La Presse Pontissalienne 127 - Mai 2010

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2 €

MAI 2010 N° 127

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

SAINT-POINT p. 22 Voie verte autour du lac : l’enquête bientôt ouverte Alors que les travaux doivent être engagés dès l’année prochaine, le Conseil général s’apprête à lancer l’enquête publique autour d’un tracé qui ne fait toujours pas l’unanimité. p. 15 à 20 France - Suisse : la fracture La population d’un côté de la frontière et l’emploi de l’autre. C’est en résumé la situa- tion actuelle des relations franco-suisses. Une vaste étude analyse le phénomène. LE DOSSIER

ENQUÊTE SUR LE PHÉNOMÈNE “SEMONS L’ESPOIR”

Comment cette association du Haut-Doubs réussit à mobiliser autant la générosité publique ?

ARGENT PUBLIC p. 35 à 37 Le train de vie de nos élus L’épisode du voyage en Martinique d’Alain Joyandet, facturé 116 500 euros, continue à faire des vagues. Au-delà de cet épisode fâcheux pour l’élu régional, gros plan sur les dépenses excessives de nos élus locaux.

L’ÉVÉNEMENT en p. 4 à 6

Société éditrice de

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

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Ouvertures tardives, les bars trinquent

Antenne-relais : le maire demande à l’opérateur d’interrompre les travaux abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets

Robot Le mal-être ressenti par les salariés de France Télécom dépasse largement le stade du discours syndical habituel où lʼon sent que la défense dʼun pré-carré motive tout autant que les revendica- tions altruistes. Dans le Doubs, premier cas dans lʼhistoire des relations sociales, un magistrat a osé la terrible formule “homicide involontaire par imprudence” pour qualifier juridiquement le suicide dʼun salarié. Cette seule formulation lais- se entrevoir et ce, quelle que soit lʼissue de la procédure, toute lʼétendue dumalai- se qui règne autour de ce sujet touchant au plus près le fléau social de ce début de siècle que les théoriciens cachent sous le terme un peu abscons de “risques psycho-sociaux”. Le stress, le harcèle- ment, les questions de santé mentale sont les pendants modernes des acci- dents du travail dʼantan. Et maintenant que les conditions dʼexercice du travail sont censées sʼaméliorer dʼannée en année grâce à des outils de confort et dʼoptimisation du temps que sont lʼinformatique, Internet ou les technolo- gies de communication, cʼest finalement lʼeffet inverse qui se produit. Le cas Fran- ce Télécom cristallise en ce point tous les travers dʼune organisation que lʼon pense meilleure mais qui dans les faits ne tend quʼà favoriser les situations alar- mantes. France Télécoma subi de plein fouet la globalisation dumarché enmême temps quʼelle devait sʼaffranchir de la tutelle rassurante de lʼÉtat. Et dans cet- te course à la réorganisation, cettemarche forcée vers la mondialisation, se sont effilochés peu à peu les fondements mêmes des relations harmonieuses de travail. On constate que plus la techno- logie progresse et plus la distance croît entre les salariés, entre eux et leur hié- rarchie et entre eux et les clients. Le sala- rié est ravalé au rang de robot, la direc- tion anonyme et lointaine, et le client, mécontent de surcroît. France Télécom nʼest sans doute pas un cas isolé. On peut craindre que dʼautres services com- me La Poste, E.D.F. ou Gaz de France, mais aussi nombre dʼentreprises privées, suivent deprès cettepolitiqueaux contours modernes qui se traduit en fait par une inquiétante régression. On peut soute- nir lʼesprit dʼentreprise et lʼémulation de la concurrence. Mais en lʼespèce, on en arriverait presque à regretter le progrès technologique ou la tutelle bienveillante dʼun État qui avait sans doute créé un modèle social plutôt équilibré dans ces grandes entreprises. Jean-François Hauser Éditorial

L e constat est cinglant. Pour dénicher une acti- vité nocturne à Pontar- lier, mieux vaut se lever de bonne heure. Pour une vil- le de 20 000 habitants, seules cinq ouvertures tar- dives de bar sont délivrées par la sous-préfecture de Pontarlier. Cette autorisa- tion court jusquʼà 5 heures du matin. Depuis septembre dernier, une autorisation dʼouverture a été supprimée au bar “Le Salon”. Le tribu- nal administratif de Besan- çon devait rendre sa déci- sion le jeudi 6 mai. Le gérant qui ne souhaite pas com- menter la fermeture de son établissement a dû licencier deux personnes. Après une période dite “d’observation” (1 an), il peut procéder à une

nouvelle demande et rouvrir dʼici à la fin de cette année son espace jusque tard dans la nuit. Selon nos informations, le bar a essuyé un refus de renou- vellement dʼouverture tardi- ve à la suite de plaintes de voisinage consécutives à du tapage nocturne. Cʼest en tout cas les arguments avancés par la collectivité. Pour acter une telle décision, le maire Patrick Genre prend des ren- seignements auprès des ser- vices de Police et donne son avis. Il va rarement à lʼencontre des rapports de ces derniers. Ce chiffre de cinq ouvertures tardives ne devrait pas fon- cièrement évoluer. Rappelons quʼaucune boîte de nuit nʼest en activité dans la capitale des Haut-Doubs.

L e 17 mai, Patrick Genre, maire de Pon- tarlier, recevra les représentants de France Télécom et les riverains du quartier des Longs-Traits qui protestent contre l’installation d’une nouvelle anten- ne-relais dans le périmètre du groupe sco- laire Joliot-Curie. Les habitants ont lancé une pétition qui a déjà réuni 552 signa- tures. La contestation monte autour de ce projet. Il s’inscrit dans le cadre du plan de développement de la technologie 3G qui permet aux abonnés de consulter entre autres Internet sur leur téléphone portable. “Nous sommes interpellés sur ce dossier. J’ai provoqué cette réunion pour permettre à Fran- ce Télécom Orange et aux pétitionnaires de se parler” explique Patrick Genre. En atten- tant qu’ait lieu la concertation, le maire a demandé à l’opérateur de surseoir aux tra- vaux. “Le projet n’est pas remis en cause, mais je souhaite que les choses soient claires pour tout le monde” ajoute l’élu. Les parents d’élèves du groupe Joliot-Curie sont les premiers préoccupés par ce projet d’antenne-relais. “Nous sommes inquiets car

on ne connaît pas le degré de nocivité de ces ondes. Le risque zéro n’existe pas. Si on arri- ve à nous démonter qu’il n’y a pas à redou- ter de problème sanitaire, alors pourquoi pas. Mais pour l’instant, les études sur le sujet sont contradictoires” estime Laurent Labart, repré- sentant de l’association des parents d’élèves Joliot-Curie. France TélécomOrange prend acte de la mobi- lisation des riverains. L’opérateur observe qu’il est assez rare en Franche-Comté que les antennes-relais soient à ce point contestées. Le 17 mai, les représentants de l’entreprise proposeront une information complète sur le sujet et en particulier sur le risque sanitaire qui serait nul. Dans cette affaire, l’opérateur estime être pris entre deux feus. D’un côté, les pouvoirs publics le poussent à améliorer la couverture du réseau en Franche-Comté et de l’autre, il doit com- poser avec l’inquiétude des riverains des antennes qui pour une majorité d’entre eux sont aussi propriétaires d’un téléphone por- table. Un paradoxe. L’équation n’est pas simple à résoudre.

Les handballeuses pontissaliennes montent en Nationale 2

O bjectif dépassé pour les filles du C.A.P. Hand qui évolueront au niveau supérieur la sai- son prochaine. “On pensait d’abord jouer le maintien cet- te année avec l’ambition de former un groupe homogè- ne” , note Philippe Zonca qui sʼoccupe de lʼéquipe avec Maud Sanchez et Philippe Courlet. Lʼéquipe première qui sʼappuie sur un groupe de 17 filles a finalement déjoué le pronostic des trois entraîneurs en terminant dans le trio de tête de sa poule. “C’est une réussite aussi bien tactique que physique” , confie Maud Sanchez, presque sur- prise de lʼassiduité de ses protégées aux entraînements. Exercice pas toujours facile pour celles qui étudient à Besançon ou qui ont des enfants. Lʼéquipe première a égale-

ment effectué un joli parcours en Coupe de France ne sʼinclinant quʼen 1/16 ème de finale devant Vesoul qui joue trois niveaux au-dessus. Ce derby sʼétait disputé à Pon- tarlier devant une affluence record de 500 spectateurs. Monter cʼest une chose, se maintenir cʼest mieux. Le trio dʼentraîneur ne souhaite pas faire lʼascenseur comme cela sʼest déjà produit par le pas- sé. “C’est trop traumatisant sur le plan sportif. Avec plu- sieurs départs, la grosse incertitude sera de reconsti- tuer un groupe aussi fort la saison prochaine” , conclut Maud Sanchez. Lʼheure est au recrutement. Dʼici là, les amateurs peuvent toujours venir encourager les Pontis- saliennes au gymnase Mal- raux le 8 mai pour le dernier match de la saison face à Colmar.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

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L’ÉVÉNEMENT

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LE FABULEUX DESTIN DE SEMONS L’ESPOIR L’origine de cette association, une des plus

connues du Haut-Doubs, remonte à une vingtai- ne d’années. Elle repose sur le vécu douloureux de Pierre et Charlyne Dornier. Confronté à la maladie de ses deux filles, le couple va s’engager pour améliorer les conditions de vie et de soins des enfants hospitalisés en Franche- Comté. Petite cause qui va déclencher une chaîne de solidarité probablement unique en son genre. Les fonds récoltés par Semons l’Espoir serviront notamment à la création de la Maison des Parents à l’hôpital Saint-Jacques de Besan- çon. L’histoire continue, d’autres vont éclore…

SOLIDARITÉ Environ 500 dons annuels Semons l’Espoir récolte les fruits de la générosité Comment expliquer la vitalité de cette association au cœur d’une chaîne de solidarité en perpétuel renouvel- lement ? Son insolente réussite suscite du respect, de l’admiration, des incompréhensions parfois. Enquête.

Charlyne Dornier en compagnie d’Amandine, l’une des trois salariées de

“Semons l’espoir”.

S emons l’espoir, c’est d’abord l’histoire de Pierre et Charly- ne Dornier. “On a pris conscien- ce des difficultés d’accompagner les enfants hospitalisés quand nos filles Valérie et Émilie sont tombées malades” , précise Charlyne Dornier. Comme il existait déjà des associations engagées au profit de la recherche médi-

son” ajoute Charlyne Dornier. La filière viticole jurassienne est aussi au rendez-vous par le biais des Ven- danges de l’Espoir dont l’objectif consis- te à commercialiser les produits de la vigne au profit de Semons l’Espoir. “En 2002, un viticulteur nous a faits don d’une parcelle plantée avec les 5 cépages jurassiens. Du coup, on a pu sortir la première Cuvée de l’Espoir en 2009.” Semons l’Espoir reçoit chaque année environ 500 dons. Elle vend des livres, tee-shirts, porte-clefs, cartes. Elle œuvre toujours dans l’amélioration de l’accueil et de l’environnement de l’enfant hos- pitalisé et de sa famille. Elle apporte son aide à d’autres associations comme prochainement avec “OncoDoubs” qui apporte son soutien aux femmes contraintes de suivre une chimiothéra- pie. Elle a également financé des opé- rations au Maroc, en Mauritanie et en Inde. “On fonctionne aujourd’hui com- me une petite entreprise avec trois sala- riées. C’est indispensable quand on veut assurer un suivi rigoureux des dons, des ventes, des projets à financer.” L’association regroupe 190 adhérents. C’est peu si l’on songe aux milliers de bénévoles qui gravitent ponctuellement ou non sur la toile tissée autour de

l’association Semons l’Espoir en 1998. “On a contacté la direction de l’hôpital Saint-Jacques qui a accepté de mettre un bâtiment à disposition de l’association.” Ouverte en décembre 2001, cette struc- ture abrite aujourd’hui 18 chambres, un espace jour, une lingerie (voir plus loin). Elle a également mobilisé des finance- ments des collectivités locales et terri- toriales ainsi qu’une aide liée à l’opération “pièces jaunes”. Elle est gérée par l’association Maison des Parents de Franche-Comté qui emploie quatre sala- riées. Les tarifs d’hébergement sont cal- culés en fonction des revenus des familles qui peuvent également bénéficier d’une prise en charge par leur mutuelle.

avec “Partageons notre pain”. Pierre Dornier qui dirige la minoterie épony- me mobilise la corporation boulangère comtoise pour vendre des cartes repré- sentant des lithographies du peintre Pierre Bichet. Les bénéfices servent à l’achat de matériel de puériculture, de jouets, d’objets décoratifs au profit des services de pédiatrie. “D’autres personnes sont venues s’engager petit à petit à nos côtés” ajoute M me Dornier. La volonté d’apporter un témoignage se concrétise en 1994 par la mise en pla- ce des Sommets de l’espoir, projet qui était à l’origine celui d’Émilie.Des enfants ayant connu la maladie, leurs familles, des équipes médicales, des alpinistes gravissent ainsi des grands sommets alpins. De nombreux partenaires pri- vés ou publics apportent leur soutien financier à ces projets qui font l’objet de budgets séparés. Les actions vont semultiplier sous toutes les formes. En 1996, à l’initiative de Vanessa, amie d’Émilie, de jeunes chan- teurs amateurs et bénévoles fondent la troupe des Étoiles Noires. Leur spec- tacle des Nuits de l’Espoir connaîtra un succès retentissant. Cet événement ser- vira de déclic au projet de Maison des parents et à la création effective de

cale, le couple choisit alors de s’investir dans l’amélioration des conditions de vie des enfants hospitalisés et dans la recherche de solutions d’accueil adap- tées aux familles. En se concentrant sur les besoins les hôpitaux francs-comtois. Cette proximité contribuera indénia- blement à la réussite de leur entrepri- se. La première action remonte à 1989

C’est du bénévolat à la carte.

Après les ÉtoilesNoires, d’autres maillons vont se greffer à la chaîne de solidarité : lotos de l’Espoir à Pontarlier, Levier, Orchamps, soi- rées Solidarité avec la troupe des Étincelles, opération “1 franc par habitant”qui fédère 800 communes en 2001… “On a généralement une manifestation par sai-

Un viticulteur jurassien a offert une parcelle à l’association qui a mis en vente en 2009 la première Cuvée de l’Espoir.

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ARGENT

Environ 100 000 euros de dons par an En capacité de financer 50 % de la Maison des Familles L’association est aujourd’hui en mesure d’apporter 2 millions d’euros dans la réalisation de la Maison des familles dont le coût est estimé au double.

P as évident de s’y retrouver sur le plan financier entre les dons, les projets soutenus, les actions, les partenariats, la maison des Parents, bientôt celle des Familles… Semons l’Espoir s’apparente un peu à une banque de collecte et de redistribution de fonds à statut associatif. Il est bon de rappeler que l’association ne reçoit pas de subvention directe si l’on fait abstraction des Sommets de l’espoir. “C’est la seule opération organisée par Semons l’espoir bénéficiant du soutien du Conseil général, des communes, de différents C.C.A.S. Les Sommets de l’espoir font l’objet d’un budget à part, alimenté directement par les sponsors et les participants adultes. On a pré- féré bien séparer les choses car l’argent collecté par le biais des autres actions ne doit pas servir à financer ces sor- ties” , souligne Charlyne Dornier. Partageons notre Pain dégage chaque année environ 28 000 euros. Les spec- tacles des Étoiles Noires : 80 000 euros. Les Soirées solidarité de la troupe Étin- celles : 30 000 euros. À ces opérations principales s’ajoutent des centaines d’autres dons qui “rapportent” envi-

Les Soirées Solidarité organisées par la troupe Étincelles rapportent environ 30 000 euros par an reversés à Semons l’Espoir.

bien entendu à la réalisation ou à l’extension des structures d’accueil, aujourd’hui la maison des Parents et demain la maison des Familles. “Ces projets sont menés avec le soutien de la Fondation des Hôpitaux de Paris et de France. Ils fonctionnent également grâce à des aides publiques ou asso- ciatives. La Ligue contre le cancer ver- sera par exemple 150 000 euros sur deux ans pour la construction de la Maison des familles. Le coût de cette réalisation est évalué à 4millions d’euros et Semons l’espoir a la possibilité d’en financer la moitié.” F.C.

ron 100 000 euros annuels. Le cata- logue des donations se distingue par sa diversité : lotos, quête de mariage, d’enterrement, gala gastronomique, défi sportif, cuvées viticoles…Une par-

tie des recettes, soit 25 000 à 30 000 euros par an, sert à financer les projets qui contri- buent à l’amélioration de l’accueil et de l’environnement de l’enfant hospitalisé et de sa famille. Le principal poste de dépense est consacré

Il n’y a pas de subvention directe.

La gestion des Sommets de l’Espoir fait l’objet d’un budget séparé. Car c’est la seule action pilotée par Semons l’Espoir qui soit subventionnée.

Repère De 8 à 20 euros la nuit La nuit nʼest pas gratuite à la Mai- son des parents. Les tarifs varient de 8 à 20 euros en fonction des reve- nus de la personne. “Quatre familles sur cinq sont remboursées par leur mutuelle” précise Marie-Jo Duval, la directrice. Le petit-déjeuner est com- pris dans le prix ainsi que les draps. Un supplément de 7 euros est deman- dé pour un deuxième adulte accom- pagnant (gratuit pour un enfant de moins de 12 ans). Lʼassociation peut pratiquer des tarifs aussi attractifs car elle est conventionnée par des régimes sociaux comme la M.S.A. ou la Caisse primaire dʼassurance- maladie. Ces organismes complè- tent la part versée par les parents pour atteindre les 25 euros, qui cor- respondent au coût réel du prix de journée, le plus faible de France.

BESANÇON

Hôpital Saint-Jacques Maison des parents… et du réconfort Des parents se sont installés là pour une nuit ou plusieurs mois, tout dépend de la durée d’hospitalisation de leur enfant. Ils sont ici chez eux,

améliorer le quotidien des parents. J’aimerais bien que l’on puisse avoir une coiffeuse et une maquilleuse béné- voles” annonce la directrice. Elle suit le parcours de ces parents qui se confient parfois. “Nous entendons des choses dures et pas faciles. Mais les gamins sont tellement courageux que les parents le deviennent aussi. Pour ma part, je prends de vraies leçons de vie. Si on déployait autant de force pour tout, le monde tournerait beaucoup plus rond.” Il y a toujours un après la Maison des Parents. La majorité des personnes qui ont séjourné là gardent des liens entre elles et avec l’association. Elles deviennent bénévoles, font des dons, lancent des actions. Quelle que soit la situation qu’elles aient vécue, elles portent l’espoir convaincu que le com- bat pour la vie mérite d’être mené. T.C.

plusieurs mois, tout dépend de la durée d’hospitalisation de l’enfant” indique Marie-Jo Duval. Souvent, c’est la directrice qui se char- ge d’accueillir les nouveaux résidents. Un accueil simple et familial. “Je leur présente la Maison comme un cadeau et pas comme un dû. C’est parce que des bénévoles qui ont été confrontés à la maladie se sont mobilisés à un moment donné que cette maison exis- te. Elle est respectée à cause de cela.” Cet établissement remplit une mis- sion de service public. Entre 900 et 1 000 parents différents sont héber- gés dans ces locaux chaque année. Marie-Jo Duval et son équipe (il y a trois emplois à temps plein) mettent tout en œuvre pour que les résidents se sentent bien. Des bénévoles vien- nent animer des ateliers de couture ou de cuisine. Une autre personne pro- pose des massages. “On fait tout pour

comme l’a voulu l’association Semons l’Espoir qui a créé ce lieu d’hébergement indispensable.

L es pages du livre d’or sont cou- vertes de messages émouvants. Autant de mercis laissés par des parents qui pour la plupart ont vécu des instants difficiles avec la maladie de leur enfant. Le bonheur se lit entre les lignes quand les soins conduisent à la guérison. De la même manière, on découvre la douleur des familles quand le destin en décide autrement. Quelle que soit leur histoire, toutes ces personnes ont trouvé réconfort et solidarité à la Maison des Parents. “Ce n’est pas un hôtel” annonce d’emblée Marie-Jo Duval, directrice de cet éta- blissement qui a ouvert ses portes en 2001. Ce n’est pas non plus un austè- re dortoir de bonnes sœurs ! La Mai- son des parents est un endroit à part dans l’enceinte de l’hôpital Saint- Jacques à Besançon. Elle est née de la détermination des bénévoles de l’association Semons l’Espoir qui l’ont conçu comme un lieu de vie pour héber- ger en priorité dans de bonnes condi- tions les parents dont l’enfant est hos- pitalisé. Le lien de proximité si rassurant pour un petit comme pour sa maman ou son papa est ainsi main- tenu. Le pavillon compte 18 chambres, dont 16 d’un à deux lits. Deux grandes pièces à vivre décorées avec goût permettent aux résidents de se retrouver, discu- ter, partager des expériences et même parfois de s’isoler. Chaque chambre

est équipée d’un télé- phone relié directement avec l’hôpital, ce qui per- met à l’accompagnant de communiquer avec le service où son enfant est pris en charge. “En revanche, elles n’ont ni la télévision ni Internet” poursuit Marie-Jo Duval. La télévision est dans les pièces à vivre, tout comme l’accès à Internet. Par ce choix, l’associationMaison des Parents qui gère la struc-

“Nous entendons des choses dures.”

Semons l’Espoir.À titre indicatif, ils sont pratiquement plus de 500 à s’impliquer uniquement dans “Partageons notre pain”. “Chez nous, chacun vient comme il peut. Il n’y a pas d’engagement contrac- tuel. C’est peut-être ce qui explique cet- te dynamique de fidélité basée en quelque sorte sur le bénévolat à la carte.” Enœuvrant au service de l’hospitalisation des enfants malades, “Semons l’espoir” touche un très large public. Ce qui n’est pas forcément le cas des associations engagées sur des maladies spécifiques. “On ne refuse jamais de mettre l’image de Semons l’espoir au service d’autres projets ou de causes liées à l’hospitalisation des enfants malades” , conclut celle qui agit discrètement mais efficacement dans l’ombre de son époux. F.C.

ture veut justement favoriser les échanges entre les résidents qui finis- sent par se soutenir mutuellement. Tout est fait pour le permettre. Une cuisine équipée ouverte sur la salle à manger est mise à leur disposition. Chacun peut y préparer son repas. Il y a même un lave-linge, un sèche-lin- ge ainsi qu’une table et un fer à repas- ser. Les parents sont ici comme chez eux. Ils vont et viennent librement entre l’hôpital et la Maison où ils pren- nent le temps de souffler un peu. “Cha- cun est autonome à partir du moment où il a une clef. Un tiers des parents qui sont ici ont un enfant hospitalisé en hématologie-oncologie. Pour un tiers encore, il s’agit d’un petit prématuré. Le reste, ce sont des accidents de la vie. La durée du séjour varie d’une nuit à

Marie-Jo Duval, directrice de la Maison des parents située dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Jacques.

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L’ÉVÉNEMENT

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PROJET

Ouverture en 2012 Maison des Familles : de l’enfant vers l’adulte hospitalisé La Maison des Familles à l’hôpital Minjoz permettra d’offrir une solution d’accueil aux familles de tous les patients hospitalisés, sans distinction d’âge.

L a Maison des Parents à l’hôpital Saint-Jacques est fréquentée par 900 familles chaque année. Elle n’aura plus guère d’utilité dans la perspective du démé- nagement de la pédiatrie à Min- joz où se poseront les mêmes

problèmes d’accueil vis-à-vis des accompagnants. Ce constat est à l’origine du nou- veau projet porté par Semons l’Espoir. “On a réfléchi avec l’architecte François-Xavier Cahn à la réalisation d’une structure d’accueil qui serait accessible

aux familles de toute personne hospitalisée, enfant comme adul- te” , souligne Charlyne Dornier. L’architecte bisontin avait ren- contré Pierre Dornier par le biais du club rotary. “Pierre Dornier était venu nous présenter le pro- jet de la Maison des Parents. À

L’architecture du bâtiment s’inspire des douces ondulations des montagnes jurassiennes.

05/04/10 – Raymond BRESSAND, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Denise LAMBERT. 05/04/10 – René MICHAUD, 68 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Alberte GUY. 08/04/10 – Gilberte VERNOIT, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Mouthe (Doubs) épouse de Louis CLÉMENT. 08/04/10–GeorgesDUBOURG,64ans,retrai- té, domicilié à Boujailles (Doubs). 11/04/10 – Germaine LECLERC, 99 ans, retrai- tée, domiciliée à Houtaud (Doubs) veuve de Stéphane POBELLE. 13/04/10 – Odette BEUQUE, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Rocco ANNAERT. 13/04/10 – Anne-Marie PASTEUR, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Jean GRANDVOINNET. 14/04/10 – Madeleine PAGNOT, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Bonnétage (Doubs), veuve de Jean CERUTTI. 14/04/10 – Denise GAUME, 83 ans, retraitée, domiciliée à Bonnétage (Doubs), célibataire. 17/04/10 – Roger BULLE, 90 ans, retraité, domicilié à Fuans (Doubs), époux de Laure BÔLE. 18/04/10 – Françoise BRUN, 66ans, retrai- tée, domiciliée à Goux-les-Usiers (Doubs). 18/04/10 – Georges JUIF, 73 ans, retraité, domicilié à Mouthier Haute-Pierre (Doubs) époux de Marie-Thérèse MARECHAL. 18/04/10 – André RICHARD, 54 ans, sans profession, domicilié à Doubs (Doubs). 18/04/10 – Gilles MINARY, 48 ans, ouvrier, domicilié à Pontarlier (Doubs). 19/04/10 – Jeanne CONVENANT, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veu- ve de Marcel GELOT. 17/04/10 – Adolfina TETERA, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Josef CISLAW. 21/04/10 – Thérèse REGAZZONI, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veu- ve de Georges CUINET. 22/04/10 – Fernand GUINCHARD, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) céli- bataire. 22/04/10 – André PARISATO, 82 ans, entre- preneur retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Yvonne DUBOIS. qu’à laMaison des Parents. Cha- cun est responsable de sa chambre, fait sa cuisine. C’est aussi une manière de rester connecté aux réalités de l’existence” , indique Charlyne Dornier qui sait l’importance de conserver quelques repères pra- tiques pour ne pas sombrer dans le gouffre. La Maison des Familles abrite- ra 36 chambres. Le Conseil géné- ral a mis à disposition de l’association le terrain néces- saire. Le chantier devrait débu- ter en 2011 pour une ouvertu- re programmée en 2012. F.C.

la tranquillité et l’intimité recher- chées. “On a privilégié une mai- son ossature bois. Les acteurs de la filière, communes forestières et scieurs, sont prêts à nous four-

13/04/10 – Capucine de Frédéric BULLE, technicien et de Isabelle VERLY, sans pro- fession. 14/04/10 – Clémence de Valentin FEBVRET, sans profession et de Céline GUILLAUME, pharmacienne. 14/04/10 – Fanny de Fabien OLÉRON, récep- tionniste et de Claire GENRE-GRANDPIER- RE, secrétaire. 14/04/10 – Caroline deMarc GEROME, méca- nicien outilleur et de Nathalie BLACHERE, conseiller bancaire. 14/04/10 – Lysandre de Fabrice DORNIER, agriculteur et de Edwige CHAUVIN, sans pro- fession. 14/04/10–AmbredeFrançoisMARTY,musher et de Séverine VIBET, musher. 15/04/10 – Louis de Nicolas BERT, conduc- teur d'engin forestier et de Séverine MAIRE, aide soignante. 15/04/10 – Clotilde de Yoann BERNARD, agri- culteur et de Céline CHATTON, professeur des écoles. 15/04/10 – Anaïs de Eric GIRARD, charpen- tier et de Adeline GRENON, aide soignante. 15/04/10 – Sarah de Saïd MARZOUK, phar- macien et de Asma MARZOUK, sans pro- fession. 16/04/10 – Camille de César GRANDVOY- NET, technicien production pharmaceutique et de Charlotte BOURNEZ, auxiliaire de vie scolaire. 16/04/10 – Mathieu de Marc HILTBRUNNER, régleur et de Audrey LECLERC, assistante maternelle. 16/04/10 – Léna de Mahdi DJEKHAR, tech- nicien et de Anne-Laure PAGNIER, techni- cienne de laboratoire. 18/04/10 – Simon de Éric GÉGOT, profes- seur des écoles et de Ludivine SAGET, pro- fesseur des écoles. 17/04/10 – Maxime de Sébastien GAVOILLE, chaudronnier et de Myriame GROSJEAN, métrologue. 17/04/10 – Mélanie de Stéphane LOMBER- GET, tourneur et de Corinne CACHOD, res- ponsable qualité. 17/04/10 – Eliott de Lilian BULLE, chauffeur livreur et de Sabrina BADOZ, sans profes- sion. 17/04/10 – Jules de Didier MONTANARI, représentant et de Cécile RATTE, médecin. 18/04/10 – Liha et Noham de Karim AMZAI- TI, vendeur polyvalent et de Coralie PAGUET, employée commerciale. 17/04/10 – Tiago de Pierrick CHAPUIS, bou- langer et de Victoria VIDELA, sans profes- sion. Le résultat respire la sérénité. La Maison des Familles sera plantée à flanc de colline au cœur d’un espace végétalisé : le jardin de l’espoir. La façade du bâtiment accompagne les lignes du paysage en associant la ver- ticalité des sapins et l’ondulation des montagnes jurassiennes. À l’arrière, les chambres se lovent autour d’un patio qui apporte partir de là, j’ai proposé ma col- laboration. Depuis, on ne s’est plus quitté. Concevoir des lieux de vie destinés à des gens qui traversent une épreuve difficile, ce n’est pas simple” témoigne François-Xavier Cahn qui inter- vient bénévolement.

nir la matière nécessaire. C’est important de pou- voir proposer avec le jardin de l’espoir, un espa- ce de promenade où les familles puissent se res- sourcer au contact de la vie. On va reprendre les mêmes principes de fonctionnement

Les chambres se lovent autour d’un patio.

Les chambres se lovent autour d’un patio.

État-civil d’avril

19/04/10 – Leny de Emmanuel STORTZ, com- merçant et de Elisabeth GARCIA, opératrice en horlogerie. 20/04/10 – Arthur de Grégory CATTET, ani- mateur socio culturel et de Milda KUCINS- KAITE, animatrice socio culturel. 20/04/10 – Andy de Alan LAMBERT, électri- cien et de Hélène DONIER, agent de déve- loppement. 21/04/10 – Matéo de Mathieu ROLAND, opti- cien et de Cyriel BERTRAND, opticienne. 21/04/10 – Léo de Christophe BOISSON, fro- mager et de Maria-Carmen VALLESA, agent des services hospitaliers. 21/04/10 – Marius de Xavier BILLOD, res- ponsable achats et de Aurélie BARBIER, infir- mière libérale. 22/04/10 – Louna de Cédric GUEROUT, conducteur de travaux et de Laure GUILLOU, responsable environnement sécurité. 19/04/10 – Stella de Aurélien LORENZINI, plombier et de Amanda SEFER, sans pro- fession. 22/04/10 – Gabrielle de Olivier POURCELOT, agriculteur et de Amandine DORNIER, comp- table. 22/04/10 – Raphaël de Yannick TOURA, mili- taire et de Marie-Adeline THIRANT, serveu- se. 22/04/10 – Eliott de Raphaël FORNAY, ouvrier et de Stéphanie GRILLON, conseillère clien- tèle. 23/04/10 – Rayan de Nicolas LOMBARD, maçon et de Coralie BOSCHETTI, conseillè- re clientèle. MARIAGE 24/04/10 – Claude LACROUTE, retraité et Marie-France BOUVET, ouvrière. DÉCÈS 30/03/10 – André RYSER, 67 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Renée GUILLET. 31/03/10–RogerLONCHAMPT,96ans,retrai- té, domicilié à Arçon (Doubs), veuf de Léa AIBY. 01/04/10 – Yvette VERNIER, 79 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Joseph LAITHIER. 01/04/10 – Hubert GUIGNARD, 68 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs). 03/04/10 – Simone GIRARD, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre ROUSSET. 05/04/10 – Elisabeth BRUTILLOT, 88 ans, retraitée, domiciliée à Arc-sous-Cicon (Doubs) épouse de Auguste BILLOT.

NAISSANCES 23/03/10 – Eron de Habedin BAJRAKTARI, sans profession et de Sanije NUREDINI, sans profession. 26/03/10 – Maelys de Kevin RENAULT, sans profession et de Désirée MANGEMATIN, étu- diante. 26/03/10 – Izia de Vincent HUMBERT, bou- cher et de Nadine BOULAKRAS, sans pro- fession. 27/03/10 – Mélody de Grégory OLIVIER, res- ponsable qualité et de Julie JACQUEMIN, agent de méthode. 27/03/10 – Jade de Cindy DE OLIVEIRA, emploi jeune. 27/03/10 – Batuhan de Hasan ERDAL, maçon et de Gülhan ÖZ, sans profession. 28/03/10 – Matéo de Loïc BOLLE-REDDAT, artisan et de Magalie FRANCHINI, employée de commerce. 28/03/10 – Erwann de Dominique NICOLAS, polisseur et de Cindy FUSIER, assistante maternelle. 28/03/10 – Emir de Kenan ORHAN, conduc- teur de ligne et de Hatice OZDAMAR, auxi- liaire de vie. 28/03/10 – Timde David VANRENTERGHEM, batelier et de Laetitia SALDANA, sommelière. 29/03/10 – Enzo de Noël BERLAND, plom- bier chauffagiste et de Stéphanie MEYNET, pâtissière. 29/03/10 – Nélia de Samuel MARCHESE, technicien et de Audrey LÉCHINE, laboran- tine. 29/03/10 – Célestin de Charles DORNIER, chef d'équipe en logistique et de Anne BES- CHET, esthéticienne. 30/03/10 – Loup de Raphael COULON, sou- deur et de Céline BORNERAND, sans pro- fession. 30/03/10 – Eva de Patrick MARGUIER, agri- culteuretdeSylvieBOURDENET,agricultrice. 30/03/10 – Maëlys de Matthieu POLLON- GHINI, chauffagiste et de Florence TIQUET, assistante maternelle. 31/03/10 – Mohamed-Amine de KarimBOU- RAOUI, sans profession et de Isabelle CHA- POTOT, sans profession. 01/04/10 – Lucie de Hugues DELPECH, agent immobilier et de Sophie BRENET, esthéti- cienne. 01/04/10 – Alexandre de Eric POULLY, chef d'entreprise et de Justine ALLIGIER, chef d'entreprise.

01/04/10 – Océane de Christophe VIEILLE, charpentier et de Séverine ZILLI, sans pro- fession. 02/04/10 – Maélivia de Jonathan TRALLE- RO, ouvrier et de Maryam FALANGA, sans profession. 02/04/10 – Ange de Nicolas RIBARD, mili- taire et de Cindy HERNANDEZ, cuisinière. 02/04/10 – Hugo de Lionel TOURNIER, chauf- feur et de Nadia BURRI, ouvrière. 04/04/10 – Alexandre SENGLER, responsable logistique et de Olena PANENKO, aide soi- gnante. 04/04/10 – Lukas de Cyrille SERUGUE, cui- sinier et de Emmanuelle JACQUEY, aide soi- gnante. 04/04/10 – Élouanne de Mickaël MOUGET, livreur et de Elodie CALLANQUIN, sans pro- fession. 05/04/10 – Emmie de Sylvain DUPONT, res- ponsable logistique et de Magalie LEPLAT, opératrice en horlogerie. 05/04/10–IvanndeMickaëlROLLAND,méca- nicien et de Jessica SAPONE, technicienne qualité. 05/04/10 –Marius de Romain GEROME, com- mercial et de Sophie MOREL, infirmière. 06/04/10 – Mathis de Florian ROUSSEL-GAL- LE, commercial et de Audrey POICHOT, conseillère en vente. 04/04/10 – Naonis de Fabrice GUILBERT, sans profession et de Sabrina PICHETTI, ouvrière en fromagerie. 06/04/10 – Mary de Sébastien BRIDE, chef de rayon et de Gäelle TOURNIER, employée de commerce. 06/04/10 – Ferdinand de Emmanuel JAC- QUOT, dessinateur et de Emmanuelle CHIP- PAUX, infirmière. 07/04/10 – Cenzo de Stéphane BONOLA, gendarmeetdeMélanieESCALLIER-DURONT, horlogère. 07/04/10 – Lilie de Gérald JEANNINGROS, chauffeur d'engins et de Caroline MARAN- DIN, aide soignante. 07/04/10 – Ivan de Birol SEN, polisseur et de Isabelle YILDIZ, aide soignante. 07/04/10 – Marley et Jade de Alexandre FAT- MI, disc-jokey et de Caroline CORDONNIER, sans profession. 07/04/10 – Alice de Guillaume VUILLEMIN, informaticien et de Elodie FAIVRE, assistan- te de direction.

08/04/10 – Noam de Victor BOIS, opérateur production et de Claire CHOLET, sans pro- fession. 08/04/10 – Clémence de Jérome ROUSSE- LET, comédien et de Marie CASANOVA, jour- naliste. 08/04/10 – Stan de Vincent LÉCHINE, recep- tionneur atelier et de Magali DORNIER, secré- taire. 08/04/10 – Nathan de Anthony BRUGHERA, mécanicien auto et de Vanessa GOFFREDO, employée commerciale. 09/04/10 – Sophia de Philippe TAMIGNIAUX, ingénieur et de Anne-Karelle HOCQ, ingé- nieur. 09/04/10 – Line de Pierre-Alain BILLET, élec- tricien et de Sophie MOUTARD, professeur des écoles. 10/04/10 – Gianny de Alexandre BRUCK- MANN, conducteur d'engins et de Angèle GUILLOT, employée de fabrication en horlo- gerie. 09/04/10 – Charlotte de Maxime CUINET, ouvrier et de Marion TERRIER, assistante dentaire. 10/04/10 – HamzadeAbdullahKELES, maçon et de Hatice KOC, sans profession. 10/04/10 – Ambre de François DELACROIX, magasinier et de Aurélie MAMET, sage fem- me. 10/04/10 – Fanny de Philippe SIRE, mécani- cien motoculture et de Catherine CHAMBON, sans profession. 11/04/10 – Edgar de Laurent MARCEAU, élec- tromécanicien et de Géraldine MARLIN, ingé- nieur process. 11/04/10 – Mathias de François VACELET, agriculteur et de Aline BRENANS, assistan- te vétérinaire. 11/04/10 – Lola de Enrique VAZQUEZ, res- taurateur et de Emmanuelle SOUDAN, sans profession. 11/04/10 – Marilou de Florent BOVET, pom- pier et de Clarisse GUINCHARD, aide soi- gnante. 11/04/10 – Calie de Tristan FUMEY, bûche- ron débardeur et de Anne GHINI, infirmière. 11/04/10 – Arthur de Eric SAILLARD, ingé- nieur des ventes et de Zuzana ONDRUŠOVÀ, assistante de projet. 10/04/10 – Eve de Jérôme ROY, régleur sur commande numérique et de Aurore MOISAN, économe.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 127 - Mai 2010

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EN BREF

PETITE ENFANCE Les crèches mobilisées Ils veulent continuer à bien pouponner Le syndicat C.F.D.T.-Interco de Pontarlier met en garde les parents. Un décret prévoit moins de professionnels dans les crèches. L’adjointe Nathalie Bertin se veut rassurante.

Impro Duo dʼimprovisation “Mis- sion Impro-Cible” par Syl- vain Fabbri et Philippe Spailier, samedi 15 mai à 20 h 30 au théâtre Blier de Pontarlier. Mission du duo : débrider vos zygo- matiques. Le lendemain 16 mai, stage dʼimprovisation théâtrale ouvert à tous à la M.J.C. des Capucins. Rensei- gnements au 06 72 95 83 79. Exposition Exposition de lʼatelier arts plastiques de la M.J.C. des Capucins du 23 mai au 3 juin à la Chapelle des Annonciades à Pon- tarlier. Pour sa fin de car- rière, 27 ans de collabo- ration et 1 500 élèves plus tard, Marylène Ryc- kewaert présente lʼexposition de son ate- lier. Tous les jours de 10 heures à 12 heures et de 14 h 30 à 19 heures Suivi du 1er au 8 juin, dʼune exposition de ses propres peintures.

M ieux vaut prévenir que guérir. Voilà le leitmo- tiv du syndicat C.F.D.T.- Interco de Pontarlier qui met en garde les parents plaçant leurs enfants dans les crèches. Pour ce syndicat, la politique en matière de petite enfance menée par le gouvernement est proche d’une dérive annoncée. “L’État veut plus de place dans les crèches. Pour cela, il abaisse le nombre de diplômés devant s’occuper des jeunes enfants. En

de salariés, mais moins quali- fiés. Pour l’heure, nous n’en sommes pas là. Le mois dernier, les structures de petite enfance de la Ville de Pontarlier - crèche “Pirouette” et “P’tits loups”- ainsi que la crèche familiale “Capucine” et le relais petite enfance des assis- tantes maternelles ont fait grè- ve en participant à la journée de mobilisation générale de la petite enfance. Elles ont posé un préavis pour le jeudi 6 mai. “Autant de mobilisation, c’était une première” rapporte la syn- dicaliste Béatrice Schuh-Neff. Pour autant, le torchon entre la Ville et ces espaces ne brûle pas. Pontarlier est en effet une des rares communes à employer 100 % de personnes qualifiées et cela ne devrait pas changer de sitôt à écouter Nathalie Ber- tin - adjointe en charge de la petite enfance : “Même si le futur décret prévoit de diminuer la qualification des personnels enca- drant les jeunes enfants, je peux vous assurer que Pontarlier ne changera pas de politique de res-

clair, il y aura plus de places mais moins de qualité” annon- ce ce dernier. Si le décret venait à passer, la crèche des “Petits Loups” à Pontarlier pour- rait par exemple accueillir 23 enfants (elle en garde une ving- taine actuelle- ment) avec le même nombre

Le syndicat C.F.D.T.-Interco de Pontarlier a pris connaissance de la lettre de Nadine Morano (secrétaire d’état à la famille). Il appelle les parents à la mobilisation.

“Pas de changement de politique.”

700 000 euros, la Ville 732 000 euros, le reste étant financé par les parents et Conseil général). Des chiffres et des propos qui rassureront les parents. Quant aux professionnels, ils poursui- vent la lutte, inquiets qu’ils sont de voir leurs diplômes dénigrés. E.Ch.

vaillent dans de bonnes condi- tions. Le centre Pirouette est neuf, le relais assistante maternelle est rénové…” explique l’élue his- toire de montrer que la ville est bien au chevet de ses bambins. Au total, le budget de la petite enfance représente 1,8 million d’euros par an pour Pontarlier (la C.A.F. alloue environ

sources humaines. Nous sommes à 100 % de personnels qualifiés. Voilà quinze ans que cela dure. Je ne vais pas mettre des gens dehors pour les remplacer par des moins qualifiés.” La ville emploie une quaran- taine de salariés pour garder ses petits bouts. Actuellement, la moins qualifiée est titulaire d’un C.A.P. petite enfance. “Tout est fait pour que nos agents tra-

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PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 127 - Mai 2010

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PONTARLIER Plaque tournante de la drogue ? Après le cannabis, la cocaïne Les services de police ont mené une opération anti- drogue devant un lycée pontissalien. Rien d’exceptionnel, même si les contrôles devraient se renforcer.

SOCIAL

Les nouveaux conseils inter-quartiers Prise de parole ou prise de tête ? Les conseils inter-quartiers débutent en juin. Au centre-ville, 13 conseillers vont tenter d’apporter un autre son de cloche que celui des commerçants. Ils espèrent être entendus.

P ontarlier n’a rien d’une plaque tournante du trafic de drogue mais “comme toutes les villes centres, nous ne sommes pas épargnés” rapporte Jean-Luc Nusillard, commissaire de police de la circonscription de Pontarlier. Sur réquisition du procureur, un contrôle de stupéfiants a été mené le mois dernier devant le lycée Saint- Bénigne. Les policiers ont découvert un individu en possession d’une peti- te quantité d’herbe. “Il ne s’agissait pas d’un jeune de l’établissement sco- laire” tient à expliquer la directrice adjointe du lycée. Et d’ajouter : “Nous étions au courant que la Police avait une autorisation du procureur pour venir contrôler de 16 heures à 17 heures a se fait couramment et pas seule-

Elle touche toutes les couches de popu- lation mais son prix demeure élevé. Si aucun chiffre n’est fiable, le gram- me de cocaïne se négocie de 30 à 80 euros dans le Haut-Doubs. Son prix n’a toutefois pas cessé de bais- ser depuis ces trois dernières années. Il aurait été divisé par trois, permet- tant ainsi aux plus jeunes d’y accé- der. Le fait-divers le plus marquant remon- te tout de même à l’année dernière où un toxicomane de 30 ans avait injecté de l’héroïne à un mineur de 16 ans. La poudre blanche - bien que présente - n’a pas envahi la porte Saint-Pierre. “Pontarlier n’est plus touché qu’une autre ville. Pas moins non plus” conclut laconiquement le commissaire. N’est-ce pas un moyen de sous-estimer le problème histoire de “piéger” les vrais “dealers” ? S’il est difficile d’établir un lien entre trafic de drogue et comportements déviants, notons que la délinquance a progressé de 2,88 % dans le Doubs, en mars, par rapport à mars 2009. Cette hausse concerne essentielle- ment la zone de Pontarlier (+ 28,95 %). La délinquance de proximité (délin- quance de voie publique) connaît, elle, une diminution : - 5,65 %. Cette bais- se concerne les trois arrondissements : Besançon (- 1,08 %), Montbéliard (- 9,82 %) et Pontarlier (- 12,50 %). Les braquages sont toutefois en hausse. À chaque fois, ce sont des braquages pour de petits larcins (moins de 5 000 euros). E.Ch.

Les conseils représentent cinq zones. Un conseil d’élus

participe à chaque réunion. Premier

ment dans notre éta- blissement.” Pas de quoi inquiéter certains lycéens qui continuent à fumer l’herbe non loin de leur établis- sement. D’autres contrôles inopinés sont envisa- gés. Pour autant, les prises demeurent faibles : deux grammes de cocaïne ont été récupérés le mois dernier et les ser- vices de Police confir- ment que la cocaïne - nouvelle drogue à la mode - circule davan- tage en cœur de ville.

“De 30 à 80 euros le gramme de “coco”.

rendez-vous en juin pour le centre-ville.

A ude Marmorat, un cas unique. À 29 ans, cette Pontissalienne est une des rares jeunes à prendre de son temps pour participer à la vie démocra- tique en intégrant le conseil inter-quartiers du centre-ville. Douze autres personnes - souvent plus âgées - ont fait ce choix. Pourquoi ? “Pour participer au débat de la vie locale” répond cette future maman. Le 2 juin à 18 h 30, elle se retrouvera en compagnie de douze autres habitants du centre-ville pour évoquer son quartier et les améliorations qui pourront y être

apportées aussi bien dans le domaine festif que social. “C’est dommage qu’il y ait aussi peu de jeunes” regret- te la Pontissalienne qui espère néanmoins faire remon- ter les desiderata de ses “voisins”, histoire d’améliorer la vie du cœur pontissalien. “Au centre-ville, on entend surtout l’écho des commerçants et très peu celui des habi- tants. Le quartier est en train de se vider de sa popula- tion alors qu’il y a des avantages à habiter ici” dit-elle. Le premier : c’est bien évidemment la proximité avec les magasins. “Enceinte de 7 mois, je peux vous dire que c’est agréable de pouvoir faire ses courses à pied sans avoir le besoin de prendre sa voiture. ” Sans véritable pouvoir financier, les conseils inter-quar-

tiers auront-ils assez de poids pour peser dans la balance et ainsi mener de vrais projets ? Alain Durriaux, 51 ans, y croit : “Si on veut faire des ani- mations, il faudra demander à la muni- cipalité une enveloppe. Si j’ai décidé d’être membre du conseil, c’est après en avoir discuté avec un autre habitant” explique l’homme qui réside rue Jules- Ferry. Quels seront ses premiers griefs ? “Pour le moment, c’est encore un peu flou car notre première réunion n’a lieu qu’en juin mais j’aimerais bien que l’on puisse évoquer la circulation ou les espaces verts…” À raison de deux réunions par année, ces bénévoles auront un pouvoir limi- té et contrairement à Besançon où une enveloppe financière est allouée à chaque conseil, ils ne pourront pas de pouvoir financier. Qu’importe, ils comptent ne pas parler dans le vent. E.Ch.

“Pas de pouvoir financier.”

j u s q u ' a u 1 9 ma i 2 0 1 0

Zoom Onze quartiers, cinq secteurs C oncrètement, les onze quartiers de Pontarlier ont été regroupés en cinq secteurs : Centre, Rive Droite Nord, Rive Droite Est, Rive Gauche Sud, et Rive Gauche Ouest. Chaque conseil est composé dʼun collège dʼélus avec six conseillers municipaux et dʼun collège de citoyens avec treize habitants du secteur concerné.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 127 - Mai 2010

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POLICE Fête des voisins Querelles de voisinage : ça explose Le 26 mai, c’est la “Fête des voisins” à Pontarlier. Ironique lorsque l’on sait que les conflits entre locataires ne cessent d’augmenter. Du chien qui aboie à l’aspirateur passé à 4 heures du matin, chacun à son anecdote.

U n jour on s’aime, le len- demain on se déteste.Tel- le pourrait être la défini- tion de la “Fête des voisins”, manifestation créée il y a dix ans de cela pour (re)créer des liens dans un univers deve- nu de moins en moins altruiste. Mercredi 26 mai à 19 heures, la Maison familiale et rurale de Pontarlier invite les habitants à se retrouver au pied de leur immeuble ou au centre de leur rue pour partager un moment de fête autour d’un kir voire d’un barbecue. Cemouvement prend de l’ampleur… en même temps que le nombre de querelles de voisinages ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, on ne se parle plus, on compose le 17 (le numéro de la Police). Preuve en est : envi-

déplacer. Espérons que le télé- phone des policiers ne surchauffe pas dans la soirée du mercredi 26 mai pour couper court à la petite “chouille” ! Ce soir-là, vous pourrez - logi- quement - tailler la bavette avec la fameuse voisine du troisième qui prend sa douche à 2 heures dumatin,serrer la pince de Jean- Claude qui laisse toujours traî- ner sa poubelle dans le couloir ou échanger quelques mots sur le temps qu’il fera cet été avec le maniaque de la tondeuse qui vous empêche de faire la grasse matinée ! La promiscuité urbaine fait plus de victimes qu’on ne le croit,avec parfois de sérieux dérapages : menaces de morts, insultes, vio- lences. La justice ne suffit pas toujours : “Mon chat a été criblé de plombs de chasse…” dit un habitant de Maisons-du-Bois-Lièvremont dans le Saugeais. “Je crois qu’il (son voisin) n’a pas supporté que mon chat monte sur le capot de sa voiture.” ÀPontarlier,unhabi- tant soupçonne un de ses voisins d’avoir crevé deux de ses pneus car il s’était garé sur place de parking, située à proximité de la rue Émile-Cardot.Si vous n’avez pas envie de vous réconcilier avec votre voisin, un conseil, n’allez pas à la fête ! À moins que vous ne puissiez résister à la douce odeur de tarte aux pommes spé- cialement concoctée par la doyenne du quartier. E.Ch.

Le balai pour faire taire la radio du voisin : toujours un bon moyen pour se faire entendre.

ron 4 appels sur 10 arrivés au com- missariat de poli- ce de Pontarlier concerneraient des problèmes entre voisins ! Le week- end,la statistique augmenterait. Depuis le début de l’année, environ 30 mains-cou- rantes pour pro- blème de voisina- ge ont été enregistrées. Sachant que les forces de l’ordre doivent répondre aux plaintes,elles sont obligées de se

“Mon chat a été criblé de plombs de chasse.”

EN BREF

Agenda 21 Dans le cadre de lʼaction “Ensemble, imaginons le Pontarlier de demain”, la ville de Pontarlier organise 5 débat ce mois-ci. Jeu- di 6 mai “Identité de la ville et habitat” à lʼécole Raymond Faivre, mardi 11 mai “transports et déplacements” à lʼhôtel de ville, mer- credi 19 mai, “solidarité et cohésion sociale” à la maison de quar- tier des Pareuses, mardi 25 mai “activités économiques et tou- ristiques” à lʼoffice de tourisme et mercredi 26 mai lʼenvironnement naturel” à lʼhôtel de ville. Renseignements au 03 81 38 81 84. Esclavage Dans le cadre de la journée de commémoration de lʼabolition de lʼesclavage, une cérémonie a lieu lundi 10 mai à 18 heures au château de Joux devant la cellule de Toussaint Louverture. C2art Exposition dʼart contemporain de lʼassociation C2art jusquʼau 16 mai salle annexe des Annonciades à Pontarlier. Dix artistes locaux exposent.

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