Journal C'est à Dire 179 - Septembre 2012

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V A L D E M O R T E A U

Rosalie Vilaplana a fait ses valises pour l’Olympique Lyonnais La joueuse du B.R.C. vient d’être recrutée par l’O.L. où elle joue en division honneur. Autre décor, autre rythme. Les Gras

À 18 ans, son bac en poche, Rosalie Vila- plana a quitté Besan- çon pour Lyon. C’est le sport qui la conduit à chan- ger de ville. La jeune fille joue au football, une discipline qu’elle pratique depuis l’âge de six ans au B.R.C. (Besançon Racing Club). La saison dernière, à la fin du championnat de Division Honneur, elle a passé les tests pour rejoindre l’Olympique Lyonnais. Excusez du peu ! Les

essais ont été concluants. “L'entraîneur m’a demandé si j’étais intéressée pour venir. Après avoir passé le bac, j’ai décidé de partir” explique Rosa- lie Vilaplana qui fait partie des quatre joueuses que l’O.L. a recrutées. Une telle opportuni- té ne se refuse pas. Changement de décor et de ryth- me, même si l’équipe avec laquelle elle évolue joue aussi en division honneur comme Besançon. Il s’agit toujours de

sport amateur mais le prestige n’est pas le même. “L’O.L. est un club plus reconnu au niveau du foot féminin.” Son équipe fille de D1 a remporté le cham- pionnat de France, la coupe de France et la Ligue des Cham- pions, un triplé historique. À raison de quatre entraîne- ments par semaine et d’un mat- ch, la footballeuse est assurée de progresser. “Je suis venue ici pour cela. Le B.R.C. a été un très bon club formateur pour moi. C’est grâce à lui que j’ai pu partir” reconnaît Rosalie Vila- plana qui prend petit à petit ses marques à Gerland. “C’est un

D2 dans une autre ville peut- être. Mais c’est beaucoup de bou- lot.” L’agenda de Rosalie Vila- plana est chargé puisqu’elle mène de front ses études de droit et le foot. Et pourquoi pas deve- nir pro ? “Les filles ne sont

Montlebon Fête des Fontenottes : le bois dans tous ses états “L e bois : de la forêt au produit fini”. Cʼest le thème retenu cette année pour la prochaine fête des Fonte- nottes prorgammée le 30 septembre prochain, long- temps portée par Alain Perrin récemment disparu. Le petit hameau posé sur les hauteurs de Montlebon fera donc la part belle à cette ressource si précieuse pour le Haut-Doubs. À 10 heures, messe avec lʼÉcho de la Montagne (Harmonie de Montlebon). À 11 heures, apéritif. À midi, repas sur plateau. Lʼaprès-midi : courses de chevaux comtois (chevaux attelés, courses par trois manches chronométrées et finale). Et toute la journée, pains et gâteaux au four à bois, petits animaux de la ferme, jeux du roi, pêche à la ligne, pousse-palet… Une vraie fête du terroir, authentique.

peu stressant, mais j’ai été très bien accueillie par l’entraîneur Julien Legrand qui fait tout pour intégrer les nou- velles recrues.”

jamais vraiment pro- fessionnelles même lors- qu’elles jouent au plus haut niveau. Ce n’est pas comme les garçons.

“C’est un peu stressant.”

C’est pour cela que les joueuses font des études et gardent leur métier pour pouvoir vivre une fois leur carrière sportive ter- minée vers 33 ans.” Avec la distance, Rosalie Vila- plana viendra moins souvent aux Gras où elle a ses racines familiales. Mais du Haut-Doubs, ses grands-parents Claude et Agnès Garnache suivront, c’est sûr, son parcours à l’O.L.

La footballeuse est à l’O.L. pour deux voire trois ans. Pendant toute cette période, elle va ren- forcer son capital physique et technique sans jouer à un niveau supérieur à la D.H. “Ce n’est pas possible de monter car le club a déjà une équipe en natio- nale. Cependant, mon objectif est de jouer à terme à un plus haut niveau. Pourquoi pas en

Rosalie Vilaplana qui a sa famille aux Gras a attrapé le virus du foot après la

coupe du monde de 1998.

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