Journal C'est à Dire 179 - Septembre 2012

Le journal gratuit du Haut-Doubs

style limitée à (1) : 1 500 ; (2) : 2 500 ; (3) : 1000 véhicules. *Ouverture le dimanche selon autorisations préfectorales.

308 : (1), 3008 : (2), 5008 : (3). Consom- mation mixe (en l/100 km) : (1) : 4,2 ; (2) : 5 ; (3) : 5,2. Emissions de CO2 (en g/km) : (1) : 110 ; (2) : 130 ; (3) : 135. Série

avec jantes alliage,

peinture métallisée,

aide au stationnement

arrière, régulateur/limi- teur de vitesse...

3 septembre 2012 N° 179

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

EMPLOI EN SUISSE

LES SECTEURS QUI RECRUTENT

S O M M A I R E

Partis sans laisser d’adresse… L’hôtel Bellevue à Montlebon a fermé ses portes. Les gérants sont partis, abandonnant derrière eux une série de dettes. La plus importante avoisine- rait les 30 000 euros. (page 4) Les éclusées font des vagues. Les lâchers de barrages sur le Doubs franco-suisse font à nouveau polémique. Les pêcheurs dénoncent les effets dévastateurs de ces éclusées. (page 28) Une jeune capitaine à la barre. À la tête des Transports Idoux aux Fins, Cécilia Dioley, 29 ans. Née “au milieu des camions”, elle est une des plus jeunes dirigeantes de Franche-Comté. (page 37) 400 emplois aux Brenets. Les habitants des Brenets se sont prononcés favo- rablement à l’arrivée de l’entreprise Cartier qui prévoit de créer une manufacture pour la joaillerie. 400 emplois à la clé. (page 40)

(Le dossier en pages 21 à 26)

R E T O U R S U R I N F O

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ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le Conseil général attentif au projet de route d’Albert Rognon

École de Cernay-l’Église : le combat continue

Modèle Nos grands dirigeants européens sont-ils déjà venus voir ce qui se passait dans ce petit pays limi- trophe à la France qui semble une île au milieu de la tempête, la Suis- se ? Isolée, mais loin d’être per- due. Les grands pontes de l’économie - et pourquoi pas son ministre, voisin du Pays de Mont- béliard Pierre Moscovici - se sont- ils déjà penchés sur le cas suisse ? Comment ne s’étonnent-ils pas que ce petit pays, qui s’est lui- même écarté de toute idée d’intégration à l’Union Européen- ne fasse mieux que surnager alors que ses grands voisins de l’Union sombrent l’un après l’autre ? Alors que l’on cherche à réinventer des recettes du passé, ce petit voisin que l’on s’amuse à toiser, avan- ce. Un exemple tout proche : la commune des Brenets vient de confirmer l’implantation prochaine d’un nouveau site Cartier sur son territoire, avec 400 salariés, dont 60% de frontaliers ! Le pompon, c’est que des manifestations ont eu lieu et des pétitions ont circu- lé dans la bourgade pour empê- cher que ce projet voie le jour. Autre mentalité… Chez nous, pendant que l’on se lamente sur les nou- veaux chiffres du chômage en haus- se - ministre du redressement pro- ductif ou pas -, quelle mesure prend- on à peine arrivé au pouvoir au début de l’été ? L’allongement immédiat des vacances de la Tous- saint à quinze jours... Quel signal ! Nous sommes ici privilégiés dans le Haut-Doubs car nous avons la chance de pouvoir regarder avan- cer deux modèles économiques différents en parallèle, l’un qui caho- te et hoquette tandis que l’autre semble rouler sur du velours et dont nous tirons parti grâce au savoir- faire d’une main-d’œuvre françai- se qui chaque jour vient gonfler les effectifs salariés des usines suisses. Tant mieux, car tout le monde y gagne. Et ce n’est sans doute pas fini. La Convention patronale de l'industrie horlogère suisse présente le 5 septembre ses prévisions en termes de besoins de main-d’œuvre d’ici 2016. Dans le même temps, les grandes marques horlogères annoncent plusieurs centaines de nouveaux emplois sur l’Arc juras- sien dans les prochaines années. Là-bas, point de 35 heures ni de retraite à 60 ans. Faut-il y voir une relation de cause à effet ? Même si on a tendance à toujours voir l’herbe plus verte dans le champ du voi- sin, on ne peut s’empêcher de pen- ser que le modèle économique suis- se est un peu mieux organisé que la plupart de ses voisins européens. M.le ministre Moscovici, en voisin, qu’attendez-vous pour venir y pio- cher quelques idées ? Jean-François Hauser

L a décision de lʼinspection dʼacadémie du 6 mai 2011 de supprimer le poste dʼenseignant à Cernay-lʼÉglise, et par voie de conséquence lʼécole du village, nʼen finit pas dʼêtre contestée. Sur le fond, lʼassociation “écoles et territoires” avait sou- levé les problèmes liés aux trans- ports et mis en avant les chiffres prévisionnels avec à très court terme 20 à 25 élèves potentiels. Pour lʼinspection, aucun argument nʼa été retenu, Maîche étant à 3 km, le service public nʼest pas interrompu selon les autorités. Les défenseurs de lʼécole, avec à leur tête Jean-Michel Bessot, ont également évoqué les pro- blèmes de procédure et de consul- tations, insistant sur des ferme- tures de classes décidées glo- balement et non au cas par cas. Devant le tribunal administratif en mai dernier, le rapporteur public avait dʼailleurs demandé

lʼannulation de la décision de lʼinspection. Un coup de semon- ce dʼautant plus encourageant pour Cernay-lʼÉglise que dans une très grande majorité des cas, ces avis sont suivis par le tribu- nal. Et pourtant. Le 21 juin, le tribunal a rejeté la requête et les vices évoqués. Lʼinspection nʼétait même pas représentée à lʼaudience. Elle a pourtant emporté cette première manche. Quʼà cela ne tienne. Sûre de ses arguments et confortée par lʼavis du rapporteur public, lʼassociation poursuit le combat en portant lʼaffaire devant la cour administrative dʼappel de Nancy. Un combat à la fois pour le vil- lage mais aussi pour que désor- mais, lʼinspection dʼacadémie res- pecte les procédures à la lettre. En cas de victoire, la commune aurait alors la possibilité de rede- mander une ouverture de poste pour son école.

C onseiller général du can- ton de Morteau, Albert Rognon est favorable à la continuation de la route des Microtechniques dont un des tronçons prioritaires à réaliser selon lui est une liaison les Fins- Villers-le-Lac. Elle permettrait de renforcer l’axe Besançon- Neuchâtel et d’absorber le tra- fic frontalier qui congestionne les rues de Morteau aux heures de pointe (25 000 véhicules par jour). La situation ne va pas s’arranger au regard des pers- pectives d’emplois annoncées par nos voisins suisses (Cartier envisage de construire une manufacture aux Brenets où travailleront 400 personnes dont 60 % de frontaliers). L’élu qui travaille sur ce dossier depuis plusieurs mois a défini un format de route et un tra- cé. Il s’agirait d’aménager non

La liaison Les Fins- Villers-le-Lac par la nouvelle route ferait 6 kilomètres.

pas une 2 x 2 voies comme cela avait été envisagé initialement dans un projet présenté il y a plus vingt ans et abandonné depuis, mais une 2 x 1 voie avec deux créneaux de dépasse- ment. La liaison rapide de 6 kilo- mètres partirait de la piscine des Fins, filerait en direction du communal des Frenelots, tour- nerait dans le Bois du Geay avant de descendre raisonna- blement en direction du lieu-dit les Combottes à Villers-le-Lac. Le Conseil général du Doubs porte un intérêt au projet défen-

du par Albert Rognon, conseiller général d’opposition. Le président Claude Jeanne- rot (P.S.) a expliqué que le Département allait “étudier toutes les pistes de ce dossier dont celle proposée par Albert Rognon.” L’inconnue qui scel- lera sans doute l’avenir d’un tel chantier est son coût que le conseiller général du can- ton de Morteau estime à moins de 30 millions d’euros. Des études permettraient de dire si cette somme est cohéren- te. Affaire à suivre.

La cour d’école est pour l’instant totalement déserte.

Il porte plainte

contre Bonnétage

L’ édition de mai de votre mensuel révélait les nom- breux accidents matériels à l’entrée du village de Bonné- tage, sur la R.D. 437 sous le titre “Le village devenu la poule aux œufs d’or des garagistes”. Éri- gée pour réduire la vitesse des automobiles trop rapides sur ce tronçon situé en agglomération, la chicane a causé de nombreux accrochages sur un trottoir jugé trop haut et une voie trop étroi- te. C’est ce qui est arrivé à la famille Cupillard de Courtefon- taine. Le pneu de la voiture n’a pas survécu au choc. L’automobiliste qui jugeait ce mobilier urbain non matérialisé par des panneaux signalétiques a porté plainte contre la mairie de Bonnétage à la brigade de gendarmerie de Maîche. Actuel- lement, il recherche des témoins oculaires ainsi que d’autres per- sonnes à qui la même mésaven- ture est arrivée (pour le contac- ter : 06 88 24 93 08). Le maire de Bonnétage André Guillaume annonce que des tra-

vaux d’élargissement t sont pré- vus d’ici le début de l’automne : “Comme me l’a soutenu le pro- cureur de la République, chacun doit être maître de son véhicu- le. Si on passe à 50 km/h, il n’y a pas de problème, dit le maire. Le but est de faire ralentir. Des tra- vaux d’élargissement sont néan- moins prévus.” Pour les auto- mobilistes, il y a peu de chances que leur requête aboutisse. À suivre.

est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2012 Crédits photos : C’est à dire, A.P.P.A.T., Évolution, Poker, Pompiers Gilley.

De nouveaux travaux pour l’entrée de Bonnétage après les nombreux accrochages au niveau de la chicane.

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V A L D E M O R T E A U

Montlebon

Les gérants de l’hôtel Bellevue ont laissé des casseroles

L’hôtel-restaurant Bellevue à Montlebon a fait l’objet d’une liquidation judiciaire le 18 juin. Les gérants ont mis la clef sous la porte et lais- sé derrière eux des dettes.

bunal de Commerce de Besan- çon a prononcé sa liquidation judiciaire. Les gérants qui avaient investi dans des cui- sines flambant neuves à leur arrivée en 2004 ont mis la clef sous la porte. Ils sont partis sans prévenir et sans laisser d’adresse. “On reçoit des coups de fil de professionnels du tou- risme qui veulent envoyer des groupes et qui s’interrogent car

ils n’arrivent pas à joindre l’hôtel” remarque le secrétariat de la maire de Montlebon qui se charge d’expliquer que l’établissement est fermé. “En plus, la Descente d’Alpage se pré- pare et des gens vont chercher un pied-à-terre sur le village pour se loger.” Ils pourront tou- jours se présenter, mais ils se casseront le nez contre la por- te. La fermeture de l’hôtel a jeté la consternation dans le Val de Morteau. Les gérants ont aban- donné derrière eux des dettes, laissant ici et là des ardoises dont la plus importante avoisi- ne les 30 000 euros selon nos informations. Plusieurs com- merçants qui fournissaient l’hôtel-restaurant se retrouvent avec des factures impayées. L’impayé atteindrait les 8 000 euros pour l’un d’eux. Les professionnels ne sont pas les seuls à râler. Un client de l’hôtel a déposé une réclama- tion. Régulièrement en dépla- cement à l’étranger, il occupait une chambre dans cet établis- sement dès qu’il revenait à Montlebon. Pendant son absen- ce, il y laissait ses effets per- sonnels. “J’ai toutes mes affaires là-bas” peste ce Monsieur, furi-

“L e numéro que vous avez composé n’est pas attribué.” Inutile d’insister,

même la ligne téléphonique de l’Hôtel Bellevue a été coupée. L’établissement est fermé depuis le 18 juin, date à laquelle le Tri-

bard que le gérant n’ait même pas pris la peine de l’informer de la situation. Le comble et que malgré la main courante qu’il a déposée à la gendarmerie, il n’a toujours pas pu récu- pérer ce qui lui apparte- nait. La liquidation judi- ciaire interdit à quiconque de s’introduire dans le bâti- ment. “Je suis allé voir un huis- sier qui m’a demandé d’écrire au mandataire judiciaire, lequel

a le pouvoir de procéder à la res- titution de mes affaires. J’ai fait toutes les démarches et je n’ai aucune nouvelle” déplore le client qui a dû se résoudre à racheter

les effets qui lui man- quaient avant de repartir en voyage. À Montlebon, le fonds de commerce est à

Une ardoise de 30 000 euros.

vendre et les salariés attendent leurs indemnités de licencie- ment.

L’hôtel-restaurant Bellevue avait été placé en redressement judiciaireen2008.

Péquignet entrevoit le bout du tunnel Laurent Katz et Philippe Spruch : ce duo de choc a l’intention de redresser l’entreprise Péquignet. Les nouveaux actionnaires sont disposés à injecter plusieurs millions d’euros dans la société horlogère. Morteau

C et été, le Tribunal de Com- merce de Besançon a validé le plan de continuation de l’entreprise Péquignet àMor- teau. Placée en redressement judiciaire auprintemps dernier,elle entre- voit le bout du tunnel grâce à l’arrivée de deux nouveaux actionnaires, Philippe Spruchqui estmajoritaire et LaurentKatz qui devient président du directoire de Péquignet.Sur lepapier,leduo est gagnant.

Si Philippe Spruch bénéficie d’autant de réussite dans cette affaire qu’il en eu jusqu’à présent, alors l’entreprise horlogère est promise à un bel ave- nir. Cet homme est à l’origine d’une véritable success story . Il est le co-fon- dateur de LaCie, une société françai- se spécialisée dans la fabrication de périphériques de stockage (disques durs externes). Elle a été rachetée au mois de mai par l’américain Sea-

gate. Ce n’est donc pas un hasard si Philippe Spruch figure dans le classe- ment des 500 plus grosses fortunes de France de la high-tech . Son partenai- re, Laurent Katz, ingénieur d’affaire et administrateur de LaCie, va tenir la barre de Péquignet. Les nouveaux actionnaires vont devoir procéder par étape pour redresser l’entreprise de montres qui a non seu- lement des difficultés financières, mais

Philippe Spruch, le repreneur, fait partie des plus grosses fortunes de France (photo D.R.).

qui a perdu par ailleurs du crédit auprès des distributeurs français. Ils devront étudier une stratégie commerciale pour que la marque trouve sa place, y com- pris à l’étranger, et bénéficie d’une vraie crédibilité. L’argent, “c’est de qui manque le plus à l’entreprise” a expliqué Lau- rent Katz interrogé par nos confrères de France 3. Les nouveaux associés

tenaires comptent mettre en place pour produire le calibre royal. Vont-ils concré- tiser le projet de Didier Leibundgut de créer une manufacture à Morteau ? Cette décision impliquerait d’investir dans un outil de production néces- saire à la fabrication d’au moins une partie des pièces du mouvement. S’il est réel, ce projet de manufactu-

vont injecter plusieurs millions d’euros (on ne sait pas préci- sément combien) pour éponger les dettes de Péquignet (elles avoisineraient les 8 millions

re se construira sur le long ter- me. Dans l’immédiat, la prio- rité pour les nouveaux action- naires est de pérenniser les 47 emplois de chez Péquignet.

Quid de la manu- facture ?

d’euros selon nos informations). Ils res- tera à financer la relance de la marque qui a tout misé sur son calibre royal. Contacté par nos soins, ni Laurent Katz, ni Philippe Spruch n’a donné sui- te à nos sollicitations à ce jour. Une question est encore en suspens, celle de la stratégie industrielle que les par-

L’ancienne direction devrait également rester en place. Le 3 septembre, le Tri- bunal de Commerce devait se prononcer sur l’homologation du plan de redres- sement de Péquignet, qui fixe les for- malités de remboursement de la det- te de l’entreprise. T.C.

L’entreprise Péquignet peut être promise à un bel avenir si Philippe Spruch réussit dans cette entreprise comme il a réussi jusqu’à présent dans les affaires.

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V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac

Pas touche à la fouine Environnement Le petit mustélidé disparaît au même titre que l’étourneau sansonnet de la liste des espèces nuisibles du Doubs, au grand dam des chasseurs et des piégeurs.

Les médecins s’installeront

tir les vieux pièges à mâchoires ou utiliser les appâts empoi- sonnés. Avant de mourir, un ani- mal empoisonné cherchera à boi- re par tous les moyens. Il retour- nera à l’eau avec les risques de pollution induits par ce com- portement instinctif.” Avant la publication du fameux arrêté, le piégeur pontissalien effectuait entre 60 et 70 inter- ventions annuelles. En priorité sur des fouines qui causaient de gros dégâts dans les combles notamment. “Le piégeage s’inscrit dans un cadre bien réglementé. Il est interdit d’utiliser des pièges mortels. Les fouines sont le plus souvent capturées dans des cages inspectées régulièrement.” La fédération du Doubs fait aus- si le forcing pour que la martre soit réintroduite dans la liste des nuisibles dont elle a été reti- rée il y a quelques années. “Quand les populations de cam- pagnols déclinent, la martre, comme le renard, reporte sa pré- dation sur d’autres animaux dont le grand tétras” , argumente Pierre Feuvrier. Tous ne partagent pas, on s’en doute, cet avis qui s’appuie sur une étude scientifique réali- sée dans les années 80. Tout individu surpris en flagrant délit de piégeage de fouine se met sous le coup d’une infraction de 5 ème catégorie. Montant de l’amende : au minimum 135 euros, sachant que la facture s’élevera à plusieurs milliers d’euros si l’animal est tué.

au-dessus du musée

E nfin. Les médecins de Vil- lers-le-Lac sont enfin fixés sur leur sort. Ce n’est pas à la place de l’ancien casino qu’ils s’installeront, ni même dans l’ancien bâtiment des douanes où le projet était pourtant bien avancé. Finalement, un accord a été trouvé avec la mairie de Vil- lers-le-Lac pour que les profes- sionnels de santé s’installent au premier étage de l’ancienne usi- ne Herma, devenue plus tard Claude Hélier. Depuis l’arrêt des fabriques de montres, le rez-de- chaussée de ce vaste bâtiment avait été transformé en musée Après plusieurs pistes fina- lement abandonnées, le long feuilleton du démé- nagement du cabinet médi- cal va bientôt aboutir. Les médecins s’installeront dans l’ancienne usine Herma.

L’ arrêté ministériel fixant la liste des espèces nui- sibles par département est sorte le 18 août au journal officiel. La fouine et l’étourneau sansonnet sortent du classement. Trois espèces seulement sont maintenues : le renard, le cor- beau freu et la corneille noire. “Aucune de nos remarques n’a

2015. “A chaque fois qu’on nous sollicitera pour un problème avec la fouine, on enverra la deman- de de piégeage aux services de l’Etat.” La fédération avait invi- té ses adhérents à se mobili- ser dans le cadre de la consul- tation publique lancée sur Inter- net. “Cela n’a servi à rien. Le site fonctionnait une fois sur

été prise en compte de la part de l’Etat” , déplo- re Pierre Feuvrier, le directeur de la fédé- ration des chasseurs du Doubs qui réclamait

deux. Les résultats de cette consultation ne seront jamais publiés” , poursuit un brin aga- cé Pierre Feuvrier. Les piégeurs sont eux

Au minimum 135 euros d’amende.

Les médecins devraient pouvoir prendre possession de l’étage du bâtiment d’ici la fin de l’année.

secrétariat, une salle de réunion et une salle d’archives. Ironie de l’histoire, au moment où la dernière entreprise a ces- sé son activité en 1996 (Claude Hélier), la mairie a racheté ce bâtiment datant de 1953. Et l’ancien adjoint de Villers-le-Lac et médecin, Bruno Anguenot, avait justement proposé au mai- re de récupérer les locaux pour installer les cabinets médicaux. Il aura donc fallu attendre sei- ze ans pour que cette bonne idée se concrétise. L’installation des médecins au- dessus du musée de la montre ne remet toutefois pas en cau- se le projet de maison de san- té au rez-de-chaussée de l’ancienne douane, qui accueille- ra donc d’autres professions médicales et paramédicales. J.-F.H.

Nous attendons le déménage- ment d’une partie des activités de Swisswave à Bienne pour réaménager cet étage, poser des cloisons et le mettre à disposi- tion des médecins. On a deman- dé que les locaux soient libérés fin septembre” commente Jean Bourgeois, le maire.

une reconduction à l’identique de la liste précédente en y ajou- tant la martre. Chacun devra respecter cet arrê- té valable jusqu’au 30 juillet

aussi abasourdis. Interdiction formelle leur est donc imposée de capturer les fouines. Michel Petit, piégeur à Pontarlier craint le pire. “Les gens vont ressor-

de la montre et les étages supérieurs ont été investis par la marque suisse Ebel qui y a installé son ser- vice après-vente. Cet- te dernière s’apprête à libérer un des étages

Les quatre médecins de Villers-le-Lac ont don- né leur accord pour ce nouveau scénario, les locaux seront aménagés de telle sorte qu’ils pour- ront accueillir un cin-

“Qur les locaux soient libérés fin septembre.”

quième cabinet. Le bâtiment reste la propriété de la commune qui louera l’étage aux profes- sionnels de santé. Les locaux comprendront cinq cabinets (loués à la commune 580 euros par mois chacun) avec salle de soins, une salle d’attente, un

qu’elle occupe, c’est là que s’installeront les quatre méde- cins de la commune. “Par rap- port au précédent projet à l’ancienne douane, les locaux sont encore plus vastes, 300 m 2 au lieu de 200. Les médecins dispose- ront du premier étage complet.

Il est interdit désormais de piéger la fouine jusqu’en 2015 dans le Doubs.

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V A L D E M O R T E A U

Les derniers copeaux de la scierie Boucard La dernière scierie des Fins a fermé ses portes. La fin d’une histoire familiale qui a débuté en 1920. Les huit salariés sont reclassés. Les Fins

L e 20 juillet à midi, l’ultime planche était sciée. Après 92 ans d’existence, la der- nière scierie des Fins a défi- nitivement arrêté ses machines. André Boucard, le petit-fils du fondateur, a mis un terme à cette saga fami- liale débutée en 1920, après une longue carrière dédiée à l’entreprise. Fondée par Émile Boucard, la

le vient donc de se clore et avec elle, c’est la dernière scierie de la commune qui ferme ses portes. “Vu l’évolution des mar- chés du bois avec la prédomi- nance du lamellé-collé et des bois travaillés à forte valeur ajoutée qui nécessitent des gros investissements, l’avenir des petites structures familiales est compromis. C’est impossible de remettre une telle affaire, d’autant qu’on ne peut plus

scierie a été reprise par ses deux fils André et Raymond dans les années quarante. André, deuxième du nom, est entré dans l’entreprise en 1964, à 14 ans. Le

s’étendre. L’avenir de la profession est au regrou- pement de plusieurs scie- ries pour amortir un matériel onéreux” constate André Boucard qui part sans amertu-

Des débits de grande longueur.

Aux côtés d’André Boucard, tous les salariés de la scierie. Plusieurs affichent plus de trente ans de métier.

jeune garçon qui, il l’avoue lui- même, n’était pas fait pour les études, y fera toute sa carriè- re. Le décès accidentel de son père en 1969 obligera André, âgé d’à peine 19 ans, à reprendre les rênes de l’entreprise, épaulé par sa mère Claire et à assurer son déve- loppement en modernisant les installations. Claire Boucard cédera à sa belle-fille Christi- ne sa place au bureau en 1990. Une longue histoire de famil-

me. Au fil des années, la scie- rie Boucard s’est spécialisée dans les bois de tranches et de résonance, “une niche intéres- sante” , ainsi que dans les char- pentes sur liste avec des débits de grande longueur, jusqu’à 17 mètres. Après 48 ans de carrière, André Boucard cesse l’activité de sa scierie avec une double fier- té : celle d’avoir su faire fruc- tifier l’affaire familiale fon- dée par son grand-père, et

d’avoir pu reclasser les 8 sala- riés de l’entreprise, notamment dans d’autres scieries du sec- teur. Aucun d’entre eux n’est au chômage. Quant au patron, il n’a pas vraiment prévu de couler des jours tranquilles sur une chaise longue. André Bou- card poursuit ses activités de négoce de paille et de bois. La retraite ? Un mot qui n’est pas dans le vocabulaire de cet entre- preneur. J.-F.H.

Morteau

Une jeunesse entreprenante

S eize jeunes, garçons et filles, ont réussi un défi qu’ils s’étaient fixé : rallier à vélo la Croatie depuis Morteau.Après avoir créé l’association “Tout vite”, ils ont démarché des partenaires afin de boucler leur budget… les- quels ont répondu présents. Équi- pés de maillots floqués au nom de leur association, les lycéens 16 jeunes ont rallié à vélo la Croatie à vélo depuis Morteau. Un périple de 1 033 km pour le plai- sir… et la solidarité. Ils ont récolté des denrées alimentaires au profit des Restos du Cœur.

Avec une bonne action à la clé.

tête : “On a vécu une grande aventure. Le groupe, déjà très forgé à la base est encore plus soudé !” dit Vincent Humbert, un des

Deux véhicules assuraient la logistique. “Lorsque nous sommes arrivés au pied des Alpes, cer- tains commençaient à freiner, dit Vincent Humbert avec le sou- rire. Mais personne n’a lâché.” À Trieste, ils ont rencontré des températures dépassant les 40 degrés. Après sept jours de vélo et l’arrivée en Croatie, le plan- ning de la seconde semaine était trouvé : vacances et découver- te.

ont décollé le 11 août pour 1 033 kmde vélo en sept étapes.Au préalable, ils avaient organisé une collecte de denrées ali-

“Le groupe est encore plus soudé.”

membres de l’épopée. Visiblement, les filles comme les garçons se

mentaires au profit des Restos du Cœur histoire d’allier vacances et solidarité. Au final, ils reviennent de ce périple avec des images plein la

sont bien préparés. Personne n’a lâché lors des sept étapes. Au départ de Morteau, ils ont rejoint la Suisse puis le Liech- tenchtein, l’Italie, et la Croatie.

Le sourire au sommet d’un col des Alpes avant d’attaquer la descente vers la Croatie.

V A L D E M O R T E A U

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Coup de jeune immobilier rue des Sorbiers La physionomie de ce quartier va changer radicalement avec le projet piloté par Habitat 25 qui va démolir l’un des deux immeubles de la rue des Sorbiers et réhabiliter l’autre en totalité. Villers-le-Lac

C onstruits en 1974, ces deux bâtiments situés sur les hauteurs de Vil- lers, qui abritent en

tout 74 logements sociaux com- mençaient à souffrir du poids des ans. “Ils étaient assez dégra- dés” , confirme Sandrine Mou-

ge, la directrice du développe- ment et du patrimoine à Habi- tat 25. Le bailleur social s’est donc engagé dans une opéra-

tion de requalification pour cha- cun des deux immeubles. Le pro- jet intègre la démolition com- plète du bâtiment de 32 loge- ments. “La procédure de relo- gement des locataires est en cours. On étudie des solutions avec les autres bailleurs. Ce n’est pas toujours facile car la deman- de en logements est très forte sur le secteur. Il nous reste encore huit locataires à reloger.” La sui- te est plus réjouissante puis- qu’elle prévoit la reconstruction d’autres logements sous forme de maisons individuelles ou de petits collectifs. “Rien ne se fera avant quatre ou cinq ans” , pré- vient Sandrine Mouge. L’autre bâtiment de 42 logements échappe aux engins de démoli- ment. Le programme comprend la réfection de toute l’enveloppe extérieure : toiture, terrasse, iso- lation extérieure. Du change- ment aussi à l’intérieur avec la rénovation des pièces d’eau, de l’électricité, le remplacement des baignoires par des douches. “On construira une dizaine de garages. On aménagera aussi quelques logements adaptés aux personnes à mobilité réduite tion. Il va subir un coup de jeune avec une réha- bilitation d’envergure dont le montant s’élève en moyenne à 70 000 euros par loge-

même si on n’a pas d’obligations à respecter dans ce sens.” Petit détail qui a quand même son importance, ce programme de réhabilitation est soumis au scrutin des locataires. Signatai- re d’une charte de réhabilitation avec les associations de loca- taires, Habitat 25 se doit de sou- mettre chaque opération au vote à la majorité absolue. La consul- tation est en cours. On se deman- de pourquoi ils refuseraient une telle opportunité d’amélioration de leurs conditions de logement. “Cette réhabilitation sera assor- des économies énergétiques avec une facture de chauffage divisée par deux grâce aux travaux d’isolation. “L’opération sera gérée par une entreprise générale. Les travaux pourraient débuter au printemps prochain. Ils suivront un planning extrêmement pré- cis pour limiter la gêne vis-à- vis des locataires qui resteront sur place.” F.C. tie d’une augmenta- tion des loyers de l’ordre de 10 %” préci- se aussi le bailleur. Cette hausse justifiée sera compensée par

Concert Ambiance rockʼnʼroll au Molly Hatchets Birthday. Le patin à roulettes mène à tout, y com- pris au rockʼnʼroll. Lʼéquipe des Molly Hatchets, nom de guerre de la joyeuse troupe de Roller- Derby Morteau-Pontarlier, célèbre son premier anniversai- re le 15 septembre à 21 heures à la salle des fêtes de Morteau. Au programme, trois concerts sous le signe du gros son. En haut de lʼaffiche, le groupe Simon Chainsaw. De lʼheavy rock en provenance dʼAustralie. La soi- rée se poursuivra avec les groupes mortuaciens Dirty Saloon (rockʼnʼpunkabilly) et Galactic Coffin (surf-rock). À noter entre les performances musicales, la présentation des joueuses de lʼéquipe de Rol- ler Derby avec une séance dʼexplication sur ce sport dyna- mique et sportif made in U.S.A. Renseignements : hautdoubs- derby@hotmail.fr / Facebook : Molly Hatchets. En bref…

Une augmentation des loyers de 10 %.

Le projet d’Habitat 25 à la rue des Sorbiers prévoit la démolition de l’immeuble de 32 logements sociaux.

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Morteau

La médiathèque bien dans ses murs La médiathèque Roland Bouhéret entame sa première saison. Un écrin de confort pour les 1 340 abonnés de cet outil municipal qui a coûté près d’1,5 million d’euros, largement subventionnés.

L’ ambiance est feutrée, l’atmosphère intime, le confort cosy. La médiathèque Roland Bouhéret est déjà une réussi- te sur le plan de la réalisation. Ceux qui ont fréquenté la mai- son Klein à la grande époque des matches au loto, ne recon- naîtront pas les lieux, métamor- phosés par l’architecte Régis Bretillot. Près de 500 m 2 sont désormais dédiés à la lecture, à l’écoute de musique et au tra- vail de recherche, contre 90 m 2 à peine dans les anciens locaux de la rue Barral. “Ça change la vie” reconnaît en souriant Céli- ne Grenon, la directrice de cet- te structure municipale qui emploie 4 personnes. La médiathèque Roland Bou-

Le personnel et le public disposent désormais d’un cadre idéal de travail et de détente.

Avec cette réhabilitation, les fonds ont été sérieusement enri- chis. 7 160 livres adultes se déploient dans les rayons du pre- mier étage, 4 178 livres jeunes-

d’arts plastiques ainsi qu’un audi- torium dédié aux conférences. La bibliothèque de Morteau avait été créée en 1943 par le chanoi- ne Pagnier à l’école Jeanne-d’Arc. Elle s’est installée rue Barral en 1996, année où la mairie en a repris la gestion. La maison Klein (du nom d’un ancien commer- çant et maire de Morteau) est devenue propriété municipale en 1965, vendue à la mairie par la famille Boillot alors proprié- taire. Le chantier de réhabilitation de la maison Klein avait commen- cé fin 2010 par 4 mois de démo- lition intégrale de l’intérieur, comme l’exposition photogra- phique de Didier Jacquot en a conservé artistiquement la tra-

ce (un livre a été édité). Livré en mars 2012, le bâtiment a ensui- te dû être équipé (étagères, infor- matique) avant le déménage- ment des ouvrages qui a com- mencé à la mi-mai. Le 12 juin dernier, les premiers lecteurs ont pu découvrir la nouvelle média- thèque. Le coût total de cette réhabilitation atteint 1,421 mil- lion d’euros (H.T.), subvention- nés à hauteur de 47,10 % (669 161 euros). Forte de ces sou- tiens financiers, la municipali- té a fait le choix de ne pas aug- menter le montant de l’abonnement. Le tarif d’inscription à la médiathèque reste inchangé : 8 euros par an et par famille. J.-F.H.

héret (du nom d’un poè- te, essayiste, architecte, professeur d’histoire de l’art et médiateur cultu- rel originaire de Morteau) a ouvert ses portes le 12 juin. Dans son pre- mier mois de fonctionne-

se, 413 périodiques, 1 090 B.D. jeunesse et 537 B.D. adultes. Sans compter les 815 C.R.-Rom et les 534 D.V.D. “Au total, nous avons plus de 15 000 documents, dont

La bibliothèque de Morteau avait été créée en 1943.

ment, 720 personnes ont effec- tué 3 340 emprunts de livres ou de C.D. “En un mois, nous avons doublé le nombre de nouveaux abonnements par rapport à l’an dernier.” Au total, la média- thèque mortuacienne compte 1 340 abonnés.

2 700 prêtés par la médiathèque départementale. Nous avons 50 % de documents en plus par rap- port à avant” ajoute la direc- trice. Au deuxième étage du bâti- ment ont été aménagées des salles réservées à des associa- tions mortuaciennes, une salle

Plus d’un an de travaux aura été nécessaire pour transformer intégralement la maison Klein.

Batilor ouvre une agence à Morteau

Le numéro 1 régional de la construction de maisons individuelles s’implante au cœur du Haut-Doubs. L’agence Batilor ouvre ses portes le 5 septembre au 5 bis, Grande rue à Morteau. PUB L I - I NFORMAT ION

D éjà numéro 1 de la construction de maisons individuelles en Franche- Comté, Batilor se rapproche encore plus de ses clients. Le 5 septembre, une nouvelle agence ouvre ses portes, au centre-ville de Morteau, 5 bis, Grande rue. L’équipe commerciale de Batilor sera là pour recevoir et conseiller ses clients et toutes les personnes qui ont un projet de construction. Cette équipe mettra à leur disposition le savoir-faire de cette entreprise solide qui fait ses preuves depuis 35 ans. “Batilor est cer- tainement le constructeur le plus connu en Franche-Comté. Le Haut-Doubs est un terri-

Une équipe de professionnels est à votre service tous les jours de la

semaine dès le 5 septembre.

toire à fort potentiel, nous avons jugé normal de nous rappro- cher de nos clients et de tous ceux qui ont un projet” indique Jean-Marc Couret, le directeur général. L’agence mortuacien- ne sera ouverte tous les matins de la semaine et l’équipe com-

noué avec des artisans locaux extrêmement fidèles à la marque. “Nous sommes certaine- ment le seul constructeur à livrer nos maisons sans qu’il n’y ait jamais la moindre réserve de la part des clients. Nous construisons vite et nous construisons bien. La réception d’une maison Batilor, c’est toujours une fête” résu- me Jean-Marc Couret. Preuve de cette satis- faction des clients, Batilor doit sa progression et sa renommée essentiellement au bouche à oreille, la meilleure des publicités. Batilor prévoit d’ores et déjà de renfor- cer encore sa présence au plus près de ses clients en ouvrant une deuxième agence dans le Haut-Doubs, à Pontarlier, dans les prochains mois.

“Nous construisons vite et bien.”

merciale se tiendra à la disposition des clients tous les après-midi sur rendez-vous, et même le samedi, à l’agence ou au domicile des particuliers. Les conseillers Batilor seront aussi à même de proposer un financement correspondant au budget de chaque client et à ses attentes. L’esprit Batilor, c’est aussi le respect strict des délais de construction grâce à un partenariat

L’agence Batilor est installée au centre-ville de Morteau.

BATILOR : 5 bis, Grande rue - 25500 MORTEAU - Rens. : 03 81 88 26 26 Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi de 9 heures à midi Les après-midi et le samedi sur rendez-vous (agence ou domicile)

Jean-Marc Couret, directeur général de Batilor.

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Gilley Les pompiers en grandes manœuvres Défilé de véhicules motorisés, musique à cheval, démonstrations d’hélitreuillage ou d’extinction d’incendie… Le 15 septembre, les pompiers organisent une opération séduction pour le grand public dans le cadre du Congrès de l’Union Départementale des sapeurs-pompiers.

L e 15 septembre, l’amicale des sapeurs- pompiers de Gilley organise le Congrès de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers. L’événement réunira 300 soldats du feu venus des casernes du Doubs (il y en a 100) pour faire connaître à la population la “réalité du métier” annonce le colonel René Cellier. De nombreuses animations, spectaculaires parfois, vont donc ponctuer la journée pour que

chacun puisse appréhender le quotidien des pompiers volon- taires et professionnels. Outre la cérémonie officielle prévue le

La suite des festivités se dérou- lera au stade. L’hélicoptère de la Sécurité Civile sera présent le temps d’une démonstration

matières dangereuses néces- sitant l’intervention de la cel- lule Risques Chimiques. En plus de ces grandes manœuvres, des animations sont prévues sous les stands. Parmi elles, une exposition sur les tenues des sapeurs-pompiers ou sur les véhicules miniatures. Les visiteurs pourront égale- ment partir à la découverte du secourisme et du volontariat. Bref, cette journée est l’occasion de tout connaître du quotidien

matin place de la Gare, le public assistera à 11 heures au défilé des véhicules motorisés auquel les pompiers suisses ont été invités

d’hélitreuillage avec le groupe de reconnais- sance et d’intervention en milieu périlleux (G.R.I.M.P.). La section des jeunes sapeurs-

Esprit de famille, esprit d’équipe.

à se joindre. L’avancée des engins dans les rues de Gilley se fera au rythme d’une musique à cheval.

pompiers fera une démonstra- tion d’extinction d’incendie. On simulera également l’accident d’un camion transportant des

des soldats du feu. Cela fait un an que les pompiers de Gilley préparent cet événe- ment qui se déroule pour la qua- trième fois dans le Saugeais. Ils se sont réparti les tâches pour assurer le meilleur accueil à leurs hôtes. “Pour l’organisation, nous sommes épaulés par les sapeurs-pompiers de La Chaux et par l’équipe des anciens qui nous aident” expliquent Jérô- me Courlet et Julien Magnin- Feysot. Ils font partie du centre de première intervention (C.P.I.) de Gilley qui compte 35 pom- piers volontaires dont cinq femmes. Ils effectuent environ 200 inter- ventions par an sur le pays sau- get. Passionnés par leur mis- sion, ils répondent toujours pré-

sent. “En moyenne en France, un pompier volontaire reste cinq ans dans une caserne sachant qu’il suit un an de formation. Dans notre centre, nous avons encore la chance que les pom- piers restent plus longtemps. Certains sont même devenus professionnels. Ils exercent à Marseille ou à Lille. C’est aus- si gratifiant” disent-ils. L’esprit de famille, l’esprit d’équipe. Mais malgré cela, l’enjeu pour tous les centres de secours est de recruter des jeunes qui forme- ront les corps des sapeurs-pom- piers de demain. Faire naître des vocations, c’est aussi l’objectif du Congrès de l’Union Dépar- tementale des Sapeurs-Pom- piers du Doubs.

Renseignements :www.pompier-gilley.fr.ht Les pompiers volontaires de Gilley effectuent 200 interventions par an. Ils sont ici en entraînement.

V A L D E M O R T E A U

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Xavier Bortmann, l’écrivain apaisé Originaire de Villers-le-Lac, ce jeune auteur de 23 ans publie “Une photo pour des confidences”, un livre intros- pectif dans lequel il règle ses tourments avec lui-même. Villers-le-Lac

En bref…

Exploit Depuis Gilley, Jacky Cairey- Remonnay a traversé les Alpes à vélo et est descendu jusquʼà la Méditerranée, assis- té de son épouse, en charge des ravitaillements et de la logistique. En quatre jours, il a gravi 18 cols et rallié Men- ton depuis la capitale du Sau- geais ! Les nombreux cols escaladés sont les suivants : Aravis, Roselend, Iseran (2 770 mètres), Isoard (2 360 m), pour finir par celui du Castillon et lʼarrivée à Men- ton. Bel exploit du sexagénai- re, habitué aux longs raids. Frontaliers La Maison transfrontalière européenne organise un ate- lier “ Rédiger son C.V. et sa lettre de motivation” mercre- di 12 septembre de 16 heures à 18 heures au 29 Grande rue à Morteau dans les locaux du Groupement trans- frontalier européen. Réunion animée par Claude Bouffet, spécialiste des techniques de recherche dʼemploi. Ate- lier ouvert à tous, entrée gra- tuite. Renseignements et ins- criptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02.

D ans son troisième ouvrage, Xavier Bort- mann revient sur un événement tragique de son existence marqué par la disparition de Florent, son meilleur ami d’enfance, victime d’un accident de la route en 2010. “Après réflexion, Xavier se rend compte que son amitié avec Florent l’a éloigné de tous ses autres amis. Il va alors essayer de se lancer dans un mea culpa. Cette tentative qui s’est donné le temps avant d’entrer dans la confidence. La volonté d’extérioriser ce malaise sommeillait depuis long- temps en lui. Sauf qu’il ne se sentait pas encore prêt sur le plan littéraire. Question de maturité sans doute. D’où l’idée de se familiariser davantage avec l’écriture avec deux autres ouvrages (Re)construction et Lettres Préméditées. Ce dernier l’aidera-t-il à surmon- ter la perte de Florent et à faire son deuil ?” Aux lecteurs d’apprécier la répon- se de ce jeune auteur

consacré aux femmes victimes de violences conjugales révèle déjà la personnalité d’un auteur prompt à s’engager plume en main dans diverses causes. “Cer- tains combats me tiennent par- ticulièrement à cœur”, confirme Xavier Bortmann qui dénonce par exemple la place de la jeu- nesse dans la société. Sans emploi, il a lui-même connu les affres du chômage. À chaque creux de la vague, l’écriture revient comme une ses sentiments sur le papier. “On lisait beaucoup dans la famille”, explique cet amoureux de la littérature française tout particulièrement inspiré par Maupassant, notamment le Hor- la. S’il rêve de vivre de sa passion, l’écrivain en devenir ne veut pas brûler les étapes. Son par- cours se veut simple et aléatoi- re comme sa méthode de tra- bouée de sauvetage dans l’existence de Xavier Bortmann. De la graine de roman- cier en perspective. Petit déjà, il couchait

De la graine de romancier en perspective.

Avec “Une photo pour des confidences”, Xavier Bortmann signe là son troisième ouvrage.

vail. À chacun de ses romans correspond un plan d’écriture pour orienter la trame. Le res- te s’organise sans ordre, au gré de son inspiration, ses envies.

Pas d’angoisse de la page blanche pour ce dernier ouvra- ge réalisé en quelques mois. “J’avais déjà l’histoire en tête” , précise Xavier Bortmann ravi

d’avoir tourné la page sur ce drame oppressant. Ravi aussi des retours très positifs autour de ce livre. D’autres vont suivre.

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LIBERTÉ FITNESS : plus de surface, plus de sport

Le club de Morteau Liberté Fitness ouvre un espace supplémentaire de 200 m 2 avec de nouveaux appareils de musculation et un sauna. Tout pour votre bien-être à Morteau.

Témoignage Élodie 26 ans : “J’ai perdu 18 kg” “J ʼavais besoin de perdre du poids. Il y a un an, je me suis dit, “il faut que tu fasses du sport.” Jʼai passé la porte de Liber- té Fitness où les profs mʼont moti- vé dans mon objectif. Pendant les exercices physiques, jʼai souvent uti- lisé la ceinture Slim Belly grâce à laquelle jʼai perdu quelques centi- mètres de tour de taille. En 9 mois, jʼai perdu 18 kg en allant au club 3 fois par semaine. Les cours collec- tifs sont super, lʼéquipe aussi. Le sport mʼa fait du bien au corps et à la tête.”

L’équipe de Liberté Fitness vous accompagne dans votre

E n même temps qu’elle fête son premier anniversaire, la sal- le de sport Liberté Fitness à Morteau élargit son offre de service pour le confort de ses adhé- rents. À l’étage, on trouvera désor- mais un espace musculation, déten- te avec un sauna et une zone coa- ching privé. Dans cet espace, vous pourrez béné- ficier des compétences d’un coach pri- vé. Ce service vous permettra d’obtenir rapidement les résultats souhaités. Liberté Fitness est un club encadré par des professionnels, dans une ambiance accueillante et conviviale. Ici, chacun se sent à l’aise. Sébastien Guillien, le gérant a réussi son pari

de démystifier le fitness pour accueillir dans les meilleures conditions toutes les personnes à la recherche d’une activité physique. “L’ambiance n’est pas élitiste. Au contraire, elle est fami- liale. Nous adaptons nos cours et les exercices à tous les publics et à

objectif sportif.

vet d’État. Ex-champion de France de karaté, Abdel a un diplôme uni- versitaire de préparateur physique. Isabelle, diplômée des métiers de la forme, est aussi spécialiste en step et zumba. Ancienne athlète de haut niveau en course à pied, Erin prépa- re son brevet professionnel au club. De son côté, Sébastien est boxeur et entraîneur en “savate”. Il est titu- laire d’un brevet professionnel Fit- ness et d’un diplôme universitaire en sciences et techniques sportives. Enfin, Gaëlle, passionnée et prati- quante des cours collectifs est asso-

ciée à Sébastien Guillien. Elle se char- ge de toute la comptabilité. Au-delà de l’ambiance et des compé- tences, l’autre atout de Liberté Fit- ness est le prix attractif. Un abonne- ment mensuel vous donne accès à toutes les prestations du club (sal- le de musculation et cours collectifs), autant de fois que vous voulez, 7 jours sur 7, de 6 heures à 23 heures du lun- di au vendredi et de 7 heures à 22 heures le samedi et le dimanche. Liberté Fitness est votre meilleur partenaire pour concrétiser vos bonnes résolutions prises pendant l’été.

tous les niveaux” explique-t-il. Chaque adhérent trouve auprès de l’équipe de Liberté Fitness des compé- tences qui l’aidera à progresser. Il y a cinq coaches à Liberté Fit- ness : Bruno, ancien cycliste de haut niveau, est titulaire d’un bre-

“L’ambiance est familiale.”

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Ouverture dimanche 9 septembre d’un loisir pratiqué par environ 8 300 personnes dans le Doubs.

Loisirs La chasse ouvre Dimanche 9 septembre, environ 8 300 chasseurs du Doubs participeront à l’ouverture. Un chiffre en légère baisse. Environ 6 200 chevreuils seront prélevés mais moins de sangliers. La chasse au lièvre sera plus réglementée.

145 euros (sans compter l’assurance et le droit de chas- se dans sa commune de réfé- rence). Grâce à un printemps doux en terme de température, la reproduction a été meilleure pour les chevreuils mais plus tardive pour les sangliers. Cet- te année, le nombre de prélè- vements des chevreuils sera qua- siment identique à 2011 avec 6 300 chevreuils, une trentaine de cerfs, 250 chamois, 1 000 lièvres. Concernant les sangliers, le nombre élevé de prélèvements réalisés l’an dernier a fait dimi- nuer les populations. C’était un choix. “Cela a permis de rédui- re les dégâts de moitié dans les cultures des agriculteurs. Nous sommes passés de 300 000 euros versés à 150 000 euros cette année” calcule Hervé Cart. La gestion du lièvre fait par- tie de la nouveauté de cette sai- son : chaque animal prélevé devra avoir une bague apposée à la patte. Cela permettra

L e nombre de chasseurs dans leDoubs est en légè- re baisse comparé à l’année dernière malgré une explosion du nombre de per- sonnes passant leur permis. Le chiffre devrait se situer à 8 300 chasseurs contre 8 700 en 2011. “Les départs ne sont pas com- pensés par ceux qui passent leur permis. Ils étaient 270 inscrits en 2001 contre une centaine en 2010” explique le directeur de la fédération Pierre Feuvrier. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à se lancer “mais la moyenne d’âge reste élevée (52 ans dans le Doubs). Nous allons

mener une étude pour savoir quelles raisons poussent à arrê- ter la chasse” dit le président de la fédération Hervé Cart. La chasse a vu son image évoluer avec l’arrivée par exemple de la chasse à l’arc. Et la communi- cation est bien meilleure : “Le 21 octobre, nous organisons “un dimanche à la chasse”. Cette manifestation est une invitation pour les non-chasseurs à par- ticiper à une action de chasse. Nous voulons nous rapprocher du grand public” poursuit le pré- sident. Cette initiative est une première en France. Le prix du permis s’établit à

d’évaluer le nombre d’animaux tués, chose qui n’avait jamais été faite. Concernant la sécu- rité, la fédération continue la formation auprès des jeunes et anciens chasseurs. Tous les dis- ciples de Saint-Hubert devront d’ici 2014 avoir suivi cette remi- se à niveau. La saison derniè- re, deux chasseurs sont morts suit à un accident ou une erreur de tir.

Les timbres personnalisés, objets de collection Créer un timbre à son effigie ou avec la photo d’un lieu cher à son cœur, c’est possible. Le phénomène des timbres personnalisables fait même l’objet d’un nou- veau marché pour les philatélistes. Consommation

I lyalesorgueilleuxquifontun timbreàpartirdeleurportrait, les nostalgiques qui publient une photo de la maison de famille, les fous de mécanique qui font un timbreavec l’imagede leur voiture préférée, et les entreprises qui éditent un timbre à leur ima- ge pourfaireleurpromotion…Tout est possible avec les timbres per- sonnalisables, unserviceproposé parLaPostequirencontreun suc- cès croissant. Les services “Mon- TimbraMoi”, réservé aux parti- culiers, et “IDtimbres”, dédié aux entreprises permettent de donner librecoursàsonimagination. “Mal- un vrai support de communi- cation, et pour les particuliers un objet sentimental” commen- te Arnaud Andrione, de la direc- tion commerciale du courrier à Besançon. La mode est à la créa- tion de planches de timbres pour célébrer un événement. Exemple : le Conseil général a commandé à La Poste des livrets de timbres à l’occasion de l’inauguration du musée Cour- bet à Ornans. Pour les particuliers, la démarche est encore plus simple car elle se fait depuis chez soi, sur le site Internet de La Pos- te (www.laposte.fr/montimbramoi). Il suffit ensuite de télécharger la photo que l’on souhaite inté- grer sur le timbre-poste auto- gré la croissance des mails , le courrier est considéré désormais comme un élément à part entière de marke- ting pour les entreprises,

collant et faire sa composition en quelques clics. Le prix de la planche de 10 timbres per- sonnalisés au tarif prioritaire de moins de 20 g est de 12 euros. Les timbres personnalisés sont même devenus des objets de col- lection à l’image des timbres “classiques”. Une association a même vu le jour, la société des collectionneurs de timbres auto- collants (Socota), présidée par le philatéliste Jackie Boulay. “Certains de ces timbres s’adjugent très cher, ça monte parfois à 200 euros la planche de quatre timbres. Les timbres marques pour faire leur pro- motion. La Vache qui Rit en a émis un pour ses 90 ans, il est très recherché. Ça ressemble un peu aux timbres des années tren- te avec une publicité dessus. Ils valent des fortunes aujourd’hui.” Avec le lancement de produits novateurs comme ceux-là (La Poste s’est également lancée dans la location de fichiers, le nettoyage de bases de données, la création de mailings …), La Poste compte “trouver de nou- veaux leviers de croissance” pour compenser la perte de volume de courrier postal. Les estima- tions étaient de - 30 % entre 2010 et 2015. Selon la direction de La Poste, cette bais- se est “moins forte que prévu.” J.-F.H. édités par des munici- palités à l’occasion d’un événement particuliers sont par exemple très recherchés. Comme les timbres édités par des

“La Vache qui Rit pour ses 90 ans.”

Arnaud Andrione, de la direction commerciale de La Poste : “Le timbre est devenu un vrai outil de communication.”

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