Journal C'est à Dire 182 - Novembre 2012

26

P L A T E A U D E M A Î C H E

Certains se souviennent avoir dansé à “La Nuit des Temps” puis au “Rolls Club”. Presque 25 ans plus tard, un projet de création de boîte de nuit a été déposé sur le bureau du maire qui ne voit pas d’inconvénient à accueillir cette activité sur la zone des Butiques. Encore faut-il avoir les autorisations et les financements. Le Russey Le retour d’une boîte de nuit ?

L es nostalgiques se sou- viennent avoir embras- sé pour la première fois de leur vie une jeune fem- me sur la piste de danse de La Nuit des Temps… ou connu leur premier râteau. Ce nom, c’était celui de l’ancienne boîte de nuit

ouvert aux plus de 25 ans. Déjà sollicité il y a deux ans par une autre personne qui voulait créer un établissement similaire, le conseil municipal avait donné son accord de principe pour qu’une boîte de nuit s’implante sur le territoire communal. Le

Le bruit, les habitants ne l’entendront pas si d’aventure une boîte venait à s’implanter ici. “Cette activité nocturne pour- rait cohabiter assez bien avec les activités diurnes” poursuit-il. L’édile estime que les parkings, en nombre, permettraient d’assurer un stationnement sécu- risé. Quant au potentiel de clien- tèle, il a semble-t-il été évalué par l’entrepreneur domicilié à Vercel et serait assez fourni pour faire vivre ce type d’activité. Souvent annoncée, rarement

Un entrepreneur a rencontré le conseil municipal du Russey dans l’idée d’ouvrir une boîte de nuit dans la commune.

qui a fait danser des hommes et des femmes au Russey avant de s’appeler le “Rolls Club”. Depuis vingt-cinq ans, plus rien. L’ancienne ferme trans- formée en piste de danse dans le quartier du Bécué

projet n’a jamais abou- ti. Qu’en sera-t-il pour celui-ci ? Seul l’entrepreneur peut répondre, sachant que les autorisations admi- nistratives deviennent délicates à obtenir, Pon-

concrétisée, la création de dis- cothèque est un sujet délicat. La faute à la conjoncture : “Les dif- ficultés du secteur ne cessent de s’accentuer sous l’effet de la bais- se de fréquentation des établis-

dicat national des discothèques, remonté par l’annonce de la bais- se du taux S.A.C.E.M. perçu. La boule à facettes ne brille pas encore au Russey… E.Ch.

sements (15 à 20 % selon les régions) et du durcissement de la réglementation en matière de nuisances sonores qui a touché très durement les établissements de centre-ville” témoigne le syn-

“En face de la caserne des pompiers.”

ne délivre donc plus de sons depuis belle lurettemais Le Russey pour- rait résonner à nouveau de la musique sortie des amplis et table de mixage. Un habitant de Vercel a en effet déposé en mairie un projet de création de discothèque. Contac- té par nos soins, ce dernier n’a pas souhaité en dire plus, pré- férant finaliser son projet avant de l’évoquer. Il a tout de même pu exposer son désir de s’installer dans le Haut-Doubs à l’ensemble du conseil municipal qui l’a écou- té. C’était avant les vacances d’été. Dans les grandes lignes, il sem- blerait que le complexe serait

tarlier pourrait le confirmer, elle qui attend toujours sa boîte de nuit en centre-ville. Quant aux “financements bancaires, ils se restreignent pour nos activi- tés” témoigne un responsable de discothèque. La mairie du Russey n’est en tout cas pas opposée à disposer de ce genre de service : “Nous avions déjà eu ce genre de réflexion lorsque nous avions été sollicités par le premier projet. Le conseil estime qu’une disco- thèque à une place économique ici, qu’elle pourrait se situer dans la zone des Butiques, en face de la caserne des pompiers” explique le maire Gilles Robert.

Environnement

Les poubelles sous haute surveillance

Depuis quelques mois, les habitants du pays de Maîche sont surveillés. En cause, l’attitude de certains envers l’environnement. Un agent de police de la communauté de communes a pour mission de traquer dépôts sau- vages d’ordures ménagères, brûlages intempestifs et tout manque de civisme en la matière.

“M on rôle est de lutter contre les dépôts sauvages et de

faire respecter le règlement sani- taire départemental qui inter- dit notamment de brûler les déchets verts ou ménagers” explique Gérard Blanc dont le poste d’agent de police est réparti à part égale entre la mairie de Maîche et la com- munauté de communes. Une volonté de mettre un terme à des habitudes condamnables et qui d’ailleurs à un moment ou un autre le seront comme le précise le fonctionnaire : “J’ai bien entendu le pouvoir de ver- baliser mais dans un premier temps je vais informer…” Pré- venir avant de sévir. Alors, Gérard Blanc sillonne les rues et chemins des villes

À la déchetterie, le policier et le personnel veillent au bon respect du règlement.

pour retrouver le fautif. Soit la personne qui l’a alerté a vu le dépositaire indélicat et donne son nom ou son immatricula- tion, soit il ouvre les sacs pour rechercher un éventuel docu-

mune.” La sanction existe bien entendu même si pour l’instant, le temps que la population pren- ne connaissance de sa présen- ce, Gérard Blanc a préféré infor- mer, sensibiliser. “La verbali- sation peut aller de la simple contravention avec en plus fac- turation des frais d’enlèvement à la convocation au tribunal en cas de flagrant délit qui s’accompagnera d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.” Faut-il voir un lien entre ces faits et la mise en place de la redevance incitative qui pous- serait les contribuables à dimi- nuer leur volume de poubelles ? “Non, ce n’est pas du tout évi- dent. Je parlerais plutôt de négligence ou de désintérêt pour la nature” tempère-t-il. Et attention, sa mission ne s’arrête pas là. Outre les dépôts sauvages, ceux effectués au pied des conteneurs à verre ou enco- re le fait de brûler ses déchets verts ou de s’en débarrasser ici ou là, le policier intervient éga- lement à la déchetterie de Maîche où certaines attitudes sont à proscrire : “Il est for- mellement interdit d’y faire de la récupération de bois ou de toute autre chose. On voit même parfois des gens monter sur les bennes, c’est très dangereux !” Qu’on se le dise, les carnets à souche sont prêts à être dégai- nés ! D.A.

et villages du pla- teau à la recherche de sites souillés. Aucun recoin des 19 communes du ter- ritoire ne lui échap-

ment avec un nom, voire un détail pou- vant le mettre sur une piste. L’investigation lan- cée, le policier pro-

Après l’information, la verbalisation.

pe, d’autant que souvent, il ne se déplace pas par hasard : “Je suis régulièrement appelé par des particuliers qui décou- vrent un dépôt sauvage” préci- se-t-il. Dès lors, il se met en quête d’éléments de preuves

cède également au ramassa- ge des ordures pour faire à nou- veau place nette et ne pas don- ner des idées à d’autres. “À chaque intervention je prends des photos et je fais un comp- te rendu régulier à chaque com-

RECRUTEMENT

AGENCE DE PONTARLIER dansle cadre de notre développement NOUS RECHERCHONS pour PONTARLIER et ses environs un ou une CHARGÉ(E) DE MISSION Vous serez en charge de promouvoir et de vendre des produits d’assurance SWISSLIFE spécifiques, à la retraite, aux placements, à la prévoyance, à la santé auprès de professionnels et de particuliers. Prospection plus fidélisation du portefeuille . Merci d’adresser votre CV : A l’attention de messieurs BRISEBARD et AMADRY AGENCE SWISSLIFE - 1 rue Colin 25300 PONTARLIER

Gérard Blanc n’hésite pas à fouiller pour trouver des indices.

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker