La Presse Pontissalienne 112 - Février 2009
Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs
N° 112
Février 2009
2 €
Le premier mercredi du mois
Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin
Le dossier
Après les travaux PLONGÉE AU CŒUR DU NOUVEL HÔPITAL DE PONTARLIER
À partir du 13 juin 2008
Le diagnostic service par service
Commerce
p. 10
Les photographes sont en colère Le marché des photos d’identité s’ouvre aux mairies dans le cadre de l’arrivée du passe- port biométrique. Levée de bouclier des pho- tographes du Haut-Doubs. Économie p. 18 Autoentreprenez ! De plus en plus de personnes choisissent le statut d’autoentrepreneur qui permet de créer son entreprise en 15 minutes chrono. Certains frontaliers aux horaires souples profitent de cette nouveauté.
Lire notre dossier en p. 11 à 16
Avec la carte des pistes et des animations Les meilleurs plans des vacances d’hiver Le cahier spécial p. 31 à 36
Événement
p. 4 et 5
Population : le Haut-Doubs
toujours en progression
Avec 33 400 habitants de plus qu’en 1999, la Franche-Comté poursuit sa progression. Plus que d’autres, les zones rurales bénéficient de ce boom démographique. C’est notamment le cas dans les cantons de Pontarlier et de Montbenoît.
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - publipresse@wanadoo.fr
Retour sur info
2
Éditorial
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Que sont devenus les licenciés de Streit ? M algré la crise, la cellule de reclassement mise en place pour les 43 salariés licenciés I NDUSTRIE 80%dupersonnelreclassé? Streit Technologies a mis la clé Pontarlier
Système D La crise serait-elle salutaire ?Natu- rellement, les victimes des licencie- mentsencoursdansplusieursentre- prisesduHaut-Doubs-etdésormais de Suisse voisine - prendront cette question comme un affront, et ils auront raison. Des symboles de lʼindustrie locale, comme Schrader ou Armstrong, les principaux employeurs de Pontarlier, sont en train de réduire leurs effectifs. Pré- caution nécessaire pour traverser lʼorageouprémicesdʼundrameéco- nomique plus profond, nul ne peut encore le savoir. Mais paradoxale- ment, la crise économique que tra- verse notre pays est peut-être en train dʼengendrer unemutation des modèleséconomiqueséprouvésde longue date et tend, peu à peu, au retour dʼun ordre ancien qui faisait la part belle à des notions en voie dedisparition :laproximité,lʼentraide, la débrouille voire le systèmeD. En témoigneleretourenforcedemétiers que lʼoncroyait définitivement enter- rés comme cordonnier ou retou- cheuse. Lʼère du “tout jetable” où lʼon achète, on consomme un peu et on jette, avant dʼacheter lemodè- le dernier cri et de recommencer, a peut-être vécu et cʼest tant mieux. Mêmemouvement perceptiblepour la notion de service, de proximité, oùonvoitécloredenouveauxmétiers liés au service à la personne. On voit aussi renaître, doucement, des petits commerces de proximité que font vivre des consommateurs qui ont de plus en plus lʼimpression de se faire arnaquer par une grande distributionquisʼestserviedelʼarrivée de lʼeuro pour noyer les clients. La crise est aussi favorable aux initia- tives dʼentrepreneurs qui saisissent une nouvellemesure créée récem- ment par le gouvernement et qui permet de créer son entreprise en 15minutes chrono, dʼun simple clic sur Internet. Lamesure (voir pages suivantes) qui rencontre déjà un vif succès est censée libérer lʼesprit dʼentreprise, loin des lourdeurs connues de lʼadministration du tra- vail. Le dispositif, lancé en août der- nier,avantmêmelespremierssignes de la crise, tombe peut-être à point nommédanscecontexteoùlʼinitiative individuelle, la débrouille, le systè- me D et la créativité devront forcé- ment être les valeurs à promouvoir dans les tout prochainsmois, avant le retour des éclaircies dans le ciel de lʼéconomie française. J ean-François Hauser
de lʼintérim. Jadis employé dans la sous- traitance automobile, le personnel licen- cié sʼest reconverti dans dʼautres domaines, notamment le tertiaire et plus particulièrement lʼadministratif. Cʼétait le prix à payer pour accéder à un nou- veau travail. Spécialisée dans lʼaide au reclassement professionnel, F.C.F. a défini et validé un projet professionnel en premier temps. Ensuite, un plan dʼaction a été mis en place. Au mois de janvier, un ciblage dʼentreprises et un envoi de candidatures dynamiques et marketing direct ont été réalisés. Ces derniers temps, le reclassement semble néanmoins plus difficile à mettre en place. Treize personnes recher- cheraient encore un emploi.
de lʼusine Streit à Pontarlier fonc- tionne. Trente auraient repris une activité. Depuis juillet dernier et le placement en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Besançon, les 43 salariés licenciés de lʼusine Streit, basée à Pontar- lier, ont retrouvé pour certains dʼentre eux une activité. Cela en partie grâ- ce à la cellule de reclassement gérée depuis lʼété dernier par lʼassociation Franche-Comté formations (F.C.F.). Petit bémol, la plupart de ces reclas- sements se traduisent par des emplois précaires, souvent des C.D.D., parfois
L’entreprise pontissalienne Streit Technologies, anciennementParker,encessationdepaiement, a été mise en liquidation. Une quarantaine de salariésseretrouventsurlecarreau,enattendant un éventuel reclassement.
“P arjugementdecejour,leTri- bunal de Commerce de Besançon,aprèsavoirsoi- gneusementexaminélasitua- tionindustrielleetfinancièredeStreit Technologiesetconstatéqu’elleétait sansissue,adécidédelaplacerenliqui- dation judiciaire avec cessation d’activité.” Le communiqué de l’entrepriseendatedulundi7juillet estsobre,maisiltombecommeuncou- peret.StreitTechnologiesn’estplus,et avecelle,plusdequarantesalariéssous lechoc. “L’ensembledes43salariéstravaillant surcesiteserontprisenchargeparle liquidateurdansleplusgrandrespect
productiondecomposantspneuma- tiques,enmars2005. StreitTechnologiesavaitpourobjectif, autraversdecetteunitédeproduction, dediversifierlesactivitésdugroupe dansundomainehorsautomobile,celui desproduitsmulti-technologiques.Le parin’apaseuletempsd’êtregagné, legroupeStreitsortdecetteopération avecuneardoisedeplusde3millions d’eurosetdoitserésoudreàfermercet- tepagepontissaliennebeaucoupplus rapidementqueprévu. J.-F.H. LaPressePontissalienne:Quelleréac- tionaprèscetteannoncebrutale? RolandStreit: Lapremièreconstata- tionquejefais,cʼestbiensûrlʼinquiétude etledésarroidessalariés.Maiscequi mefrappe,cʼestlagrandesérénitédu personnelpourorganiserlemieuxpos- siblelacelluledereclassement.Au- delàdecesentiment,cʼestpourmoi unedéceptionetunéchec.Legroupe Streitasoutenucesitejusquʼaubout alorsmêmequelʼexploitationétaitfor- tementdéficitaire.
Lesitepontissalienserarenduava
Trois questions à… Le P.D.G. du Roland Streit : “Ce n’était plus la
deleursdroits” assureladirec- tion de l’entreprise. Mi-juillet,7ou8 salariés s’activaientenco- redansleslocaux pourassurerla
Leparin’a paseule temps d’êtregagné.
L.P.P.:Quʼest-cequiexpliquecet échec? R.S.: Nousétionsdansunephasede reconversiondʼunsiteenétantbien conscientsquʼilfallaitymettredelʼargent. Nousespérionsque2008soitlʼannée devraiemiseenroutedusitepontis- salienmaislesperspectiveshélas,se sontrévéléesenfortedégradation.2009 seprésentaitaussiavecuneexploita- tionnégative.Etlephénomènequia finidenousdéboussoler,cʼestlafuite dʼunepartiedupersonnelenSuisse: unevingtainededépartsenunanet
demiseulement. étédanslʼincapac me.çaaétéleco ajoutéeàcelaun mistedelʼactivité mobile.Dèslors,c nedesʼacharner. L.P.P.:Vousave enFrance,unen Serbie.Lephéno sationsrisque-t- seindugroupeS R.S.: Sijedisaisq
maintenancedeséquipementsetpré- parerlesiteavantdelerendreauliqui- dateur.L’objectif,avouéparladirec- tiondusite,estque “danslessixmois, 80%dupersonnelaittrouvéunesolu- tiondereclassement” avoueDidierBol- le-Reddat,leresponsabledusitepon- tissalienquisouligne “l’incroyable mobilisationdupersonneletlaformi- dableréactiondessalariés.” LegroupeStreit-650salariésenFran- ceetdanslespaysdel’Est-avaitrache- télasociétéParker,spécialiséedansla
Nouvelle tête P ONTARLIER Transition
Encore quelques places dans les hébergements
À Métabief comme aux Fourgs, le taux de remplissage avoisine les 80 % pour les vacances de la zone B. Avant dʼêtre exceptionnel, le cru touris- tique de la saison hiverna- le 2008-2009 sʼannonce savoureux. Le qualificatif à attribuer dépendra en gran- de partie des vacances de février et de la fréquenta- tion. Profitant dʼun ennei- gement de qualité, les sta-
tions de ski du Haut-Doubs ont pu ouvrir leurs pistes de ski alpin et de fond depuis début décembre en non- stop. Cʼest déjà ça de pris. Les professionnels de la mon- tagne ne souhaitent pas sʼarrêter là sachant quʼen jan- vier, le taux de remplissage pour les stations des Fourgs, Malbuisson et Métabief, avoi- sinait déjà les 80 % pour les vacances de la zone B. Elles débutent le samedi 21 février
pour se terminer le dimanche 8 mars. Les touristes ont davantage réservé grâce aux bonnes conditions dʼenneigement mais “beau- coup attendent le dernier moment” constate lʼoffice de tourisme de Métabief. Sur les 312 propriétaires dʼappartements meublés réfé- rencés par lʼoffice, 160 sont installés à Métabief, 54 aux Fourgs, le reste à Malbuisson. La zone du lac est plus diffi- cile à remplir avec un taux esti-
mé à 40 % pour la dernière semaine des vacances. La station des Fourgs arrive à 87 % de remplissage et Méta- bief à 66 %. La semaine du 7 au 14 février fait office de mauvais élève avec seulement 35 % de rem- plissage. Du 14 au 21 février, le taux passe à 63 % pour approcher les 80 % lors des deux dernières semaines. Dʼici là, espérons que lʼor blanc résiste aux caprices du temps.
Mouthe - Région des lacs
18
Été 2008 : une saison très contrastée T OURISME Premierbilandesaison
LetableaudelafréquentationtouristiquesurleHaut-Doubsditfores- tieresttoutennuances.Duclair-obscurauquelonétaitpeuhabitué.
pasd’hébergementlocatif. Dansl’hôtellerie,onnoteégalement desdifférencesnotoires.L’Étoiledes NeigesàMétabiefenregistreunebais- sed’activitéde10%enjuilletparrap- portàl’andernier. “Onasentiune améliorationenaoûtetonespèreque septembreserameilleur.Onaégale- mentunpeumoinsbientravailléen restauration.C’estunproblèmede budgetcaronvoitdeplusenplusde
L esavissontsipartagésqu’on peutdifficilementexprimerla tendancegénéralesurcetété qui tire à sa fin. C’est l’enthousiasmeaucampingduLar- montquiafficheunefréquentation enprogressionde20%parrapportà 2007.Silescaravanessemblenten souffrance,lestentesetlescamping- carsennombrecroissantoccupaient avantageusementl’espace. “Ondis- posede7chaletsenlocation.Ilsn’ont pratiquementpasdésemplidetout l’étéàl’exceptiondelasemainedu12 au19juillet” ,commenteVirginie Huberquiarepriscecampingendélé- gationdeservicepublicdepuistrois ans. Aprèsun“super”moisdemai,elle réalisesurjuilletetaoûtunchiffre d’affairetrèspositifquil’inciteàpen- serqu’elleéquilibrerasoncompte d’exploitationannuel.Cequin’était paslecasen2006et2007.Deparsa proximitéaveclaville,lecampingdu Larmontattireunepartiedesdan- seursetmusiciensquiparticipent auxstagesorganisésl’étéàPontar- lier. “Cetteannée,onaétéagréable- mentsurprisparl’arrivéed’unenou- velleclientèleétrangèreenprovenance deRépubliquetchèqueoudeRouma- nie.Onaccueilledeplusenplusde grands-parentsavecleurspetitsenfants etonn’ajamaiseuautantdePari- siens.Ici,lesgensviennentavanttout
pourêtretranquillesetpratiquerla randonnée.” Latempératuresedégraded’unseul coupenarrivantàlaMaisondela RéserveàLabergement-Sainte-Marie oùtouslesindicateursdefréquenta- tionsontendessousdesmoyennes habituelles. “Surjuillet,onenregistre unebaissed’activitéglobalede-10%. Onn’arrivepasà2300visitesindi- viduellesalorsqu’ontourneenmoyen-
gensquimangentdansleur chambre” ,observeFabien Rousselet. Cesentimentmitigén’est pasressentiàl’Aubergedu Coudesituéeentrelesdeux lacs,côtérivegauche. “Si touteslessaisonsétaient commeça,onsigned’emblée
neà2700.Onajusteun peuplusdemondeensor- tiesdécouverte” ,annonce KatellTyrode,chargéede lacommunication.Les visitesindividuellesaug- mententlégèrementen aoûtparrapportà2007 maisrestentégalementen
Unenouvelle clientèledes paysdel’Est.
pourl’annéeprochaine, souritMichè- leLetoublonquireconnaîtavoirla chancedetravailleravecuneclien- tèletrèsfidèle. Ona80%d’habitués etpratiquementpasdedésistements.” Lemotaubergeatoujourslacote.La familleLetoublonquiainvestidans unelourderénovationdesonéta- blissements’efforcenéanmoinsd’offrir desprestationsabordables. “Onaun bonrapportqualité-prix.Onabien travailléenrestauration.Commeon disposed’uneagréableterrasseà l’extérieur,lesclientspeuventmanger dehorsquandilfaitbeauousereplier àl’intérieurselonlamétéo.” Cellequi
dessousdesnormalessaisonnières. Est-ceàdirequelarégiondeslacs estensouffrance?Pasforcément. Saint-Point,campingmunicipal: “Le chiffred’affaire2007étaitenbaisse de6%parrapportà2006.Comme onafaitunesaisonplusquecorrec- te,onretrouveleniveaud’activitéde 2006” ,expliqueBrunoMonnierqui gèredepuis5anscettestructure.La tendanceauraccourcissementdes séjoursesttoujoursd’actualitémais leurnombreprogressedefaçonsigni- ficative.Plus100parrapportàl’été 2007danscecampingfamilialqui présentelaparticularitéden’avoir
OnaffichelesourireaucampingduLarmontquivitsameilleureaison estivaledepuistroisansentermedefréquentation
lefroidseraitpeut-êtrelebienvenu. Lesvacancierssemblentdeplusen plusréticentsàallerdansdessites payantsoùleshorairesnesontpas toujoursadaptés.C’estdommagequ’il n’yaitpasassezdefêtes,d’animations ensemainepouroccuperdestouristes nerestantpasforcémentleweek-end.” Lesavissontparticulièrementpar- tagéscetteannée. F.C.
estégalementprésidentedusyndi- catd’initiativeconstatequelesgens privilégientlesvisitesdesiteslematin ets’adonnentàdesactivitésexté- rieuresl’après-midi. “Ilyapleinde chosesàvoir.Jepensequ’ilmanque quelquechosesurMouthe.Quandil faitmauvaistemps,lesgensenrevien- nentsouventdéçusalorsqu’ilssont attirésparcecoinréputépources recordsdetempérature.Unmuséesur
E NVIRONNEMENT 1500individuscomptés La Franche-Comté, terre de cigognes
Jusqu’àlafindumoisdeseptembre,ilestprobablequedescigognes fassentencoreétapedanslaDoubs.Leséchassiersquimigrentvers l’Afriqueeffectuerontleurretouraumoisdemars.
ProtectiondesOiseauxdeFranche- Comtéquiapuidentifierleurorigi- ne. “Nousavonsdelachancecarenvi- ronuntiersdesindividusdugroupe quis’estarrêtéàSaint-Vitétaitbagué. Desornithologuesontpulesobser- veràlalongue-vue.Ils’avèrequeces cigognesvenaientd’Allemagneet d’Alsace” noteGuillaumePetitjean l LPO F h C
D epuisledébutdumoisd’août, leshabitantsduDoubsassis- tentauballetdescigognesqui vadurerjusqu’enseptembre. ’importantsgroupesdecesoiseaux migrateurssesontposésdansla régioncommeàSaint-Vit,oùle 10août,270individusontétécomp- tésdansunpré.Le16août,150 l h (l
de-Roideet100àLiesle.Enlevant lesyeux,leshabitantsdelaBoucle enontpeut-êtreaperçu,postéssur lestoitsbisontins,ousurlehautdes lampadairescommedanslazonecom- mercialedeChâteaufarinelesame- di23août.D’autresontétévuesdans leHaut-Doubs.Le2septembre,un individutrônaitausommetdelabasi- l S F B
Affaire Mandil : pourvoi en cassation
Lʼ arrêt de la cour dʼappel en date du 22 janvier a confirmé la condamna- tion du tribunal de Besançon à lʼencontre du porte-parole des Verts du Haut-Doubs. Fran- çois Mandil sʼétait vu infliger en avril 2008 une amende de 420 euros pour refus de ficha- ge A.D.N. Celui qui siège éga- lement au conseil municipal de Pontarlier a décidé de ne pas sʼarrêter là. Lʼaffaire se pour- suit donc sous la forme dʼun pourvoi en cassation. “C’est d’abord un problème de princi- pe car le fichage A.D.N. s’adresse aux grands délinquants et non aux faucheurs O.G.M. qui agis- sent à visage découvert. À ce jour, il n’y a pas encore eu de jurisprudence posée par la Cour de cassation sur ce problème spécifique. On espère y parve- nir et faire reconnaître ainsi que la demande de fichage n’était pas opportune” , indique lʼavocat Randall Schwerdorffer qui défend François Mandil. Il ne lui reste donc plus quʼà faire preuve de patience, sachant quʼil faut comp- ter entre 8 et 12 mois avant de connaître le jugement. Un épi- sode de plus dans le film de cet- te affaire qui dure depuis plus de 4 ans. Les faits remontent à août 2004 quand une centaine de faucheurs
volontaires, dont François Man- dil, détruisent une parcelle de maïs transgénique dans la Beau- ce. Les 49 faucheurs poursuivis seront dʼabord relaxés en décembre 2005 puis condamnés 6 mois plus tard par la Cour dʼappel dʼOrléans à 3 mois de prison avec sursis et 1 500 euros dʼamende. Elle se prolongera pour lʼélu vert par une convoca- tion en décembre 2007 au com- missariat de Pontarlier pour y subir un prélèvement A.D.N. Cho- se que lʼintéressé refusera, ce qui lui vaudra cette condamna- tion dʼavril 2008.
le, c’est une hérésie” ndil et Véronique Gey, reviennent sur les dossiers, les pro- ville et le Haut-Doubs. Interview-confidences.
pedel’Arlier.Ausujetdela déchetterie,onattendavec impatiencelaprésentation desrésultatsdel’étudedu cabinetReiléquiportaitsur lesrisquesdepollutiondela nappepardesmétauxlourds. L.P.P.:UnavissurlaVoieVerte? F.M.: LeConseilgénéralva danslebonsensmêmes’il restequelquesdétailsdutra- céàréglervis-à-visdesarrê- tésdebiotope.Onespèreque cettevoievertesoitunjour reliéeauValdeMorteau.En toutcas,onapprouvetoutà fait le principe de ce type d’aménagement contraire- mentauxcanonsàneigede Métabief. L.P.P.:Laneigeartificiellevousdéran- geàcepoint? F.M.: Oui,surleplanenvi- ronnementaletpaysager,c’est unehérésie.Etcen’estpas parceçaexisteauxRousses qu’ilfautvouloirfairemieux àMétabief.Beaucoupd’élus n’ontpasprislamesurede l’impact duréchauffement climatique.Ondevraattendre 30ou40ansavantderen- tabiliser un tel investisse- ment.Quipeutprévoiraujour- d’huiqu’ilyauraencorede laneigeàsilongterme?Pour- quoinepasinvestircetargent dansuntourismeplusdiffus etdurable? L.P.P.:FrançoisMandil,l’affairedes 49faucheursvolontairesdontvous faisiezpartieest-t-elledésormaisjudi- ciairementclassée? F.M.: Pasencore.Ons’esttous vusinfligerunepeinede2 moisdeprisonavecsursis, assortie d’une amende de 1200euros.Commej’aiensui- te refusé de donner mon A.D.N.,j’aiétécondamnéen avrildernieràpayer400euros parletribunaldepremière instance.J’aifaitappelde cettedécision.Voilàoùj’en suisactuellement. Proposrecueillis par F.C.
est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :
Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Février 2009 Commission paritaire n° 0212 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, associations et organisateurs, Grand hôtel des Rasses, office de tourisme métabief, Malbuisson Les Fourgs, syndicat ovin. La Presse Pontissalienne 1, rue de la Brasserie - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr
ndils’étonnentetregrettentqu’ilyait séancesduconseilmunicipal.
ep- de ni- et en- les est le an- et- ère
contrecettedestination.On proposederéserverunepar- tiedubâtimentpourinstal-
aumêmeendroitenrécupé- rantl’ensembledeslocaux contigus.
lerunemaisondes associationset un relaisinformation- énergiequiservirait àdesfinsd’éduca- tionàl’environne- ment. La maison Chevalier devien- drait un lieu de mixitésocialeetcul-
“VoieVerte: leConseil généralva danslebon sens.”
L.P.P.:Surquelsdossiers delaC.C.L.vousmobili- sez-vousenpriorité? V.G.: On est très vigilantsurlapro- tectiondelanappe phréatique.Lepro- jet de la zone des Gravilliers nous
pla- ier.
turelle.Ellenesemblepas conçue pour accueillir une médiathèqueoualorsàquel prix?Onproposel’extension delamédiathèqueexistante
interpelledanslesensoùil s’inscritautourdeplusieurs sitesremarquablesetsen- sibles.Est-ceprudentdeconti- nueràbétonnersurlanap-
un en
La consommation
’excès
à votre service depuis 1964 Le GARAGE DORNIER
1954 s Henri Dornier, 1 ère génération, est mécanicien chez Citroën Rue de Besançon à Pontarlier. 1964 s Louis et Gilbert Dornier, 2 ème géné- ration, reprennent le Garage Rue de Salins. 1970 s l’ancien séchoir àabsinthe se voit remplacer par unhangarmétalliquequi forme legarage actuel, le 3 ème des frèresDornierChristianintègre lasociétéentantque magasinier et l’affaire se développe sur la vente de voi- turesmarque Fiat ainsi que la carrosserie peinture. 1986 s Bertrand, le fils de Louis, 3 ème géné- ration, s’intègre à l’affaire familiale. 1994 s Le magazine AutoPlus nomme le Garage Dornier “ Garage Confiance Auto Plus” dès sa 1 ère enquète parmi 55 000 représentants auto en France. 1997 et 2007 s Meilleure Concession de France pour sa pénétration en vente dans sa catégorie, récompensé par le Groupe Fiat. 2000 s Bertrand devient gérant de la société suite au départ de Louis en retraite. 2001 s Acquisition des marques Alfa Roméo et Lancia en pièces et service. 2008 s Travaux importants de mise aux normes “Standard Fiat” avec l’arrivée de la nouvelle Fiat 500 et création d’un show room spécial utilitaires “Fiat Professional”
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Les 3 frères Christian, Gilbert, Louis Dornier et son fils Bertrand
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4 L’ÉVÉNEMENT ’
RECENSEMENT DE LA POPULATION : LE HAUT-DOUBS EN PROGRESSION 1 150 600 : c’est le nombre de Francs-Comtois recen- sés en 2006, soit 33 400 personnes de plus qu’en 1999. Une croissance démographique forte s’observe dans l’espace rural, plus particulièrement dans les communes de petite taille. C’est le cas dans le can- ton de Pontarlier ou celui de Montbenoît. Derrière ces chiffres, les communes du Haut-Doubs se sont adaptées en créant de nouveaux services. Reste à anticiper un nouveau casse-tête : le vieillissement.
P OPULATION
Les enjeux L’originalité “made in Pontarlier” Pontarlier enregistre la deuxième plus forte progression de population de la région sans toutefois encore dépasser la barre des 20 000 habitants. Pas de nouvelles indem- nités mais l’obligation de revoir son plan local d’urbanisme.
Commune
Population Population Évolution totale 1999 totale 2006
Adam-lès-Passavant Adam-lès-Vercel
77 67
88 83
12,50% 19,28% 6,95% 9,27% 14,74% 7,66% 17,81% -1,99% 8,68% 14,56% 4,68% 12,83% 12,16% 12,29% 15,09% 21,88% 9,09% 24,34% 14,25% 7,59% 17,15% 13,78% 10,46% 17,62% 3,77% 13,23% 17,42% 27,91% 14,08% 9,90% 12,61% 21,35% 7,97% 18,65% 7,88% 25,00% 11,53% 12,79% 11,55% 10,33% 25,00% 2,74% 12,16%
Amancey Arçon
616 695 532 217 120 256 705 311 529 299 260 371 270 100 115 331 560 710 244 351 102 223 109 266 93 61 264 492 127 458 456 925 132 284 75 222 217 102 71 549
662 766 624 235 146 251 772 364 555 343 296 423 318 128 110 152 386 606 857 283 392 193 106 257 132 129 71 293 563 267 138 563 495 176 321 86 251 242 136 73 625
Arc-sous-Cicon Arc-sous-Montenot
L’ air de Pontarlier a visiblement du bon. D’après le recensement publié par l’Institut national de la statistique et des études éco- nomiques (I.N.S.E.E.), la capita- le du Haut-Doubs enregistre la plus for- te progression de population (+ 0,71 %) avec Besançon, faisant de Pontarlier la cinquième ville de Franche-Comté avec 18 778 habitants, loin derrière Besançon (117 080), Belfort (50 863), Montbéliard (26 535) et Dole (24 606). Derrière ce bon chiffre se cache une réalité implacable : le vieillissement de la population. Comme d’autres, Pontarlier va repenser ses services et ses offres pour ses retrai- tés d’ici cinq à dix ans. Le plan local d’urbanisme (P.L.U.) va être revu, histoi- re d’évaluer au mieux la possibilité fon- cière qui n’est pas infinie. “Bien que nous souhaitions privilégier la mixité entre populations jeune et vieillissante, nous sommes dans l’obligation de trouver des zones pour la population âgée qui souhaite bénéficier des services regroupés dans une ville” , explique Patrick Genre, maire de Pontarlier. L’objectif étant de “redensifier” de nouveaux quartiers “tout en évitant de détruire l’environnement.” Sans doute plus facile à dire qu’à faire pour la capitale du Haut-Doubs qui a accueilli 421 personnes en plus ou moins dix ans. Raison de cet- te mini-invasion : “Le développement du travail frontalier vers la Suisse” , explique Didier Blaizeau, de l’I.N.S.E.E. à Besan- çon. Jusque-là, rien de nouveau même si le maire pontissalien émet une correc- tion : “La Suisse nous aide mais il ne faut pas oublier que la zone de Pontarlier comp- tabilise près 4 800 emplois liés au tertiaire, 2 036 liés à l’industrie.” Contrairement au passé, les frontaliers se sont installés et fixés durablement. Les chiffres, datant de 2006, sont confirmés à l’aube de 2009. Les autorités ont jeté un œil avisé sur ces derniers sachant que l’augmentation ou la diminution de population influence la dotation globale de financement (D.G.F.) distribuée par la préfecture. Pour Pontarlier, il n’y aura aucune inci- dence en 2009, donc pas de nouvelles indemnités. La D.G.F. représente 20 à
Athose Aubonne Avoudrey Bannans Bolandoz Bonnevaux Boujailles Bouverans Braillans
Hausse de la population ne rime pas avec meilleure condition de vie… Création d’espaces de crèches, de places dans les écoles, de structures associatives sont autant de missions qui coûtent cher. La ville de Pontarlier est-elle victime de son succès ? Pour l’instant non. À l’inverse d’autres villes, elle accueille une popula- tion jeune sachant que l’excédent natu- rel est plus élevé que la moyenne régio- nale (+ 0,55 % contre 0,37 %). Cela n’empêchera pas la fermeture annoncée de cinq classes (2 classes de maternelle, 3 en primaire). “On va tenter d’en sauver au moins deux” , calcule le premier magis- trat. Les chiffres ont parlé. Reste à assu- rer et anticiper l’avenir. E.C.
30 % du budget communal. Elle serait d’environ 80 euros par Pontissalien. Pas de changement non plus concernant le nombre de conseillers municipaux, les indemnités versées aumaire et ses adjoints ou sur les règles du conseil municipal. Quant à l’implantation des débits de tabac ou des pharmacies, pas d’évolution cette année. Idem pour les règles d’élaboration des plans de protection d’atmosphère ou des cartes des bruits. À l’inverse, ces chiffres permettent d’évaluer le nombre de logements. L’objectif dumai- re est de développer les logements sociaux. À terme, 20 % du parc sera constitué de logement social à Pontarlier. Une solu- tion contribuant à atténuer un vieillisse- ment annoncé.
Bians-les-Usiers
Brey-et-Maison-du-Bois 100
Bugny Bulle
Byans-sur-Doubs Chapelle-des-Bois Chapelle-dʼHuin Chaffois
Charbonnières-les-Sapins 159
Châtelblanc Chaux-Neuve
Chevigney-lès-Vercel Courvières Crouzet-Migette Cussey-sur-Lison Déservillers Dommartin
231 -15,15%
Dompierre-les-Tilleuls 210
Domprel Doubs Épenoy Épeugney Étalans Étray Évillers Eysson Fallerans Fertans Flagey
2 266 2 493 9,11%
1 095 15,53%
Flagey-Rigney Flangebouche
L’objectif désormais pour Pontarlier est d’atteindre les 20 % de logements sociaux.
5 L’ÉVÉNEMENT
Commune
Population Population Évolution totale 1999 totale 2006
Fourcatier-et-Maison-Neuve75
82
8,54% 8,28% 12,28% 10,08% 14,09% 17,78% 14,94% 10,94% 23,90% 3,61% 28,22% 15,81% 7,14% 6,5 % 24,3 % 4,05% 36,4% 14% 29 % 15, 3% 3,3 % 8,73% 18,68% 37,4 % 32,29% 22,6 % 16,79% 3,64% 8,33% 10,24% 15,99% 22,33% 24,62% 24,32% 34,43% 16,67% 9,46% 21,94% 9,36% 13,19% 19,09% 13,47% 14,85% 17,15% 4,44% 7,00% 20,00% 11,80% 16,67% 18,87% 17,86% 3,83% 15,64% 18,07% 26,64% 25,35% 12,41% 9,97% 29,38% 9,86%
C ANTON DE M ONTBENOÎT
De nouveaux services
Frasne Gellin
1 624 1 799 9,73%
Sur les seize communes du canton de Montbenoît, seule celle d’Aubonne a per- du de la population. De son côté, Gilley poursuit sur sa lancée. La S.N.C.F. pour- rait relancer la ligne T.E.R. conduisant à Morteau. Gilley a anticipé l’évolution
155 100 107 433 541 627 156 145 804 488 222 645 129 148 182 331 103 182 508 257 84 131 53 121 368 400 147 691 219 75 67 605 891 411 334 579 227 129 186 40 284 30 430 23 276 232 195 190 106 254 524 149 503 55
169 114 119 504 658 87 704 205 83 202 955 420 607 231 176 191 211 344 112 216 698 340 103 153 55 132 410 515 195 913 334 90 74 775 983 144 508 386 680 274 135 200 50 322 36 530 28 287 275 238 259 142 290 582 211 558 50
Germéfontaine Gevresin
Gilley Gonsans
1 253 1 403 10,69%
Goux-les-Usiers Granges-Narboz Guyans-Durnes Hauterive-la-Fresse Grandfontaine-sur-Creuse 74 Hautepierre-le-Châtelet 80
A près l’évolution, la confirmation. Depuis le dernier recensement réa- lisé en 1999, le canton de Montbe- noît a connu une forte progression de popu- lation avec 608 habitants supplémentaires (6 339 en 2006 contre 5 731 en 1999). C’est l’équivalent d’une commune de la taille d’Arc-sous-Cicon ! L’explication structu- relle est d’abord conjoncturelle : “Si le can- ton de Montbenoît a fortement progressé, c’est grâce à des dispositions en terrains constructibles… et sa proximité avec la Suisse” , explique le service de l’I.N.S.E.E. Franche-Comté. Comme dans le reste de la région, la crois- sance la plus forte s’observe dans l’espace rural, plus particulièrement dans les com-
maire Gilbert Marguet. D’ici à la Toussaint, la commune va possé- der une nouvelle corde à son arc en matiè- re de service avec un foyer de vie pour vingt- cinq personnes handicapées. Bientôt terminée, cette unité permettra la création
munes de petite taille (moins de 2 000 habitants) à la seule exception du village d’Aubonne qui connaît une légère baisse (5 habitants en moins). Insignifiant. Les petites communes sont également les plus dynamiques en matière démographique
Houtaud Jougne La Chaux
1 198 1 363 12,11%
392
de vingt-cinq emplois. Ajoutez à cela laprésenced’unemaisonmédi- cale - avec médecin, infirmière, pharmacie […] – et vous com- prendrez que les services à la per- sonne sont en adéquation avec
avec une évolution de parfois plus de 2 % par an. C’est le cas à Gil- ley, village qui a dû s’adapter avant de progresser. Avec 1 377 habitants en 2006 (124 de plus qu’en 1999), le bourg de la
La Cluse-et-Mijoux La Longeville La Rivière-Drugeon La Sommette La Planée Landresse Lavans-Vuillafans Les Grangettes Les Hôpitaux-Neufs Les Hôpitaux-Vieux Les Pontets Les Villedieu Laviron Les Alliés Les Fourgs
1 122 1 195
25 nouveaux emplois.
748 15,96 %
l’évolution de population. “Avec 15 à 20 pen- sionnaires, notre unité de vie fonctionne bien” , commente le premier magistrat. Les services à la jeunesse semblent suivre la tendance avec la création de l’accueil périscolaire ouvert pendant les vacances scolaires. Pour l’heure, aucune fermeture de classes n’est programmée d’ici la pro- chaine rentrée (2 classes en maternelle, 5 en primaire pour un total d’environ 170 élèves). Question qui fâche : les impôts ? “L’année dernière, ils n’ont pas augmenté” , évoque GilbertMarguet.Avec les taxes d’habitation, les terrains à bâtir (16 parcelles sont à vendre) et la taxe professionnelle payée par environ 70 entreprises, la commune entrevoit sereinement l’avenir même si l’effet crise est dans les esprits. Ces bons chiffres permettent à la muni- cipalité de réfléchir avec la S.N.C.F. pour rouvrir la ligne T.E.R. conduisant à Mor- teau. “Pour lemoment, 130 frontaliers pren- nent le bus pour se rendre àMorteau.” Les pourparlers sont engagés afin que leT.E.R. venant de Valdahon, passant par Avou- drey, transite par Gilley avant de rejoindre Morteau pour 6 h 20. Quant à l’ancienne ligne ferroviaire entre Gilley et Doubs, elle assure selon le maire un “développement touristique.” Preuve que le Saugeais marie modernité et authenticité. Reste à confir- mer. E.C.
République du Saugeais assure son déve- loppement grâce à la construction de lotis- sements et “d’un parc locatif - estimé à 170 logements - qui s’est développé avec la réno- vation de nombreuses maisons” , résume le
Labergement-Sainte-Marie 920
1 049
1 058 1 201 13,5 %
Levier
1 700 2 156 26,82%
Longechaux Longemaison
Longevilles-Mont-dʼOr
Maisons-du-Bois-Lièvremont 494 588
Malbuisson Malpas Métabief Montbenoît Montflovin Montmahoux Montperreux
Mouthe Nods Ouhans
Nans-sous-Sainte-Anne 125
Sauf pour une commune, le canton de Montbenoît est en expansion.
Oye-et-Pallet Passonfontaine Petite-Chaux Pontarlier Rantechaux
P OPULATION 2 156 habitants Un bon Levier La commune de Levier a atteint son objectif avec 15 % de population en plus et une inté- gration réussie. Reste à prévoir de nouveaux aménagements, dont celui du gymnase.
18 360 19 606 6,36%
ficie d’une activité économique avec une zone artisanale et des entreprises de travaux publics. Levier regrouperait environ 700 emplois ! Une activité pro- fitant à la vie locale et aux tren- te associations, lesquelles regroupent près de 3 000 adhé- rents. Revers de la médaille : les salles pour assurer les ani- mations sont devenues exiguës. La commune réfléchit à l’extension de la salle des fêtes après avoir créé une salle des sports. Peut-être bénéficiera- t-elle d’une nouvelle envelop- pe de la dotation globale de financement (D.G.F.), distri- buée par la préfecture ? “On peut l’espérer” , conclut le mai- re. En ce qui concerne le nombre de conseillers, il ne changera pas. Ils seront toujours 19. Quant à l’implantation d’une pharmacie ou d’un débit de tabac, rien à l’horizon 2009. En appuyant sur le bon levier, la commune continue samarche en avant. La crise aura-t-elle raison de cet élan ? Espérons que non.
Reculfoz Renédale Rochejean
Remoray-Boujeons
Rondefontaine Saint-Antoine Sainte-Colombe Saint-Gorgon-Main Saint-Point-Lac
“N ous ne sommes pas une commune dortoir.” Maire de Levier depuis 2001,Albert Jeannin n’y va pas par quatre chemins. Si sa commune se porte bien avec 371 nouveaux habitants au der- nier recensement, c’est grâce à la politiquemenée par le conseil municipal depuis deux man- dats. “Nous avions un objectif de + 15 % en terme de popula- tion. On est au-dessus (N.D.L.R. : 2 156 habitants)…Le conseil a toujours voté à l’unanimité les décisions à une ou deux voix près. Du coup, nous n’avons pas pris de retard.” Cette politique d’expansion devrait se poursuivre puisqu’un
lotissement de deux hectares sortira de terre cette année. Suivra un second de quatre hectares. Bien sûr, cette action menée revêt deux facettes : le positif d’un côté, le négatif de l’autre.En accueillant une popu- lation jeune, l’activité des deux écoles (une privée, l’autre public) est assurée. Une cantine et un accueil périscolaire ont notam- ment vu le jour. Forcément, c’est un coût en plus pour la municipalité et les habitants… “Il est faible grâce notamment aux aides de la caisse d’allocations familiales (C.A.F.)” , nuance le premier magistrat. Et les impôts dans tout cela ? Pour l’heure, la commune béné-
Sarrageois Septfontaine Sombacour
Touillon-et-Loutelet Vaux-et-Chantegrue Vellerot-lès-Vercel Valdahon
4 027 4 853 17,02%
-10,00% Vercel-Villedieu-le-Camp 1 213 1 506 19,46% Vernierfontaine 321 402 20,15% Verrières-de-Joux 355 428 17,06% Ville-du-Pont 264 272 2,94% Villeneuve-dʼAmont 260 311 16,40% Villers-sous-Chalamont 250 285 12,28% Vuillecin 524 582 9,97%
L’événement
6
E XCEPTIONS
Le recensement… en bref Z OOM
- 10 % à Vellerot-lès-Vercel Petit village - trop - tranquille Vellerot-lès-Vercel qui a perdu cinq habitants se bat pour préserver son service de ramassage scolaire. Loin de la frontière avec la Suisse, les petites communes pro- gressent moins vite. Parfois, elles régressent.
Valdahon, l’explosion. V aldahon est la commune qui a le plus progressé en Franche-Comté (valeur absolue) entre 1999 et 2006 avec 700 nouveaux habitants (4 728 habitants). L’I.N.S.E.E. incite à la pru- dence pour commenter cette explosion de population puisque la suppression du ser- vice militaire obligatoire et la professionnalisation de l’ar- mée ont profondément modi- fié la structure de la popula-
tion. “Il ne s’agit plus de jeunes appelés qui, logés pendant un an dans une caserne, conser- vaient une attache très forte avec leur commune de rési- dence personnelle.” Sa progression, le bourg-centre la doit grâce à sa position géo- graphique, à proximité de Besançon et de la Suisse. Avec près de 1 000 militaires, le camp militaire représenterait 20 millions d’euros de masse salariale. Près de 250 éta- blissements paient une taxe professionnelle.
A u fur et àmesure que l’on s’éloigne de la frontière suisse, les petites communes perdent de l’influen- ce, parfois de la popu- lation. Ces deux thèmes vont souvent de pair. Situé à 4 km de Frasne, Courvières a per- du 35 habitants (266 en 1999 sans les doubles comptes et 231 au dernier recensement). Idem pour Vellerot-lès-Vercel qui a perdu cinq habi- tants (55 habitants en 1999, 50 en 2006). Rares sont les villages du Haut-Doubs
se est vide aujourd’hui. Néanmoins, la commune du canton de Pierrefontaine- les-Varans a perdu 10 % de sa popula- tion. La raison : “les décès” , répond laco- niquement Jean Paris, maire depuis 1992. Aujourd’hui, il aimerait voir de nouvelles constructions naître sur sa commune, histoire de donner un coup de pouce à la vie locale. “On se bat pour garder notre ramassage scolaire, explique- t-il. Le Conseil général voudrait nous le supprimer mais nous allons confondre le ramassage des élèves du primaire avec ceux du collège. Si on pouvait accueillir quelques maisons et quelques jeunes, ce serait bien” . Rappelons qu’un centre sco- laire flambant neuf situé à Landresse accueille depuis un an les élèves du can- ton. Il a coûté près d’1 million d’euros. Comme cinq autres communes, Velle- rot-lès-Vercel a financé une partie de la réalisation et ne verrait pas d’un bon œil une baisse d’activité. La bourgade s’inquiète. En participant à des inves- tissements avec la communauté de com- munes, elle pense à sa trésorerie en pério- de de vaches maigres. “On a divisé par trois nos recettes de vente de bois. On craint l’avenir” note le premier magis- trat. Seul avantage pour ces deux communes : elles auront moins besoin de préparer l’avenir en assurant de nouveaux ser- vices pour sa population vieillissante contrairement aux autres qui ont vu leur démographie exploser. Avec un char- pentier et une taxe professionnelle, la commune du canton de Pierrefontaine- les-Varans sait pertinemment qu’elle n’accueillera pas d’autres services. C’est le prix à payer pour la tranquillité… E.C.
à chuter dans les statistiques. Est-ce seulement un faux pas dans le dévelop- pement de ces deux bourgades ? Non, puisque le recensement demeu- re une photographie à un ins- tant T. Des familles ont démé- nagé lors du passage des agents recenseurs trouvant des maisons vides. À Cour- vières, certaines se seraient remplies depuis. Pour Vellerot-lès-Vercel, la tendance semble identique où une seule une bâtis-
“Des recettes divisées par trois.”
Valdahon est la commune qui a le plus progressé en Franche-Comté.
Un nouveau recensement.
L’I.N.S.E.E. de Besançon déplacée ? Les services de la statistique publique de Besançon pour- raient être délocalisés à Metz pour tenter de compenser l’im- pact des bases militaires sur l’économie et les démographies locales. Les personnels semobi- lisent contre ce projet en lan- çant une pétition. (www.sau- vonslastatistiquepublique.org) légienne, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 08/01/09 – Marie DEFRASNE, 80 ans, retraitée, domiciliée à Ouhans (Doubs), épouse de Paul SALOMON. 08/01/09 – Michel BAUD, 75 ans, retrai- té, domicilié à Verrières de Joux (Doubs), épouse de Paule PAGNIER. 08/01/09 – Raoul GIRARDOT, 88 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Colette BARÇON. 08/01/089 – Marcel MANGE, 87 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Olga GRILLET. 09/01/09 – Antoinette MONNIER, 94 ans, retraitée, domiciliée à Les Fourgs (Doubs), veuve de François BULLE. 12/01/09 – Michelle CATTET, 91 ans, retrai- tée, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Raymond DICHAMP. 13/01/09 – René BARTHET, 76 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Nicole CAILLE. 14/01/09 –Melchior PETITE, 70 ans, ouvrier retraité, domicilié à Mignovillard (Jura), époux de Jeannine BLAIZE. 14/01/09 – José ALVES DA CONCEIÇAO , 51 ans, chauffeur de bus, domicilié à Champ- vans-les-Moulins (Doubs), époux de Thé- rèse-Maria DO COUTO. 16/01/09 – Gilberte PAQUETTE, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gaston CHUARD. 18/01/09 – Alexia DANNE, 15 ans, domi- ciliée à Chaux-Neuve (Doubs) célibataire. 18/01/09 – Jean-Paul DESCAMPS, 45 ans, ouvrier, domicilié à Pontarlier (Doubs). 21/01/09 – Ginette FRANZONI, 83 ans, retraitée, domiciliée à La Ferrière sous Jougne (Doubs). 22/01/09 – Cécile BENHAMOU, 87 ans, retraitée, domiciliée à Les Granges-Narboz (Doubs). 21/01/09 – Jason LOLLIC, 17 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire.
Pour produire les données au 1 er janvier 2007 pour chaque commune, une nouvelle cam- pagne de collecte a débuté. 600 agents recenseurs, recrutés par la commune, déposeront chez vous les nouveaux ques- tionnaires.
Certaines communes rurales les plus éloignées de la frontière perdent des habitants.
État-civil de janvier
charpentier et de Stéphanie RENOUARD, cuisinière. 14/01/09 – Sélène de Stéphane JEANTET, technicienméthode et de Carinne HEMART, ouvrière spécialisée. 14/01/09 – Léna de Izet KARAHASANO- VIC, garagiste et de Magali PALMA, conjoint collaborateur. 14/01/09–Romain deJean-LucBOBILLIER- CHAUMON,agriculteuretdeChristelleQUE- HEN, sans profession. 13/01/09 – Maëlys de Christophe COUR- TET, gérant de station service et de Estelle BRESSAND, gérante de station service. 15/01/09 – Enzo de Olivier BAUDET, agri- culteur et de Agnès PONTARLIER, secré- taire comptable. 13/01/09 – Brice de Vincent JACQUES, chauffeur livreur et de Amandine GRIFFOND, infirmière. 16/01/09 - Dylan de Fabrice MOUGIN, agri- culteur et de Stéphanie SIMON-VERMOT, aide-soignante. 16/01/09 - Louisy de Dominique MAR- CHAND, contrôleur horloger et de Anne BILLARD, sans profession. 17/01/09 - Yannick de Pierre-Yves LAN- QUETIN,chefdeprojetetdeMarieCOLARD, représentante médicale. 18/01/09 - Maxime de Samuel RAWYLER, métallier et de Roxande LOUYS, vendeuse. 18/01/09 - Yaël de Boris ROULLOT, électri- cien et de Aurélie FAVORY, serveuse. 17/01/09 - Maëlys de Nicolas BRISCHOUX, ouvrier et de Laetitia DUPERREX, ouvrière. 20/01/09 - Loréline de Lionel HENRIET, pro- grammateur régleur et de Fanny HUMBERT, opératrice en horlogerie. 20/01/09 - Gaëtan de Frédéric BAVEREL, peintre en bâtiment et Karine PERRET-GEN- TIL, assistante maternelle. 20/01/09 - Nawfel de Fozi TOMI, ouvrier et de Imane ABDALLAH EL HADJ. 19/01/09 - Leo de Marko MÄKINEN, hor- loger et Suvi RANTANEN, sans profession.
21/01/09 - Armand de Gaël RENAUD, des- sinateur industriel et Aude CHENET. 21/01/09 - Charles de Vincent BROCARD, technicien et de Claire MOREL-FOURRIER, animatrice formatrice. 21/01/09 - Gaël de Vincent HUMBERT, bou- cher et de Nadine BOULAKRAS. 21/01/09-Mahé deEmmanuelCHAVANNE, contrôleur et de Lucie FOURNIER, ouvrière. 22/01/09 - Maïly de Francesco MODICA, vendeur et de Sandrine BLONDEAU, coif- feuse. 27/12/08 – Elisa GRATTARD, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Villers-Sous-Chalamont (Doubs) épouse de Raymond COURTET. 29/12/08 – Andrée LIME, 73 ans, retrai- tée, domiciliée à Flangebouche (Doubs) épouse de Joseph TARBY. 29/12/08 – Pierre TOURNIER, 59 ans, employé, domicilié à Doubs (Doubs) époux de Chantal ROUSSET. 27/12/08 – Jean VERVOORT, 60 ans, cadre commercial, domicilié à Pontarlier (Doubs). 31/12/08 – Daniel GUY, 53 ans, polisseur fraiseur, domicilié à Pontarlier (Doubs). 03/01/09 – Renée GUINCHARD, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Henri MAUGAIN. 04/01/09 – Micheline TROUILLET, 80 ans, retraitée, domiciliée à Saint-Sauveur (Oise) veuve de Clet BOITEL. 04/01/09 – Angela SALVI, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Remoray-Boujeons (Doubs), veuve de Martino VERTICELLI. 04/01/09 – Raymond CORDIER, 93 ans, pharmacien retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Andrée MOUGENOT. 05/01/09 – Bernard LOMBARDOT, 72 ans, chauffeur retraité, domicilié à Aubonne (Doubs), époux de Simone MINAZZI. 04/01/09 – Nadine INGABIRE, 12 ans, col- DÉCÈS
NAISSANCES
01/01/09 – Laura de Frédéric ANTUNES SOARES, brancardier et de Virginie LON- CHAMPT, déclarante en douanes. 02/01/09 – Lynette de Bruno GILLEN, conseiller financier et de Myriam DODANE, comptable. 02/01/09 – Émile de Christophe DELA- CROIX, garagiste et de Nadine MAGNIN- FEYSOT, infirmière. 02/01/09 – Lily de Mickaël JACQUET, chef d’atelier et de Aline LAITHIER, assistante comptable. 03/01/09 – Romy de Franck DE LUCA, com- mercial et de Alexandra DAVID, employée administrative. 03/01/09 – Betül de Sezai KÖKSAL, pla- quiste peintre et de Ozlem GÖKTAS, assis- tante maternelle. 03/01/09 – Ethan de CédricMOUGE, ouvrier qualifié et de Céline REVENEY, assistante maternelle. 03/01/09 – Alice de Alexandre FOULC, édu- cateur sportif et de Félicie WACKENHEIM, institutrice. 04/01/09 – Lise de Cyrille BERTHIER, gérant de société et de Gaëlle BRACHAIS, chef d’équipe. 04/01/09 – Evan de Raphaël GURY, chauf- feur livreur et de Virginie FRASCOLLA, ven- deuse. 06/01/09 – David de Damien MOUROT, menuisier et de Elisabeth MOREL, secré- taire. 06/01/09 – Stella de Damien KALMAN, chauffagiste et de Sophie CHARPENTIER. 06/01/09 – Loélie de Michaël ROUSSET, restaurateur et de Stéphanie PIERRECY, ser- veuse. 06/01/09 – Sidonie de Alexandre BEUQUE, technico commercial et de Fanny DONZE- LOT, chargée de recrutement.
07/01/09 – Mélynda de Nicolas SASSI- GNOL,maçonetdeFarahVIOLETTE,appren- tie-coiffeuse. 08/01/09–Noa deCédricTOURNIER,ouvrier et de Audrey TESSIER. 10/01/09 – Hugo de Michaël PARSY, res- ponsable d'atelier et de Stéphanie HANOT, conseillère agricole. 11/01/09 – Romain de Jean DORNIER, élec- tromécanicien et de Annie HENRIET, ven- deuse en fromagerie. 11/01/09 – Yanis de Quentin MUNIER, cui- sinier et de Djemilla HOGGAS, cuisinière. 13/01/09 – Yvane de Bruno UHLIN, caris- te et de Emmanuelle THEVENOT. 12/01/09 – Nathan et Timéo de Yannick JEUNET, technicien industrie pharmaceu- tique et de Magali GRILLET, assistante res- sources humaines. 13/01/09 – Mael de Sébastien THIONNET, peintre en bâtiment et de Priscillia GUYON, vendeuse. 13/01/09 – Léane de Pascal GERBER, gar- dien d'immeuble et de Céline LAFERRIERE. 13/01/09 – Antonin de Olivier MARLOT, enseignant d'éducation physique et deMarie CARTIER, assistante technique. 13/01/09 – Ethan de Ludwick BROCAIL, ouvrier et de Martine BOUHELIER, femme de ménage. 13/01/09 – Princey de Jérôme PERNELLE, sans profession et de Marie RAVINA. 14/01/09 – Esteban de Jean-Philippe DES- COURVIERES, technicien et de Aurélie GUYOT, employée de banque. 13/01/09 – Angy de Thomas YANG, infor- maticien et de Kalia TCHA. 13/01/09 – Matteo de Grégory ARNOUX, ouvrier et de Nadège BAILLY, aide cuisiniè- re. 14/01/09 – Loona de Nicolas GEORGES,
26/12/08–Lucas deSébastienBRISCHOUX, pâtissier et de Sandrine PARATTE, vendeu- se. 26/12/08 – Loris de Patrick BERNSHAUS, bûcheron et de Nadège CERF, infirmière. 26/12/08 – Cylia de Cédric POUX-BERTHE, ouvrier et de Elodie LELANDAIS. 27/12/08 – Léo de Nicolas DOOM, menui- sier, et de Aurore COURCOL, agent de pro- duction. 28/12/08 – Éléa de Florent BOUGEROLLE, ingénieur papetier et de Barbara DELOYE, psychologue du travail. 28/12/08 – Kayliah de Jodie DELLAROCA, étudiante. 29/12/08 – Cilia de Frédéric MOUSSERON, ouvrier et de Sandrine WEISS, préparatrice en pharmacie. 29/12/08–Zélie deNicolasMATHIS,employé de cave et de Amélie DEVAUX, esthéticien- ne. 30/12/08 – Gaël de Xavier BRAGUE, chef d’équipe et de Angélique LE DUC, sans pro- fession. 30/12/08 – Bérénice de Yannick KREMPP, ingénieur en imagerie biologique et de Eli- se BERNARDIN, sans profession. 30/12/08 – Batiste de StéphaneMELIERES, chef de produit et de Stéphanie PEIGNE, fleuriste. 30/12/08 – Léna de Jean-Yves BONNARD, paysagiste et de Sylvia CACHOD, coiffeu- se. 31/12/08 – Aurore de Philippe BRUEZ, adjoint technique et de Isabelle GUY, sans profession. 31/12/08 – Clovis de Thomas DORNIER, meunier et de Myriam PERNET, commer- ciale.
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