la routine. De voir les enfants habillés tous pareils lui donne de l’urticaire. Elle a pris le parti de proposer seu- lement un article par taille. Elle jongle volontiers entre les marques, en intègre sans cesse de nouvelles. C’est fantasque, enfantin. “L’idée, c’est de toujours surprendre les gens par le renouvellement des collections.” La décoration de son échoppe lais- se admirer quelques dessins enfan- tins, une fresque du même acabit qui sont en fait de véritables créa- tions de jeunes artistes locaux. “Ils réalisent à la demande des faire- part, cartes d’anniversaire et autres supports personnalisés qu’on ne trou- vera nulle part ailleurs.” Décidé- ment, elle y tient à son anti-confor- misme.

choix de proposer dans son propre commerce de quoi se relooker de pied en cape. On trouve en effet aux “Enfants terribles”, des vêtements, des chaussures, des accessoires, des objets déco, des idées cadeaux et même quelques livres et magazines de jeunesse. Soit matière à se trans- former de la tête au pied sans aller voir ailleurs. La maman commerçante sait aussi combien ça peut être ennuyant quand on est petit de battre la semelle dans un magasin. Qu’à cela ne tienne. Une idée en chasse une autre. Et le coin enfant se matérialise. Sympa- thique, il est même pourvu d’une

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Les marques qu’on trouve auxEnfants terribles

Rebelle peut-être. Avenante, c’est sûr. La formule, le style de cette bou- tique, l’accueil de Guylaine ou Julia qui effectue son apprentissage de vendeuse ne souffrent en tout cas d’aucune fausse note. “On a beau- coup de retours positifs.” Rendez-vous le samedi 26 septembre pour une journée anniversaire plei- ne de surprises.

0+0, DESIGUAL, DIESEL, MIM-PI, LA MARELLE, ELIANE & LENA, ROOM SEVEN, IMPS & ELFS, PEPE JEANS,

Des vêtements, des chaussures mais aussi des accessoires, des livres sympas toujours en un seul exemplaire.

VICTORIA COUTURE, RYKIEL, REDWOOD, QUINZE, KENZO, JEAN BOURGET, PETIT BATEAU, CONVERSE, BABY VERSION ROCK.

Boutique Les Enfants Terribles 72, rue de la République - 25300 Pontarlier

Tél./fax : 03 81 49 60 34 guylaine.perrot@neuf.fr

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