La Presse Pontissalienne 218 - Décembre 2017

ÉCONOMIE

35 La Presse Pontissalienne n° 218 - Décembre 2017

Antoine Neves, le proviseur de Xavier-Marmier,

Pour la section locale de la C.G.T., Jean-Manuel Fernandez a mis en avant la question du bien-être des salariés au travail.

La présidente de Région Marie-Guite Dufay faisait étape à Pontarlier dans le cadre de son marathon régional.

Sur les 20 plus gros employeurs

nelle, “les jeunes lycéens cochent une case : “Je veux être fronta- lier, commemes parents.” La Suis- se, et le commerce côté France, sont des sources d’emploi sans fin, mais avec des niveaux de qua- lification très faibles” ajoute le proviseur. De son côté, pour pal- lier un tant soit peu l’attractivi- té irrésistible de la Suisse, le syn- dicaliste pontissalien Jean-Manuel Fernandez (C.G.T.) prône d’en- gager “une réflexion sur l’indus- trie du futur, notamment sur le thème du bien-être des salariés

en entreprise.” Jean-BaptisteMali- vernay, le directeur de la M.F.R. de Pontarlier estime, lui, qu’on n’a “jamais eu autant de qualifi- cation pour si peu de compétences. Les jeunes ne connaissent plus les fondamentaux pour s’insérer dans une entreprise : la tenue, le res- pect des horaires, le langage…” Christian Parrenin, le directeur de l’entreprise S.I.S. aimerait quant à lui que les partenaires publics se penchent davantage sur la question des transports. “Nous réfléchissons à la mise en

place de navettes de bus à desti- nation de nos salariés. Le coût est de 450 000 euros à l’année, c’est l’équivalent de 3 % de notre mas- se salariale.” Hervé Floch, le direc- teur du lycée professionnel Jean- ne d’Arc souligne quant à lui que “les jeunes sont de moins enmoins intéressés par les filières profes- sionnelles.” L’élu de la C.C.G.P. Jean-François Ligier a mis le doigt sur “la double peine que subissent les chômeurs dans le Haut-Doubs où la fracture socia- le est plus douloureuse qu’ailleurs.

Leurs allocations sont les mêmes que partout en France, alors qu’un loyer, pour surface équivalente, coûte 300 euros de plus ici…” Sous le vernis d’un Haut-Doubs prospère sur le plan économique se cachent une série de paradoxes qui perdurent.Marie-Guite Dufay et Christiane Barret sont repar- ties de Pontarlier avec une cer- titude : la qualité des formations est plus que jamais vitale pour assurer la pérennité d’un terri- toire. n J.-F.H.

industriels de la zone frontalière

de Morteau à Saint-Claude, 10 sont sur Pontarlier (source E.M.F.O.R.-B.F.C.).

QU’EST - CE QUI PLUS 9 MILLIONS DE REUNIT DE FRANCAIS ?

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* Source : Crédit Agricole titres novembre 2016