La Presse Pontissalienne 218 - Décembre 2017

DOSSIER I

La Presse Pontissalienne n° 218 - Décembre 2017

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La fédération Grand Pontarlier a dix ans l Promotion Communication et fidélisation Communiquer et fidéliser sont les deux maîtres-mots de la fédération Grand Pontarlier qui chapeaute les quatre associations pontissaliennes de commerçants.

La fédération Grand Pontarlier comp- te à ce jour 430 adhérents, sur les 600 commerces avec vitrine, présents sur le Grand Pontarlier. “Nous avons enre- gistré une soixantaine de nouvelles adhésions cette année” précise Denis Gérôme. Certains ont la double adhé- sion avec une autre association (C.D.C., Grands Planchants,Houtaud ouDoubs), d’autres n’adhèrent qu’à la fédération, d’autres encore préfèrent rester indé- pendants et ne s’inscrire dans aucu- ne action collective. Il est estimé que 500 d’entre eux adhèrent au moins à une association. La fédération Grand Pontarlier n’a pas vocation à faire de l’animation. À l’ap- proche des fêtes, sa seule contribution directe sera le financement du spec- tacle de Mickey Mitch auThéâtre Blier le premier dimanche du marché de Noël. Les perspectives sont plutôt réjouissantes pour la fédération Grand Pontarlier : dans les trois ans qui vien- nent, 70 à 80 commerces nouveaux pourraient ouvrir sur le secteur de Pontarlier, liés à plusieurs projets en cours de concrétisation. Parmi eux, l’agrandissement de la zone Leclerc à Houtaud, la création d’un espace com- mercial rue de Salins à la place de la station-service Thévenin-Ducrot ou encore le projet porté par Patrick Gour- solle à Doubs en face de la zone Hyper U où là encore, de nouvelles cellules commerciales seront aménagées. n J.-F.H.

C’ est pour tenter de mettre du lien entre le commerce de centre-ville et celui des zones périphériques que la fédération Grand Pontarlier a été créée il y a dix ans. L’idée n’est pas de se substituer à l’une ou à l’autre mais de “vendre” le commerce pontissalien dans son ensemble auprès de la clientèle. “On laisse à chaque zone la liberté d’ani- mer leur secteur. De notre côté, nous nous occupons de la communication générale” résume Denis Gérôme, le président de Grand Pontarlier. Chaque année, la fédération consacre 150 000 euros dans des actions de com- munication au bénéfice du commerce local : publicités dans les journaux locaux, à la radio, édition à 50 000 exemplaires (dont 12 500 en Suisse) du magazine promotionnel O-Doo, etc. La deuxième grande mission de Grand Pontarlier, c’est la fidélisation. Lancé il y a sept ans, le concept du chèque- cadeau prend chaque année un peu plus d’ampleur. “Depuis son lancement,

4 millions d’euros de chèques cadeaux ont été mis en circulation dans le com- merce pontissalien.” Les premiers acheteurs des chèques cadeaux sont les comités d’entreprise. Les particuliers peuvent également en

Denis Gérôme

acheter à l’office de tou- risme de Pontarlier. “L’of- fice en a vendu pour 150 000 euros cette année.” Au total, la ven- te de chèques cadeaux, qui sont ensuite à dépen- ser auprès de 230 com- merçants partenaires, atteindra les 900 000 euros cette année. Parmi les parte- naires des chèques cadeaux, la plupart sont au centre-ville (presque une centaine), une tren- taine sont sur la zone de Doubs, une cinquan- taine aux Grands Plan- chants…

préside la fédération Grand Pontarlier dont le siège est installé au 42, rue de Besançon. Pile entre le centre- ville et les zones périphé- riques…

70 à 80 commerces nouveaux dans les trois ans.

Salon de thé et petite restauration l Commerce 18 places Ouvert l’année dernière, Tea and Coffee Shop joue la carte de la polyvalence entre consommation et vente de produits savourés dans un cadre tonique. Pause gourmandise.

Spéculations autour du devenir de l’ancien Spar l Zoom

L e Pontissalien Marcel André se désespère depuis que le magasin Spar a baissé son rideau en fin d’année dernière. Ce riverain d’un certain âge ne conduit pas, et ses courses, c’est à pied qu’il les fait. Certes, il existe encore deux autres magasins d’alimentation au centre- ville, le Petit Casino rue de la République et le magasin Colruyt, rue de la Paix, à quelques enca- blures de l’hyper-centre.Mais pour ce Pontissalien comme pour d’autres, la disparition du Spar a porté un sale coup au commerce de contre-ville. La réouverture d’une nouvelle surface alimentaire est toujours suspendue à la décision de M. Jac- quet, qui a décidé de réinvestir les lieux. Un permis de construi- re a été déposé pour des travaux imminents suivis par un archi- tecte savoyard. Mais du côté de

l’investisseur, c’est silence radio. Il ne souhaite pas communiquer pour l’instant. Alors les spécula- tions continuent à aller bon train sur la destination future de cet- te grande surface idéalement pla- cée. Du côté des pouvoirs publics, on assure avoir tout tenté : des appels du pied aux responsables d’Hy- per U et de Leclerc, des rencontres avec le groupe Carrefour… Tout cela n’a rien donné. “La Ville a joué son rôle, on n’a pas non plus à se substituer aux commerçants” commente-t-on dans les couloirs de la mairie. Aux dernières nouvelles, le maga- sin rouvrirait ses portes aux alen- tours du 20 janvier prochain.Avec de l’alimentaire, mais peut-être pas que…Tout cela reste de l’hy- pothétique, tant que l’investis- seur n’a pas précisé lui-même ses intentions. n

Licenciées du même magasin en 2015, Natacha Baverel rebondi en créant leur salon de thé. et Émilie Rota ont

E lles seraient peut-être toujours vendeuses de chaussures si le magasin où elles travaillaient sur la zone de Doubs n’avaient pas fermé ses portes. Plutôt que de se résigner à la recherche d’un nouvel emploi salarié, Natacha Baverel s’est lancée dans un projet qui lui trottait dans la tête depuis des années : ouvrir un salon de thé à Pontarlier. Elle a réussi à embar- quer dans cette aventure sa copine Émi- lie Rota qui n’attendait peut-être que cela. “On visait plutôt un local en hyper centre-ville entre la place Saint-Bénigne et la porte Saint-Pierre mais les rares pas-de-porte disponibles étaient loués à des prix qui n’étaient pas dans nos moyens” , explique Natacha qui a quand même pu s’installer dans la Grande rue, pas très loin du pont de l’hôpital dans un ancien magasin de vêtements. “On a suivi une petite formation de cinq jours à la chambre de commerce. C’était effi- cace avec des formateurs très sympas” , complète Émilie. Les deux associées ont entrepris de gros

travaux avec l’aide de leurs proches. Tea and Coffee Shop comprend trois pièces, une réservée à la vente, l’autre à la consommation et un petit coin jeux pour les enfants. Déco tonique et lumineuse, mobilier confortable et service agréable : ceux qui ont testé sont assez fidèles. “Après un an d’ouverture, on est un peu en dessous des prévisions mais on appré- cie d’avoir de très bons retours” , confir- me Natacha. Comme si le plus difficile serait de convaincre les clients de pous-

Dame Blanche, maison de torréfaction installée vers Devecey.” Avec une capacité d’accueil de 18 places, le seul salon de thé pontissalien qui ne soit pas couplé à une autre activité bou- langerie-pâtisserie ou restauration fonc- tionne du lundi au samedi de 9 heures à 18 h 30 avec une fermeture le dimanche. “On offre la possibilité de louer une des salles pour des ateliers, des réunions. C’est souvent en soirée et accompagné de boissons et mignardises” , poursuit Nata- cha Baverel. Tea and Coffee Shop fonc- tionne également comme un magasin de vente avec tous les produits proposés au salon. Les deux gérantes attendent avec impatience de pouvoir proposer la limo- nade de Noël, dernière création de la maison Rième à Morteau. “On fait de la petite restauration à la pause méridien- ne avec des formules composées de part de tarte, salade et dessert. On a trois recettes de panini à consommer toute la journée. Sans oublier les petits gâteaux, biscuits Billiotte, cookies, bonbons, cho- colats…” n

ser la porte de ce salon de thé qui privilégie les fournisseurs locaux. Gâteaux et viennoiseries fabriqués par le voisin boulanger-pâtissier, jus de fruit bio, sirops mor- tuaciens, confitures, tisanes en provenance de Crouzet-Migette ou d’Entre-les-Fourgs, miel d’Aubonne… Le Doubs est à l’honneur. “Le café et le thé viennent de la

Une pause gourmandise au centre- ville.

Le Spar a fermé ses portes fin septembre 2016. Réouverture le 20 janvier prochain ?

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