La Presse Pontissalienne 218 - Décembre 2017
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
2, 80 €
DÉCEMBRE 2017
Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
N° 218
NON, LE COMMERCE DE CENTRE-VILLE N’EST PAS MORT !
À CÔTÉ DES ZONES PÉRIPHÉRIQUES, LE “PETIT” COMMERCE S’ORGANISE
Sylvie Dabère, présidente de l’association Commerce Pontarlier Centre.
le dossIer en p. 20 à 25
Deux passionnés se lancent L’absinthe se distille aussi à Frasne… InItIatIve p. 29
Investissements, déficits… Qui veut payer la facture de Métabief ? l’événement p. 6 et 7
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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 218 - Décembre 2017
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La bible du comice des Fourgs
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le nouveau défi glacé de Christophe Corne
Absurde Vendredi 24 novembre dans une grande surface locale, les bénévoles de la Banque alimentaire du Doubs accueillent les clients avec le sourire et un petit sac plastique destinée à recueillir les dons. De nom- breux clients refusent poliment le geste, prétextant avoir déjà donné. D’autres, plus sensibles à la cause, emplissent le petit sac de quelques denrées, la plupart du temps choisies parmi ce qu’on appelle les marques-distributeurs, les moins chères des rayons, tandis que dans le caddie ils déposent pour leur famille les produits de marque. Un bon moyen pour se donner bonne conscience à moindres frais… Un peu plus tard chez Emmaüs : un dona- teur pressé largue sans état d’âme un sac contenant des habits élimés jusqu’à la corde, qu’un loqueteux n’enfilerait même pas. Une conscience soulagée, pour pas cher non plus… Coïncidence des dates : ce même jour, la radio et les télés nous bassinent avec un mot ressassé sans cesse comme un gimmick sur les ondes : “Black friday”. Un épouvantable concept venu des États-Unis, destiné à inciter les consommateurs victimes à claquer leur argent dans des produits dont ils n’ont même pas besoin. Ce sont souvent ces mêmes clients qui, en sortant de la grande surface après avoir poliment refusé le petit sac de la Banque alimentaire, se préci- pitent ensuite dans les autres grandes surfaces voisines pour acheter l’I-Phone 10 ou le dernier téléviseur à prix soi-disant cassé, matraqué par les publicités de ce fameux Black friday. Toujours le même jour, passant à Besançon devant Cha- mars, le regard tombe sur une personne voûtée qui se contorsionne péniblement pour entrer dans une tente posée à même le sol, à l’abri précaire du vent mais pas des températures glaciales. C’est là que cette personne, avec ou sans papier, qu’im- porte, passe ses nuits et ses journées. Ce jour-là, le fameux Black friday a battu tous les records de consommation en France. On n’a jamais autant dépensé dans le commerce. Tant mieux diront les optimistes, c’est un excellent moyen de contribuer à la relance de l’économie que tout le monde attend et qui permettra, sou- tiennent ces mêmes optimistes, de mieux redistribuer les richesses… Ils se trom- pent évidemment. La période qui s’ouvre et nous mènera jusqu’à Noël est peut-être l’occasion de se poser quelques ques- tions sur le vrai don de soi, et pas celui qui offre une éphémère bonne conscience, et également sur le bien-fondé d’une société qui incite ses sujets à repousser toujours plus loin les limites de la consom- mation, jusqu’à atteindre l’absurde. n Jean-François Hauser Éditorial
C omme chaque année, pour soutenir l’as- sociation “Nausicaa combat sa leucé- mie”, Christophe Corne relèvera le défi de la traversée à la nage des eaux glacées du lac de Saint-Point au départ de Malbuisson. Le rendez-vous est pris pour le dimanche 10 décembre, près de la base nautique. Cette année, Christophe Corne a encore enrichi son expérience de nage en eau extrême. Après la traversée du détroit de Gibraltar et celle de la baie de San Francisco, il s’est lancé dans les eaux très froides de l’Atlantique Nord pour ral- lier les îles Vertes, sous pavillon canadien, à Saint-Pierre-et-Miquelon. “Une rude épreuve” dit-il. Cette année, pendant la traversée du lac Saint- Point, les pagayeuses de l’équipage des Dra- gonladies seront présentes. “Elles ont entre 40 et 67 ans et ont toutes été opérées d’un can- cer du sein depuis une période plus ou moins
récente” précise le nageur de l’extrême. Le public est attendu à Malbuisson au bord du lac de Saint-Point à partir de 10 heures, sur la plage près du centre nautique, la traversée étant programmée vers 11 heures. “Ensuite, tout le monde se transporte à la salle du Temps libre de Malbuisson pour l’apéritif, le repas et des animations.” L’an dernier, grâce à l’initiative de Christophe, et à la générosité des participants, 4 400 euros avaient pu être versés à l’association “Nausi- caa combat sa leucémie”. “Cette somme a été bien utile pour participer au financement d’un programme de recherche spécifique que le Docteur Christophe Ferrand conduit à Besan- çon avec son équipe au sein de l’Unité de recherche E.F.S. de l’Université de Bourgogne- Franche-Comté et l’U.M.R. 1 098 de l’I.N.SE.R.M.” ajoute le nageur dont les exploits servent une noble cause. n
Un livre pour plonger au cœur des comices bourris, signé Marc Declein.
P artageant sa vie entre la Normandie et Les Fourgs, Marc Declein qui anime le “blog des Bour- ris” avait décidé d’immorta- liser le comice organisé aux Fourgs à l’automne 2016. Pour ce faire, il avait notamment pris près de 3 000 clichés. Décoration sur les maisons, outils, vaches, bouilles à lait, rien de ce qui avait été mis en exergue par les habitants n’a échappé à l’œil de son objectif. “La veille du rendez- vous, j’avais suivi la prépara- tion des vaches dans une ferme des Fourgs. Idem le matin avec les soins appor- tés au dernier moment, la ronde des bétaillères sur le site du comice, le petit-déjeu- ner des éleveurs, le coup de main des bénévoles mobili- sés dans l’organisation, défi- lés, remise des prix…” Le reporter avait couvert l’évé-
nement avant, pendant et après. La matière était là. Il ne restait plus qu’à trier, orga- niser, se faire aider par quelques éleveurs pour l’his- toire du comice du Fourgs, les anecdotes. “Au final, il y a assez peu de texte. Le livre est structuré en fonction des lieux, du déroulé du comice. Il y a un chapitre qui revient sur les comices aux Fourgs depuis 1974. Un autre est consacré à la couverture médiatique des journaux locaux.” Marc Declein a tout fait par lui-même avant de lancer à ses frais l’impression du livre sur un site dédié. “Les Fourgs comice 2016” a été tiré à 1 000 exemplaires. L’auteur est déjà sur un second pro- jet axé sur les 50 ans de la fête des sapins toujours aux Fourgs. n
La température de l’eau du lac de Saint-Point ne dépasse pas 3 ou 4 °C en ce moment.
L’ idée avait été lancée à l’automne 2016 par Patrick Genre de fédérer la C.C.G.P. (Communauté de com- munes du Grand Pontarlier) en une seule et même commune nouvelle. Une annonce un rien provocatrice, un électrochoc émis sans concertation, dans le seul but d’ou- vrir le débat. Suite à quoi chaque com- mune a mis en place une cellule, une com- mission chargée de réfléchir à cette option. La communauté de communes a aussi mené un travail d’analyse pour étudier la faisabilité et surtout l’intérêt de fonction- ner dans cette logique. Très vite l’idée d’une seule commune apparaissait illu- soire contrairement à des alliances terri- toriales basées sur la proximité, sur l’ha- bitude de fonctionner ensemble. Fidèle à sa promesse d’annoncer le ver- dict avant la fin de l’année, Patrick Genre a évoqué ce dossier à la fin du dernier conseil communautaire du 29 novembre. “Il n’y aura pas de création de commune nouvelle dans l’immédiat au niveau de la C.C.G.P. Mais il faut continuer à travail- ler sur cette notion.” Sur quels éléments se base-t-il pour justifier ce report ? D’abord le travail de mutualisation des services engagés à l’échelle de la C.C.G.P. et des communes. “En trois ans, on a complètement absorbé la mutualisation. On peut évoquer la nouvelle maison de l’intercommunalité, le déménagement du Centre technique Intercommunal… Si on basculait en commune nouvelle, il n’y aurait pas vraiment de plus-value. Aujourd’hui, on préfère digérer et stabi- liser l’évolution de la C.C.G.P.” Le prési- dent de la C.C.G.P. évoque aussi l’ab- sence d’un projet territorial commun. “La commune nouvelle, c’est un vrai projet de mandat.” Un chantier d’avenir à mener donc par l’équipe qui sera aux commandes en 2020. n La commune nouvelle, ce n’est pas pour maintenant Le projet est repoussé au-delà de 2020, pour les équipes d’élus suivantes.
est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré : Marie Rousselet, Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80
Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Décembre 2017 Commission paritaire : 0222 D 79291
Crédits photos : L.P.P., Agence Zoom, C. Corne, C. Girard, C.P.C., Fromagerie Badoz, F. Guerrera, Lyre vercelloise, S. Nemeth, Ville de Pontarlier, V.W.H.
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L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Pontissalienne n° 218 - Décembre 2017
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ENTRETIEN
Joël Guiraud, Amnesty international
“Faire prendre conscience aux gens que les Droits de l’Homme, c’est fondamental”
L’ancien conservateur du musée municipal occupe activement sa retraite, fidèle à ses engagements au sein de diverses associations humanitaires, culturelles et religieuses. Une rencontre de circonstance au moment de la semaine des Droits de l’Homme organisée à Pontarlier jusqu’au 11 décembre.
L a Presse Pontissalienne : Qui est à l’origine de cet événement ? Joël Guiraud : Ce rendez-vous annuel est organisé par le grou- pe Amnesty International de Pontarlier identifié sous la déno- mination “Groupe 436”. Cette semaine englobe le 10 décembre, date officielle de la déclaration universelle des Droits de l’Hom- me. L.P.P. : Comment elle s’organise et dans quel objectif ? J.G. : On souhaite faire prendre conscience aux gens que les Droits de l’Homme, c’est une notion très importante, fonda- mentale. Chaque année, des mil- liers de personnes sont victimes de toutes sortes de discrimina- tions, tortures, violences, droit au logement, droit d’expression. Cette année, la mobilisation et les actions sont portées notam- ment sur les violences faites aux femmes. Un sujet brûlant d’ac- tualité. On évoque ces théma- tiques avec le souci de proposer tous les modes d’expressions artistiques : théâtre, cinéma, spectacle, conférence. Avec cet- te palette, on touche tous les publics. L.P.P. : Quel est le menu de la semai- ne ? J.G. : On a commencé le mardi 5 décembre par le film “L’hom- me qui répare les hommes”, pro- jeté dans le cadre de la séance hebdomadaire du ciné-club Jacques Becker. Jeudi 7 décembre, les élèves en classe des 5 ème dans les collèges de Pontarlier et Doubs sont invités
aumultiplexe Olympia pour voir le film “Wajda” qui évoque la conduite des femmes en Arabie Saoudite. Un dossier pédago- gique a été préalablement trans- mis aux enseignants. Pour chaque action, le groupe 436 tra- vaille en partenariat avec les associations ou le propriétaire des lieux. Le vendredi 8 décembre, rendez-vous à 8 h 30 au théâtre du Lavoir pour un spectacle de lectures de textes, musique et chants sur les droits de l’homme avec le collectif XYZ de Besançon et des comédiens locaux. L.P.P. : Les “festivités” se poursuivent le week-end ? J.G. : Tout à fait. On organise sal- le Toussaint-Louverture une exposition-vente de produits arti- sanaux en provenance de diffé- rents pays : Pérou, Bolivie, Bir- manie, Madagascar. Pour chaque pays, un stand tenu par une asso- ciation humanitaire travaillant
Très impliqué dans plusieurs associations locales, Joël Guiraud milite toujours pour la défense et la promotion de la culture du Haut-Doubs.
par Jacqueline Deloffre, res- ponsable de la commissionDroits des femmes à Amnesty Inter- national France. Cette anima- tion s’inscrit dans le cadre de l’Université Ouverte pilotée par les Amis du musée. L.P.P. : Faites-vous quelque chose de spécifique le 10 décembre pour la date anniversaire de la déclaration des Droits de l’Homme ? J.G. : Tout le groupe 436 se mobi- lise pour faire signer des péti- tions identiques dans le monde entier et qui concernent par exemple la libération de per- sonnes détenues arbitrairement. Ces grandes mobilisations inter- nationales sont assez efficaces. À chaque action, il y a toujours
subvention ni mécénat.Nos fonds proviennent des recettes d’un loto. Il existe trois autres groupes dans le Doubs : deux à Besan- çon et un à Montbéliard. On se retrouve quatre à cinq fois par an au niveau franc-comtois. L.P.P. : Vous êtes toujours aux Amis du Musée ? J.G. : J’y suis même depuis la création de l’association en 1981, soit au sein du conseil d’admi- nistration ou dans plusieurs com- missions : conférences, voyages, expositions… On s’occupe tou- jours de l’Université Ouverte avec une dizaine de conférences annuelles concentrées au der- nier trimestre de l’année. La fré- quentation varie de 30 à plus de
100 personnes suivant les thèmes abordés. Les sujets de société comme la déprime, le suicide, remportent toujours un gros suc- cès. L.P.P. : Vous cultivez encore le goût de l‘écriture ? J.G. : J’apporte mon concours à la lettre des Amis du musée. Je fais aussi quelques articles sur le patrimoine religieux dans le journal paroissial Regards. Je fais aussi partie du groupe Art et foi qui organise des exposi- tions, conférences, concerts. Pour moi, l’art est un chemin de foi. Je reste bien sûr un fervent défen- seur de la laïcité sans qu’on en fasse une religion. n Propos recueillis par F.C.
des membres du groupe pour le présenter et faire circuler les pétitions. L.P.P. : Qui compose et comment fonc- tionne ce groupe 436 ? J.G. : Ce n’est pas une associa- tion mais un collectif qui existe depuis une bonne trentaine d’an- nées. Il est placé sous la res- ponsabilité d’une secrétaire, à savoirVéronique Grosjean, assis- tée d’une trésorière. Le groupe comprend environ 15 membres et une trentaine de sympathi- sants. On se réunit une fois par mois, sans compter différentes interventions ponctuelles sur des manifestations publiques et dans les écoles. On dispose d’une autonomie financière totale, sans
avec le pays en question. On peut signaler l’expositionWel- come sur l’ac- cueil des migrants. On termine cette semaine sur les Droits de l’Hom- me lundi 11 décembre à la salle Morand à 18 h 30 avec une conférence sur les violences faites aux femmes, animée
“Je reste un fervent défenseur de la laïcité.”
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La Presse Pontissalienne n° 218 - Décembre 2017
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SKI
Les J.O. de Pyeongchang Dans la trace d’Anouk Faivre-Picon et Alexis Jeannerod
Nos deux skieurs de fond pontissaliens ont débuté leur saison avec en ligne de mire les Jeux olympiques en Corée au mois de février.
de la Laponie après 10 jours de stage et de courses et des tem- pératures avoisinant les - 20 °C. Pour Alexis, le plus jeune (27 ans), le début de saison est à la hauteur de ses attentes. Il a accroché une 3 ème place lors d’une compétition de reprise (en style classique) où les meilleurs mondiaux étaient présents : “Tout va bien pour le moment, résume celui qui est encore licen- cié au C.S.R. Pontarlier. Je suis pressé d’attaquer après une longue préparation.” Résidant désormais à Bois-d’Amont pour davantage de proximité avec le stade des Tuffes, il démarre avec un maximum de confiance : “La saison dernière fut la meilleure de ma carrière (N.D.L.R. : en Coupe duMonde). Je ne me mets pas de pression et je ne vais pas réinventer des choses. Nous sommes dans une équipe de
A nouk Faivre-Picon et Alexis Jeannerod sont les deux meilleures chances pour représen- ter “Pontarlier” aux Jeux olym- piques en février prochain en Corée. Pas besoin de leur rappeler l’échéance, ni la date. S’ils sont membres de l’équipe de Fran- ce, nos deux athlètes devront valider leur billet pour repré- senter la France comme Anouk a pu le faire à Sotchi (en 2014). Un bon souvenir pour la fon- deuse (31 ans) qui a repris les charges d’entraînement après avoir donné naissance en mars dernier au petit Even. Quelques jours avant l’heureux événe- ment, la Pontissalienne skiait encore au GrandTaureau et pro- fitait des derniers flocons du printemps. Elle avait promis que le jour où son ventre cache- rait les skis, elle se mettrait au repos. Aujourd’hui, Even, âgé de 8 mois, est le premier sup- porter de sa championne qui a commencé les courses le 19 novembre en Finlande. C’est là que nos Pontissaliens ont répondu à notre sollicita- tion depuis un chalet au cœur
La fondeuse pontissalienne Anouk Faivre-Picon
(photos Agence zoom).
aux J.O. de Pyeongchang, pour 8 retenus (4 en style libre, 4 en classique). Anouk Faivre-Picon surprend. Huit mois seulement après sa grossesse, elle rivalise déjà avec les meilleures en skating sur 10 km : “J’attendais beaucoup de cette première course après une saison blanche. Même si je me sens fatiguée de cette prépa- ration, tout va bien” dit la maman contente de retrouver son fils. “Dès le pas de la porte franchi, il me manquait déjà
mais j’ai pu passer beaucoup de temps avec lui et j’ai vécu une belle grossesse. Aujourd’hui, je m’y retrouve” dit-elle. Pour espé- rer partir pour Pyeongchang, Anouk devra - encore - élever son niveau. La Pontissalienne (licenciée comme Alexis au C.S.R.P.) en est consciente. “Je ferai tout” lâche-t-elle. À ses côtés en équipe de France, elle retrouveAurore Jean (originaire de Pontarlier) et aussi jeune maman. n E.Ch.
France homogène avec une bonne ambiance. On sait que les places seront chères pour être retenu. C’est aussi cela qui fait progresser.” Chez les hommes, ils sont une quinzai- ne à prétendre défendre les cou- leurs tricolores
“Je ferai tout pour y aller.”
Et le fondeur Alexis Jeannerod.
L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 218 - Décembre 2017
MÉTABIEF : QUI VEUT PAYER LA FACTURE ?
Station cherche partenaire de proximité si possible à l’aise financièrement. Métabief sous perfusion du Conseil départemental, bouc émissaire qui supportait ainsi tous les dysfonctionnements et déficits, c’est terminé, oublié. Petite révolution dans les chaumières du Mont d’Or, le Département veut désormais partager les risques avec la nouvelle communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs. Laquelle collectivité, sans y être opposée, demande que soit respecté le temps de la réflexion et des coûts que représenterait une telle prise en charge. Éclairages.
l Stratégie Les Rousses citées en exemple La station de Métabief cherche un beau parti Après avoir beaucoup investi dans la modernisation de la station, le Département sollicite les collectivités locales pour partager équitablement les investissements sur la station du Haut-Doubs. Enjeux.
C e n’est plus un secret pour per- sonne, l’heure n’est plus au Département-providence sur les pistes du plus grand domai- ne skiable du Doubs. Depuis le rachat des installations privées en 1991, le conseil départemental via le Syndicat mixte duMont d’Or (S.M.M.O.) a injec- té près de 30 millions d’euros dans Métabief. Cet effort s’est notablement accentué à partir de 2005 avec le nouveau télé- siège débrayable et dernièrement les canons à neige, soit 20 millions d’eu- ros en 12 ans, sans compter quelques déficits d’exploitation ici ou là. On sait que cela pouvait représenter jusqu’à 1million d’euros les pires années.Même si la tendance s’est inversée grâce aux nouveaux équipements. “Le bénéfice peut varier entre 300 000 et 800 000 euros avec une moyenne autour de 400 000 euros” , rappelle Philippe Alpy, le président du S.M.M.O. Plutôt que de parler de l’avenir de la station, il préfère la formule : “Quel projet pour Métabief ?” en souhaitant ainsi que la nouvelle communauté de communes se mobilise davantage étant lui-même persuadé qu’elle en aura les moyens.
Cette remise à plat n’est pas nouvel- le en soi puisqu’elle induit une révi- sion des statuts du Syndicat Mixte qui aurait dû être actée en 2016. Les tur- bulences autour de la fusion finale- ment actée en mai dernier ont repous- sé l’échéance. Avec le Département, cinq communes siègent aujourd’hui au bureau du S.M.M.O. : Métabief, Roche- jean, les Longevilles-Mont d’Or, Jougne et Les Hôpitaux-Neufs. S’ajoutait aus- si la communauté des communes des Hauts du Doubs depuis la reprise des tremplins de Chaux-Neuve par le S.M.M.O. “La communauté de com- munes Mont d’Or-Deux Lacs verse
“Aujourd’hui, la mariée est jolie”, note Philippe Alpy, le président du syndicat mixte en faisant référence aux nouveaux équipements de la station.
mais un passage obligé de certains élus locaux. “C’est nécessaire qu’on continue à bonifier les aménagements sur le site de Piquemiette car il y a encore des équi- pements à faire et pas seulement en hiver. On doit s’orienter vers le touris- me quatre saisons. Il faudrait une pis- te descente V.T.T. sur Piquemiette, por- te d’entrée des Suisses sur la station” , indique par exemple Gérard Dèque, le maire de Métabief. La communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs a trans- mis à la présidente du Conseil dépar- temental une lettre d’intention où la comcom confirme son accord de prin- cipe. n F.C.
miette suit son cours. Les études d’im- pact environnemental sont engagées depuis trois ans. On espère une sérieu- se avancée sur les statuts au printemps prochain.” En charges d’investissement sur la station, la facture annuelle s’élè- ve à 1,3 million d’euros avec en pers- pective des emprunts qui arriveront prochainement à terme. Les résultats d’exploitation sont plutôt excédentaires. “On enregistre une moyenne de 200 000 journées-skieurs par saison, soit une hausse de 10 % par rapport à la décen- nie 2000-2010. Le modèle fonctionne” , note le président du syndicat mixte. Ce qui ne change rien au fait qu’il faudra encore injecter 13 millions d’euros sur Piquemiette. Une somme importante
qu’un seul interlocuteur au sein du S.M.M.O. À l’image de ce qui se passe aux Rousses depuis 2003. Un modèle à suivre semble-t-il, tout en gardant à l’esprit que le contexte n’est pas tout à fait identique. La communauté de communes des Rousses réunit quatre communes contre 32 pour celle des Lacs et montagnes du Haut-Doubs. Quatre communes voisines qui ont vite com- pris l’intérêt d’investir dans les sports d’hiver et les équipements touristiques. Là-bas, le tourisme reste une activité essentielle au territoire. Sur Métabief, il reste encore beaucoup à investir pour finaliser la restructu- ration du domaine skiable. “Le projet de développement sur le secteur Pique-
100 000 euros par an depuis qu’on a engagé le projet de révision des statuts en 2015. Cet argent permet de finan- cer des études d’ingé- nierie et d’environne- ment liées à différents projets comme la piste verte de V.T.T.” , rap- pelle Philippe Alpy. Objectif du change- ment de statut : que le Département n’ait plus
La com’com confirme son accord de principe.
La Presse Pontissalienne n° 217 - Novembre 2017
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l Communauté de communes Digérer la fusion Encore trop tôt pour s’engager concrètement Pas opposés aux principes d’un partenariat plus soutenu, les élus de la nouvelle communauté de communes estiment nécessaire de régler la fusion des intercommunalités avant de travailler ensuite sur la remise à plat de la gestion de la station.
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“I l faudra bien se positionner. On est plus engagé actuelle- ment sur des études finan- cières liées à la fusion. Cela implique de surseoir provisoirement à certains dossiers. Pour autant, on n’est pas vraiment fermé par rapport à une approche différente concernant le fonc- tionnement de la station. Notamment sur le fait qu’il n’y ait plus qu’un seul interlocuteur, en l’occurrence la com- munauté de communes, à œuvrer avec le Département” , note Jean-Marie Saillard, le président de la commu- nauté de communes des Lacs et Mon- tagnes du Haut-Doubs. Les élus du Haut-Doubs ont d’ailleurs rendu visite à leurs confrères des Rousses. On l’a compris, la priorité du
moment, c’est de digérer cette fusion imposée aux forceps pour qu’elle trou- ve rapidement sa vitesse de croisière. Un bureau d’études a été sollicité pour travailler sur les compétences et les conséquences juridiques et financières induites par ce rapprochement. Sébas- tien Populaire, maire du Touillon-et- Loutelet reconduit à la vice-présiden-
Neuve et aux Fourgs ? Ce serait condamner ces communes à la double peine. Des multiples questions restent encore sans réponses. Il faudra sans doute attendre le prochain mandat pour y voir plus clair sur les moyens et la volonté politique des nouvelles équipes de soutenir plus activement les investissements sur la station et plus largement contribuer au déve- loppement de l’activité touristique à l’échelle du territoire intercommunal. n
lité douce, de l’office de destination…” Pas question de mettre tous ses œufs dans le même panier. “On n’est pas obtus mais réaliste. La réflexion doit forcément prendre en compte le chan- gement climatique” , complète Jean- Marie Saillard. Si la communauté de communes se positionne en interlocuteur unique sur Métabief, qu’adviendra-il des petites stations exploitées en délégation de service public comme àMouthe, Chaux-
Lacs. Quand on aura les résultats de l’étude en cours, on en saura davanta- ge sur les marges de manœuvre bud- gétaires dont on dispose pour savoir à quel niveau on pourrait s’engager sur la station.” L’élu rappelle également que le second contrat de station en cours de préparation sera basé sur un nombre de financeurs élargi et ne se focalisera pas seulement sur le ski alpin et l’hiver. “Il sera question d’ac- tivités d’été, de ski nordique, de mobi-
ce au tourisme de la nouvelle com’com, partage le point de vue de Jean-Marie Saillard. “Pour le pre- mier budget, on s’est contenté de juxtapo- ser les budgets des Hauts du Doubs et de Mont d’Or-Deux
Qu’adviendra-il des petites stations ?
l Les Rousses Mode de gouvernance La gestion de la station sur la base d’un partenariat gagnant-gagnant Le syndicat mixte de la station des Rousses est composé et financé à parts égales par le Conseil départe- mental du Jura et la Communauté de communes de la station des Rousses. Laquelle communauté de communes est actionnaire à plus de 80 % de la Société de gestion de la station des Rousses qui assure le fonctionnement des activités nordiques, estivales, alpines en s’occupant aussi de l’office de tourisme. Entretien avec Bernard Mamet, le président de la communauté de communes de la station des Rousses.
Le fonctionnement de la station La communauté de communes de la station des Rousses regroupant 6 700 habitants est composée des villages Lamoura, Prémanon, Les Rousses et Bois-d’Amont.
SMDT INVESTISSEMENTS Activités alpines
L a Presse Pontissalienne : Quand a été mise en place cette orga- nisation ? Bernard Mamet : En 2003, à la création du Syn- dicat Mixte de Développement Touristique dont le conseil d’ad- ministration compte autant de conseillers départementaux que d’élus de la communauté de com- munes. Le S.M.I.X. est tradi- tionnellement présidé par un conseiller départemental. Chaque collectivité apporte 50 % des investissements. Cette répar- tition est contractualisée et on reste dans cette logique de par-
tage équitable. La gestion de la station est confiée à une socié- té d’économie mixte à qui l’on a confié deux délégations de ser- vice public pour le ski alpin et le nordique. L.P.P. : Et cela fonctionne ? B.M. : Oui, en espérant que cela va perdurer ainsi. Le système fonctionne bien dans la mesu- re où l’on a su miser sur les acti- vités hivernales et les activités d’été. On est aujourd’hui enga- gé dans le troisième contrat de station. Cette feuille de route n’est pas exclusivement centrée
sur le ski même si la neige res- te le produit n° 1. On s’inscrit dans une politique touristique 4 saisons. L.P.P. : Il n’y a pas d’interférence entre la communauté de communes et le Département du Jura ? B.M. : Non, on a aujourd’hui une gouvernance claire et lisible où tous les élus ont leur place. On considère le tourisme comme une activité à part entière sachant par exemple qu’en hiver, la station mobilise 180 salariés en comptant les saisonniers. L.P.P. : Combien la communauté de communes investit chaque année dans la station ? B.M. : On met 380 000 euros chaque année dans le ski alpin et le Département en fait autant. Pour le ski nordique et les acti- vités d’été, cela représente une somme d’1 million d’euros par an. Les bonnes années, on arri- ve pratiquement à équilibrer le fonctionnement en ski nordique. Pour information, le poids du tourisme dans la région est éva- lué à 30 millions d’euros. On dénombre 23 870 lits touris- tiques dont 7 800 litsmarchands. L.P.P. : Quelle est la mission de l’of- fice de tourisme ? B.M. : Il sert à promouvoir l’offre globale de la station été comme hiver. Ce travail se fait aussi par le biais d’autres organismes
comme le comité départemen- tal du Jura. L.P.P. : Où en est l’équipement de la station au niveau de la neige de cul- ture ? B.M. : Le programme est termi- né. Le gros chantier actuel concerne la liaison avec un télé- siège débrayable entre les domaines des Tuffes et de la Dôle en Suisse dont la gestion a été reprise l’an dernier par la Sogestar. C’est un projet à 12mil- lions d’euros qui sera engagé en 2018. Cela permettra alors de disposer d’un ensemble inter- national à cheval entre France et Suisse. Il faut qu’on avance pour arriver au niveau des grandes stations des Alpes. On a bien d’autres projets mais on espère surtout que l’hiver va générer des recettes puis lais- ser des bénéfices réinjectés par le S.M.I.X. dans les investisse- ments. On constate que les parts du Département et de la com- munauté de communes aug- mentent peu et on n’est donc pas contraint d’augmenter les impôts. L.P.P. : Un dernier mot sur la fré- quentation du musée polaire ? B.M. : On était à 45 000 visiteurs fin novembre. Le restaurant à l’intérieur de cet espace des mondes polaires va ouvrir à Noël. n Propos recueillis par F.C.
Soumet des propositions
SOGESTAR GESTION,
FONCTIONNEMENT Activités nordiques Activités estivales O ce de tourisme Activités alpines
Décident et délèguent avec des moyens nanciers
CCSR INVESTISSEMENTS Activités nordiques Activités estivales O ce de tourisme
Soumet des propositions
Trois structures distinctes mais aux liens forts gèrent le déve- loppement de la station 1 - La communauté de commune de la station des Rousses (C.C.S.R.) La collectivité exerce des com- pétences très liées au tourisme : aménagement de l’espace et développement économique. Elle est responsable des activités nordiques, estivales et des offices de tourisme. 2 - Le syndicat mixte de développement touristique de la station des Rousses Ce syndicat est chargé de mener les projets d’investissements sur l’ensemble des activités
alpines. Il est donc propriétaire des remontées mécaniques. Son budget est alimenté à parts égales pour le Conseil dépar- temental du Jura et la C.C.S.R. 3 - La société de gestion de la station des Rousses (Sogestar) C’est une entreprise qui relève du droit privé. Mise en place en 2002 à l’initiative des collecti- vités locales, elle est dotée d’un conseil d’administration com- posé par une large majorité des élus de la C.C.S.R. La C.C.S.R. est actionnaire à plus de 80 % de cette société. Ses missions consistent essentiellement à gérer des infrastructures et fai- re la promotion du territoire. n
“Le modèle fonctionne bien”, indique Bernard Mamet, président de la communauté de communes de la station des Rousses.
HAUT-DOUBS 8
La Presse Pontissalienne n° 218 - Décembre 2017
LES FOURGS
Une logique de territoire
Se sentant encore plus
À l’heure du Bourri’xit La commune des Fourgs a officialisé son intention de sortir de la nouvelle communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs pour candidater à la C.C.G.P. (communauté de communes du Grand Pontarlier).
isolés du reste de la nouvelle communauté de communes des Lacs et montagnes du Haut-Doubs, Les Fourgs revendi- quent leur appartenance au bassin de vie de la C.C.G.P.
L’ information est sortie à la fin du dernier conseil communautai- re de la C.C.G.P. “J’ai été contacté par la commune des Fourgs qui souhaitait intégrer la C.C.G.P. et quitter la com- munauté de communes des lacs et montagnes du Haut-Doubs” dit le maire de Pontarlier. Il a ensuite soumis au vote une déli- bération sur le principe d’ac- cepter ou pas cette demande en précisant que le bureau de la C.C.G.P. l’avait déjà validé à l’unanimité. Les élus commu- nautaires ont suivi le bureau. “Ce n’est qu’une délibération de principe pour pouvoir travailler avec Les Fourgs sur les impacts financiers, juridiques et fiscaux d’une telle intégration.” NAISSANCES 27/10/17- Jade de Romain ZIEGER-ALBERT, manipulateurradioetdeAmélieGUTFREUND, aide-soignante. 27/10/17 – Louane deMaxime SANCEY, agri- culteur et de Glynis EMONIN, ouvrière qua- lifiée. 28/10/17 – Axel de Gaëtan RAGUIN, char- pentier menuisier et de Elodie LAMICHE, sans profession. 28/10/17 – Zoé de Corentin MALANDAIN, brasseur et de Léa CHAYS, architecte d’in- térieur. 29/10/17 – Samuel de Mickaël PAYET, frai- seur et de Elina FLOREAU, esthéticienne. 29/10/17 – Baptiste de Jérôme CARETTI, soudeur et de Peggy JEANNEROD, assis- tante maternelle. 29/10/17 – Lyana deMickaël CUCHE, ouvrier et de Amandine MAGNIN, aide médico psy- chologique. 29/10/17 – Eden de Christophe GERMAIN, cuisinier et de Gaëlle MICHEL, serveuse. 27/10/17 – Kylian de Christophe MIDOT, plâ- trier plaquiste et de Estelle LAFERRIERE, sans profession. 28/10/17 – Ziva de Yohann GILLES, profes- seur de mathématiques et de Priscillia DEL- PHIN, professeur de musique. 29/10/17 – Aiden de Alexandre TISSOT, chef de secteur et de Mélanie FAIVRE-PIERRET, comptable. 30/10/17 – Ana de Armando JESUS, maga- sinier et de Nadège LARSONNIER, employée de commerce. 30/10/17 – Paul de Christophe BARTHEL, salarié agricole et de Julie NOËL, infirmière. 31/10/17 – Alexis de Guillaume GRÉMONT, gendarme et de Aurore BERGAMINO, infir- mière. 31/10/17 – Mathys de Gaëtan GULOT, élec- tricien et de Anne-Sophie MERLE, sans pro- fession. 28/10/17 – Maëva de Eric PATRY, tourneur et de Marie-Laure FROSSARD, libraire. 01/11/17 – Lenny de Alexis THERAGE, faça- dier et de Laura DUBOC, esthéticienne. 02/11/17 – Charly de Matthieu BRANCO- LUIZ, infirmier et de Sophie LAMY, aide-soi- gnante. 02/11/17 – Léo de David ROUSSEY, support technique et de Charlène ROUSSEY, infir- mière. 30/10/17 – Basile de Nicolas MERCIER, opé- rateur et de Camille DELALANDE, profes- seur des écoles. 02/11/17 – Shayan de Nishanthan VELEN- THIRAN, préparateur et de Charuga KUGA- RAJAH, secrétaire animatrice.
Rien n’est fait donc mais aucu- ne voix dissonante n’a émis un avis défavorable. Claude Rob- be, élu des Verrières-de-Joux a juste posé la question de savoir comment la C.C.G.P. se posi- tionnerait si d’autres communes venaient à suivre l’exemple des Fourgs. Sans tirer des plans sur la comète, Patrick Genre voit plutôt les choses de façon posi- tive. “Cette option participerait d’un certain rééquilibrage vers l’est de la C.C.G.P. avec les com- munes voisines de La Cluse et desVerrières. Les Fourgs ont éga- lement une activité économique et touristique complémentaire avec nous.” Qu’est-ce qui pousse donc les Bourris à vouloir tourner le dos à la nouvelle communauté de 03/11/17 – Nolan de Quentin BENICOURT, assistant comptable et de Sarah MINARY, professeur des écoles. 02/11/17 – Anna de ThomasMICHAUD, édu- cateur sportif et de Lydiane VANDEL, kiné- sithérapeute. 03/11/17 – Jean de François THIEBAUT, sala- rié polyvalent et de Claire GUYON, ostéo- pathe animalier. 04/11/17 – Louise de Julien GENAY, affineur fromager et de Émilie BÉJEAN, infirmière. 04/11/17 –Mathias deManuel MATTER, bou- cher et de Amandine DEVIC, infirmière. 04/11/17 – Baptiste de Gérald MARGUET, travailleur social et de Sylvie COLIN, ergo- thérapeute. 05/11/17 – Ezio de Cyril GUYON, conduc- teur de travaux et de Morgane SCHNEIDER, infirmière à domicile. 05/11/17 – Nihat de Emre DURAN, façadier et de Emine ÖZER, assistante logistique. 05/11/17 – Louis de Maxime COULET, assis- tant exploitation transport et de Laurence REGNIER, vendeuse. 06/11/17 – Raphaël de Yoan MONNIER, ouvrier du bois et de Alessandra GUASTEL- LA, serveuse. 07/11/17 – Marcel de Emilien DUPREY, ébé- nisteetdeMarie-LineCONTENSUZAS,secré- taire de mairie. 07/11/17 – Aaron de Florian CLERC, auto- maticien et de Elodie LAURETMARIE JOSE- PH, chercheuse en biologie. 07/11/17 – Suheda de Mehmet USLU, faça- dier et de Pauline GEDIK, sans profession. 08/11/17 – Mahée de Romain ANDRÉ, caris- te en scierie et de Julie JEANNIER, conseillè- re en économie sociale et familiale. 08/11/17 – Liam de Emilien TAURINES, opé- rateur et Sophie LORIDAT, gestionnaire de stock. 08/11/17 – Dorelio de BetimBUCPAPAJ, sto- riste et de Deshira GJUTA, sans profession. 08/11/17 – Simon de David BESSADET, chef d’entreprise et de Justine GOURSOLLE, esthéticienne. 09/11/17 – Marius de Baptistin DORNIER, enseignant et de Juliette ARIOLI, conseillè- re en économie sociale et familiale. 09/11/17 – Elynna de Patrice BOILLOD, agent d’entretien et de Aurélie MARION, opératri- ce en horlogerie. 10/11/17 – Lya de Johan VAN KEYMEULEN, électricien et de Laetitia GUILLIOT, sans pro- fession. 09/11/17 – Noeline de Benjamin TANGHE, démolisseur en chef et de Elisabeth LE PICARD, infirmière.
communes ? “On était déjà oppo- sé à la fusion. On s’était d’ailleurs associé aux communes qui avaient tenté de bloquer ce rap- prochement mais le préfet a fina- lement gagné devant le Conseil d’État. La fusion est donc effec- tive depuis le 5 mai. À partir de là, on était un peu désemparé aux Fourgs. Notre bassin de vie officiel qui est censé s’étendre des Fourgs à Chapelle-des-Bois ne correspond pas du tout à la réalité. La commune est située sur un axe de communication entre Pontarlier et Sainte-Croix qui sont nos deux bassins d’em- plois principaux. Pour tous les services, les écoles secondaires, la santé, on est tourné sur Pon- tarlier” , rappelle Claudine Bul- le-Lescoffit, le maire. 10/11/17 – Valentine de Nicolas ROSSIER, agent de maintenance et de Laetitia VITT- VER, conseillère en économie sociale et fami- liale. 11/11/17 – Andrea de Damien BAHLINGER, peintre en bâtiment et de Noémie CHARVOT, infirmière. 12/11/17 – Tilio de Nicolas RYCKEBUSCH, enseignant et de Sandra BIDAUX, horlogère. 12/11/17 – Séraphin de Clément DROZ-VIN- CENT, second fromager et de Marie CHA- GUÉ, employée en cave d’affinage. 13/11/17 – Charly de Denis TRIMAILLE, agent d’exploitation et de Sonia ELBAQQALY, aide soignante. 12/11/17 – Mathéo de Romain NELATON, mécanicien polyvalent et de Susy DIAS DA SILVA, sans profession. 12/11/17 – Diane de Jean-François LAU- SECKER, ingénieur agro-alimentaire et Char- lotte CZORNY, infirmière. 12/11/17 – Noam de Joseph BULLE-PIOU- ROT, sérigraphe et de Mélodie CHABOD, assistante d’éducation. 13/11/17 – Lola de Bastien LUCAS, com- merçant et de Céline BENOIT, préparatrice en pharmacie. 13/11/17 – Miha de Gaëtan DAYET, calori- fugeur et de Mélanie PROVENS, aide soi- gnante. 13/11/17 – Safae de Jamal BENAICH, ingé- nieur en qualité et de Leila EL GHALI, ingé- nieure en informatique. 14/11/17 – Marion de Arnaud DROZ-VIN- CENT, électricien et Mélanie SALVI, sans pro- fession. 13/11/17 – Tyméo de Fabien FAIVRE, chauf- feur poids lourds et de Lauriane THOMET, aide à domicile. 14/11/17 – Léon de Rémi OUDET, prothé- siste dentaire et de Marine VUILLAUME, secrétaire. 13/11/17 – Maëly deMichaël RICHARD, chef mécanique de précision et de Marion CEL- SE, aide éducatrice. 15/11/17 – Timéo de Thomas RENAUD, ouvrier de travaux publics et de Stéphanie MADALENO DA SILVA, vendeuse. 15/11/17 – Noé de Julien BRETILLOT, élec- tricien et de Stephie FAIVRE, maroquinière. 15/11/17–AndréadeBenjaminDAVID,ouvrier de travaux publics et de Julie SERGENT, employée de banque. 15/11/17 – Carolanne de Sullyvan SCHUTZ, ouvrier et de Jessica GUILLAUME, sans pro- fession. 15/11/17 – Lana de Ashraf AL JUNAIDI, pédiatre et de Hasnae LAMSADDAR, sans profession.
Le ski club des Fourgs, le foot fonctionnent aussi de façon mutualisée avec La Cluse et Les Verrières. “On a juste le nor- dique, l’office de tourisme, la ges- tion des déchets qui sont parta- gés avec la nouvelle communauté de communes. Cette fusion a eu pour effet d’accentuer notre encla- vement.” Les élus des Fourgs ont opéré en toute discrétion avec des réunions internes, en prenant soin d’évoquer le sujet à huis clos. Le maire des Fourgs a transmis des lettres d’inten- tion aux deux présidents des 16/11/17 – Théo de Nicolas PERNET, agri- culteur et de Séverine FAURE, agricultrice. 15/11/17 – Eléonore de Julien SEMONIN, employécommercialetdeLaureMARGUIER, vendeuse. 16/11/17 – Mattia de Charly DI CAPUA, com- mercial et de Lucie CARETTI, coiffeuse. 16/11/17 – Alexis de Christophe LIDOUREN, horloger et de Maria DE SOUSAMEIRELES, horlogère. 17/11/17 – Timeo de Océane DIETRICH, ser- veuse. 18/11/17 – Zachary de Jean CADET, cuisi- nier et de Anaïs TAUXE, en formation assis- tante socio-éducative. 19/11/17 – Côme de Yoann CEPEDA-COR- ZA, chauffeur livreur et de Clémence JAC- QUIN, assistante d’éducation. 19/11/17 – Emma de Cédric FERNAGUT, chauffagiste et de Marine SCARAMOZZINO, secrétaire. 19/11/17 – Timy de Cédric MULLER, com- merçant et de Maryline GIRARD, coiffeuse. 20/11/17 – Joey de John BUDET, chauffeur et de Elodie PAÏUSCO, ouvrière en horloge- rie. 17/11/17–HamzadeBülentÖZCELIK,chauf- feur et de Hatice ÇAGLAR, sans profession. 21/11/17–SohandeYounesMAHNI,employé commercial et de Sabrina LOPEZ, employée commerciale. 21/11/17–CamilledeOlivierMENGIN,conduc- teur de travaux et de Julie FIGARD, éduca- trice de jeunes enfants. 22/11/17 – Lilie de Olivier BRISEBARD, res- ponsable logistique et de Marielle CUCHE, responsable de production. 22/11/17 – Robin de Clément LÉCHINE, conducteur de ligne et de Cindie SANCEY- RICHARD, assistante maternelle. 22/11/17 – Layane de Dan BOURDIN, car- rossier et de Laura BEJEANNIN, caissière. 23/11/17 – Mathis de Gaëtan AYMONIN, fro- mager et de Aurélie CATTET, comptable. 23/11/17 – Lilou de Samuel ROGNON, plom- bier chauffagiste et de Amandine MARTIN, aide-soignante. 23/11/17 – Inès de Jérémy ROYET, com- mercial et de Elise HAFFNER, infirmière. 23/11/17 – Sophie de David BRULEBOIS, mécanicien et de Blandine ROY, coiffeuse. 24/11/17 – Lucas de Mickaël GUYOT, agri- culteur et de Morgane DORNIER, fromagère. 24/11/17 – Nawel de Abdoul DIALLO, cuisi- nier et de Charlotte MARION, enseignante. 25/11/17 – Yeliz de Bülent SEN, employé tra- vaux publics et de Nurten AKKUS, aide-soi- gnante. 25/11/17 – Eden de Mickaël LEBON, training manager et de Mélanie BURKHARD, assis- tante de gestion.
communautés de communes concernées et au préfet. La candidature à la C.C.G.P. a été annoncée au conseil muni- cipal du 28 novembre. Les trois listes qui composent le conseil des Fourgs ont approuvé ce choix. Une réunion publique se tient le 7 décembre. “On soumettra la candidature au vote des élus des Fourgs lors du conseil du 13 décembre. Cette délibération marquera le point de départ du projet. Il faut au moins comp- ter un an de travail. Sachant que ce type d’intégration ne peut 25/11/17 – Emma de Marian TROUF, aide sanitaire et de Emeline RAYMOND, comp- table. 27/11/17 – Baptiste de Anthony MESSIKA, directeur des services techniques et de Isa- belle MEUNIER, professeur d’histoire-géo- graphie. 27/11/17 – Ethan de Aurélien CAT, techni- cien demaintenance et de Hélène FROMENT, infirmière. 27/11/17 – Tiago de Hélio DOS SANTOS PATRICIO, chauffagiste et de Laurine CHAR- DON, diététicienne. 27/11/17 – Nohâmde Marvyn MATIP, ouvrier dans le bâtiment et de Sabrina ZOUICHE, sans profession. 28/11/17 – Ange de Nicolas ARTIGA, élec- tricien et de Lydie JACQUES, secrétaire. 29/11/17 – Joud de Florian CORNU, électri- cien et de Maroua MHAOUER, sans profes- sion. 27/11/17 – Ivana de Joao PRATES PENA DOS SANTOS, cuisinier et de Ingrid ROME- RO RAMOS, gardienne d’enfants. 28/11/17 – Noémie de Nicolas JACOT, fores- tier bûcheron et de Ana BATUCA, gestion- naire en ressources humaines. 30/11/17 – Kélya de Sébastien GROSJEAN, couvreur et de Aurélie DUPONT, secrétaire de mairie. 30/11/17–LéandredeJean-MarieCHOUARD, préparateur en pharmacie et de Aurélie VER- DOT, esthéticienne. 01/12/17 – Emmy de Damien RICHARD, opé- rateur en horlogerie et de Elodie DOS SAN- TOS, opératrice en horlogerie. 01/12/17 – Juliette de François-Xavier LEFEBVRE, décolleteur et de Cindy POIN- DRON, aide-soignante. 30/11/17 – Ilona de Yoann VISEUR, agent de sécurité et de Isabelle GOUPIL, vendeuse à domicile. DÉCÈS 28/10/17 – Colette PERSONENI, 80 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veu- ve de Elia MILÉSI. 29/10/17 – Marie PETIT, 82 ans, retraitée, domiciliée à Plaimbois-du-Miroir (Doubs) épouse de Pierre BARTHOD. 29/10/17 – Léon MARGUIER, 87 ans, retrai- té, domicilié à Ville-du-Pont (Doubs) époux de Geneviève DROZ-VINCENT. 31/10/17 – Béatrice WURTZ, 59 ans, retrai- tée, domiciliée à Folkline (Moselle) épouse de Jeannot CORDARY. 31/10/17 – Michel TISSOT, 92 ans, retraité, domiciliéàLabergement-Sainte-Marie (Doubs) veuf de Anne-Marie SIMONNOT. 01/11/17 – Claude CHOPARD-LALLIER, 90 ans,retraité,domiciliéàVillers-Le-Lac (Doubs) veuf de Jacqueline GREMAUD.
se faire qu’au 1 er janvier. Dans le meilleur des cas, Les Fourgs intégreraient la C.C.G.P. au 1 er janvier 2019.” D’ici là, il faudra bûcher sur la question des compétences, défi- nir les tickets d’entrée et de sor- tie pour chaque communauté de communes. “On va s’engager dans une partie de billard à trois bandes” , schématise Claudine Bulle-Lescoffit, prête à se retrousser les manches pour une aventure qui s’annonce assez ardue. n F.C. 03/11/17–OlgaREGOGLIOSO,91ans,retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Gino BORTOLIN. 06/11/17 – René ROBBE, 90 ans, retraité, domicilié à Montperreux (Doubs), veuf de Bernadette BEZ. 05/11/17 – Hajrudin HUJIC, 79 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Zum- reta HUSELJIC. 06/11/17 – Nicole LOUVRIER, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Michel PRETOT. 07/11/17 – Renée MAIRE, 80 ans, retraitée, domiciliée à La Longeville (Doubs), veuve de Georges POURCHET. 08/11/17 – Thierry TURCONI, 56 ans, sans profession, domicilié à Nozeroy (Doubs), céli- bataire. 08/11/17 – Louis FOURNIER, 78 ans, retrai- té, domicilié à Saint-Point-Lac (Doubs), époux de Madeleine PARRIAUX. 12/11/17 – Pierre FILSJEAN, 90 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette POBELLE. 13/11/17 – René JEANNIN, 78 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 16/11/17 – Maxime ROGNON, 92 ans, retrai- té, domicilié à Les Gras (Doubs), époux de Denise DUBOIS. 15/11/17 – Jean-Marie GALLAND, 73 ans, retraité, domicilié à Besançon (Doubs), céli- bataire. 19/11/17 – Virginie CHARPENTIER, 43 ans, intérimaire, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 19/11/17 – Anne-Marie GOGUILLOT, 95 ans, retraitée, domiciliée à Échevannes (Doubs), épouse de Georges PARROT. 21/11/17 – André SEGUIN, 97 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs), veuf de Huguet- te REYMOND. 21/11/17 – Guy AMIOT, 73 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 22/11/17 – Geneviève PARIS, 87 ans, retrai- tée agricole, domiciliée à Goumois (Doubs), veuve de René TAILLARD. 23/11/17 – Marie MARTEAU, 71 ans, retrai- tée,domiciliéeàVaux-et-Chantegrue (Doubs), épouse de Claude GRÉMION. 25/11/17 – RichardMERCIER, 69 ans, retrai- té,domiciliéàGoux-les-Usiers (Doubs),époux de Odile NICOLLE. 25/11/17 – Lucien GROSJEAN, 88 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs). 25/11/17 – Jeannine MERCET, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Bulle (Doubs) veuve de Hen- ri BARÇON. 27/11/17 – André HORY, 72 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs) veuf de Denise GRANDGUILLAUME. 29/11/17 –Michel POURCHET, 63 ans, retrai- té, domicilié à La Chaux (Doubs) célibataire.
État civil de novembre 2017
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