Journal C'est à Dire 179 - Septembre 2012

V A L D E M O R T E A U

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Ouverture dimanche 9 septembre d’un loisir pratiqué par environ 8 300 personnes dans le Doubs.

Loisirs La chasse ouvre Dimanche 9 septembre, environ 8 300 chasseurs du Doubs participeront à l’ouverture. Un chiffre en légère baisse. Environ 6 200 chevreuils seront prélevés mais moins de sangliers. La chasse au lièvre sera plus réglementée.

145 euros (sans compter l’assurance et le droit de chas- se dans sa commune de réfé- rence). Grâce à un printemps doux en terme de température, la reproduction a été meilleure pour les chevreuils mais plus tardive pour les sangliers. Cet- te année, le nombre de prélè- vements des chevreuils sera qua- siment identique à 2011 avec 6 300 chevreuils, une trentaine de cerfs, 250 chamois, 1 000 lièvres. Concernant les sangliers, le nombre élevé de prélèvements réalisés l’an dernier a fait dimi- nuer les populations. C’était un choix. “Cela a permis de rédui- re les dégâts de moitié dans les cultures des agriculteurs. Nous sommes passés de 300 000 euros versés à 150 000 euros cette année” calcule Hervé Cart. La gestion du lièvre fait par- tie de la nouveauté de cette sai- son : chaque animal prélevé devra avoir une bague apposée à la patte. Cela permettra

L e nombre de chasseurs dans leDoubs est en légè- re baisse comparé à l’année dernière malgré une explosion du nombre de per- sonnes passant leur permis. Le chiffre devrait se situer à 8 300 chasseurs contre 8 700 en 2011. “Les départs ne sont pas com- pensés par ceux qui passent leur permis. Ils étaient 270 inscrits en 2001 contre une centaine en 2010” explique le directeur de la fédération Pierre Feuvrier. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à se lancer “mais la moyenne d’âge reste élevée (52 ans dans le Doubs). Nous allons

mener une étude pour savoir quelles raisons poussent à arrê- ter la chasse” dit le président de la fédération Hervé Cart. La chasse a vu son image évoluer avec l’arrivée par exemple de la chasse à l’arc. Et la communi- cation est bien meilleure : “Le 21 octobre, nous organisons “un dimanche à la chasse”. Cette manifestation est une invitation pour les non-chasseurs à par- ticiper à une action de chasse. Nous voulons nous rapprocher du grand public” poursuit le pré- sident. Cette initiative est une première en France. Le prix du permis s’établit à

d’évaluer le nombre d’animaux tués, chose qui n’avait jamais été faite. Concernant la sécu- rité, la fédération continue la formation auprès des jeunes et anciens chasseurs. Tous les dis- ciples de Saint-Hubert devront d’ici 2014 avoir suivi cette remi- se à niveau. La saison derniè- re, deux chasseurs sont morts suit à un accident ou une erreur de tir.

Les timbres personnalisés, objets de collection Créer un timbre à son effigie ou avec la photo d’un lieu cher à son cœur, c’est possible. Le phénomène des timbres personnalisables fait même l’objet d’un nou- veau marché pour les philatélistes. Consommation

I lyalesorgueilleuxquifontun timbreàpartirdeleurportrait, les nostalgiques qui publient une photo de la maison de famille, les fous de mécanique qui font un timbreavec l’imagede leur voiture préférée, et les entreprises qui éditent un timbre à leur ima- ge pourfaireleurpromotion…Tout est possible avec les timbres per- sonnalisables, unserviceproposé parLaPostequirencontreun suc- cès croissant. Les services “Mon- TimbraMoi”, réservé aux parti- culiers, et “IDtimbres”, dédié aux entreprises permettent de donner librecoursàsonimagination. “Mal- un vrai support de communi- cation, et pour les particuliers un objet sentimental” commen- te Arnaud Andrione, de la direc- tion commerciale du courrier à Besançon. La mode est à la créa- tion de planches de timbres pour célébrer un événement. Exemple : le Conseil général a commandé à La Poste des livrets de timbres à l’occasion de l’inauguration du musée Cour- bet à Ornans. Pour les particuliers, la démarche est encore plus simple car elle se fait depuis chez soi, sur le site Internet de La Pos- te (www.laposte.fr/montimbramoi). Il suffit ensuite de télécharger la photo que l’on souhaite inté- grer sur le timbre-poste auto- gré la croissance des mails , le courrier est considéré désormais comme un élément à part entière de marke- ting pour les entreprises,

collant et faire sa composition en quelques clics. Le prix de la planche de 10 timbres per- sonnalisés au tarif prioritaire de moins de 20 g est de 12 euros. Les timbres personnalisés sont même devenus des objets de col- lection à l’image des timbres “classiques”. Une association a même vu le jour, la société des collectionneurs de timbres auto- collants (Socota), présidée par le philatéliste Jackie Boulay. “Certains de ces timbres s’adjugent très cher, ça monte parfois à 200 euros la planche de quatre timbres. Les timbres marques pour faire leur pro- motion. La Vache qui Rit en a émis un pour ses 90 ans, il est très recherché. Ça ressemble un peu aux timbres des années tren- te avec une publicité dessus. Ils valent des fortunes aujourd’hui.” Avec le lancement de produits novateurs comme ceux-là (La Poste s’est également lancée dans la location de fichiers, le nettoyage de bases de données, la création de mailings …), La Poste compte “trouver de nou- veaux leviers de croissance” pour compenser la perte de volume de courrier postal. Les estima- tions étaient de - 30 % entre 2010 et 2015. Selon la direction de La Poste, cette bais- se est “moins forte que prévu.” J.-F.H. édités par des munici- palités à l’occasion d’un événement particuliers sont par exemple très recherchés. Comme les timbres édités par des

“La Vache qui Rit pour ses 90 ans.”

Arnaud Andrione, de la direction commerciale de La Poste : “Le timbre est devenu un vrai outil de communication.”

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