Journal C'est à Dire 179 - Septembre 2012

D O S S I E R

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Horlogerie

Quels besoins pour l’horlogerie d’ici 2016 ? La convention patronale de l’industrie horlogère réa- lise une vaste enquête auprès des entreprises de la branche pour connaître ses besoins en effectif.

P our la quatrième fois après 1992, 1999 et 2006, la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse (C.P.) a réali- sé une vaste enquête auprès des entreprises de la branche pour en connaître les besoins en effec-

tifs, métier par métier, d’ici 2016. Le but est d’assurer, en matiè- re de formations horlogères, l’adéquation entre l’offre des centres de formation et la demande des ateliers. La Convention patronale est l’organisation des employeurs

Connaître les vrais besoins de l’horlogerie jusqu’à l’horizon 2016.

de l’industrie horlogère et micro- technique. Elle regroupe 431 entreprises et 41 600 tra- vailleurs. Cette étude permettra notam-

écoles horlogères de Suisse (9 % de plus qu’en 2010). Quant aux diplômes décernés en fin de par- cours pour la même année, on atteint également un record avec

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ment d’évoquer le recru- tement pour cette filiè- re. Chez les jeunes suisses, l’intérêt pour la filière horlogère prend

330 nouveaux apprentis titularisés. Il y a dix ans, on en comptait la moitié moins. Ce sont d’excellentes nouvelles

“C’est du jamais vu.”

de l’ampleur. “C’est du jamais vu depuis que les statistiques de la convention patronale exis- tent ! En 2011, les métiers hor- logers ont comptabilisé 425 nou- velles inscriptions dans les sept

pour la branche en quête de main-d’œuvre qualifiée” pour- suit la convention patronale. L’étude n’était pas publiée à l’heure où nous bouclions ces lignes.

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Emploi

Les erreurs

à ne pas commettre Le livre “Trouver un job en Suisse” co-écrit par David Talerman livre les clés pour obtenir un poste de l’autre côté de la frontière. Attention à ne pas se survendre.

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S urtout, n’écrivez pas sur votre curriculumvitae que vous maîtrisez parfaite- ment l’allemand alors que la langue de Goeth se résume à “GutenTag” dans votre bouche. En Suisse, le recruteur adore tester son nouvel employé. Sou- vent, il s’est renseigné sur votre parcours. Parfois, il a même appelé vos anciens collabora- teurs pour prendre des notes et mieux vous connaître. “Les plus facile de trouver un emploi en Suisse, il y a également plus de concurrence” dit David Taler- man, co-auteur du livre “Trou- ver un job en Suisse” . Selon ce dernier, il y a un prin- cipe à mettre en valeur : la modestie. Et surtout des erreurs de comportement à évi- ter : “ En France, l’école nous a appris à sortir du lot. Les Suisses disent que nous sommes forts en gueule. Je suis Fran- çais mais je me suis “suissi- sé” et je peux affirmer que les manières de recruter en France et en Suisse sont complètement diffé- rentes. Si effectivement on peut avoir l’impression qu’il est

Suisses ne recherchent pas ce genre de profil de personnes se mettant en avant. Il faut jus- tement faire profil bas. Ne pas dire “je suis le meilleur ven- deur de ma société” mais dire que vous avez réussi à aug- menter de X % le chiffre des ventes.” Il faut être pragma- tique, valoriser ses compé- tences, non sa personne. Mais avant de décrocher cet entretien, il faut un bon C.V. à 4 pages. “On peut comprendre qu’un senior utilise 4 pages. En revanche, on ne comprendra pas si un junior s’étale sur 4 pages. On peut l’envoyer par mail ou par voie postale. En général, les recruteurs répon- dent. Même si c’est négatif” dit l’expert qui confie qu’il ne faut surtout pas cacher sa natio- nalité. Des métiers sont réser- vés aux Suisses comme ceux de la sécurité, la police notam- ment, et l’administration. Surtout, n’hésitez pas à donner une liste de collaborateurs capables de parler de vous. Concernant la taille du C.V., il peut aller de 1

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“Il faut faire profil bas.”

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Renseignements : “Décrocher un emploi en Suisse”, Laurent Schütz et David Talerman (2e édition), Gualino extensio édi- tions. 390 pages. 34 euros.

12 rue Gambetta - Besançon - 03 81 25 05 25

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