Journal C'est à Dire 182 - Novembre 2012

19 novembre 2012 N° 182

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

S O M M A I R E

Passage à tabac à Morteau. Jeudi 1 er novembre, un homme qui partait prendre son train pour aller travailler s’est fait violemment agresser place du Champ-de-Foire. Une réaction citoyenne est née. (page 5) Nouveau président à la J.A.M. La Jeanne d’Arc de Maîche, la plus grosse associa- tion du Plateau, a enfin un président, Yves Parent, après plusieurs mois de vacance. (page 28) L’A.D.M.R. recrute. L’association de services à la personne cherche près de 50 salariés, mais ne trouve pas. Le métier manque d’attractivité. (page 35) Péquignet, le renouveau. Une nouvelle équipe est à la tête de l’entreprise horlogère de Morteau, qui vient de sortir du redres- sement judiciaire. (page 39)

TÉLÉTHON 2012 LE HAUT-DOUBS TOUJOURS SOLIDAIRE (Le dossier en pages 17 à 23)

R E T O U R S U R I N F O

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Robert Zipper, jeune écrivain

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Komquekom croque en images

Realpolitik Les alliés verts et tous ceux qui ont contribué à l’élection de Fran- çois Hollande en mai dernier sont passés maîtres en matière d’avalement de couleuvres. Qu’ils soient intégrés au gouvernement comme Les Verts ou en marge, mais alliés de circonstance à l’époque du “Sarko dehors” com- me le Front de gauche, toutes ces formations politiques sont en train de constater médusées, que le gouvernement de gauche qui est au pouvoir depuis six mois n’aura pas mis plus longtemps pour virer de bord et s’avouer que la seule politique qui vaille est pour l’instant la realpolitik . Le gouvernement actuel est logiquement contraint, il fallait s’y attendre, d'abandonner ses idéaux pour composer avec la réalité. Une politique modes- te et simple vaudra toujours mieux que des utopies trop zélées. Avant de réenchanter le rêve français, une étape s’imposait évidemment : ancrer la France dans la réalité socio-économique mondiale. Alors oui, cela implique des renonce- ments. Des concepts comme la compétitivité, la baisse des charges et la T.V.A., qui n’avaient même pas été prononcés une seule fois durant la campagne par l’actuel président, deviennent soudain des priorités. Au grand dam des nom- breux partisans d’une “vraie” gauche. La realpolitik , ça peut aussi être considéré dans une acception moins flatteuse, com- me un manque de vision politique conduisant à un règlement uni- quement à court terme des pro- blèmes et qui peuvent s’avérer totalement iniques à la fin… Toutes proportions gardées, c’est un peu comme sur le plan local quand l’ancien député Jean-Marie Biné- truy est contraint de se fendre d’un courrier aux contours pathé- tiques à ses collègues de la com- munauté de communes pour jus- tifier l’augmentation de 85 % de son indemnité qu’il s’est octroyée. Son parallèle navrant avec le R.S.A. (voir notre article page 4) serait risible s’il ne résonnait pas com- me une claque cinglante à ceux qui n’ont que cette ressource pour vivre. Sur le plan national comme à l’échelle locale, la bonne real- politik signifie simplement faire de la politique en phase avec les réalités du moment. M. Binétruy navigue ici à contresens. Jean-François Hauser

I l n’y a pas d’âge pour démar- rer une carrière. L’académicien Jean d’Ormesson se lance bien dans le cinéma à 87 ans, et avec succès, c’est dire ! Le Mortua- cien Robert Zipper, 84 ans, a long- temps laissé dans l’ombre ses innombrables écrits. Sans dou- te n’intéresseraient-ils person- ne se disait-il. C’était sans comp- ter sur la bienveillance de Jean- Claude Vuez et André Bono, amis du Mortuacien qui l’ont convain- cu de la valeur de ses manus- crits. Robert Zipper avait publié en février dernier un premier ouvrage, “Passages”, qui avait reçu un chaleureux accueil. Il sort aujourd’hui “La petite sandale”, un vrai roman de 350 pages qui retrace le parcours “initiatique” de l’auteur, qui a grandi aux pré- mices de la seconde guerre mon- diale. Jean-Claude Vuez qui a contribué à la publication de ce roman le qualifie “d’écomusée sociologique d’un groupe au milieu du XX ème siècle.” Le roman racon- te en effet l’histoire d’un passé proche, mais “déjà lointain comp- te tenu de la rapidité fulgurante de l’évolution des mœurs, de son économie et de son idéologie.” “La petite sandale”, déjà dispo- nible en librairie, démarre en 1933,

à Morteau. Une femme étran- gère et seule vit un drame fami- lial. Elle aurait pu s’y enfermer. Mais, nourrie à la source vive de sa foi, elle se veut ouverte, accueillante, partageante, auprès des gens de son quartier qui la suivent en cette démarche, sous les regards attentifs ou interro- gateurs de la petite ville. Premiers bénéficiaires : les enfants, jus- qu’à leur entrée personnelle dans la vie, à l’aube des années cin- quante. Robert Zipper sait rame- ner son lecteur dans une saine réalité en nous racontant la vie dans ses joies simples comme dans ses terribles drames. Sin- cère et plein d’émotion. Le Mortuacien Robert Zipper sort ce roman de 350 pages, plein d’humanité.

le Val de Morteau

J usqu’au 25 novembre, les photographes de l’association mortuacien- ne Komquekom exposent 53 de leurs clichés au château Pertusier. À leur manière, ces amateurs avertis racontent la vie à Morteau dans sa diver- sité. Au-delà des clichés pré- sentés au mur, le visiteur est invité à prendre le temps de s’asseoir pour regarder un dia- porama de 1 100 images ! Une idée qui donne un caractère original à cette exposition d’autant que les personnes qui le souhaitent peuvent repartir avec le D.V.D. du dia- porama vendu 5 euros. Ces photos servent également de support au calendrier 2013 de l’association qui a travaillé sur le thème du patrimoine pour cette troisième édition. Les photographes revisitent les classiques à travers leur objectif et posent leur regard sur des bâtiments embléma-

tiques de Morteau comme l’église sous la neige, des acti- vités artisanales telles que fon- derie Obertino ou des mani- festations typiques comme le comice. Ce calendrier est ven- du au prix de 10 euros. On peut

le trouver au château Pertusier jusqu’au 25 novembre, ensui- te il sera mis en vente au bar Chez Gilles, au restaurant de la Grotte à Remonot, à l’Époque, à la Fruitière et à l’Office de Tourisme.

Les Dornier ont un incroyable talent

Cyrille Dornier, Alain Tissot, Alain Zaepffel, Jacques et Caroline Vuillemez, les photographes de l’association Komquekom.

La famille Dornier continue son aventure médiatique.

L’ aventure médiatique n’est pas terminée pour la famille Dornier de Mor- teau qui vient de participer à une nouvelle émission télé. Après avoir remporté l’an der- nier l’émission “Ma famille déchire” sur la chaîne Gulli, le niveau de la compétition est monté d’un cran cette année. Les Dornier ont en effet pas- sé avec succès les présélec- tions de l’émission “La France a incroyable talent” diffusée sur M6, dans laquelle officie notamment le chanteur Dave en tant que juré. Toujours sur un petit nuage, la famille Dor- nier a brillamment passé le pre- mier tour lors de l’émission dif- fusée le 13 novembre dernier et s’est qualifiée pour les demi- finales qui seront retransmises en direct début décembre. “130 candidats étaient alignés au départ. Il en reste 30 pour les demi-finales. Et à l’issue des demi-finales, il ne restera plus que 15 finalistes” résume Cyril-

le Dornier. Avec Léa l’aînée (18 ans), Édouard le cadet (16 ans) et Jeanne la benjamine (14 ans), et la maman Sandrine en coulisses, ils forment les Burn the rubber. Le groupe né à Morteau ren- force sa notoriété grâce à ce gen- re d’émissions qui lui donne un formidable coup de projecteur. “On y participe sans se mettre la pression. Et dans la famille, les règles n’ont pas changé : on continue à jouer tant que les enfants travaillent bien à l’école” répète le papa chanteur. Après cette nouvelle aventure télévisuelle qui connaîtra son épi- logue au moment des fêtes de fin d’année (la finale devrait être programmée le lendemain de Noël), les Burn the rubber fran- chiront une nouvelle étape dans leur “carrière” : leur deuxième album sortira en début d’année prochaine. Composé de 10 titres pop-rock, il sera officiellement lancé au théâtre de Morteau le 26 janvier prochain.

est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2012 Crédits photos : C’est à dire, A.F.M., Bazaud, Pays Horloger, Péquignet, J. Pfahrer, J. Varlet.

V A L D E M O R T E A U

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Tourisme

La première boucle de randonnée franco-suisse opérationnelle en 2013

C ertains pourraient estimer que 580 000 euros pour aménager des sen- tiers de randonnée dont le tra- cé est déjà quasiment exis- tant, ça fait un peu cher. D’autres penseront que ce gen- re de tâches pourraient aisé- ment être remplies par des bénévoles, évitant ainsi de mobiliser de tels fonds publics. Les élus du Pays Horloger ont estimé, eux, que c’était leur Le Pays Horloger, avec ses partenaires franco-suisses, investit la bagatelle de 580 000 euros dans la valo- risation de quatre boucles de randonnées qui jouent à saute-frontière. La pre- mière sera opérationnelle l’été prochain.

Le premier sentier reliera Morteau à La Chaux-de-Fonds. Certains suivront la ligne de crête au fil des bornes-frontières historiques (photo D.R.).

par an, générant un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros annuels dans l’économie locale. Le jeu en vaut donc la chandelle.

thème de la contrebande hor- logère qui a longtemps sévi sur la frontière. Soit 62 km à réa- liser en cinq étapes, avec un retour en train. “Ces itinéraires ont été conçus comme de vrais produits touristiques. Nous avons relié les sentiers à des points d’hébergement existants. Ce premier sentier totalise 5 heures de marche par étape” indique Aurélien Collenot, char- gé de ce dossier au Pays Hor- loger. Le sentier des “horlogeurs” sera inauguré au début de l’été pro- chain. Il sera suivi des trois

autres, toujours sur le thème de la contrebande : le sentier de “la bricotte” entre Maîche et Les Bois, via les Échelles de la mort, le sentier du “colporteur” entre Saint-Hippolyte et Saint- Ursanne et un plus grand iti- néraire, de 250 km, baptisé “la ronde des gabelous”, le long des anciens sentiers de douaniers. Les trois autres seront opéra- tionnels d’ici 2014. Si le tracé de ces chemins de randonnée est déjà quasiment tracé, des investissements nou- veaux permettront de leur don- ner ce caractère transfronta-

devoir de travailler à la promotion touris- tique de ce secteur géo- graphique adossé à la frontière suisse, et met- tent en avant les retombées écono-

C’est pour renforcer enco- re l’attractivité et la visi- bilité du Haut-Doubs franco-suisse que le Pays Horloger pilote cette opé- ration baptisée “les che- mins de la contrebande”

lier. Par exemple, un nouveau franchissement du Doubs sous la forme d’un pont de singe Le Pays Horloger, qui porte le dossier avec l’association pour le parc régional naturel du Doubs côté suisse, est en pha- se de bouclage du volet finan- cier. Sur les 580 000 euros du montant global, les fonds euro- péens Interreg financent 59 % de la part française. Les can-

tons suisses du Jura, de Berne et de Neuchâtel, ainsi que les communautés de communes concernées côté français, met- tent également la main à la poche, tout comme l’État et la Région. Une coquette somme pour doper le tourisme, un sec- teur d’activité qui représente 3,6 % de l’emploi salarié sur le territoire du Pays Horloger. J.-F.H.

Un pont de singe franchira le Doubs.

miques du tourisme locale- ment. À l’échelle du Pays Hor- loger, donc entre Morteau et Saint-Hippolyte, on enregistre 300 000 nuitées touristiques

qui consistera à créer ou amé- nager quatre boucles de ran- donnée. La première, intitulée “l’Horlogeur”, reliera Morteau à La Chaux-de-Fonds, sur le

Politique

Le “cadeau” de l’ancien

député à la collectivité

Lors du dernier conseil communautaire, Jean-Marie Binétruy a fait voter une aug- mentation de 85 % de son indemnité de président de la communauté de communes du Val de Morteau. Suite à la polémique suscitée par cette décision, il a envoyé un courrier à ses collègues élus pour expliquer la situation. Extraits.

E n réaction à l’article paru dans l’édition de novembre du journal C’est à dire, Jean-Marie Binétruy, le président de la communauté de communes du Val de Morteau, s’est fendu d’un courrier qu’il a adressé aux élus du conseil communautaire pour les remer- cier d’avoir “bien voulu voter une majoration” de son indemnité de président. Elle est passée de 783,87 euros bruts par mois à 1 444,56 euros bruts, soit une rallonge substantielle de 85 % comme nous l’avons écrit. L’ancien député ne remercie pas seulement ses collègues dans ce courrier. Il en profite au pas- sage pour justifier cette reva- lorisation. L’argumentaire est un poil déroutant. Il écrit : “Le président de la C.C.V.M. per- cevait jusqu’au 1 er novembre une indemnité nette de 702 euros, soit l’équivalent du R.S.A. (reve- nu de solidarité active). Est-il inconvenant de percevoir une indemnité de 1 297 euros pour assumer la gestion, la respon- sabilité et les contraintes d’un budget de 10,8 millions d’euros qui se traduisent par plus de 40 heures de travail hebdoma- daires pas toujours faciles ?” Fin de citation. Pour un par-

lementaire à la retraite, il fal- lait oser la comparaison avec le R.S.A., une allocation versée par le Conseil général aux per- sonnes démunies et aux tra- vailleurs pauvres pour leur per- mettre de faire face au quoti- dien. Quant aux 40 heures heb- domadaires, voilà un aveu qui va conforter les partisans du non-cumul des mandats qui pré- tendent qu’il est impossible de concilier une fonction de par- lementaire avec celle de maire, de conseiller général, régional, ou de président de communauté de communes pour diverses rai- sons telles que l’incompatibilité des emplois du temps. Or, pen- dant qu’il était député, Jean- Marie Binétruy était aussi pré- sident de la C.C.V.M. Ce n’est pas tout. L’élu explique encore dans son courrier que sa nouvelle indemnité est en deçà du seuil légal de 1 664 euros nets auquel il peut prétendre en tant que président d’une com- munauté de communes dont la population est comprise entre 10 000 et 19 999 habitants. Pour asseoir le propos, il rappelle que “pour une intercommuna- lité entre 20 000 et 49 999 habi- tants, seuil de population que nous atteindrons cette année,

l’indemnité est de 2 304 euros” annonce-t-il aux élus de la C.C.V.M. qui devraient se féli- citer qu’en tant que président il n’ait en plus “jamais sollici- té de frais de missions jusqu’à présent.” Par cette abnégation, l’ancien député U.M.P. ferait donc un cadeau à la communauté de communes. “En prenant en compte tous ces éléments, c’est environ 15 000 euros annuels auxquels je renonce avec ma famille au bénéfice de notre col- lectivité” dit-il sur un ton pathé- tique. Jean-Marie Binétruy clôt le pro- pos en extrapolant par une réfé- rence à l’indemnité d’un conseiller général du Doubs, de “2 251 euros qui n’appelle aucu- ne discussion.” Pique indirecte à Albert Rognon. Or, ce n’est pas la rémunération perçue par Monsieur Binétruy en tant que président de la communauté de communes du Val de Morteau qui est discutée, mais bien son augmentation de 85 % qui tom- be à l’instant où il n’a plus ses revenus de député mais “seu- lement” les indemnités de retrai- te liées à son mandat de par- lementaire. T.C.

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V A L D E M O R T E A U

3 individus passent un homme à tabac Un Mortuacien de 54 ans a été victime d’une violente agression place du Champ de Foire à Morteau le 1 er novembre. Ce fait divers a suscité l’indignation d’une Mortuacienne qui a décidé d’interpeller ses concitoyens et les autorités pour les inviter à réagir. Morteau

En bref…

Morteau Lucile et Chloé veulent rêver avec leur 4L : aidez-les L ucile Berreur habite Villers-le-Lac. Chloé Nicod rési- de quant à elle à Saint-Julien-lès-Russey. Les deux jeunes femmes sont étudiantes. La première est élè- ve en S.T.A.P.S. à Font-Romeu, spécialisée en Sports de mon- tagne et plein air, la seconde en école de commerce. Elles se sont lancé un défi : participer au 4L Trophy dans le désert marocain, manifestation qui réunira 1 300 équi- pages du 14 au 24 février 2013. Il y a l’élément sportif, bien sûr, mais surtout un budget à trouver. Elles lancent donc un appel aux sponsors de la région pour les aider. Les deux amies ont déjà trouvé leur 4L qu’elles ont récupéré dans le Tarn “chez une mamie” précise l’une des conductrices. Le 4L Trophy est une compétition réunissant des jeunes étu- diants âgés de 18 à 28 ans. Le but n’est pas d’aller vite mais de parcourir le moins de kilomètres dans le désert. Il a aus- si une vocation solidaire.

Beugnon Lʼassociation A.T.P. du Beu- gnon organise “le marché de Noël aux fermes-musée”. Ce marché de Noël a la particu- larité de se dérouler dans un cadre unique au cœur des fermes-musée et accueille des artisans locaux et originaux. Rendez-vous les 1er et 2 décembre de 10 heures à 19 heures. Entrée libre, tom- bola gratuite. Renseignements au 03 81 68 86 90. Environnement Les troisièmes assises régio- nales de lʼéducation à lʼenvironnement et au déve- loppement durable auront lieu les vendredi 7 et samedi 8 décembre à la Roche du Trésor à Pierrefontaine-les- Varans. Ateliers et témoi- gnages au programme. Ren- seignements au 03 81 49 82 99. Racontotte Le dernier numéro de la Racontotte, le magazine natu- re et traditions comtoises, consacre sa une à Paul-Émi- le Victor, lʼexplorateur poète de lʼerrance. Un numéro spé- cial en hommage au grand homme originaire du Jura. En vente 5 euros chez tous les marchands de journaux.

J eudi 1 er novembre à 6 h 10, un homme de 54 ans s’est fait rouer de coups place du Champ de Foire à Morteau alors qu’il partait prendre le train pour rejoindre son lieu de travail en Suisse. Ce fait divers est aussi violent qu’inexplicable. Ce jour-là, le quinquagénaire était accompagné d’un collègue et de son fils qui les suivaient à quelques dizaines de mètres. Selon nos informations, la vic- time aurait tenté d’apaiser les esprits après un début d’altercation entre son collègue et trois individus qui ont fini par s’en prendre à lui. Avant de s’enfuir, ils l’ont frappé à coup de poings et à coups de pieds, le laissant à terre, inanimé. C’est le fils, médusé, qui a alerté les pompiers et les gendarmes. Après quatre jours d’hospitalisation, le Mortuacien est rentré chez lui, le visage tuméfié. Les séquelles sont à la fois psychologiques et physiques car les médecins gardent un avis réservé sur son œil gauche dont les lésions pourraient se révéler irréversibles. Ce fait divers, passé inaper- çu, a choqué les travailleurs frontaliers matinaux habitués à prendre le train à Morteau.

Heurtée par cette histoire, Patri- cia Bailly, une habitante de la ville, a décidé de réagir pour faire part de son indignation. Courageusement, elle a signé un mail , qu’elle diffuse sur les réseaux sociaux et un courrier qu’elle a distribué dans 45 boîtes aux lettres de son quartier, et qu’elle a envoyé à la mairie. “Nous citoyens, que faisons-nous face à cette violence ? Que pen- sons-nous faire ? Que pourrions- nous faire ? Qu’allons-nous fai- re ? Et demain… qui ?” inter- roge-t-elle dans son message. Par sa démarche qu’elle juge citoyenne, Patricia Bailly espè- re interpeller les pouvoirs publics. “Cette tabassade est un acte gratuit. C’est impensable qu’une personne honnête qui part travailler un matin à 6 heures, qui n’a jamais fait de mal, se fasse agresser dans la rue. Tout cela sous les yeux de son enfant, c’est inhumain. Je ne peux pas concevoir que l’on puisse vivre en insécurité dans une ville comme Morteau.” Elle agit à son niveau pour éviter que cette violence ne se bana- lise comme c’est déjà le cas dans des zones sensibles ailleurs en France. “J’aimerais une réac- tion des autorités, du préfet, du

sous-préfet, des gendarmes, de la mairesse, qui assurent notre sécurité, et que les individus qui ont porté les coups soient punis pour ce qu’ils ont fait” dit-elle, convaincue que c’est ce genre de fait divers qui nourrit la mon- tée des extrêmes. Suite à l’agression, la gendar- merie de Morteau a ouvert une enquête. Elle poursuit ses inves- tigations pour déterminer l’identité des auteurs qui, selon nos informations, avaient la tête recouverte d’une capuche. L’enquête avance. Dans leur travail, les enquêteurs n’ont pas pu s’appuyer sur la caméra de vidéo surveillance du Champ de Foire qui participe pourtant à la sécurité du site, puisqu’el- le ne fonctionnait pas. Peu avant les faits, elle a été mise hors service le temps d’assurer sa maintenance à la suite de laquelle elle n’a malencon- treusement pas été réacti- vée… La caméra de vidéosurveillan- ce ne fonctionnait pas.

Lucie et Chloé ont besoin d’aide pour financer un projet solidaire et sportif.

Les contacter : lecoloc4l.2013@gmail.com

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Les lumières de Noël en mode économie

JEUDI 6 DÉCEMBRE 2012 Les Horlogers fêtent La Saint Éloi à Villers-le-Lac - FRANCE 16h Visite accompagnée du Musée de la Montre Musée de la Montre - rue Pierre Bersot 18h Exposition « Defile du temps » - Stéphanie Guglielmetti Salle des Fêtes - route des Brenêts 19h Conférence

La cité mortuacienne renouvelle en totalité ses illu- minations de Noël. Plus beau, plus moderne et sur- tout beaucoup moins gourmand en énergie.

les animations mises en place pour Noël. C’est l’entreprise Bazaud Illuminations basée à L’Hôpital-du-Grosbois qui four-

tent des thématiques hivernales et festives : flocons de neige, ambiance ouatée… Noël prend un coup de jeune

L es Mortuaciens auront l’agréable surprise de découvrir le 1 er décembre leur cité dans son nouvel habit de lumiè- re. Après plus de 20 ans de bons et loyaux services, l’ancien cos- tume commençait à devenir obsolète et surtout très gour- mand en énergie. Sans compter

nira le nouveau dispo- sitif dont le montant s’élève à 34 000 euros hors taxes. Le choix du Made in France. L’ensemble comprend

à Morteau et répond désormais aux enjeux du développement durable. Sur le plan énergétique, il n’y a pas photo. “Cela va per-

Une économie de 1 800 euros par an.

la difficulté chronique de trou- ver des ampoules à incandes- cence utilisées dans les décors installés au centre-ville. Tout concourt donc au changement. Ce projet illustre aussi la volon- té de la municipalité de ren- forcer l’attractivité de la ville en période de fête. Une façon comme une autre d’accompagner

48 décors qui font tous appel à la technologie Led. Ces nou- velles illuminations mortua- ciennes sont de couleur blanche et jaune doré. Elles représen-

mettre de réaliser une économie de 1 800 euros par an en élec- tricité en sachant que ces illu- minations fonctionnent pendant une quarantaine de jours de 17 heures à 22 heures” , indi- quent les services techniques de la mairie. La puissance glo- bale des nouveaux décors est de 105 watts contre 2 500 watts aux installations précédentes. “Le changement nécessite un gros travail préparatoire effec- tué par les agents qui inter- viennent depuis novembre en ville.” Les anciens décors sont partis en recyclage.

« Les clefs de montres » - Yves Droz Salle des Fêtes - route des Brenêts

Entrée libre

musée de la montre - 6 rue Bersot - 25130 Villers-le-Lac

La révolution Led L es dernières évolutions de la technologie Led ont transformé en profondeur lʼactivité des sociétés spécialisées dans les illu- minations. “On est passé à 100 % Led depuis trois ans” , indique lʼentreprise Bazaud Illumina- tions de LʼHôpital-du-Grosbois. La technique des Led est utilisée depuis de nombreuses années dans lʼéquipement électronique et informatique. Limitée au départ à quelques couleurs : rouge,

vert, jaune, elle élargit désormais son spectre en intégrant notamment le blanc et le bleu. De quoi lui ouvrir de nouveaux horizons. “On dispose de toutes les couleurs nécessaires pour confec- tionner des illuminations de Noël.” Les avantages du Led sont multiples : plus de luminosité, faible consommation électrique, diver- sification des motifs et apparition de nouveaux effets. “Une guirlande Led avec 200 points lumi- neux ne consomme pas plus quʼune seule ampou- le à incandescence. En sachant aussi que le bilan énergétique lié à sa fabrication est équivalent.”

Le centre-ville de Morteau revêtira ses habits de Noël à partir du 1er décembre (photo D.R.).

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V A L D E M O R T E A U

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Église réformée

Les protestants croient au rapprochement Les paroisses de Morteau et de Pontarlier ne formeront bientôt plus qu’une seule entité alors que se concrétise la naissance de l’église protestante unie de France, communion luthérienne et réformée.

C hez les protestants com- me chez les catholiques, l’heure est à la mutua- lisation desmoyens. Les communautés n’ont guère d’autre choix, face à la crise des vocations et à la baisse du nombre de pra- tiquants. “Morteau et Pontarlier vont bientôt s’associer dans la paroisse du Haut-Doubs. Il s’agit d’abord d’un regroupement admi- nistratif. Chaque entité conser- vera son identité” , précise Jacques Pfahrer qui préside le conseil presbytéral de l’église réformée de Morteau. Le protestantisme n’a pas tou- jours été en odeur de sainteté dans cette terre de catholicisme qu’est le Haut-Doubs. La proxi- mité avec la Suisse plutôt favo- rable à la Réforme n’a rien arran- gé. En 1532, Guillaume Farel venu prêcher à Morteau fut trai- té de “ribaudaille hérétique” et chassé de la ville. Il revien- dra en 1570 et sera reconduit à coup de fourches par les femmes

Le temple de Morteau et la chapelle des Bassots à Villers ont été financés grâce aux dons de nombreux réformés suisses.

née aux huguenots de Villers est construite la même année en 1893. Le temple de Morteau a été rénové vers 1989 avec le sou- tien financier des églises pro- testantes suisses et françaises, sans oublier l’aide de la ville de Morteau. Car l’heure n’est plus aux clivages religieux. Les temps

du Villers. L’érection du temple tel que nous pouvons le voir aujourd’hui à Morteau s’explique par l’afflux important de familles suisses dans la cité horlogère à la fin du XX ème siècle. Henri Leiser dans son ouvrage “Morteau et envi- rons, d’hier à aujourd’hui” fait

sième dimanche du mois réunis- sent entre 15 et 20 personnes. Ils sont habituellement célébrés par le pasteur Édith Kessler- Heitz. “Quand elle n’est pas là, on sollicite un pasteur suisse.” A la différence de l’église catho- lique où tout est régi par le haut, la chaîne de décision chez les protestants part de la base. Le conseil presbytéral se réunit une fois par trimestre. Les observa- tions émises sont présentées lors du synode régional. Le même procédé se reproduit ensuite à destination du siège de l’église réformée de France basé rue de Clichy à Paris. L’année 2012 a été marquée par la création de l’Église Protestante Unie de France qui associe réformés et luthériens. “C’est une bonne cho- se car on est finalement très proches” , conclut Jacques Pfah- rer. F.C.

coïncider cette migra- tion avec le développe- ment de la chocolaterie Klaus. “C’est l’expansion d’une société suisse en France (Klaus) avec un

ont bien changé. Ceux qui hier étaient per- sécutés peuvent main- tenant enterrer leurs défunts en l’église catholique. “Le temple

Création de la paroisse du Haut-Doubs.

apport non négligeable de per- sonnel venu du Locle. Ces ouvriers et cadres étaient de reli- gion protestante et le Val de Mor- teau s’était toujours opposé au culte réformé. Ces nouveaux arri- vants n’avaient pas de lieu de prière dans la ville, d’où l’érection d’un petit temple non loin du complexe industriel.” La chapelle des Bassots desti-

est trop petit pour ce type d’événement” , poursuit Jacques Pfahrer. Autre signe tangible de réconciliation, les deux com- munautés organisent des réunions œcuméniques en com- mun. On recense aujourd’hui une cen- taine de protestants sur la paroisse de Morteau. Les cultes qui ont lieu le premier et troi-

Le temple de l’église réformée à été construit en 1893 à Morteau.

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V A L D E M O R T E A U

Comment préparer sereinement ma retraite tout en réduisant mes impôts?

Livre Le cinéma, sa raison d’écrire Ancien critique de cinéma, Didier Roth-Bettoni, originaire de Morteau, dédicacera le 1 er décembre à la librairie Rousseau son nouveau livre “Les plus beaux baisers du cinéma.”

une petite balade à travers des souvenirs d’émotions. Càd : Comment s’organise cet ouvrage ? D.R.-B : Les 150 baisers sélec- tionnés sont extraits pour la plu- part de films américains et fran- çais sur une période qui s’étale

toujours pu dénicher la bonne photo. Ce qui explique pourquoi on a parfois été contraint d’éliminer des films. Inverse- ment, d’autres auxquels on n’avait pas pensé immédiate- ment ont attiré l’attention car les photos étaient splendides. J’ai pris beaucoup de plaisir à

C’ est à dire : Pourquoi aborder ce thème très glamour ? Didier Roth-Bettoni : Je sou- haitais faire un livre qui symbo-

lise le cinéma et les relations intimes. J’ai privilégié un livre de photos pour faire fonctionner la nostalgie des gens sur des acteurs qu’ils aiment bien. C’est

des années 20 à aujour- d’hui. Le livre est struc- turé en 6 ou 7 parties : les baisers mythiques, torrides, transgressifs, amusants. Des choses s’imposaient d’elles- mêmes comme le baiser

faire ce livre. L’objectif, c’est de réveiller des souve- nirs. On joue sur cet- te fibre pour que cha- cun se reconnaisse. Au fil des pages, cer- tains se souviendront

“Ce sujet n’a jamais été traité sous forme de livre.”

emblématique qu’échangent Vivien Leigh et Clark Gable dans “Autant en emporte le vent”. Après avoir déterminé une pre- mière liste, il restait à se procu- rer les bonnes photos. Càd : De quelle manière avez- vous procédé ? D.R.-B : On a fonctionné avec un collectionneur qui avait des milliers de clichés. La sélection a nécessité des heures et des heures de travail. On a conçu un livre tout public qui se découvre comme un bon album de photos qu’on feuillette pour le plaisir. Càd : Existe-t-il des ouvrages similaires ? D.R.-B : Aussi surprenant soit- il, ce sujet n’a jamais été traité sous forme de livre. Càd : Certains baisers vous plaisent-ils plus que d’autres ? D.R.-B : Ce sont presque tous des coups de foudre. On n’a pas

peut-être de leur premier baiser échangé dans une salle obscure. Càd : A quand remonte cet- te attirance vers le cinéma ? D.R.-B : Adolescent, j’écrivais déjà des critiques dans le maga- zine Phosphore. Après mes études à Tours, j’ai travaillé dans le journalisme de cinéma pendant 20 ans à Paris. Puis je suis parti deux ans en Bretagne tenir une librairie. , je vis en Bourgogne. Càd : Vous exercez toujours dans la critique de films ? D.R.-B : Non. Aujourd’hui mon activité principale c’est écrire des beaux livres, des documen- taires en lien avec le cinéma. Je présenterai aussi à la librairie Rousseau, un livre sur le film La Boum et un autre sur le festival de Cannes. Càd : Avec toutes ces expé- riences, la passion du ciné-

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ma reste intacte ? D.R.-B : Je vois beaucoup moins de films qu’avant mais je me fais plaisir. Càd : Comment se porte selon vous le cinéma français ? D.R.-B : On observe une bon- ne fréquentation dans les salles. C’est plutôt bon signe. Plein de risques pèsent sur le cinéma fran-

çais qui réussit néanmoins à pro- poser une offre de qualité. Càd : Quels sont les films qui vous ont marqué cette année ? D.R.-B : Je citerai “Camille redouble”, un film à la drôle et très grave et “Promotheus” dans le registre de la grosse produc- tion américaine. Propos recueillis par F.C.

Didier Roth-Bettoni sera en dédicace le samedi 1 er décembre de 15h à 18h à la librairie Rousseau située au 15, Grande rue à Morteau.

Les Gras Une chaîne de solidarité autour du petit Mikaël L’association “Le monde de Mikaël” organise le 24 novembre à Morteau une présentation de la méthode des 3i administrée aux personnes souffrant de troubles autistiques.

L’ association “Le monde de Mikaël” organise le 24 novembre àMorteau une présentation de la méthode des 3i administrée aux personnes souffrant de troubles autistiques. À l’entendre rire aux éclats, à le voir se déplacer sans difficultés, on pourrait s’y méprendre.Mikaël,ce jeune autis- te de 6 ans, est en pleine forme. Sylvie Brec sa maman apprécie les progrès de son fils qui suit la méthode des 3i depuis février 2011. “Les résultats sont tangibles. Il communique, se tient à table, comprend les consignes. Il voca- lise “papa”, “maman”, se recon-

par le jeu, à la fois intensive, individuelle et interactive, appe- lée la méthode des 3i. Elle se rapproche alors de l’association Autisme Espoir Vers l’École ou A.E.V.E. qui accompagne les parents dans la mise en place de cette technique de stimula- tion très contraignante en ter- me de disponibilité. Dans le cas de Mikaël, elle mobilise cinq per- sonnes par jour du lundi matin au samedi après-midi. “On a lan- cé un appel à bénévoles en jan- vier 2011.” Cet événement a déclenché la naissance d’une chaîne de soli- darité très encourageante. Com-

naît dans le miroir alors qu’avant il était dans sa bulle et vivait dans son monde.” L’histoire de Mikaël est forcé- ment particulière comme son trouble autistique détecté à l’âge de 15 mois. Comportement signi- ficatif à la crèche, confirma- tion des troubles à l’hôpital de jour de Besançon, acceptation du handicap par les parents, les épreuves succèdent aux épreuves. “Le diagnostic est très difficile à entendre, se souvient Sylvie Brec. Puis on a cherché une méthode de guérison.” Par le biais d’une amie, la maman de Mikaël découvre la méthode

Sylvie Brec la maman et Rémi Pourchet le président de l’association le Monde de Mikaël à l’intérieur du petit jardin ludique en plein air mis à disposition du jeune autiste par la commune des Gras.

me la famille vivait dans une ferme peu accessible en hiver, la commune des Gras a mis à disposition une salle pour que chaque bénévole puisse accom-

L’exemple de Mikaël a été sui- vi par d’autres familles du Haut- Doubs qui forment maintenant un petit réseau d’échange d’expériences. La réunion d’information du 24 novembre organisée en présence de Cathe- rine de la Presle, directrice d’A.E.V.E., servira à faire mieux connaître et promouvoir la méthode 3i. Elle s’adresse aux professionnels et personnes du Haut-Doubs et de la Suisse voi- sine touchés ou concernés par l’autisme. Les bénévoles prêts à s’engager auprès de Mikaël peuvent joindre sa maman au 03 81 68 82 55 ou au 06 81 67 22 43.

didats notamment pour assurer des roulements pendant les vacances. Il suffit juste d’être dis- ponible, d’aimer le jeu et les enfants. On prend aussi en char-

plir facilement sa séance de stimulation avec l’enfant autiste. Nouvelle avancée au printemps 2011 avec la création de l’association le Monde de Mikaël. Sa finali- té : apporter un sou- tien moral, humain et

ge le défraiement d’une psychologue qui se déplace une fois par semaine aux Gras” observe Rémi Pourchet, le président. Comme Mikaël ne sup- portait plus l’école, décision a été prise de le déscolariser provi-

Les bénévoles prêts à s’engager peuvent joindre sa maman.

Mikaël, le jeune autiste de 6 ans, a retrouvé une certaine joie de vivre depuis

financier. “Cette structure regrou- pe aujourd’hui une soixantai- ne de bénévoles. On est toujours à la recherche de nouveaux can-

soirement le temps de le réadap- ter par la méthode des 3i. “Mon vœu le plus cher, c’est qu’il réin- tègre l’école” , confie sa maman.

qu’il suit la méthode 3i.

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V A L D E M O R T E A U

Loisirs Saison de ski : quoi de neuf cet hiver ? On attend la neige de pied ferme sur les sites nordiques et alpins du Val de Morteau prêts à accueillir le public à partir du premier week-end de décembre. Aperçu des nouveautés.

L a saison des sports d’hiver sur les hauteurs du Val de Morteau débute bien avant l’arrivée des pre- miers flocons. “On s’y prépare depuis juillet” , explique Sylvie Personeni de la communauté de communes du Val de Morteau qui gère l’alpin et le nordique sous le couvert de sa compéten- ce tourisme. Les tarifs 2011-2012 progressent très légèrement par rapport à la saison dernière. Le forfait alpin demi-journée enfant passe, par exemple, de 6 à 6,50 euros. Avec un forfait sai- son à 110 euros pour les adultes

et 62 euros pour les enfants, on reste dans une fourchette de prix largement abordable. “Signa- lons que le forfait journée alpin donne aussi l’accès gratuit aux pistes nordiques.” Autre bonne nouvelle, la cam- pagne de visites de grande ins- pection engagée depuis 5 ans arrive à son terme. Il ne restait plus qu’à changer le câble du téléski du Pralot et le tour est joué. Tous les téléskis seront révisés. “On change cet hiver le train de chenilles du dameur ski alpin, poursuit Sylvie Per- soneni en précisant, que “si la

du Meix Meusy, du Chauffaud et de la Bonade fonctionneront durant les vacances scolaires, en week-end et tous les mercredis. D’autres jours d’ouverture sont prévus en semaine. Peu de changements tarifaires à signaler en ski nordique. La

neige est là, on est prêt à ouvrir début décembre.” Toujours en alpin, la saison 2011- 2012 restera un bon cru. Avec 63 jours d’ouverture, il entre dans la moyenne des hivers plu- tôt bien enneigés. “On se situe encore dans une phase ascen-

carte saison massif du Jura augmente de 2 euros. Elle est dis- ponible à 92 euros avant de passer à

dante d’activité qui s’inverse en général tous les trois ans en fonction des conditions d’enneigement.” Une

Prêt à ouvrir début décembre.

vingtaine de saisonniers vien- dront renforcer l’équipe perma- nente de la communauté de com- munes dédiée à la neige. Les sites

102 euros à partir du 17 décembre. Originalité du Val de Morteau, c’est l’un des der- niers sites nordiques à propo- ser un forfait secteur. Cette spé- cificité s’explique par la position excentrée du Val de Morteau, en bout de chaîne de l’espace nor- dique jurassien. Il vous en coû- tera 50 euros jusqu’au 16 décembre puis 55 euros au- delà pour profiter de 80 km de pistes, sans compter la récipro- cité avec les domaines suisses des Ponts-de-Martel à La Bré- vine. L’accord passé avec Roman- die Ski de Fond inclut toujours l’accès au secteur de Pouillerel et son enneigement très pré- coce sur des pistes entre 1 100 m et 1 200 m d’altitude. Il existe d’autres offres promo- tionnelles, à l’exemple des for- faits adultes groupés minimum trois personnes au prix de 50 euros l’unité. “On a investi

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dans un nouveau dameur plus puissant qui interviendra sur les crêtes franco-suisses. Celui utilisé entre les Charmottes et Charopey sera transféré sur le secteur des Combes.” Le domaine alpin du Val de Mor- teau répond aux attentes d’une clientèle familiale. C’est la sta- tion de proximité par excellen- ce. “Pendant les vacances, il y a même une navette au départ de Montlebon à 13 heures qui

passe ensuite à Morteau et Vil- lers-le-Lac avant de monter au Meix Meusy. Elle effectue le tra- jet inverse à la fermeture des pistes. L’aller-retour coûte 2 euros. Ce service reste sous-utilisé” , déplore Sylvie Personeni. À noter au calendrier : les jour- nées ski de vitesse au Meix Meu- sy qui se dérouleront du 16 au 17 février en présence de Xavier Cousseau, le champion du Mon- de de la discipline en monoski.

Le téléski du Pralot a fait l’objet d’une grande révision

Publi-information Lapierre Transaction, l’efficacité d’une équipe Marlène Locatelli vient de prendre la direction des agences Lapierre Transaction de Morteau et de Charquemont. Elle est entourée d’une équipe de professionnels de l’immobilier qui proposent un service sur mesure à chacun de leur client.

P ascal Roussel, le fondateur de l’enseigne immobilière Lapier- re Transaction, vient de céder deux de ses agences à Marlè- ne Locatelli, une de ses fidèles colla- boratrices. Désormais, la jeune fem- me qui a dix ans d’expérience dans le domaine de l’immobilier, assure la gérance des agences de Morteau et de Charquemont qui emploient cinq per- sonnes. “Ensemble, nous formons une petite équipe qui connaît parfaitement le marché de l’immobilier dans le Haut- Doubs. Nous connaissons bien nos clients, acquéreurs ou vendeurs, aux- quels chaque négociateur apporte un accompagnement personnalisé tout au long de la transaction” précise Mar- lène Locatelli. Dans l’organisation, Anthony Duprez et Marlène Locatel- li sont en charge de la région de Char- quemont qui s’étend de Saint-Hippo- lyte au Russey. Le secteur de Mor- teau, Valdahon, Vercel et le Saugeais est couvert par Clotilde Mulot et Didier Dubourgeois. Le conseil et la précision sont dans la

culture de ces professionnels qui accor- dent une importance particulière à l’estimation d’un bien, une étape qui conditionne la réussite de la transac- tion. Mais Lapierre Transaction fait la différence grâce à une palette de services uniques qui la conforte dans son efficacité. “Nous avons par exemple un partenariat avec un groupe immo- bilier suisse. Cette enseigne nous recom-

Marlène Locatelli directrice, Anthony Duprez, Didier Dubourgeois et Clotilde Mulot, vous accueillent dans les agences Lapierre Transaction de Morteau et Charquemont.

garantie nouvel aménagé” qui est valable un an. En achetant un loge- ment ancien, un acquéreur n’est pas à l’abri d’une panne d’un des équi- pements de la maison. “Pendant un an, les agences Lapierre proposent gra- tuitement la garantie nouvel amé- nagé. Elle couvre la défaillance éven- tuelle des équipements essentiels au

du groupe Lapierre qui offre l’assurance d’une prise en charge per- sonnalisée à chacun de ses clients pour construire avec eux un projet immo- bilier sur mesure. Avant de vendre ou d’acheter un bien, prenez le temps de choisir votre agence. Choisissez Lapier- re plus que jamais le partenaire de votre bien.

fonctionnement de la maison comme par exemple le système de chauffage, volets roulants, éléments de cuisson etc... Cette solution gratuite et exclu- sive innoserve est proposée en accord avec Mondial Assistance (voir condi- tions en agence)” insiste Marlène Loca- telli. Ce service fait partie de l’éthique

mande des clients suisses qui cherchent un bien sur le Haut- Doubs” explique Mar- lène Locatelli. Ce par- tenariat est un plus pour les vendeurs qui profitent grâce à Lapierre Transaction d’un spectre de pros- pects élargi à la Suis- se. L’autre point fort pro- posé en exclusivité par cette enseigne s’adresse aux acqué- reurs. Il s’agit de “la

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P U B L I - I N F O S

Valde Morteau Noël Québécois Pour cette fin d’année 2012, l’association des commerçants et artisans de Morteau « Morteau votre ville » vous présente Noël Québécois. Les vitrines des commerçants se parent de lumière et de décors venus de nos cousins Québécois. A partir du 9 décembre, une patinoire de 160 m 2 installée sur la place de l’Hôtel de Ville vous accueillera autour de sa forêt Canadienne.

La place de l’Hôtel de Ville et ses animations sous la neige !

du 1 er au 31 décembre 2012

La joie de patiner pour les petits et les grands.

n° 3 : Vitrine Les joies de la neige : 1 déneigeuse + pelle à neige + tenue vestimentaire de neige… Pour retrouver le juste prix, tous les articles constituant les vitrines seront visibles chez vos commer- participants. Celles-ci seront exposées chez Cen- tury 21, rue de l’Helvétie du 1 er décem- bre jusqu’au 29 décembre. Le tirage au sort au lieu place de la mairie à 15h. le samedi 29 décembre.

Comment jouer ? 1/ Obtenez des tickets grâce à vos achats chez vos commerçants participants 2/ Remplissez une enveloppe avec 10 tickets 3/ Indiquez le Juste Prix de la vitrine de votre choix sur l'en- veloppe fournie 4/ Déposez l'enveloppe dans les urnes à votre disposition chez vos commerçants.

Pour animer votre fin d’année, Mor- teau Votre ville vous invite à jouer au grand jeu : LES 3 TABAROUETTES DE BELLES VITRINES Devinez le juste prix de chaque vitrine : n° 1 : Vitrine Québécoise : Voyages de 2 personnes à Québec + accessoires de voyages… n° 2 : Vitrine bien chez soi : 1 chambre de bébé +TV écran géant + accessoires de déco…

3 Vitrines de Rêve à Gagner !

À partir du 9 décembre

PATINOIRE de 160 m 2 CABANE GOURMANDE PRÉSENCE DU PÈRE NOËL

les dimanches 16 et 23 décembre

Animations

L’arrivée du Père-Noël au centre ville de Morteau Le Père Noëlarrivera en gare de Morteau

Les différentes associations spor- tives et musicales de Morteau vous invitent à venir déguster dans leur Cabane à sucre leurs différentes spécialités « Québec façon Haut- Doubs ».

Les magasins seront ouverts les dimanches 16 et 23 décembre de 14h à 18h. Autour de lapatinoire, deux nocturnes vous seront propo- sées les vendredis 21 et 28 décem- bre jusqu’à 21 h.MorteauVotreVille,

le dimanche 16 décembre à 15H25. Il regagnera son Tipi en calèche où il distribuera papillotes et friandises sur la place de l’Hôtel de Ville.

Différentes animations autour du Québec et de la nativité vous seront pro- posées pendant cette période. Le programme et les horaires d’ouverture de lapatinoire seront visi- bles sur le site www.val- commerces.com ainsi que chez vos commerçants à partir du 1 er décembre.

c’est une centaine de com- merçants et artisans qui se démarquent pour vous offrir un large choix d’idées cadeaux, de mode, beauté,

Magasins ouverts les dimanches 16 et 23 décembre

déco, restaura- tion … tout pour demerveilleuses fêtes.

www.val-commerces.com

Un grand Merci à tous nos partenaires

Le 9 décembre à 11 h inauguration de la patinoire. Venez nombreux !