Journal C'est à Dire 182 - Novembre 2012

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Balossi Marguet Électricité déménage

zone des Fritillaires Vide depuis quatre ans, l’ancien bâtiment industriel Dion retrouve une seconde vie. Il est désormais occupé par la société Balossi Marguet qui l’a entièrement rénové avant de s’y installer début novembre.

L’ entreprise Balossi Mar- guet a quitté la rue duBief àMorteau pour s’installer un peu plus loin dans la zone d’activité des Fritillaires. Début novembre, elle a emménagé dans l’ancien bâtiment industriel du groupe Dion dont elle est désor- mais propriétaire et qu’elle a entièrement rénové. Pour Ber- trand Journot, le gérant-asso- cié de Balossi Marguet, ces locaux vides depuis quatre ans repré- sentent une opportunité réelle qui répond aux besoins de déve- loppement de l’entreprise d’électricité. “C’est le manque de place qui nous a poussés à démé- nager. Les locaux rue du Bief étaient conçus pour une dizaine de salariés. Or nous sommes 23 aujourd’hui. Nous disposons maintenant de 1 300 mètres car- rés de plain-pied. Ici les condi- tions de travail sont meilleures pour les collaborateurs. Ils ont à leur disposition un vestiaire, mais également une salle de repos” explique l’entrepreneur qui tenait à rester à Morteau. Par ailleurs, Balossi Marguet va pouvoir donner de l’ampleur à d’autres services comme la logistique et le bureau d’étude

pour augmenter encore la qua- lité de sa prestation. Cette socié- té intervient principalement pour le compte de collectivités et d’entreprises industrielles. Son champ de compétence va de l’intervention sur les lignes moyenne tension à l’installation électrique complète d’un bâti- ment en passant par la détec- tion incendie ou les réseaux télé- phoniques. “Nous avons égale- ment un marché avec E.D.F. qui nous délègue sur les réseaux tous les branchements entre un bâti- ment et la limite de propriété” indique Bertrand Journot. Pour cette activité spécifique de bran- chement E.D.F., Balossi Mar- guet Électricité se déplace sur toute la bande frontalière de Mouthe à Saint-Hippolyte. Pour le reste, sa clientèle industriel- le et tertiaire se situe dans un rayon d’une soixantaine de kilo- mètres autour de Morteau. “La force de notre structure est qu’elle est souple et réactive.” C’est dans cet esprit d’efficacité que Balossi Marguet a repris la société Mougin Bobinage aux Fins il y a un an et demi qui emploie quatre personnes. Ses compétences dans la réparation

Bertrand Journot, gérant-associé de la société Balossi Marguet devant le nouveau siège de l’entreprise.

et la vente de moteurs élec- triques et de matériel électro- portatif sont complémentaires du savoir-faire de Balossi Mar- guet. Les énergies renouvelables sont une autre voie de dévelop- pement. “Nous nous spécialisons dans le photovoltaïque et la pose de systèmes éoliens, deux cré- neaux porteurs au regard de l’augmentation des coûts de

l’électricité” termine le gérant- associé. Depuis sa création en 1972, l’entreprise Balossi Marguet n’a pas cessé de croître. Ce démé- nagement dans la zone des Fri- tillaires marque une nouvelle évolution l’année où elle fête ses quarante ans. T.C.

Burgunder investit dans un nouveau toit Grand’Combe-Chateleu

L’entreprise spécialisée dans les toitures ter- rasses se dote d’un bâtiment de 525 m 2 en cours de réalisation dans la plaine des Saules.

met de procéder facilement à des extensions. L’emplacement de la plaine des Saules impo- sait d’enterrer une partie de la ligne moyenne tension qui pas- sait juste au-dessus. Ce bâtiment de 525 m 2 servira de dépôt de stockage et abri- tera les locaux administratifs. “On va pouvoir regrouper du matériel dispersé sur plusieurs sites” , explique David Bur- gunder qui compte bien prendre

tionnelle par souci de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier.” L’expérience aidant, la maison Burgunder a acquis un vrai savoir-faire dans sa spécialité. Ce qui lui vaut de pouvoir riva- liser avec des entreprises d’envergure nationale sur le marché de la toiture terrasse. “Cette technique n’a pas toujours bonne presse. Le résultat n’est pas au rendez-vous quand le tra-

C’ est un projet de longue haleine qui se concrétise depuis quelques semaines à la sortie de Grand’Combe-Cha- teleu en direction des Gras. Cinq années se sont déroulées entre la prospection foncière, les for- malités administratives et les premiers coups de pioche. “On commençait à se sentir à l’étroit à Grand’Combe. Et même avec ce nouveau local, on sera enco- re juste” , explique David Bur- gunder qui a repris en 1998 l’entreprise familiale. Après avoir trouvé une parcelle dans la plaine des Saules, celui qui dirige aujourd’hui une équi- pe de six salariés a fait le choix d’un bâtiment métallique en kit, fourni et monté par une entreprise du sud-ouest de la France. “On avait pris cette option en vue d’effectuer nous- mêmes une partie des travaux. Mais on est débordé” , poursuit l’entrepreneur qui apprécie aus- si le volet modulable de ce type de construction. Cet atout per- De la polyvalence dans la couverture 1977 : création de lʼentreprise par André Burgunder qui sʼinstalle au sous-sol de la mai- son parentale. Lʼartisan inter- vient principalement en chauf- fage-sanitaire. 1984 : lʼentrepreneur construit un nouvel atelier rue du Beu- gnon. 1998 : son fils David prend le relais et oriente lʼactivité en couverture-zinguerie avant de se spécialiser peu à peu dans lʼétanchéité toiture-terrasse.

possession de son nou- veau bâtiment en 2013. Après le chauffage sanitaire et la couver- ture-zinguerie, l’entreprise s’est diver-

vail est mal exécuté. Ici, plus qu’ailleurs, c’est pri- mordial de soigner la pose” , concède David Burgunder. S’il peine parfois à trou-

Le marché de la toiture terrasse.

sifiée avec une certaine réus- site dans la toiture terrasse. “Cela représente aujourd’hui 90 % de l’activité. On intervient principalement sur de gros chantiers à Besançon, Montbé- liard ou Pontarlier au service des particuliers et sur des mar- chés publics. On continue à fai- re un peu de chauffage-sanitai- re et de la couverture tradi-

ver et à fidéliser son personnel, l’entrepreneur reconnaît qu’il peut aussi s’appuyer sur la répu- tation horlogère du Haut-Doubs, gage de qualité incontestable. “On a trouvé notre place sur ce créneau et on souhaite pour- suivre avec la volonté de se déve- lopper de façon mesurée et struc- turée.” F.C.

8, Pl. Carnot MORTEAU 03 81 43 28 65

Prêt-à-porter féminin

Prêt-à-porter féminin/masculin

2, rue de la Gare MORTEAU 03 81 67 17 80

“On va pouvoir regrouper du matériel dispersé sur plusieurs sites”, explique David Burgunder.

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