La Presse Pontissalienne 112 - Février 2009

Retour sur info

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Éditorial

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Que sont devenus les licenciés de Streit ? M algré la crise, la cellule de reclassement mise en place pour les 43 salariés licenciés I NDUSTRIE 80%dupersonnelreclassé? Streit Technologies a mis la clé Pontarlier

Système D La crise serait-elle salutaire ?Natu- rellement, les victimes des licencie- mentsencoursdansplusieursentre- prisesduHaut-Doubs-etdésormais de Suisse voisine - prendront cette question comme un affront, et ils auront raison. Des symboles de lʼindustrie locale, comme Schrader ou Armstrong, les principaux employeurs de Pontarlier, sont en train de réduire leurs effectifs. Pré- caution nécessaire pour traverser lʼorageouprémicesdʼundrameéco- nomique plus profond, nul ne peut encore le savoir. Mais paradoxale- ment, la crise économique que tra- verse notre pays est peut-être en train dʼengendrer unemutation des modèleséconomiqueséprouvésde longue date et tend, peu à peu, au retour dʼun ordre ancien qui faisait la part belle à des notions en voie dedisparition :laproximité,lʼentraide, la débrouille voire le systèmeD. En témoigneleretourenforcedemétiers que lʼoncroyait définitivement enter- rés comme cordonnier ou retou- cheuse. Lʼère du “tout jetable” où lʼon achète, on consomme un peu et on jette, avant dʼacheter lemodè- le dernier cri et de recommencer, a peut-être vécu et cʼest tant mieux. Mêmemouvement perceptiblepour la notion de service, de proximité, oùonvoitécloredenouveauxmétiers liés au service à la personne. On voit aussi renaître, doucement, des petits commerces de proximité que font vivre des consommateurs qui ont de plus en plus lʼimpression de se faire arnaquer par une grande distributionquisʼestserviedelʼarrivée de lʼeuro pour noyer les clients. La crise est aussi favorable aux initia- tives dʼentrepreneurs qui saisissent une nouvellemesure créée récem- ment par le gouvernement et qui permet de créer son entreprise en 15minutes chrono, dʼun simple clic sur Internet. Lamesure (voir pages suivantes) qui rencontre déjà un vif succès est censée libérer lʼesprit dʼentreprise, loin des lourdeurs connues de lʼadministration du tra- vail. Le dispositif, lancé en août der- nier,avantmêmelespremierssignes de la crise, tombe peut-être à point nommédanscecontexteoùlʼinitiative individuelle, la débrouille, le systè- me D et la créativité devront forcé- ment être les valeurs à promouvoir dans les tout prochainsmois, avant le retour des éclaircies dans le ciel de lʼéconomie française. J ean-François Hauser

de lʼintérim. Jadis employé dans la sous- traitance automobile, le personnel licen- cié sʼest reconverti dans dʼautres domaines, notamment le tertiaire et plus particulièrement lʼadministratif. Cʼétait le prix à payer pour accéder à un nou- veau travail. Spécialisée dans lʼaide au reclassement professionnel, F.C.F. a défini et validé un projet professionnel en premier temps. Ensuite, un plan dʼaction a été mis en place. Au mois de janvier, un ciblage dʼentreprises et un envoi de candidatures dynamiques et marketing direct ont été réalisés. Ces derniers temps, le reclassement semble néanmoins plus difficile à mettre en place. Treize personnes recher- cheraient encore un emploi.

de lʼusine Streit à Pontarlier fonc- tionne. Trente auraient repris une activité. Depuis juillet dernier et le placement en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Besançon, les 43 salariés licenciés de lʼusine Streit, basée à Pontar- lier, ont retrouvé pour certains dʼentre eux une activité. Cela en partie grâ- ce à la cellule de reclassement gérée depuis lʼété dernier par lʼassociation Franche-Comté formations (F.C.F.). Petit bémol, la plupart de ces reclas- sements se traduisent par des emplois précaires, souvent des C.D.D., parfois

L’entreprise pontissalienne Streit Technologies, anciennementParker,encessationdepaiement, a été mise en liquidation. Une quarantaine de salariésseretrouventsurlecarreau,enattendant un éventuel reclassement.

“P arjugementdecejour,leTri- bunal de Commerce de Besançon,aprèsavoirsoi- gneusementexaminélasitua- tionindustrielleetfinancièredeStreit Technologiesetconstatéqu’elleétait sansissue,adécidédelaplacerenliqui- dation judiciaire avec cessation d’activité.” Le communiqué de l’entrepriseendatedulundi7juillet estsobre,maisiltombecommeuncou- peret.StreitTechnologiesn’estplus,et avecelle,plusdequarantesalariéssous lechoc. “L’ensembledes43salariéstravaillant surcesiteserontprisenchargeparle liquidateurdansleplusgrandrespect

productiondecomposantspneuma- tiques,enmars2005. StreitTechnologiesavaitpourobjectif, autraversdecetteunitédeproduction, dediversifierlesactivitésdugroupe dansundomainehorsautomobile,celui desproduitsmulti-technologiques.Le parin’apaseuletempsd’êtregagné, legroupeStreitsortdecetteopération avecuneardoisedeplusde3millions d’eurosetdoitserésoudreàfermercet- tepagepontissaliennebeaucoupplus rapidementqueprévu. J.-F.H. LaPressePontissalienne:Quelleréac- tionaprèscetteannoncebrutale? RolandStreit: Lapremièreconstata- tionquejefais,cʼestbiensûrlʼinquiétude etledésarroidessalariés.Maiscequi mefrappe,cʼestlagrandesérénitédu personnelpourorganiserlemieuxpos- siblelacelluledereclassement.Au- delàdecesentiment,cʼestpourmoi unedéceptionetunéchec.Legroupe Streitasoutenucesitejusquʼaubout alorsmêmequelʼexploitationétaitfor- tementdéficitaire.

Lesitepontissalienserarenduava

Trois questions à… Le P.D.G. du Roland Streit : “Ce n’était plus la

deleursdroits” assureladirec- tion de l’entreprise. Mi-juillet,7ou8 salariés s’activaientenco- redansleslocaux pourassurerla

Leparin’a paseule temps d’êtregagné.

L.P.P.:Quʼest-cequiexpliquecet échec? R.S.: Nousétionsdansunephasede reconversiondʼunsiteenétantbien conscientsquʼilfallaitymettredelʼargent. Nousespérionsque2008soitlʼannée devraiemiseenroutedusitepontis- salienmaislesperspectiveshélas,se sontrévéléesenfortedégradation.2009 seprésentaitaussiavecuneexploita- tionnégative.Etlephénomènequia finidenousdéboussoler,cʼestlafuite dʼunepartiedupersonnelenSuisse: unevingtainededépartsenunanet

demiseulement. étédanslʼincapac me.çaaétéleco ajoutéeàcelaun mistedelʼactivité mobile.Dèslors,c nedesʼacharner. L.P.P.:Vousave enFrance,unen Serbie.Lephéno sationsrisque-t- seindugroupeS R.S.: Sijedisaisq

maintenancedeséquipementsetpré- parerlesiteavantdelerendreauliqui- dateur.L’objectif,avouéparladirec- tiondusite,estque “danslessixmois, 80%dupersonnelaittrouvéunesolu- tiondereclassement” avoueDidierBol- le-Reddat,leresponsabledusitepon- tissalienquisouligne “l’incroyable mobilisationdupersonneletlaformi- dableréactiondessalariés.” LegroupeStreit-650salariésenFran- ceetdanslespaysdel’Est-avaitrache- télasociétéParker,spécialiséedansla

Nouvelle tête P ONTARLIER Transition

Encore quelques places dans les hébergements

À Métabief comme aux Fourgs, le taux de remplissage avoisine les 80 % pour les vacances de la zone B. Avant dʼêtre exceptionnel, le cru touris- tique de la saison hiverna- le 2008-2009 sʼannonce savoureux. Le qualificatif à attribuer dépendra en gran- de partie des vacances de février et de la fréquenta- tion. Profitant dʼun ennei- gement de qualité, les sta-

tions de ski du Haut-Doubs ont pu ouvrir leurs pistes de ski alpin et de fond depuis début décembre en non- stop. Cʼest déjà ça de pris. Les professionnels de la mon- tagne ne souhaitent pas sʼarrêter là sachant quʼen jan- vier, le taux de remplissage pour les stations des Fourgs, Malbuisson et Métabief, avoi- sinait déjà les 80 % pour les vacances de la zone B. Elles débutent le samedi 21 février

pour se terminer le dimanche 8 mars. Les touristes ont davantage réservé grâce aux bonnes conditions dʼenneigement mais “beau- coup attendent le dernier moment” constate lʼoffice de tourisme de Métabief. Sur les 312 propriétaires dʼappartements meublés réfé- rencés par lʼoffice, 160 sont installés à Métabief, 54 aux Fourgs, le reste à Malbuisson. La zone du lac est plus diffi- cile à remplir avec un taux esti-

mé à 40 % pour la dernière semaine des vacances. La station des Fourgs arrive à 87 % de remplissage et Méta- bief à 66 %. La semaine du 7 au 14 février fait office de mauvais élève avec seulement 35 % de rem- plissage. Du 14 au 21 février, le taux passe à 63 % pour approcher les 80 % lors des deux dernières semaines. Dʼici là, espérons que lʼor blanc résiste aux caprices du temps.

Mouthe - Région des lacs

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Été 2008 : une saison très contrastée T OURISME Premierbilandesaison

LetableaudelafréquentationtouristiquesurleHaut-Doubsditfores- tieresttoutennuances.Duclair-obscurauquelonétaitpeuhabitué.

pasd’hébergementlocatif. Dansl’hôtellerie,onnoteégalement desdifférencesnotoires.L’Étoiledes NeigesàMétabiefenregistreunebais- sed’activitéde10%enjuilletparrap- portàl’andernier. “Onasentiune améliorationenaoûtetonespèreque septembreserameilleur.Onaégale- mentunpeumoinsbientravailléen restauration.C’estunproblèmede budgetcaronvoitdeplusenplusde

L esavissontsipartagésqu’on peutdifficilementexprimerla tendancegénéralesurcetété qui tire à sa fin. C’est l’enthousiasmeaucampingduLar- montquiafficheunefréquentation enprogressionde20%parrapportà 2007.Silescaravanessemblenten souffrance,lestentesetlescamping- carsennombrecroissantoccupaient avantageusementl’espace. “Ondis- posede7chaletsenlocation.Ilsn’ont pratiquementpasdésemplidetout l’étéàl’exceptiondelasemainedu12 au19juillet” ,commenteVirginie Huberquiarepriscecampingendélé- gationdeservicepublicdepuistrois ans. Aprèsun“super”moisdemai,elle réalisesurjuilletetaoûtunchiffre d’affairetrèspositifquil’inciteàpen- serqu’elleéquilibrerasoncompte d’exploitationannuel.Cequin’était paslecasen2006et2007.Deparsa proximitéaveclaville,lecampingdu Larmontattireunepartiedesdan- seursetmusiciensquiparticipent auxstagesorganisésl’étéàPontar- lier. “Cetteannée,onaétéagréable- mentsurprisparl’arrivéed’unenou- velleclientèleétrangèreenprovenance deRépubliquetchèqueoudeRouma- nie.Onaccueilledeplusenplusde grands-parentsavecleurspetitsenfants etonn’ajamaiseuautantdePari- siens.Ici,lesgensviennentavanttout

pourêtretranquillesetpratiquerla randonnée.” Latempératuresedégraded’unseul coupenarrivantàlaMaisondela RéserveàLabergement-Sainte-Marie oùtouslesindicateursdefréquenta- tionsontendessousdesmoyennes habituelles. “Surjuillet,onenregistre unebaissed’activitéglobalede-10%. Onn’arrivepasà2300visitesindi- viduellesalorsqu’ontourneenmoyen-

gensquimangentdansleur chambre” ,observeFabien Rousselet. Cesentimentmitigén’est pasressentiàl’Aubergedu Coudesituéeentrelesdeux lacs,côtérivegauche. “Si touteslessaisonsétaient commeça,onsigned’emblée

neà2700.Onajusteun peuplusdemondeensor- tiesdécouverte” ,annonce KatellTyrode,chargéede lacommunication.Les visitesindividuellesaug- mententlégèrementen aoûtparrapportà2007 maisrestentégalementen

Unenouvelle clientèledes paysdel’Est.

pourl’annéeprochaine, souritMichè- leLetoublonquireconnaîtavoirla chancedetravailleravecuneclien- tèletrèsfidèle. Ona80%d’habitués etpratiquementpasdedésistements.” Lemotaubergeatoujourslacote.La familleLetoublonquiainvestidans unelourderénovationdesonéta- blissements’efforcenéanmoinsd’offrir desprestationsabordables. “Onaun bonrapportqualité-prix.Onabien travailléenrestauration.Commeon disposed’uneagréableterrasseà l’extérieur,lesclientspeuventmanger dehorsquandilfaitbeauousereplier àl’intérieurselonlamétéo.” Cellequi

dessousdesnormalessaisonnières. Est-ceàdirequelarégiondeslacs estensouffrance?Pasforcément. Saint-Point,campingmunicipal: “Le chiffred’affaire2007étaitenbaisse de6%parrapportà2006.Comme onafaitunesaisonplusquecorrec- te,onretrouveleniveaud’activitéde 2006” ,expliqueBrunoMonnierqui gèredepuis5anscettestructure.La tendanceauraccourcissementdes séjoursesttoujoursd’actualitémais leurnombreprogressedefaçonsigni- ficative.Plus100parrapportàl’été 2007danscecampingfamilialqui présentelaparticularitéden’avoir

OnaffichelesourireaucampingduLarmontquivitsameilleureaison estivaledepuistroisansentermedefréquentation

lefroidseraitpeut-êtrelebienvenu. Lesvacancierssemblentdeplusen plusréticentsàallerdansdessites payantsoùleshorairesnesontpas toujoursadaptés.C’estdommagequ’il n’yaitpasassezdefêtes,d’animations ensemainepouroccuperdestouristes nerestantpasforcémentleweek-end.” Lesavissontparticulièrementpar- tagéscetteannée. F.C.

estégalementprésidentedusyndi- catd’initiativeconstatequelesgens privilégientlesvisitesdesiteslematin ets’adonnentàdesactivitésexté- rieuresl’après-midi. “Ilyapleinde chosesàvoir.Jepensequ’ilmanque quelquechosesurMouthe.Quandil faitmauvaistemps,lesgensenrevien- nentsouventdéçusalorsqu’ilssont attirésparcecoinréputépources recordsdetempérature.Unmuséesur

E NVIRONNEMENT 1500individuscomptés La Franche-Comté, terre de cigognes

Jusqu’àlafindumoisdeseptembre,ilestprobablequedescigognes fassentencoreétapedanslaDoubs.Leséchassiersquimigrentvers l’Afriqueeffectuerontleurretouraumoisdemars.

ProtectiondesOiseauxdeFranche- Comtéquiapuidentifierleurorigi- ne. “Nousavonsdelachancecarenvi- ronuntiersdesindividusdugroupe quis’estarrêtéàSaint-Vitétaitbagué. Desornithologuesontpulesobser- veràlalongue-vue.Ils’avèrequeces cigognesvenaientd’Allemagneet d’Alsace” noteGuillaumePetitjean l LPO F h C

D epuisledébutdumoisd’août, leshabitantsduDoubsassis- tentauballetdescigognesqui vadurerjusqu’enseptembre. ’importantsgroupesdecesoiseaux migrateurssesontposésdansla régioncommeàSaint-Vit,oùle 10août,270individusontétécomp- tésdansunpré.Le16août,150 l h (l

de-Roideet100àLiesle.Enlevant lesyeux,leshabitantsdelaBoucle enontpeut-êtreaperçu,postéssur lestoitsbisontins,ousurlehautdes lampadairescommedanslazonecom- mercialedeChâteaufarinelesame- di23août.D’autresontétévuesdans leHaut-Doubs.Le2septembre,un individutrônaitausommetdelabasi- l S F B

Affaire Mandil : pourvoi en cassation

Lʼ arrêt de la cour dʼappel en date du 22 janvier a confirmé la condamna- tion du tribunal de Besançon à lʼencontre du porte-parole des Verts du Haut-Doubs. Fran- çois Mandil sʼétait vu infliger en avril 2008 une amende de 420 euros pour refus de ficha- ge A.D.N. Celui qui siège éga- lement au conseil municipal de Pontarlier a décidé de ne pas sʼarrêter là. Lʼaffaire se pour- suit donc sous la forme dʼun pourvoi en cassation. “C’est d’abord un problème de princi- pe car le fichage A.D.N. s’adresse aux grands délinquants et non aux faucheurs O.G.M. qui agis- sent à visage découvert. À ce jour, il n’y a pas encore eu de jurisprudence posée par la Cour de cassation sur ce problème spécifique. On espère y parve- nir et faire reconnaître ainsi que la demande de fichage n’était pas opportune” , indique lʼavocat Randall Schwerdorffer qui défend François Mandil. Il ne lui reste donc plus quʼà faire preuve de patience, sachant quʼil faut comp- ter entre 8 et 12 mois avant de connaître le jugement. Un épi- sode de plus dans le film de cet- te affaire qui dure depuis plus de 4 ans. Les faits remontent à août 2004 quand une centaine de faucheurs

volontaires, dont François Man- dil, détruisent une parcelle de maïs transgénique dans la Beau- ce. Les 49 faucheurs poursuivis seront dʼabord relaxés en décembre 2005 puis condamnés 6 mois plus tard par la Cour dʼappel dʼOrléans à 3 mois de prison avec sursis et 1 500 euros dʼamende. Elle se prolongera pour lʼélu vert par une convoca- tion en décembre 2007 au com- missariat de Pontarlier pour y subir un prélèvement A.D.N. Cho- se que lʼintéressé refusera, ce qui lui vaudra cette condamna- tion dʼavril 2008.

le, c’est une hérésie” ndil et Véronique Gey, reviennent sur les dossiers, les pro- ville et le Haut-Doubs. Interview-confidences.

pedel’Arlier.Ausujetdela déchetterie,onattendavec impatiencelaprésentation desrésultatsdel’étudedu cabinetReiléquiportaitsur lesrisquesdepollutiondela nappepardesmétauxlourds. L.P.P.:UnavissurlaVoieVerte? F.M.: LeConseilgénéralva danslebonsensmêmes’il restequelquesdétailsdutra- céàréglervis-à-visdesarrê- tésdebiotope.Onespèreque cettevoievertesoitunjour reliéeauValdeMorteau.En toutcas,onapprouvetoutà fait le principe de ce type d’aménagement contraire- mentauxcanonsàneigede Métabief. L.P.P.:Laneigeartificiellevousdéran- geàcepoint? F.M.: Oui,surleplanenvi- ronnementaletpaysager,c’est unehérésie.Etcen’estpas parceçaexisteauxRousses qu’ilfautvouloirfairemieux àMétabief.Beaucoupd’élus n’ontpasprislamesurede l’impact duréchauffement climatique.Ondevraattendre 30ou40ansavantderen- tabiliser un tel investisse- ment.Quipeutprévoiraujour- d’huiqu’ilyauraencorede laneigeàsilongterme?Pour- quoinepasinvestircetargent dansuntourismeplusdiffus etdurable? L.P.P.:FrançoisMandil,l’affairedes 49faucheursvolontairesdontvous faisiezpartieest-t-elledésormaisjudi- ciairementclassée? F.M.: Pasencore.Ons’esttous vusinfligerunepeinede2 moisdeprisonavecsursis, assortie d’une amende de 1200euros.Commej’aiensui- te refusé de donner mon A.D.N.,j’aiétécondamnéen avrildernieràpayer400euros parletribunaldepremière instance.J’aifaitappelde cettedécision.Voilàoùj’en suisactuellement. Proposrecueillis par F.C.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Février 2009 Commission paritaire n° 0212 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, associations et organisateurs, Grand hôtel des Rasses, office de tourisme métabief, Malbuisson Les Fourgs, syndicat ovin. La Presse Pontissalienne 1, rue de la Brasserie - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr

ndils’étonnentetregrettentqu’ilyait séancesduconseilmunicipal.

ep- de ni- et en- les est le an- et- ère

contrecettedestination.On proposederéserverunepar- tiedubâtimentpourinstal-

aumêmeendroitenrécupé- rantl’ensembledeslocaux contigus.

lerunemaisondes associationset un relaisinformation- énergiequiservirait àdesfinsd’éduca- tionàl’environne- ment. La maison Chevalier devien- drait un lieu de mixitésocialeetcul-

“VoieVerte: leConseil généralva danslebon sens.”

L.P.P.:Surquelsdossiers delaC.C.L.vousmobili- sez-vousenpriorité? V.G.: On est très vigilantsurlapro- tectiondelanappe phréatique.Lepro- jet de la zone des Gravilliers nous

pla- ier.

turelle.Ellenesemblepas conçue pour accueillir une médiathèqueoualorsàquel prix?Onproposel’extension delamédiathèqueexistante

interpelledanslesensoùil s’inscritautourdeplusieurs sitesremarquablesetsen- sibles.Est-ceprudentdeconti- nueràbétonnersurlanap-

un en

La consommation

’excès

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